Dernier épisode de la fouille rue de la République à Balaruc les Bains par le service archéologie préventive de Sète agglopole méditerranée.
"L’intervention archéologique menée par le service d’archéologie préventive de SAM dans la rue de la République à Balaruc-les-Bains vient de s’achever.
Les derniers jours de l’opération ont été marqués par la découverte de vestiges bien conservés appartenant à un édifice jusqu’alors totalement inconnu. Un mur massif, constitué de blocs de calcaire de grandes dimensions, correspondait sans doute à la façade méridionale du bâtiment, qui était bordée par une rue. L’espace intérieur était équipé d’un sol maçonné qui comportait une plaque de marbre. La couche de démolition recouvrant ce sol contenait d’autres fragments de marbre ainsi que des enduits peints polychromes, ce qui témoigne d’une décoration soignée. Les observations n’ont concerné qu’une surface restreinte, mais ces différents éléments suggèrent qu’il pourrait s’agir d’un édifice public. De nouvelles opérations archéologiques permettront peut-être à l’avenir d’étudier plus largement ces vestiges…
Photo Sète Agglopôle
Cette intervention a permis de recueillir de nombreuses informations nouvelles sur la topographie de l’agglomération antique, tout en permettant aux travaux de remplacement de la canalisation d’eaux usées de se dérouler sans retard.
Les prochaines semaines vont maintenant être consacrées à l’analyse des données issues de l’opération…"
"La situation sanitaire de notre pays s'est dégradée au cours des derniers jours", a martelé le Premier ministre Jean Castex, jeudi 25 février, en conférence de presse. Une vingtaine de départements ont ainsi été placés en "surveillance renforcée" et pourraient faire l'objet de confinements locaux à partir du week-end du 6 mars.
De fait, depuis plusieurs jours, les indicateurs de suivi de la circulation du Covid-19 se réveillent. Les courbes, qui avaient entamé une légère baisse au début du mois de février, se mettent désormais à remonter tandis que les patients continuent d'affluer dans les hôpitaux. Franceinfo fait le point sur les derniers chiffres en cinq graphiques.
Près de 118 000 Français se sont fait injecter une troisième dose depuis le 1er septembre. Mais le nombre total de vaccinations quotidiennes continue de baisser.
Une semaine après le lancement officiel de la campagne de rappel de la vaccination contre le Covid-19, les autorités sanitaires publient les premiers chiffres. Il s'agit du nombre de personnes ayant reçu une troisième injection, celles ayant contracté le virus et ayant reçu une seconde dose de rappel ne sont donc pas comptabilisées. D’après ces données, mises en ligne par Santé publique France, près de 118 000 Français ont eu le droit à leur troisième piqûre depuis le mercredi 1er septembre, date du lancement de cette campagne de rappel.
Mais, en réalité, plus de 140 000 personnes avaient déjà reçu une troisième dose à la fin du mois d’août, comme le montre le graphique ci-dessous. Cette différence s’explique par le fait que la Haute Autorité de santé (HAS) avait recommandé l’injection d’une troisième dose pour les personnes immunodéprimées dès le 30 avril. Grâce à cette exception, plus de 117 000 personnes avaient reçu une troisième piqûre à la date du 23 août, comme l’avait alors communiqué la direction générale de la santé (DGS) au journal Libération (article pour les abonnés).
La déchetterie de Villeneuve-lès-Maguelone, accessible dans le cadre d’un partenariat, aux habitants de Vic-la-Gardiole et de Mireval, va devoir fermer ses portes pour travaux de rénovation, à partir de ce lundi 1er mars et jusqu’au 1er septembre 2021.
Durant ces 6 mois, les usagers sont invités à se rendre en déchetterie de Frontignan (Chemin des Prés Saint-Martin), pour déposer encombrants, végétaux ou déchets potentiellement dangereux (batteries, peintures, …) afin qu’ils soient triés et dirigés vers des filières adaptées. Elle est ouverte du lundi au samedi de 8h à 12h et de 14h à 17h30 et le dimanche de 8h à 12h.
Petit cadeau écologique…un sac de terreau, produit local issu de l’économie circulaire, sera offert aux usagers vicois et mirevalais (un par dépôt) lors de leur visite.
Par ailleurs, un espace de réemploi des objets sera prochainement déployé sur la déchetterie de Frontignan. Il participera au développement de l’économie circulaire sur le territoire en bénéficiant aux associations locales et en favorisant l’insertion socio-professionnelle des personnes éloignées de l’emploi.
Trois jours après sa mort, un hommage national sera rendu aux Invalides jeudi à 16h30 en présence du gouvernement, de la famille de l'acteur et de nombreuses personnalités du spectacle et du sport, avant ses obsèques vendredi.
Figure du cinéma français, incarnant le talent, l'audace et l'insouciance, Jean-Paul Belmondo est mort lundi 6 septembre. Qualifié de "trésor national", l'interprète de "Pierrot le fou" aura le droit à un hommage national, jeudi 9 septembre aux Invalides.
L'hommage national était à l'origine prévu pour les militaires, mais a été étendu aux civils qui ont marqué leur temps, comme Charles Aznavour en octobre 2018. "Quand le président a appris sa disparition, l'idée des Invalides s'est imposée comme une évidence pour lui", raconte au Parisien son entourage qui admet que "la famille a d'abord hésité".
Le salon de la création d’entreprise, La Place Créative, revenait en présentiel mardi 7 septembre au Corum de Montpellier
Une fois n’est pas coutume, le salon s'est tenu cette année plus tôt que d’habitude, mardi 7 septembre prochain au Corum.
La CCI et ses partenaires se devaient d’être aux côtés des futurs créateurs et des jeunes entreprise afin de leur accompagner dans cette période de reprise économique
Le message adressé était clair : OUI, CREER ou REPRENDRE UNE ENTREPRISE ACTUELLEMENT C’EST POSSIBLE !
A condition d’être accompagné. C’est là que le rôle de la CCI est primordial : 50% des créations d’entreprise échouent lors des 5 premières années lorsque les porteurs de projet ne sont pas accompagnés. Alors que 90% des créations sont un succès en cas d’accompagnement !La Place Créative faisait sa rentrée le 7 septembre à Montpellier !
C'était le rendez-vous annuel de la création et du développement de la jeune entreprise en région, le salon est l’occasion d’échanger, de partager et d’accélérer son projet de création d’entreprise.
André Deljarry , Président de la CCI Hérault, tenait à préciser :
Quel bonheur de vous accueillir à nouveau pour cette 22ème édition de La Place Créative ! La CCI et ses partenaires se devaient d’être aux côtés des futurs créateurs et des jeunes entreprises dans cette période de reprise économique inédite. La volonté de rompre l’isolement du porteur de projet et de le conforter dans ses ambitions a motivé nos équipes à vous concocter une programmation adaptée au contexte actuel avec pour fil conducteur : opportunités et optimisme. Certes l’année 2020 a fragilisé notre économie, mais elle a aussi permis de révéler une volonté d’entreprendre et une forte détermination des entreprises sur notre territoire.
La période a été propice aux questionnements :
quel est mon avenir professionnel ?
Comment donner du sens à ma vie ?
Comment me sentir utile ?
Ou encore Comment puis-je innover pour vivre durablement de mon activité ?
Cette quête de sens, cette envie de se sentir utile à travers son activité, nous l’avons tous ressentie. Et c’est pour cela, que nous sommes plus forts et plus unis aujourd’hui ! La création d’entreprise fut incontestablement une des réponses à tous ces questionnements, avec 7700 entreprises créées en 2020, c’est-à-dire autant qu’en 2019 ! Nous n’avons, de cesse, de porter l’ambition d’un territoire « où il fait bon Entreprendre », malgré les différentes crises que nous traversons. En 2017, 60 000 entreprises constituaient la CCI Hérault, nouvellement créée, aujourd’hui elles sont près de 85 000 ! Et le message que nous voulons adresser à nos visiteurs aujourd’hui est clair : OUI, CREER ou REPRENDRE UNE ENTREPRISE ACTUELLEMENT C’EST POSSIBLE!
A condition bien sûr d’être accompagné ! C’est là que la CCI met à votre disposition son expertise et son expérience de terrain. Il faut savoir que 50% des créations d’entreprise échouent lors des 5 premières années si les porteurs de projet ne sont pas accompagnés. Alors que 90% des créations sont un succès en cas d’accompagnement ! Accompagner, soutenir, stimuler l’innovation, défendre les intérêts de nos entreprises et de nos territoires, c’est l’engagement de la CCI Hérault ! J’en profite pour remercier Samuel Hervé, Président de la Commission Création-Reprise pour son engagement ainsi que l’ensemble de nos partenaires pour leur capacité d’innovation à chaque édition qui apporte chaque année un nouveau regard sur l’entrepreneuriat.
Je tiens à adresser un message personnel d’encouragement à celles et ceux qui ont cette envie de créer, d’innover, d’investir dans leurs projets : tentez, réalisez vos rêves, échouez, relevez-vous et persévérez, ! Surtout ne lâchez rien, c’est le secret de la réussite ! Periclés disait : « Si on veut obtenir quelque chose que l’on n’a jamais eu, il faut tenter quelque chose que l’on n’a jamais fait ».
C’est dans cet esprit que cette nouvelle édition de « La Place Créative » a été conçue. Vous verrez, elle porte bien son nom !
Car cette année, le numérique, la franchise et l’entrepreneuriat en période de crise seront au cœur des échanges, mais je n’en dis pas plus… Durant ces 5 dernières années, près de 8 000 créateurs et jeunes entreprises sont passés par La Place Créative pour préciser, conforter ou développer leur projet. Ce rendez-vous est devenu au fil des années, un marqueur fort de l’entrepreneuriat régional et un événement attendu des créateurs. Alors Ensemble, relevons le challenge de l’entrepreneuriat !"
En positionnant l’événement dès la rentrée, la CCI Hérault souhaitait réamorcer la reprise économique et apporter un accompagnement de proximité aux porteurs de projets et jeunes entrepreneurs qui ont montré tout leur dynamisme en 2020 malgré la crise.
Une occasion pour les étudiants, startupers, auto-entrepreneurs, séniors en seconde vie professionnelle (ou même troisième), créateurs par nécessité, serial entrepreneurs ou pluri-actifs, de rencontrer les experts présents afin d’accélérer leur projet et sécuriser leur future ou jeune entreprise. Le Temps fort de l’événement : ses rendez-vous experts gratuits de 30 minutes, permettant un moment d’échange personnalisé et individuel avec avocats, notaires, banquiers, franchiseurs, experts-comptables, spécialistes de la propriété intellectuelle (uniquement sur inscription).
Comme chaque année, un programme de conférences dense permettait aux visiteurs de monter en compétences sur des sujets essentiels tels que l’étude de marché, savoir pitcher son projet, le financer ou encore construire son image digitale. D’autres temps forts autour de l’entrepreneuriat collaboratif, les tendances de consommation en 2021 ou encore la capacité à créer son entreprise en période de crise, permettaient aux futurs dirigeants de prendre un peu de hauteur pour nourrir leurs réflexions. Au total, tous ont pu profité de 70 exposants, 25 conférences et plus de 400 rendez-vous experts qui rythmaient cette journée du 7 septembre.
Le Bureau Fédéral de la Fédération Française de Rugby s’est réuni ce jour et a décidé de :
L’arrêt des compétitions de rugby amateur dans leur format officiel
Figer les montées et les descentes pour tous les niveaux, hormis celles qui ont obtenu une dérogation du ministère en charge des sports.
Sécuriser la clôture de la saison 2020/2021 pour préparer sereinement la saison 2021/2022, en concertation avec les territoires (commissions nationales, ligues et clubs) .
Favoriser la reprise de la pratique collective partout où elle sera possible, dans des conditions acceptables (en fonction de la situation sanitaire, de la protection et de la préparation des joueurs, de l’accès aux infrastructures, et des conditions d’accueil du public)
Relancer l’activité dans les territoires, en accompagnant la mise en place, en lien avec les ligues et les clubs, de challenges locaux en limitant les contraintes (modalités à déterminer). Un état des lieux précis sera établi auprès des clubs via les ligues régionales.
La volonté forte de la Fédération est de favoriser la reprise de la pratique au plus tôt, d’ici au début de l’été.
Cette reprise de la pratique reste possible par le biais de rencontres amicales et de toute forme de plateaux. La Direction Technique Nationale proposera par son réseau de Conseillers Techniques de Clubs des formats ludiques et attractifs.
Les entraînements devront être maintenus et favorisés en stade 3 jusqu’à nouvel ordre, permettant la continuité de la pratique de l’ensemble de nos licenciés dans les conditions sanitaires imposées par les autorités.
Les Règlements Généraux seront adaptés à la situation, le détail de ses « adaptations » seront diffusés par le biais d’un avis hebdomadaire spécifique.
Les conditions de grande échelle changent aujourd’hui avec la mise en place en basse couche d’un vaste anticyclone va se positionner sur les îles britanniques pour le week-end. Cependant, en altitude, une « goutte froide » (zone d’air froide assimilable à une dépression en haute troposphère) s’enfonce sur le sud-est du pays samedi avant de se diriger vers le sud-ouest dimanche. Mais ses effets seront amoindris par l’anticyclone.
Nuages et averses du Centre-Est au nord de l’Occitanie, beau temps ailleurs samedi
La goutte froide ennuage donc parfois copieusement le ciel en Auvergne-Rhône-Alpes avec des averses régulières en matinée (neige à 1000m), qui descendront l’après-midi vers le golfe du Lion et le nord de l’Occitanie en se raréfiant. Ailleurs au sud, hormis des grisailles sur le piémont pyrénéen, la côte d’Azur et les côtes corses (qui laisseront place à de belles éclaircies l’après-midi), le soleil sera souvent bien présent. Au nord, les bancs de brouillards matinaux près des côtes de la Manche se dissiperont vite pour laisser place à un grand soleil. Soleil qui sera déjà seul présent le matin, et pour l’ensemble de la journée, sur le reste de la moitié nord, à l’exception de la Franche-Comté sous l’influence nuageuse de la goutte froide.
Les températures au lever du jour seront parfois fraîches au nord, avec quelques gelées possibles dans le nord-ouest, et 1 à 5 °C en général. Dans l’après-midi, la baisse qui s’engage bien aujourd’hui se confirmera demain mais les températures seront toujours de saison, voire légèrement supérieures aux moyennes de saison, avec 9 à 12 °C, et une impression parfois rafraîchie par la bise se levant autour de 50 km/h. Au sud, les températures seront aussi en baisse mais dans une moindre mesure et il fera encore relativement doux, avec 4 à 10°C le matin et 9 à 15 °C l’après-midi (15 à 18 °C dans le golfe du Lion)...................................
L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer indique que 95% des déchets plastiques flottants finissent dans les fonds marins. Aucune zone n'est épargnée.
Lire sur FranceInfo.fr :
Alors que le Congrès mondial de la nature se poursuit à Marseille, l’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) alerte sur la pollution aux plastiques dans les océans. D’autant que ces déchets ne se contentent pas de flotter à la surface, ils ont aussi colonisé les grands fonds sous-marins. On connaissait malheureusement déjà les continents de plastique, ces plaques de déchets flottants, dont la plus grande couvre une superficie équivalente à trois fois la France. Mais les scientifiques alertent aussi désormais sur une pollution moins visible : 95% de ces déchets flottants, essentiellement des emballages alimentaires et des filets de pêche perdus ou abandonnés, finissent par atterrir sur les fonds marins, souvent fragmentés en microplastiques de la taille d’un grain de riz.
Un nouveau bilan de cette pollution doit paraître en fin de semaine, après deux ans de travail avec une équipe japonaise. Et les chiffres montrent que.........
Ce mardi 7 septembre était un jour de double visite inaugurale à Frontignan où deux projets environnementaux menés par Sète agglopôle méditerranée sont arrivés à leur terme : la protection du Lido et la valorisation du patrimoine des Salins.
Protection et de mise en valeur du Lido de Frontignan et projet de conservation du patrimoine des Salins de Frontignan
Le territoire de Sète agglopôle méditerranée est un éco-territoire de 37 000 hectares, interface entre la terre et la mer, dont près de 90% sont constitués d’espaces non urbanisés - classés en zone naturelle ou agricole.
Ces espaces, complémentaires au territoire urbain avec lequel ils interagissent en permanence, occupent un rôle environnemental et social : espaces lagunaires et maritimes et zones humides ont des enjeux similaires de préservation de la biodiversité et des écosystèmes. Ils sont à la fois porteur d’identités, cadre de vie pour les habitants et facteur d‘attractivité. Ils font partie des paysages patrimoniaux qui dessinent notre territoire.
C’est ainsi que le Lido de Frontignan a été proposé par Sète agglopôle méditerranée dans sa candidature 2021 à la Capitale française de la biodiversité, sur la thématique « Eau et Biodiversité ».
Malheureusement, ils sont également les premiers impactés par les effets du changement climatique, et il est de la responsabilité de l’agglopôle d’innover pour qu’ils deviennent des vecteurs d’adaptation à des phénomènes naturels plus récurrents et plus violents.
LE LIDO DE FRONTIGNAN
Le lido de Frontignan s’étend sur environ 8 km : 6 km fort urbanisé du port de pêche à la « Dent creuse » et 2 km d’une zone plus naturelle sur le secteur des Aresquiers. Les tempêtes exceptionnelles de 1982, 1997, 1999… ont été révélatrices de sa fragilité et des conséquences à long terme d’une érosion grandissante (risques de submersion des habitations, destruction à court terme de la RD 60 et de la piste cyclable sur le secteur des Aresquiers, disparition de la plage, du cordon dunaire et recul progressif du trait de côte…).
Il était urgent d’intervenir à hauteur des besoins, fort d’une expérience menée avec succès il y a quelques années par Sète agglopôle méditerranée sur le Lido de Sète à Marseillan. Ce sont ainsi 15,4M€ d’investissements qui ont été réalisés sur la partie frontignanaise.
Pendant très longtemps, le trait de côte a été protégé contre les assauts de la mer par des structures en dur, des digues aménagées à terre ou immergées. Les épis perpendiculaires au rivage permettaient de capter le sable issu de la dérive littorale.
La généralisation à l’ensemble des côtes du phénomène d’érosion, aggravé par l’élévation du niveau des mers liée au réchauffement climatique, ont conduit l’Etat à se doter d’une stratégie nationale de gestion du trait de côte qui s’impose aux collectivités locales. La doctrine change, elle passe du « tout protection » à l’adaptation aux phénomènes naturels.
Et comme la nature aura toujours le dernier mot, au lieu de se protéger, il a fallu s’adapter à la nouvelle donne. C’est dans ce cadre que le projet du lido de Frontignan tranche 2 a été repensé : une gestion souple - cordon dunaire et rechargement en sable - restaurant les équilibres naturels afin de laisser un espace de mobilité suffisant au trait de côte.
L’originalité du projet repose sur le fait, qu’au-delà de la dimension technique, il a fallu composer avec la dimension « acceptabilité » du projet par les riverains.
En effet, l’urbanisation de front de mer occupe ici 6 km sur les 8 que compte le lido. Ce dernier était déjà en partie protégé par 61 épis aménagés par les riverains eux-mêmes dans les années 60-70 pour – déjà à l’époque - se protéger de l’érosion. Certains épis, dans la partie Ouest du Lido ont également été couplés à des brise-lames en charge de contenir la submersion marine, conférant aux épis en question un design un peu particulier en « T » ou en « L ».
Cette phase de 8,7 millions € a été rendue possible, comme tous les grands projets littoraux, grâce aux partenaires qui ont accepté d’accompagner SAM dans l’aventure :
Lorsque Sète agglopôle méditerranée a démarré les études, la « stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte » faisait son apparition, imposant aux maîtres d’ouvrages un changement de paradigme : les solutions de protection « en dur » déployées largement sur les côtes françaises pendant des décennies, devaient désormais laisser la place à des solutions « douces », des solutions résilientes fondées sur la nature.
Pour la partie urbanisée du lido, les réflexions ont très vite orienté le projet vers la reconstitution d’un cordon dunaire d’arrière plage et un rechargement massif en sable qui permettait de reconstituer le stock sableux largement déficitaire dans les petits fonds. Le cordon dunaire assurait un double rôle de réservoir à sable pour les plages et de protection contre les houles hivernales.
Toutefois, l’étroitesse des plages - 40 à 45 m de profondeur après rechargement - ont contraint à implanter le cordon dunaire dans un espace réduit et à en faire un cordon « fusible » qui n’offrira qu’une protection très relative aux houles décennales. Il a également fallu rogner sur sa hauteur pour le limiter à 2,75 m NGF et ne pas totalement occulter la vue sur mer aux riverains de première ligne.
Aux Aresquiers, dans la partie naturelle du lido, l’ambition a été de protéger, quelques temps encore, la route départementale.
Aussi, les solutions mises en oeuvre ont été plus « dures » que dans la partie urbanisée : création d’un cordon de galets de 3,5 m NGF de haut sur 700 m de long, rechargement de la plage par des galets et construction de 3 épis supplémentaires dans la continuité de ceux existants.
Les entreprises CAZAL – RODHE NIELSEN – PHILIP’FRERES – VINCI ont réalisé le chantier dans des conditions particulièrement difficiles.
Les travaux avaient démarré depuis seulement 2 mois, lorsque le 1er confinement a été décrété, en mars 2020. Le chantier s’est arrêté du jour au lendemain et le repli des installations s’est fait dans l’urgence : les travaux de dragage et de rechargement des plages avec 200 000 m3 de sable prélevés sur la flèche de l’Espiguette venaient juste d’être terminés. Les travaux n’ont repris que fin avril avec des protocoles sanitaires particulièrement stricts et contraignants.
En 2021, les tensions internationales du marché du bois ont allongé les délais de livraison de 4 à 12 semaines : le chantier a dû se prolonger jusqu’en juillet alors qu’il devait s’achever au 30 avril 2021.
Et du bois, il en a fallu beaucoup pour le chantier : 28 km de ganivelles, 50 escaliers, 9 rampes pour les personnes à mobilité réduite, 5 platelages pour les véhicules de secours.
Aujourd’hui, les riverains ont un ouvrage de franchissement du cordon tous les 100m à peu près, soit 50m à marcher derrière la dune pour accéder à la plage. Toutefois, ces travaux de protection n’auront qu’un effet partiel et temporaire, car on passe du « tout protection » à l’adaptation aux phénomènes naturels, à travers une gestion souple qui restaure les équilibres naturels afin de laisser un espace de mobilité suffisant au trait de côte. Pas toujours acceptable pour les riverains !
Le réchauffement climatique et l’élévation du niveau de la mer, sont devenus des certitudes dans leur survenance, seules l’ampleur et le timing du phénomène demeurent incertains. Aussi, quand l’Etat est venu proposer à SAM d’être territoire expérimental pour la recomposition spatiale, avec la ville de Frontignan, la réponse a été positive, immédiatement ! Devant l’inévitable, mieux vaut se préparer et anticiper.
La recomposition spatiale d’un territoire pour ce que l’on commence à en comprendre, sera un travail de très longue haleine qui demandera d’avancer par étapes et à des échelles spatiales différenciées. Ce que l’on fera dans les 10 ans à venir permettra de préparer le travail des 10 ans qui suivront. Un vrai défi pour les exécutifs locaux qui comme chacun sait n’ont pas le temps long devant eux !
15,4 M€ ont été tout d’abord investis en deux phases pour lutter contre l’érosion, aux côtés de l’Europe, l’Etat, la Région et le Département.
810 000 € ont été également consacrés à la mise en valeur du passé salinier de la commune à travers un programme écotouristique comprenant 3 axes d’intervention (avec la participation du Conservatoire du Littoral, de l’Europe, de la Région et du Département) : la réhabilitation de 5 bâtiments, le réaménagement des entrées du site des Salins et la mise en place d’une scénographie pour raconter l’histoire du lieu.
LES SALINS DE FRONTIGNAN
Autre site, autre ambiance et une entrée dans l’histoire : celle du passé salinier de Frontignan et du territoire dans son ensemble.
Les Salins de Frontignan, propriété du Conservatoire du littoral, sont véritablement une interface de la terre et de la mer, bordée par le massif de la Gardiole au nord et par l'étang d'Ingril au sud.
Désormais, espace naturel protégé à la grande richesse patrimoniale, Sète agglopôle méditerranée en est co-gestionnaire avec l’EID.
Depuis 2018, un important programme de valorisation écotouristique du site a été engagé par Sète agglopôle méditerranée avec la participation du Conservatoire du Littoral, de l’Europe (FEDER), de la Région Occitanie et du Département de l’Hérault, d’un montant total de 810 000 € HT.
Ce programme s’inscrit dans le plan de gestion du site et répond à 2 enjeux fondamentaux :
La mise en valeur du passé salinier ;
La protection des milieux naturels et remarquables ;
Avec pour objectifs l’amélioration des conditions d’accueil touristique et la valorisation du patrimoine naturel et culturel des anciens salins.
Entièrement dédiés à la production du sel jusqu’en 1968, les Salins de Frontignan sont, depuis 1989 et l’action du Conservatoire du Littoral, un espace naturel protégé dont les richesses naturelles et la forte identité liée à son passé salinier en font un espace d’une grande richesse patrimoniale.
Le site se caractérise par une diversité de milieux : zones humides douces ou salées (sansouires, anciennes tables salantes, canaux, roselière…), interface avec la lagune, pelouses, boisements de pinède des Aresquiers…
Ce sont plus de 340 espèces végétales qui ont été répertoriées sur le site, parmi lesquelles 14 espèces patrimoniales recensées. Parmi ces espèces, on retrouve, au nord du site, les steppes salées méditerranéennes abritant un cortège de saladelles protégées. Enfin, certains bassins et canaux sont le lieu de développement annuel de très rares herbiers aquatiques : althénies, characées, ruppias…
Les Salins de Frontignan constituent également un véritable lieu de prédilection pour des centaines d’oiseaux : flamants, canards, limicoles et autres sternes trouvent ici tour à tour un lieu d’hivernage, de reproduction ou de halte migratoire.
Le projet d’amélioration des conditions d’accueil et valorisation touristique du patrimoine naturel et culturel des anciens Salins de Frontignan s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du plan de gestion du site naturel protégé des Salins de Frontignan. Il répond à deux enjeux fondamentaux du site que sont la mise en valeur du passé salinier et la protection des milieux naturels et remarquables. Il doit répondre à deux objectifs : l’amélioration des conditions d’accueil touristique et la valorisation du patrimoine naturel et culturel des anciens Salins.
Ce projet global se décline en trois axes :
Requalifier et mettre en valeur des éléments bâtis
8 bâtiments sont présents sur le site des Salins. 5 d’entre eux ont été réhabilités et restaurés.
Ces travaux ont démarré en 2018 pour être entièrement finalisé en 2019.
Les gardes du littoral en assurent l‘entretien (débroussaillage des abords, nettoyage…).
Réaménager requalifier les entrées du site pour améliorer les conditions d’accueil du public
3 entrées de site sont concernées :
l’entrée par le plan du bassin (centre-ville de Frontignan) qui devient l’entrée principale pour le grand public. Cette entrée longe le canal du Rhône à Sète et permet d’accès au centre du site par le bord du site en longeant l’étang d’Ingril,
l’entrée par les Pielles, seule entrée carrossable qui permet d’accéder au cœur du site et également de rejoindre le bois des Aresquiers. C’est l’entrée de service pour la gestion du site. Cette entrée carrossable est accessible par tous,
l’entrée piétonne par le Bois des Aresquiers, qui fait le lien avec le site voisin du bois des Aresquiers.
Deux carrefours sont également réaménagés dans le site pour faciliter la gestion et l’orientation des visiteurs. Les principaux travaux réalisés portent sur la canalisation du public par la pose de ganivelles et de potelets en bois, la création de murs en pierre sèches, renouvellement des barrières…
Les travaux se sont déroulés de janvier à avril 2021 pour un montant total d’environ 200 000€ HT.
L’ensemble de ces aménagements n’auraient pas été possible sans la confiance et le soutien des partenaires financiers : l’Union européenne, le Conservatoire du Littoral, la Région Occitanie et le Département de l’Hérault.
Conserver les traces de l’activité salinière par la mise en valeur du patrimoine bâti et raconter l’histoire du passé saulnier par une scénographie
C’est la dernière étape du projet et non des moindres ! La nouvelle entrée principale du site – côté plan du Bassin, offre au visiteur qui l’empruntera la vue sur des cabanes de pêcheurs et des bateaux colorés amarrés le long du quai. Une fois le pont passé, le bruit urbain s’estompe…le rideau s’ouvre sur le site, le canal, les étangs et leur biodiversité incroyable. On pénètre dans un autre univers !
La scénographie qui viendra habiller les Salins devra définir un parcours de visite permettant la gestion des flux sur le site et ses abords : lecture de paysages, approche sensorielle basée sur les 5 sens, approche expérientielle et approche didactique autour de thématiques porteuses de sens que sont le patrimoine paysager, le patrimoine culturel lié à la saulnerie et le patrimoine naturel.
L’aboutissement de ce projet de requalification du site marque l’achèvement des dernières actions du plan de gestion validé en 2009.
Celui-ci a été évalué en 2021 et sa mise à jour débutera en début d’année 2022 avec l’ensemble des acteurs du site.
Coût des travaux et partenaires financiers : 810 142 € HT
Si vous n'arrivez pas à faire face à vos dettes non professionnelles (factures d'eau, mensualités de crédits...) vous pouvez déposer gratuitement un dossier de surendettement afin que des solutions à votre problème soient étudiées. Ce dépôt peut désormais être effectué en ligne sur le site de la Banque de France. Cette nouvelle procédure sur internet s'ajoute aux modalités classiques de dépôt au format papier par courrier ou à un guichet.
La procédure de dépôt sur internet est pour l'instant réservée aux particuliers qui déposent seul (sans co-déposant) et ne sont pas sous-tutelle ou curatelle. Si vous souhaitez déposer un dossier en commun parce que vous êtes en couple, alors seul le dépôt du dossier au format papier est possible.
des documents prouvant notamment votre identité, vos ressources.
Pour déposer en ligne, il faut impérativement vous connecter avec FranceConnect au site de la Banque de France . Vous pouvez saisir votre dossier en une ou plusieurs fois, avant de transmettre votre déclaration. La date limite de modification de votre déclaration est indiquée en haut à droite de l'écran de saisie.
En cas de difficultés pour remplir le dossier, vous pouvez vous faire accompagner par un travailleur social présent au CCAS, à la mairie ou dans un point conseil budget , à la Caf, dans votre office HLM.
Après la transmission de votre dossier, vous recevez un accusé de réception par courriel à l'adresse mail que vous avez indiquée, en règle générale sous 24 heures. Ensuite, une attestation de dépôt vous est envoyée par lettre simple dans un délai de 2 jours ouvrables. Enfin, la commission rend une décision sur la recevabilité ou non de votre dossier dans un délai de trois mois.
A noter : Après avoir envoyé (ou déposé) votre dossier, vous restez tenu de payer vos charges courantes (alimentation, loyer...) et de rembourser vos crédits.
A savoir : En 2020, le nombre de dossiers de surendettement déposés a baissé de 24 % par rapport à 2019. Moins de 109 000 dossiers ont été déposés sur l'année (dont environ 60 000 premiers dépôts), soit le niveau le plus faible depuis le milieu des années 1990.