Les travaux de restauration prévus vont s'échelonner environ sur deux ans.
Le chantier de réhabilitation de la Décanale se met en place depuis une semaine et dès que tout sera en place les travaux pourront débuter.
Et bien entendu, c'est l'étanchéité de l'édifice qui sera traitée en premier.
L'église sera fermée, mais partiellement, à partir du début des travaux, (juillet 2024)
Pourtant, déjà en 2020, la décanale Saint-Louis avait eu droit à une rénovation : l’édifice, classé au titre des Monuments historiques, mais fatigué par les années, a fait effectivement “peau neuve”. Une première phase de travaux d’urgence – réfection du sol, de certains parements, vérification des cerclages, pose d’un filet de protection sur la corniche -avait démarré le 12 octobre 2020
Un diagnostic a ensuite été rendu d’ici la fin pour déterminer précisément le reste des travaux à mener.
La Ville avait alors également lancé une consultation afin de restaurer l’orgue construit en 1843.
les travaux de dépose de l’orgue Moitessier de l’église décanale Saint-Louis ont ensuite débuté en 2023, en mars pour un remontage prévu durant l’été 2026 (513 000 € HT) afin de restaurer totalement l’instrument, construit en 1843 par Prosper-Antoine Moitessier (1807-1867), témoin d’un haut savoir-faire tant technique que musical et classé au titre des monuments historiques par arrêté du 15 janvier 1975. Assurément l’un des plus beaux instruments de ce type du sud de la France !
La restauration, qui va durer trois ans, était devenu inéluctable. L’orgue, d’esthétique néogothique et polychrome, à la conception unique, a en effet fait l’objet d’une étude préalable, initiée par la Ville entre juin et novembre 2020, qui a mis en avant une série de pathologies. La principale concerne « la corrosion avancée de la tuyauterie intérieure » avec une forte oxydation de l‘étain causée par l’air ambiant de l’édifice. Mais ce n’est pas la seule : le buffet, notamment, présente « des désordres » et les sommiers « des pertes d’étanchéité ».
Une restauration devenue inévitable
Conséquences : accords et harmonie dégradés, fonctionnement aléatoire des tuyaux postés, toucher irrégulier et imprécis, etc. L’étude préalable concluant dès lors à la nécessité de procéder à une restauration complète de tous les organes de l’instrument : buffets, alimentation, sommiers, postages et pièces gravées, transmissions, console et tuyauterie. Le tout, en tentant de prendre en compte l’évolution stylistique de l’orgue et en respectant sa conception par Prosper-Antoine Moitessier.
Un appel aux dons à travers la Fondation du patrimoine
L’orgue est abrité dans l’église décanale Saint-Louis qui, dominant fièrement le port, face à la Méditerranée, constitue un des rares vestiges du passé de la ville. Témoin de tous les événements dramatiques et heureux, elle reste chère dans le cœur des Sétois.
La Ville, au-delà de ce symbole, souhaitait mettre en valeur le projet de restauration, en commençant dans un premier temps par l’orgue, pour organiser ultérieurement des concerts et autres animations.
Et donc depuis décembre 2023, un appel d'offre a été lancé concernant la restauration de l'église Saint Louis, en se concentrant sur la nef et le narthex surtout pour l'étanchéité : située au coeur du Quartier Haut de Sète, construite à la toute fin du XVIIe siècle par l'architecte Augustin-Charles d'Aviler. C'est la plus ancienne et la plus importante de la ville, d'où la dénomination « décanale » (église du doyen).
Elle est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 9 mars 1989.
Ayant constaté de nombreuses dégradations et pathologies, la Ville de Sète souhaite entreprendre des gros travaux de réparation sur l'édifice, suite au diagnostic approfondi réalisé par l'architecte du Patrimoine Frédéric Fiore en 2021 et subventionné par la DRAC.
On peut en sourire, mais c'est une (r)évolution en marche dans nos habitudes alimentaires : désormais, tous les produits issus de l'industrie agro-alimentaire devront afficher sur leur emballage une "note" établie sur des critères de santé. Sus au gras, sus aux sucres, les consommateurs sont invités à prendre conscience de ce qui les empoisonne. Malheureusement les grands industriels du secteur ne jouent pas tous le jeu. Ce sera peut-être au consommateur de les faire bouger en choisissant les bons produits !
