Chantage, humiliation, injures, coups… Les femmes victimes de violences peuvent contacter le 3919. Gratuit et anonyme, ce numéro de téléphone est désormais accessible 24h/24 et 7 jours sur 7. La plateforme d’écoute des victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles est donc joignable sans interruption depuis le 30 août 2021.
Le 3919 Violence Femmes Info constitue le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement…). Il propose une écoute, il informe et il oriente vers des dispositifs d’accompagnement et de prise en charge. Ce numéro garantit l’anonymat des personnes appelantes mais n’est pas un numéro d’urgence comme le 17 par exemple qui permet pour sa part, en cas de danger immédiat, de téléphoner à la police ou la gendarmerie.
Le numéro 3919, soutenu par le ministère en charge des Droits des femmes et géré par la « Fédération nationale solidarité femmes » s’appuie sur un partenariat avec les principales associations nationales luttant contre les violences faites aux femmes.
Où s’informer ?
Violences Femmes Info – 3919
Écoute, informe et oriente les femmes victimes de violences, ainsi que les témoins de violences faites à des femmes.
Traite les violences physiques, verbales ou psychologiques, à la maison ou au travail, et de toute nature (dont les harcèlements sexuels, les coups et blessures et les viols).
Ne traite pas les situations d’urgence (ce n’est pas un service de police ou de gendarmerie).
Par téléphone
39 19 (appel gratuit depuis un téléphone fixe ou mobile)
Ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7
Appel anonyme
Appel ne figurant pas sur les factures de téléphone
Poussan avec un territoire communal vaste d'un peu plus de 3000 ha occupe la partie la plus méridionale du Bassin de Montbazin qui forme une sorte de couloir bordé au nord par la montagne de la Moure et au sud par le massif de la Gardiole.
Au milieu du XIX ème siècle il avait été écrit : "Sol béni du ciel et fécondé par les hommes, Poussan se suffit à lui-même. Entre la voie Domitienne et la route de Lyon à Béziers, Poussan côtoie la Méditerranée, entretient d'incessantes relations avec le port de Cette et ses magnifiques vignobles émaillés de champs fertiles et d'olivettes lui valent d'abondantes récoltes."
De nos jours, les choses ont bien changé mais historiquement, ce sont les voies de communication, l'ouverture sur l'étang, les qualités agronomiques du terroir et les ressources de la garrigue qui ont forgé la personnalité de la commune.
Le bassin géographique joue en effet le rôle d'un couloir entre Montpellier et l'étang de Thau avec les principaux axes du Languedoc.
Le plus ancien serait la voie Héracléenne tracée selon la légende par Héraclès. En 218 avant J-C, Hannibal choisit de l'utiliser et pour de nombreux chercheurs, et la voie Domitienne reprendrait intégralement la précédente. Elle traverse le territoire communal en biais, du Nord-est au Sud-ouest passant au pied du Puech Gayes qui fut occupé par un oppidum protohistorique. Ce fut une route à caractère "international". La via Domitia a été construite à partir de 121 avant J.C. Les traces visibles aujourd'hui appartiennent à celle-ci, une voie bien rectiligne qui fut rapidement modifiée pour le commerce.
D'ailleurs pendant l'époque médiévale les chemins de pèlerinage (camin romieu) et plus tard au XVI ème le chemin de la Poste préféreront un parcours plus méridional, passant par Gigean et Bouzigues. Il sera repris par la RN 113 puis par l'autoroute A9.
Car si avant, l'étang touchait le camin Romieu, cette partie s'est comblée lentement. Mais l'on sait que parmi les Poussannais il y avait alors des pêcheurs qui l'utilisaient . D'autres s'en servaient pour les algues. De plus, le réseau hydrographique et lui aussi bien développé, avec plusieurs sources et de nombreux puits dans la commune. Si la Lauze qui traverse Poussan devait être en eau une bonne partie de l'année, le cours d'eau majeur de la commune reste La Vène. A Poussan, au XIX ème siècle, la rivière était assez puissante pour actionner six moulins entre Montbazin et Balaruc, dont celui de Frescaly, encore visible.
A Poussan, elle assurait l'irrigation de 30 ha de terres selon Marc Lugand qui aidé par Alain Degage, Jean-Paul Lacanal et Jean Laforgue a écrit un livre sur l'histoire de Poussan.
Et l’ouverture sur l'étang procure bien des richesses comme les algues, la salicorne (savon) mais surtout le sel, qui était utilisé par les Poussannais.
Certaines enquêtes comme celle de 1744, par l'intendant du Languedoc, le précisent.
Côté agricole, le bassin de Montbazin est né pendant l'ère tertiaire (35 millions d'années). Il a été submergé par la mer miocène (23 millions d'années) puis par la mer pliocène (5 millions d'années) avec une phase de volcanisme et des glaciations à l'ère quaternaire. Avec la remontée du niveau de la mer (18 000 ans) et la formation du cordon littoral (vers 6000 ans), la Vène édifiera un petit delta avec des marécages et des étangs.
Avec successivement des dépôts de coquilles brisées et de marnes, le bassin agricole ainsi formé ne sera pas parfaitement uniforme. Les promontoires serviront aux installations humaines et des zones entières resteront elles aussi boisées.
D'un point de vue agronomique les sols se prêtent à plusieurs cultures et avant que la vigne ne domine, celle des céréales était prépondérante au XIX ème siècle comme au Moyen Age.
Pourtant la vigne était bien présente à Poussan dès l’antiquité, occupait 1/3 des terres en 1630, et n'a culminé qu'au début du XX ème siècle.
Quant aux reliefs, il faut savoir qu'il y a 35 millions d'années, les vagues de la mer touchaient le bas de Moure. Tout a bien changé, les reliefs jurassiques constituant un milieu assez ingrat avec le rocher omniprésent, avec une terre rare, une végétation pauvre et l'eau souvent absente.
En 1870, après plusieurs dons et ventes qui avaient déjà eu lieu, la commune accepte de vendre des terres de garrigue à ceux qui l'on fécondée de leur sueur. La population ouvrière put alors trouver une augmentation de ses revenus et espérer ainsi accéder à la propriété.
Constructions de murailles et de capitelles se succéderont car les parcelles étaient souvent éloignées de Poussan. Les cultures resteront donc limitées : Celle de la vigne et celle de l'olivier seront dominantes.
Il faut y ajouter l'élevage de troupeaux d'ovins, avec plus de 12 bergeries signalées par le plan cadastral napoléonien et près de 5000 bêtes à Poussan.
L'industrie de la Pierre se développa aussi avec des carrières qui furent nombreuses comme au XIX ème siècle où les ouvriers ont œuvré pour le développement de Sète. S'il en subsiste aujourd'hui, le travail de la pierre pour les meules rotatives et pour la chaux a quant à lui totalement disparu
Faisant souvent débat, causant de multiples désagréments, la garrigue attire et fascine car elle provoque un sentiment de liberté qui est combattu par une volonté tenace de domestiquer la nature.
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Attachés à leurs terres agricoles et aux ressources liées à la garrigue, avec une ouverture sur l'étang et des liens privilégiés avec Sète, utilisant les voies de communication qui leur étaient offertes, aussi, les Poussannais se sont toujours adaptés pour vivre et pour certains survivre dans la commune en utilisant au mieux ce que le territoire communal leur offrait.
Suite à l'annulation du Salon de l'agriculture, qui se déroule habituellement fin février à Paris, la Confédération paysanne organisait, partout en France, le Salon à la Ferme.
Du 27 février au 7 mars, avec notre réseau, des fermes ouvertes pour faire découvrir, au plus près du terrain, l'agriculture paysanne. Ces moments de rencontre, 100% paysans, sont l'occasion d'engager le débat avec les élus locaux, les responsables politiques nationaux et européens et les citoyennes et citoyens, qui chaque année sont de plus en plus nombreux à se rendre au SIA. Plutôt que le greenwashing omniprésent au Salon de l'Agriculture, quelle meilleure vitrine que le terrain et quel meilleur discours que leurss pratiques ?
Samedi 27 février, à Port Loupian dans l'Hérault, la Confédération Paysanne organisait une ferme ouverte chez Daniel Marzo, conchyliculteur, producteur d’huîtres et de moules, sur l'étang de Thau
Dans l'Hérault, on avait choisi de parler des paysan.ne.s de la mer, qui produisent des coquillages, ici des huîtres et des moules..
Rendez-vous était donc pris ce samedi 27 au matin chez Daniel Marzo, conchyliculteur sur l'étang de Thau au Mas de l'Esthanol.
Monsieur INDJIRDJIAN, Directeur adjoint de la DDTM, Délégué à la Mer et au Littoral, Madame CARMONA et Monsieur MORENO, Présidente et Vice-président de la Commission Agriculture, Agroalimentaire et Viticulture, Madame NURIT, Présidente de la Commission Aménagement rural, Agriculture, Viticulture, Pêche et Forêt, Monsieur MICHEL, Vice-Président de l'Agglopôle Sète Mediterranée, Délégué au grand et petit cycle de l'eau, activités de pêche et de conchyliculture avaient confirmée leur venue dès le matin.
Certains ont pu profiter des interventions de Jean-Christophe CABROL, de l'organisation des Producteurs de Thau et de Jean-François PERIGNÉ, Secrétaire National de la Confédération Paysanne en charge des dossiers Climat et Eau...
L'occasion d'engager le débat avec les élus locaux, les responsables politiques nationaux et régionaux et les citoyennes et citoyens, qui chaque année sont de plus en plus nombreux à se rendre au SIA.
« La Confédération paysanne relocalise le salon, sur les fermes, partout en France ; parce que c'est bien sur nos fermes que nous parlons le mieux de l'Agriculture paysanne que nous pratiquons et défendons au quotidien », déclare en introduction Paul Reder, viticulteur et éleveur à quelques km, représentant la Confédération paysanne de l'Hérault.
(au premier plan Jean-François Périgné, secrétaire national de Confédération Paysanne, mytiliculteur en Charentes Maritimes et derrière, Paul Reder, représentant la Confédération Paysanne 34, vigneron et éleveur à Cournonterral.)
Son intervention est suivie par celle de Daniel Marzo qui décrit ses modes de production, tout en alertant sur les pratiques autorisées dans le cadre d'une éventuelle IGP Huître de Thau : « ce qui me chagrine, c'est ce qu'on met dans le cahier des charges ; on n'est pas là pour tromper le consommateur ». Son collègue et voisin, Jean-Christophe Cabrol, enchaîne : « si un label autorise l'achat de coquillages d'Italie, qui trempent 6 mois à Thau puis sont vendus huîtres ou moule de Thau, nous ne sommes pas tout à fait d'accord ! ». La Confédération paysanne de l'Hérault restera sans aucun doute très attentive sur ce dossier de l'IGP.
Le débat porte ensuite sur les questions de qualité de l'eau. Les échanges sont riches avec les élus et représentants politiques présents : Mr Indjirdjian, Administrateur en chef des affaires maritimes (DDTM de l'Hérault), représentant la Ministre de la Mer; Mr Michel, pour l'Agglomération de Sète; Mme Carmona et Mr Moreno, respectivement Présidente et VP de la commission Agriculture au sein du Conseil Régional Occitanie.
Ces dernières années, un gros travail a été mené pour sécuriser la filière conchylicole et protéger le site naturel de l'étang de Thau, site classé Natura 2000. La qualité de l'eau s'est considérablement améliorée : des efforts ont été fait de la part des viticulteurs, des communes et de l'agglomération de Sète pour réduire leurs impacts... Mais ça n'est pas suffisant et la Confédération Paysanne appellent les pouvoirs publics à la vigilance, en particulier sur les questions d'artificialisation, facteurs d’érosion des sols et de pollution de l’étang. « Prendre soin des sols, c'est prendre soin de l'eau » insiste Paul Reder. En 10 ans, le département de l'Hérault a sacrifié l'équivalent de la surface de l'étang, pour l'artificialisation.
Pour Jean-François Périgné, Secrétaire national de la Confédération Paysanne, mytiliculteur sur l'île d'Oléron (Charentes Maritimes), « les conchyliculteurs sont des cueilleurs plus que des éleveurs de coquillages » ; ils sont très attachés au respect des équilibres naturels. C'est d'autant plus vrai qu'ils se trouvent en première ligne faces aux dégradations de leur environnement et du climat. Et de conclure en faisant le parallèle avec les pratiques pastorales et l'agriculture paysanne, dans toute sa diversité : « Nos modes de productions ont fait la preuve de leur résilience. Plutôt que d'inventer de nouveaux services environnementaux et une agriculture 3.0, aidons, valorisons les pratiques paysannes et les productrices et producteurs qui les mettent en œuvre. »
L'après-midi fut plus centré sur la pratiques du métier de conchyliculteur...
EARL de L'Estanhol, Port Loupian 664, 34140 Loupian Production conchylicole sur l'étang de Thau
Du 27 février au 7 mars, consultez le programme et la carte de toutes les fermes ouvertes en France sur www.confederationpaysanne.fr
Candidats aux marchés publics (entreprises, artisans, commerçants, associations..), le bassin de Thau est une chance. Saisissez-là !
Le mardi 9 mars prochain, Sète agglopôle méditerranée et la Ville de Sète vous invitent à participer à une réunion d’information. RDV dès 14h à Sète (Théâtre Molière).
Réservation obligatoire par mail sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Après les fortes chaleurs de ce début de semaine, le temps se dégrade nettement dès mercredi sur une large partie du pays avec l’arrivée d’une masse d’air très instable.
Des phénomènes localement violents avec des pluies intenses, de fortes rafales de vent et de la grêle sont prévus. Dans la nuit de mercredi à jeudi et jusqu’à jeudi matin, un épisode pluvio-orageux intense est attendu sur l’est de Midi-Pyrénées et sur le Languedoc-Roussillon.
Dans la nuit de mardi à mercredi, une franche dégradation orageuse commencera à toucher la Bretagne et le littoral charentais. Ces orages localement forts, très pluvieux, accompagnés de violentes rafales de vent et de grêle, se généraliseront sur l’ouest du pays durant la journée de mercredi. La dégradation orageuse sera également accompagnée d’une forte baisse du mercure. Sur l’ouest, les thermomètres perdront 4 à 8 degrés par rapport à la veille.
L’Assurance Maladie de l’Hérault a mis en place un parcours personnalisé pour diminuer l’impact du cancer sur la vie personnelle.
Tout au long du parcours de soins, ce dispositif permet un accompagnement attentionné des patients atteints d’un cancer et de leur entourage. La caisse de l’Hérault aide et facilite ainsi les démarches médico-administratives pour permettre aux patients de se concentrer uniquement sur leurs parcours de soins.
Le service dédié de la caisse s’assure tout d’abord que leurs droits soient bien ouverts (carte Vitale à jour, médecin traitant désigné, maladie prise en charge à 100 %, assurance complémentaire existante).
Le service vérifie également que les arrêts de travail et les demandes de transport soient correctement renseignés et les soins remboursés.
Selon l’évolution de la maladie, une mise en relation ou une orientation vers des partenaires comme la MDPH (Maison Départementale Personnes Handicapées) ou la Ligue contre le Cancer peut également être établie.
Pour bénéficier de cet accompagnement, les patients atteints d’un cancer peuvent contacter le service dédié de l’Assurance Maladie de l’Hérault par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Par la suite, un conseiller de l’Assurance Maladie proposera un accompagnement personnalisé.
Pour connaître « L’ESSENTIEL » du parcours, consultez le flyer.
Les étudiants retrouvent enfin les amphis des facultés. Après une année passée derrière les écrans d'ordinateurs, élèves et professeurs sont heureux de se retrouver. Illustration dans une faculté de Poitiers (Vienne).
Après de longs mois à distance, les élèves retrouvent enfin les bancs de l'université. Pour les étudiants de ce campus de Poitiers (Vienne), ce jour de rentrée a une saveur particulière. "C'est sympa de retrouver le prof en présentiel, de se retrouver tous", sourit une étudiante en deuxième année d'orthophonie. Le plaisir est aussi retrouvé par les enseignants. "Voir les étudiants qui hochent la tête, qui lèvent la main quand ils n'ont pas compris (...) c'est quelque chose qu'on ne peut pas percevoir derrière un ordinateur", relate Jeanne Vigneron-Bosbach, maîtresse de conférence en sciences du langage et linguistique anglaise.
Le retour de la vie étudiante
Remettre les pieds à la faculté, c'est aussi retrouver..............
C'est la question que l'on peut se poser en lisant le nom de la longue voie descendante qui relie le boulevard Chevalier de Clerville à la rue Rouget de l'Isle , non loin du plan Joseph Soulet où siègent les Archives municipales. Pourtant, deux représentants d'une des plus puissantes familles du royaume de France aux XVIè et XVIIè siècles jouèrent un rôle dans l'histoire de Sète. Et l'action d'Henri Ier de Montmorency (1534-1614) aurait pu être décisive.
En effet, celui qui, à l'exemple de ses ancêtres, cumulait charges et fonctions fut gouverneur du Languedoc (chargé des affaires militaires) sous le règne d'Henri IV. Et il apparut au gouverneur et au monarque que la frontière maritime de la province n'était pas sûre et qu'elle était plutôt un obstacle au commerce qu'un facteur favorable. Du Rhône à Leucate, pas de rade commode et assurée. Les atterrissements comblent étangs et passes. Ainsi des graus desservant Montpellier et Narbonne. Celui de Frontignan est de fonds réduits. Agde, port traditionnel de la province, doit compter avec la barre au débouché de l'Hérault et des bancs de sable dans l'estuaire. Dans l'Histoire de Sète (Privat 1988, p. 42), il est souligné que "seuls, de petits bateaux de pêche ou de négoce au cabotage peuvent s'accommoder d'une telle situation". En plus, selon la même source, "la veille continue de corsaires et de pirates sur le golfe ne peut assurer une paisible navigation". De l'îlot de Brescou au cap d'Agde, le pirate Barberoussette mène ses expéditions.
C'est là qu'intervint le gouverneur du Languedoc Henri Ier qui délogea Barberoussette de Brescou en 1586 et éloigna le danger du mont Saint Clair. Et Henri IV et le gouverneur conçurent un projet plus ambitieux en vue de sécuriser la province : créer un port.
C'est ce qu'ordonnait l'arrêt du 23 juillet 1596, demandant – sur rapport de Montmorency – que soit créé "un port au cap de Cette". Cet abri serait protégé par une forteresse afin de parer à tout acte hostile.
Henri de Montmorency confia l'exécution du projet à Pierre d'Augier, gouverneur de Bagnols, prévôt général du Languedoc, qui reçoit le titre de "gouverneur et capitaine des ville, château, port et anse de Cette".
Les Etats du Languedoc, jaloux de leur autonomie, refusent tout financement. Celui-ci doit être assuré par "la crue (prélèvement) de 10 sols par minot de sel (39,36 litres) perçue dans les 17 greniers à sel languedociens et l'impôt de 2 % sur les marchandises empruntant les graus de Frontignan et Maguelonne". Et à Saint Clair, il est bâti le fort de Montmorencette, tandis qu'au lieu dit aujourd'hui le Lazaret, surgissent môles et jetées. En 1601 selon d'Augier, "le port se porte bien". En 1605, il peut abriter douze vaisseaux et une galère du duc de Savoie. Mais les dépenses ont, de loin, dépassé les prévisions. Le financement prévu s'avère très insuffisant pour y faire face.
D'Augier mourra ruiné après avoir engagé sa fortune personnelle. Peu à peu, l'abri est délaissé. De tout cela ne restera-t-il que le fort de Montmorencette ?
Pour inciter les Français à transformer cette épargne en consommation ou en investissement dans les entreprises et soutenir la relance, le ministère de l'Economie envisagerait d'assouplir les conditions de transferts et dons entre générations.
Entre les inquiétudes sur l'avenir générées par la crise du Covid-19 et les différentes mesures mises en place pour ralentir la circulation du virus qui ont freiné la consommation, les Français ont épargné massivement en 2020. Pour les inciter à dépenser cette épargne et contribuer ainsi à la relance de l'économie, certains élus de gauche et des économistes ont suggéré à l'exécutif de mettre en place une taxe exceptionnelle.............