ECONOMIE
Dans un contexte de flambée des prix, notamment en matière énergétique, et dans le cadre de son dispositif d’aide, le CCAS a souhaité établir une convention avec l’entreprise BP France afin de pouvoir apporter une aide aux ménages en situation de précarité.
Ce dispositif, réservé exclusivement aux personnes résidant sur la commune, présente les caractéristiques suivantes :
- Cette aide financière devra être sollicitée par le demandeur et sera attribuée, sous conditions de ressources et en fonction de la composition du ménage, sur la base d’un montant de Quotient Familial (QF*) fixé à 370€ à ne pas dépasser (* indiqué sur l’attestation CAF ou MSA) ;
- Elle concerne les personnes résidant de façon principale sur la commune, locataires, ou propriétaires en accession à la propriété, ou accueillies contre paiement à l’aire d’accueil des gens du voyage de Frontignan ;
- Cette aide financière serait d’un montant de 175€, et serait versée directement sur les comptes bancaires des demandeurs sous réserve de respecter les critères de recevabilité et d’avoir déposé un dossier complet au CCAS de Frontignan ;
- Elle ne pourra être octroyée qu’une fois dans l’année au bénéficiaire, entendu par « foyer fiscal ».
- Cette aide visant à compenser des dépenses d’énergie, le dossier de chaque demandeur devra obligatoirement comporter la preuve de la charge de facture(s) d’énergie postérieure au 1er septembre 2022.
Les pièces du dossier de chaque demandeur devront donc comporter :
- RIB au nom du demandeur et coordonnées téléphoniques
- Justificatif d’identité
- Facture énergie récente au nom du bénéficiaire
- Quittance de loyer, ou quittance de stationnement, ou échéancier crédit accession à la propriété.
- Attestation de Quotient familial fourni par la CAF ou la MSA.
Le dossier complet est à déposer auprès de l’accueil du CCAS de Frontignan : 12 avenue Jean Moulin – 34110 Frontignan – 04 67 18 50 03.
Ce dispositif peut être cumulable avec d’autres aides soumises à conditions, telles que les chèques énergie, FSL Energie… »
Pour sa 12e édition, la Semaine de l’industrie se tiendra du 27 novembre au 3 décembre 2023, autour du thème « avec l’industrie, fabrique ton avenir ». Entreprises, fédérations industrielles, établissements scolaires et de formation souhaitant participer sont invités à labelliser leurs événements dès aujourd’hui et avant le 20 novembre 2023.
Depuis 2011, la Semaine de l’industrie est un rendez-vous incontournable entre le monde professionnel et l’enseignement. L’objectif de cette manifestation annuelle est de faire naître des vocations chez les jeunes en changeant leur regard sur l’industrie et ses métiers grâce à l’organisation d’événements sur l’ensemble du territoire national.
Avec plus de 51 000 emplois vacants au premier trimestre 2023 et 58,4 % des entreprises de l’industrie ayant des difficultés de recrutement, l’industrie peine à attirer quel que soit le niveau de qualification demandé.
En particulier, le secteur souffre d’un manque d’attractivité auprès des femmes qui représentent moins de 30 % des salariés du secteur, l’accent sera donc mis cette année encore sur la féminisation de l’industrie.
Comment labelliser son événement ?
Pour obtenir la labellisation, un événement doit remplir quatre conditions :
- se dérouler entre le 13 novembre et le 17 décembre 2023,
- être ouvert au grand public : jeunes, demandeurs d’emploi, professionnels de l’enseignement et des ressources humaines, etc.
- avoir pour objectif d’informer et de communiquer sur le thème de l’industrie,
- être gratuit.
Participer à la Semaine de l'industrie
Tous les acteurs, entreprises, fédérations industrielles, établissements scolaires et de formation souhaitant participer sont invités à labelliser leurs événements dès aujourd’hui et avant le 20 novembre 2023, via le formulaire dédié sur le site semaine-industrie.gouv.fr.
Les événements proposés sont géolocalisables à l’aide d’une carte interactive accessible à tous.
« Avec l’industrie, fabrique ton avenir » : une semaine de rencontres pour casser les clichés sur les métiers de l’industrie et les rendre attractif auprès des jeunes
Durant une semaine, les entreprises ont l’opportunité de promouvoir leurs métiers, leurs savoir-faire et de révéler leurs atouts, loin des clichés de l’industrie forgés dans l’imaginaire collectif.
Pour les collégiens, lycéens, apprentis et demandeurs d’emploi, cette nouvelle édition sera l’occasion de découvrir un secteur innovant, engagé dans la décarbonation, ancré dans les territoires et utile aux besoins essentiels des Français (santé, énergie, mobilités, alimentation etc.).
Soutenir l’émergence de talents et accélérer l’adaptation des formations aux besoins de compétences des nouvelles filières et des métiers d’avenir est en effet un enjeu majeur de la politique de réindustrialisation amorcée par le Gouvernement depuis 2017 et accélérée par la loi Industrie verte.
Presse
Communiqué : 12e édition de la Semaine de l’industrie : les labellisations sont ouvertes ! - 20/09/2023
Aller plus loin
- La Semaine de l'industrie sur son site dédiée
- Semaine de l'industrie : rendez-vous du 27 novembre au 3 décembre 2023 ! sur le site de la Direction générale des Entreprises
Métro, train, vélo... : en tant qu'employeur, vous devez prendre en charge une partie du prix des déplacements de vos salariés entre leur domicile et le lieu de travail. Quels types de frais sont concernés ? Quel est le montant de votre participation ? Le point sur vos impératifs.
À savoir
Depuis la promulgation de la loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022, le seuil d’exonération de la prise en charge des frais de transports est légalement porté à 75 % du coût de l’abonnement aux transports publics. Cette augmentation de 25 % des seuils d'exonération concerne les années 2022 et 2023 et ne modifie pas le seuil obligatoire de prise en charge, qui demeure à 50 % du coût de l’abonnement aux transports publics des salariés du secteur privé.
Aussi, depuis le 1er septembre 2023, la prise en charge par l’employeur du titre de transport collectif pour les déplacements domicile-travail des agents de la fonction publique atteint 75 %, contre 50 % auparavant.
Êtes-vous concerné par la prise en charge des frais de transport de vos salariés ?
Tous les employeurs, quel que soit l'effectif de l'entreprise, doivent prendre en charge une partie du prix « des titres d'abonnements souscrits par [leurs] salariés pour leurs déplacements entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail », s'agissant de « moyens de transports publics » (transports en commun) ou de « services publics de location de vélos », précise le code du travail.
Quels moyens de transport donnent lieu à une participation obligatoire de l'employeur ?
Votre obligation de participation concerne uniquement les abonnements souscrits par les salariés pour leurs déplacements entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail accomplis au moyen de transports publics de personnes ou de services publics de location de vélos (art. L. 3261-2 du code du travail).
Plus concrètement, votre participation est obligatoire à condition que le salarié possède l'un des titres suivants :
- une carte ou un abonnement annuel, mensuel, hebdomadaire ou à renouvellement tacite à nombre de voyages limité ou illimité émis par la SNCF, la RATP, une entreprise de transport public ou autre régie de transport public
- un abonnement à un service public de location de vélos.
Les titres de transport achetés à l’unité ne sont pas remboursables.
Quel est le montant de votre participation à la prise en charge obligatoire des frais de transport des salariés ?
Vous devez participer au coût des abonnements des salariés à hauteur de 50 %. La prise en charge se base sur un tarif en 2e classe, pour le trajet le plus court entre leur résidence et leur lieu de travail.
Cette obligation est valable pour l’intégralité du trajet même si plusieurs abonnements sont nécessaires à la réalisation de ce trajet (par exemple : le train et le bus).
Vous pouvez cependant refuser de participer aux frais de transport « lorsque le salarié perçoit déjà des indemnités représentatives de frais pour ses déplacements entre sa résidence et son ou ses lieux de travail d'un montant supérieur ou égal à la prise en charge de 50 % ».
- La prise en charge de 50 % des frais par l'employeur est exclue de l'assiette de calcul des cotisations sociales, ainsi que de la contribution sociale généralisée (CSG) et de la contribution à la réduction de la dette sociale (CRDS).
- Pour les années 2022 et 2023, le seuil d'exonération des cotisations sociales est porté à 75 %, y compris lorsque l’éloignement du domicile repose sur des convenances personnelles du salarié.
- En fonction de leur durée de travail, la prise en charge des frais de transport des salariés diffère :
- si vos salariés effectuent au minimum la moitié de la durée légale ou conventionnelle hebdomadaire de travail (soit 35 heures), vous devez prendre en charge leurs abonnements comme pour un salarié à temps complet, c'est à dire à hauteur de 50 %
- si leur durée de travail est inférieure, la prise en charge est calculée au prorata des heures travaillées.
Comment se déroule la prise en charge des frais de transport des salariés ?
Pour procéder à la prise en charge, vos salariés doivent pouvoir vous remettre ou vous présenter leur titre de transport. Vous devez alors rembourser la part qui vous incombe, dans les meilleurs délais et, au plus tard, à la fin du mois suivant la validité du titre de transport.
Pour les abonnements annuels, la prise en charge est répartie chaque mois. En cas de changement des modalités de preuve ou de remboursement des frais de transport, vous devez avertir vos salariés au moins un mois avant la date fixée pour le changement.
Quels moyens de transport peuvent donner lieu à une prise en charge facultative de l'employeur ?
L'employeur n'a pas l'obligation de participer aux frais de transport personnel de ses salariés. Il peut néanmoins décider de les indemniser en tout ou partie. Cette possibilité est mise en place par un accord d'entreprise ou par une décision unilatérale, et bénéficie alors à tous les salariés de l'entreprise (stagiaires compris).
Cette prise en charge peut alors prendre plusieurs formes :
- versement d'une « prime transport » couvrant tout ou partie des dépenses de carburant (ou des frais d'alimentation d'un véhicule électrique) des salariés
- versement d'une indemnité kilométrique calculée selon le barème des frais professionnels .
La prime de transport en 2023
Le plafond annuel d’exonération de la prime de transport est augmenté pour les années 2022 et 2023.
- Pour les frais de carburant : 400 € (au lieu de 200 €)
- Pour les frais d’alimentation des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène : 700 € (au lieu de 500 €)
- En Guadeloupe, Guyane, Martinique et à La Réunion et Mayotte : ces seuils sont respectivement portés à 600 € et 900 €.
Par ailleurs, la prise en charge obligatoire par l’employeur de 50 % du prix des frais de transports publics est cumulable avec la prime de transport.
Source : article 2 - Loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022
Le forfait mobilités durables dans le secteur privé
Avec le forfait mobilités durables (FMD), qui est entré en vigueur le 10 mai 2020, les employeurs peuvent prendre en charge, sans obligation, les frais de trajets des salariés qui se rendent au travail via les moyens de transport suivants :
- le vélo, avec ou sans assistance
- le covoiturage en tant que conducteur ou passager
- les transports publics de personnes (autres que ceux concernés par la prise en charge obligatoire des frais d’abonnement)
- les autres services de mobilité partagée
- le cyclomoteur (véhicule de catégorie L1e ou L2e), la motocyclette (véhicule de catégorie L3e ou L4e) et l’engin de déplacement personnel (engin de déplacement personnel motorisé ou non motorisé) en location ou en libre-service
- depuis le 1er janvier 2022, l’engin de déplacement personnel (motorisé ou non) dont le salarié est propriétaire.
La prise en charge de ces frais prend la forme d’une allocation forfaitaire, exonérée de cotisations et contributions sociales, dans la limite de 700 € par an et par salarié en 2022 et 2023, et 900 € pour la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, La Réunion et Mayotte.
Lorsque le salarié cumule le forfait mobilités durables avec la prise en charge obligatoire des frais de transports publics, le plafond d’exonération est relevé de 600 à 800 €.
Le forfait mobilités durables dans le secteur public
Le forfait mobilités durables s’applique également aux agents de la fonction publique qui ont recours, pour se rendre depuis leur résidence habituelle sur leur lieu de travail (au minimum 30 jours par an) :
- au covoiturage (en tant que conducteur ou passager)
- à l'utilisation de leur vélo (avec ou sans assistance électrique).
Le FMD a été étendu à l’utilisation :
- d’un engin de déplacement personnel motorisé (trottinettes, mono-roues, gyropodes, hoverboard...)
- d’un service de mobilité partagée :
o location en libre-service de véhicules équipés d'un moteur ou d'une assistance non thermique, ;
o les services d’autopartage de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogènes.
Le montant de ce forfait s’élève à :
- 100 euros lorsque le nombre de déplacements est compris entre 30 et 59 jours
- 200 euros lorsque le nombre de déplacements est compris entre 60 et 99 jours
- 300 euros lorsque le nombre de déplacements est d’au moins 100 jours.
Tout comme dans le secteur privé, cette indemnité forfaitaire est exonérée d’impôts et de prélèvements sociaux.
Les entreprises qui mettent gratuitement à disposition de leurs salariés une flotte de vélos pour leurs déplacements entre leur domicile et le lieu de travail peuvent bénéficier d'une réduction de leur impôt sur les sociétés, dans la limite de 25 % des frais engagés pour l’achat ou l’entretien de la flotte de vélos ou vélos à assistance électrique.
Ces contenus peuvent aussi vous intéresser
En savoir plus sur les frais de transport des salariés
- La prise en charge des frais de transport par l’employeur sur le site code.travail.gouv.fr
- Remboursement des frais de transport domicile-travail (salarié du secteur privé) sur le site code.travail.gouv.fr
- La prise en charge des frais de transport par l’employeur sur le site du ministère du Travail
- Les frais de transport sur le site de l'Urssaf
- Remboursement des frais de transport domicile-travail (salarié du secteur privé) sur le site service-public.fr
- Forfait mobilités durables : relèvement des plafonds d'exonération (17 août 2022) sur le site entreprendre.service-public.fr
Votre entreprise est une TPE ou une PME ? Vous pouvez bénéficier d’aides pour faire face à la hausse de vos dépenses de gaz et d’électricité. Retrouvez toutes les informations pratiques pour le paiement de vos factures d’énergie.
Sommaire
- Quelles sont les aides pour vos factures 2022 ?
- Quelles sont les aides pour vos factures 2023 ?
- TPE, vous avez le droit à un prix de l'électricité limité à 280 € / MWh
- TPE, vous avez le droit au bouclier tarifaire en 2023
- TPE et PME : bénéficiez de l’amortisseur électricité
- TPE/PME : demandez le guichet d’aide au paiement des factures de gaz et d’électricité pour vos factures 2023
- TPE/PME : demandez l'étalement de vos factures d'énergie
- TPE/PME : demandez le report du paiement de vos impôts et cotisations sociales
- TPE/PME : bénéficiez de cautionnements partiellement garantis par l’État pour vos contrats de fourniture d’énergie
- Les recours en cas de litige
Quelles sont les aides pour vos factures 2022 ?
TPE, vous avez le droit au bouclier tarifaire
Bouclier tarifaire : de quoi s’agit-il ?
Le bouclier tarifaire est un dispositif qui permet de contenir à 4 % la hausse des prix de l’électricité en 2022.
Bouclier tarifaire : votre entreprise est-elle éligible ?
Pour bénéficier du bouclier tarifaire sur vos factures d’énergie en 2022, votre entreprise doit avoir :
- Moins de 10 salariés.
- Un chiffre d’affaires inférieur à deux millions d’euros.
- Un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA.
Bouclier tarifaire : comment pouvez-vous obtenir cette aide ?
Pour en bénéficier, vous devez vous rapprocher de votre fournisseur d’énergie.
TPE/PME : demandez le guichet d’aide au paiement des factures de gaz et d’électricité pour vos factures 2022
Guichet d’aide au paiement des factures de gaz et d’électricité : de quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’une aide dont l’objectif est de pallier les effets de la crise énergétique, de soutenir la compétitivité des entreprises et d’éviter les arrêts de production des sites les plus consommateurs de gaz et d’électricité, notamment ceux assurant des productions essentielles.
Créé en 2022, le guichet d’aide au paiement des factures d’électricité et de gaz est prolongé jusqu’à fin 2023.
Guichet d’aide : votre entreprise est-elle éligible ?
Toutes les entreprises peuvent bénéficier de l’aide au paiement des factures d’électricité et de gaz jusqu’à 4 millions d’euros. Cette aide est accessible sur le site impots.gouv.fr.
Pour bénéficier de cette aide, votre entreprise doit respecter plusieurs critères :
- Le prix de l’énergie pendant la période pour laquelle vous demandez cette aide doit avoir augmenté de 50 % par rapport au prix moyen payé en 2021.
- Vos dépenses d’énergie pendant la période de demande d’aide doivent représenter plus de 3 % de votre chiffre d’affaires en 2021. Par exemple, si vous demandez une aide pour la période septembre/octobre 2022, vos dépenses d’énergie sur cette période doivent représenter plus de 3 % de votre chiffre d’affaires de septembre/octobre 2021.
À savoir
Vérifiez votre éligibilité à l'aide gaz et électricité à l'aide du simulateur d'aide mis en place sur le site impots.gouv.fr
Guichet d’aide : quand pouvez-vous demander l'aide ?
- pour l'électricité et le gaz naturel, au titre des mois de mars, avril et mai 2022, la demande est à déposer entre le 4 juillet 2022 et le 31 décembre 2022
- pour l'électricité et le gaz naturel, au titre des mois de juin, juillet et août 2022, la demande est à déposer entre le 3 octobre 2022 et le 31 décembre 2022
- pour les énergies, au titre des mois de septembre et octobre 2022, la demande est à déposer entre le 15 novembre 2022 et le 28 février 2023
- pour les énergies, au titre des mois de novembre et décembre 2022, la demande est à déposer entre le 16 janvier 2023 et le 31 mars 2023.
Guichet d’aide : comment pouvez-vous l’obtenir ?
Pour demander cette aide, vous devez remplir un dossier simplifié comprenant :
- vos factures d’énergie pour la période concernée et vos de factures 2021
- les coordonnées bancaires de votre entreprise (RIB)
- le fichier de calcul de l’aide mis à votre disposition sur le site des impôts
- une déclaration sur l'honneur attestant que votre entreprise remplit les conditions et l'exactitude des informations déclarées.
Guichet d’aide : vous pouvez être accompagné
Le site impot.gouv.fr propose un ensemble de services (foire aux questions, simulateur de calcul des aides, pas à pas, modèles de documents, etc.) qui vous permettent de vous informer sur le dispositif et de trouver des renseignements précis en fonction de votre situation.
Un numéro de téléphone est mis à votre disposition afin de répondre à toutes les questions d’ordre général sur le dispositif d'aide Gaz et Électricité ou relatives aux modalités pratiques de dépôt d'une demande d'aide : 0806 000 245 (service gratuit + prix de l’appel).
Pour des questions plus spécifiques, la DGFiP vous propose via la messagerie sécurisée de votre espace professionnel de sélectionner « je pose une autre question / j’ai une autre demande ». Ce message devra débuter par « Aide Gaz Électricité » pour en permettre un traitement rapide.
Quelles sont les aides pour vos factures 2023 ?
TPE, vous avez le droit à un prix de l'électricité limité à 280 € / MWh
Le 6 janvier, Bruno Le Maire a annoncé que les fournisseurs avaient accepté de garantir à toutes les TPE qu'elles ne paieraient pas plus de 280 €/ MWh en moyenne d'électricité en 2023.
Quelles sont les entreprises éligibles ?
Cette aide est accessible à toutes les TPE ayant renouvelé ou souscrit leur contrat au cours de l'année 2022.
Comment bénéficier de cette mesure ?
Pour bénéficier de ce tarif vous devez remplir une attestation indiquant que vous souhaitez une renégociation de votre contrat d'électricité.
Ce formulaire devra ensuite être renvoyé à votre fournisseur d'électricité.
Téléchargez l'attestation à transmettre à votre fournisseur [PDF – 420 Ko]
À partir de quand cette mesure est-elle applicable ?
Ce tarif garanti, est applicable dès la facture de janvier 2023.
TPE, vous avez le droit au bouclier tarifaire
Bouclier tarifaire : de quoi s’agit-il ?
Le bouclier tarifaire est un dispositif qui permet de contenir la hausse des prix de l’électricité à 15 % à partir du 1er février 2023. Ce plafond permet d’éviter une augmentation de 120 % des factures d’énergie des entreprises.
À savoir : des mesures prolongées
Suite aux annonces de la Première ministre, Elisabeth Borne, le 4 janvier, et si vous êtes éligibles, votre entreprise pourra bénéficier du bouclier tarifaire jusqu’au 31 décembre 2023 pour la partie électricité.
Bouclier tarifaire : votre entreprise est-elle éligible ?
Pour bénéficier du bouclier tarifaire sur vos factures d’énergie en 2023, votre entreprise doit avoir :
- Moins de 10 salariés.
- Un de chiffre d’affaires inférieur à deux millions d’euros.
- Un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA.
Bouclier tarifaire : comment pouvez-vous obtenir cette aide ?
Pour en bénéficier, vous devez vous rapprocher de votre fournisseur d’énergie et lui transmettre une attestation sur l’honneur d’éligibilité.
Téléchargez l’attestation sur l’honneur à transmettre à votre fournisseur [PDF – 420 Ko]
TPE et PME : bénéficiez de l’amortisseur électricité
Amortisseur électricité : de quoi s’agit-il ?
L’amortisseur électricité est entré en vigueur le 1er janvier 2023. Il permet de vous protéger, si votre entreprise a signé des contrats d’énergie plus élevés, avec un plafond d’aide unitaire renforcé. Ce plafond est défini par un indicateur présent sur vos factures et devis appliqués par les fournisseurs d’énergie.
Si vous avez un un prix unitaire de la part énergie de 350 euros/MWh (0,35 euros/kWh), l’amortisseur électricité permet de prendre en charge environ 20 % de votre facture totale d’électricité.
Amortisseur électricité : votre entreprise est-elle éligible ?
Votre entreprise est éligible selon certaines conditions :
- si vous êtes une TPE ou d’une PME de moins de 250 salariés
- si votre entreprise n’est pas éligible au bouclier tarifaire
- et si votre compteur électrique est à une puissance supérieure à 36 kVA.
À savoir
Vérifiez votre éligibilité à l'aide gaz et électricité à l'aide du simulateur d'aide mis en place sur le site impots.gouv.fr
Amortisseur électricité : comment pouvez-vous obtenir cette aide ?
L'unique démarche à faire pour que votre entreprise bénéficie de cette aide, est de compléter et transmettre à votre fournisseur d'électricité, une attestation d'éligibilité au dispositif.
Téléchargez l’attestation sur l’honneur à transmettre à votre fournisseur [PDF – 420 Ko]
L’aide est ensuite intégrée directement dans votre facture d’électricité.
L'amortisseur électricité doit rester en vigueur pour un an jusqu’au 31 décembre 2023.
TPE/PME : demandez le guichet d’aide au paiement des factures de gaz et d’électricité pour vos factures 2023
Guichet d’aide : de quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’une aide dont l’objectif est de pallier les effets de la crise énergétique, de soutenir la compétitivité des entreprises et d’éviter les arrêts de production des sites les plus consommateurs de gaz et d’électricité, notamment ceux assurant des productions essentielles.
Guichet d’aide : votre entreprise est-elle éligible ?
Depuis le 1er janvier 2023, si votre entreprise est une TPE ou une PME éligible au dispositif de l’amortisseur électricité et qui remplirait toujours, après prise en compte du bénéfice de l’amortisseur électricité, les critères d’éligibilité au guichet d’aide au paiement des factures d’électricité et de gaz, vous pouvez déposer une demande d’aide.
Votre entreprise est éligible à ce guichet si :
- les dépenses d’énergie représentent 3 % du chiffre d’affaires de votre entreprise, de la période correspondante en 2021, avant prise en compte de l’amortisseur. Par exemple, si votre entreprise demande une aide pour la période janvier/février 2021, ses dépenses d’énergie sur cette période doivent représenter plus de 3 % de son chiffre d’affaires de janvier/février 2021.
- votre facture d’électricité, après réduction perçue via l’amortisseur électricité, doit avoir connu une hausse de plus de 50 % par rapport au prix moyen payé en 2021. Il est possible de cumuler ces deux aides, amortisseur électricité et guichet d’aide au paiement.
De nouveaux bénéficiaires :
- le guichet d’aide est également ouvert à votre entreprise si celle-ci a subi des évènements de nature exceptionnelle en 2021, celle-ci ne pouvant jusqu’ici pas bénéficier de l’aide en raison de la faiblesse ou de l’absence de consommations énergétiques en 2021.
- l’aide est aussi étendue aux personnes morales de droit public exerçant une activité économique et dont les ressources publiques sont inférieures à 50 % des recettes totales, ainsi qu’à celles employant moins de 250 salariés et ayant moins de 50 millions d’euros de recettes annuelles.
À savoir
Vérifiez votre éligibilité à l'aide gaz et électricité à l'aide du simulateur d'aide mis en place sur le site impots.gouv.fr
Guichet d’aide : quand pouvez-vous demander l’aide ?
- pour l'électricité et le gaz naturel, au titre des mois de mars, avril et mai 2022, la demande est à déposer entre le 4 juillet 2022 et le 31 décembre 2022
- pour l'électricité et le gaz naturel, au titre des mois de juin, juillet et août 2022, la demande est à déposer entre le 3 octobre 2022 et le 31 décembre 2022
- pour les énergies, au titre des mois de septembre et octobre 2022, la demande est à déposer entre le 15 novembre 2022 et le 28 février 2023
- pour les énergies, au titre des mois de novembre et décembre 2022, la demande est à déposer entre le 16 janvier 2023 et le 31 mars 2023
- pour les énergies, au titre des mois de janvier et février 2023, la demande est à déposer entre le 20 mars 2023 et le 30 juin 2023
- pour les énergies, au titre des mois de mars et d'avril 2023, la demande est à déposer entre le 17 mai 2023 et le 31 août 2023
- pour les énergies, au titre des mois de mai et juin 2023, la demande est à déposer entre le 17 juillet 2023 et le 31 octobre 2023
- pour les énergies, au titre des mois de juillet et août 2023, la demande est à déposer entre le 18 septembre 2023 et le 31 décembre 2023
- pour les énergies, au titre des mois de septembre et octobre 2023, la demande est à déposer entre le 20 novembre 2023 et le 29 février 2024
- pour les énergies, au titre des mois de novembre et décembre 2023, la demande est à déposer entre le 17 janvier 2024 et le 30 avril 2024.
Par ailleurs, pour les régularisations des dépenses des énergies au titre des mois de mars à décembre 2022, et pour la chaleur ou le froid produits à partir de gaz naturel ou d'électricité au titre des mois de mars à août 2022, la demande est à déposer entre le 16 janvier 2023 et le 31 décembre 2023.
Guichet d’aide : comment pouvez-vous l’obtenir ?
Pour demander cette aide, vous devez remplir un dossier simplifié comprenant :
- vos factures d’énergie pour la période concernée et vos de factures 2021
- les coordonnées bancaires de votre entreprise (RIB)
- le fichier de calcul de l’aide mis à votre disposition sur le site des impôts
- une déclaration sur l'honneur attestant que votre entreprise remplit les conditions et l'exactitude des informations déclarées.
Guichet d’aide : vous pouvez être accompagné
Le site impot.gouv.fr propose un ensemble de services (foire aux questions, simulateur de calcul des aides, pas à pas, modèles de documents, etc.) qui vous permettent de vous informer sur le dispositif et de trouver des renseignements précis en fonction de votre situation.
Un numéro de téléphone est mis à votre disposition afin de répondre à toutes les questions d’ordre général sur le dispositif d'aide Gaz et Électricité ou relatives aux modalités pratiques de dépôt d'une demande d'aide : 0806 000 245 (service gratuit + prix de l’appel).
Pour des questions plus spécifiques, la DGFiP vous propose via la messagerie sécurisée de votre espace professionnel de sélectionner « je pose une autre question / j’ai une autre demande ». Ce message devra débuter par « Aide Gaz Électricité » pour en permettre un traitement rapide.
TPE/PME : demandez l'étalement de vos factures d'énergie
Les fournisseurs d’énergie ont accepté de proposer des facilités de paiement aux TPE et PME qui auraient des difficultés de trésorerie. Les énergéticiens peuvent proposer un étalement des factures liées aux premiers mois de l'année sur plusieurs mois.
Cette mesure est pour le moment possible jusqu’à l’été.
Pour en bénéficier, votre entreprise doit se rapprocher de son fournisseur d’énergie.
TPE/PME : demandez le report du paiement de vos impôts et cotisations sociales
Suite aux annonces de la Première ministre, Elisabeth Borne, le 4 janvier, il a été a indiqué que les TPE et PME pourraient demander le report du paiement de leurs impôts et cotisations sociales pour soulager leur trésorerie. Cette mesure ponctuelle est envisageable à la demande des entreprises.
Ces reports ne s'appliquent pas à la TVA, aux taxes annexes et au reversement de prélèvement à la source.
Concernant les cotisations sociales, vous pouvez demander un délai de paiement à l'Urssaf. Celle-ci peut porter sur les cotisations courantes et sur un rééchelonnement du plan d'apurement Covid en cours.
TPE/PME : bénéficiez de cautionnements partiellement garantis par l’État pour vos contrats de fourniture d’énergie
Cautionnement des contrats de fourniture d’énergie : de quoi s’agit-il ?
Un fonds de garantie publique est mis en place depuis le 1er mars 2023. Si votre entreprise est fortement consommatrice de gaz ou d’électricité, ce fonds vous permet de demander à des banques, des entreprises d’assurance ou des sociétés de financement de bénéficier de cautionnements partiellement garantis par l’État pour votre contrat de fourniture d’énergie.
Ce cautionnement intervient en remplacement des collatéraux demandés par les fournisseurs d’énergie lors de la signature ou du renouvellement de contrats de fourniture d’électricité et de gaz.
Les entreprises bénéficiant de ce cautionnement garanti par le fonds public ne pourront plus faire l’objet de demande de collatéral complémentaire par leur fournisseur d’électricité ou de gaz.
Cautionnement des contrats de fourniture d’énergie : votre entreprise est-elle éligible ?
Aucune condition sur la taille de votre entreprise ou son chiffre d’affaires n’est prévue pour accéder au dispositif.
Pour être éligible, votre entreprise doit bénéficier d’une garantie remplissant les conditions suivantes :
- Elle doit être souscrite à la demande d’un fournisseur dans le cadre d’un contrat de fourniture d’électricité ou de gaz conclu après le 31 août 2022 et dont le terme peut être ultérieur à 2023, mais ne devant pas excéder le 31 décembre 2024. Elle doit nécessairement porter en tout ou partie sur l’année 2023
- Elle doit être limitée à un montant inférieur ou égal aux sommes dues au titre de trois mois de fourniture de gaz ou d’électricité, définies par le contrat de fourniture de gaz ou d’électricité
- Elle doit être souscrite auprès d’une banque, d’un assureur ou d’une société de financement ayant signé une convention de mise en œuvre avec la Caisse centrale de réassurance, en charge du déploiement de ce dispositif pour le compte de l’État
- Votre entreprise doit être immatriculée en France
- Votre contrat d’énergie doit représenter un volume supérieur à 1 GWh par an pour l’électricité ou 2 GWh par an pour le gaz.
Cautionnement des contrats de fourniture d’énergie : comment pouvez-vous l’obtenir ?
Pour bénéficier de cette aide votre entreprise doit solliciter une banque, une société de financement ou une entreprise d’assurance ayant signé une convention avec le fonds de garantie, géré par la Caisse centrale de réassurance (CCR) pour le compte de l’État.
Consultez la FAQ sur le fonds de garantie pour les contrats d’électricité et de gaz [PDF - 948 Ko]
À savoir : Les recours en cas de litige
Si votre entreprise est une TPE, vous pouvez saisir le médiateur national de l’énergie pour résoudre les litiges avec votre fournisseur d’énergie.
Contacter le médiateur national de l’énergie
Si votre entreprise est une PME, vous pouvez saisir le médiateur des entreprises en cas de litige avec votre fournisseur d’énergie.
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Ce que dit la loi
- Décret n° 2022-967 du 1er juillet 2022 instituant une aide visant à compenser la hausse des coûts d'approvisionnement de gaz naturel et d'électricité des entreprises particulièrement affectées par les conséquences économiques et financières de la guerre en Ukraine
- LOI n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023
Vous exercez une activité sous le régime de la micro-entreprise ? Vous bénéficiez alors d’un régime simplifié pour le calcul et le paiement de vos cotisations sociales. À combien s’élèvent les cotisations sociales ? Comment devez-vous les déclarer ? Explications.
Qui peut bénéficier du régime de la micro-entreprise ?
Pour bénéficier du régime de la micro-entreprise, vous devez réaliser un chiffre d’affaires inférieur à un certain montant, selon la nature de votre activité. En 2023, les seuils s’élèvent à :
- 188 700 euros pour les activités de commerce et de fourniture de logement (hôtel, chambre d’hôte, gîte rural classé en meublé de tourisme et meublé de tourisme),
- 77 700 euros pour les activités de prestations de services et les professions libérales.
Combien devez-vous payer de cotisations sociales ?
Le statut de micro-entrepreneur vous permet de bénéficier d’un régime simplifié de calcul et de paiement des cotisations sociales obligatoires. Le régime micro-social permet de calculer le montant de vos cotisations en proportion du chiffre d’affaires réalisé.
Pour ce faire, vous devez déclarer chaque mois ou chaque trimestre, selon l’option choisie, le montant de votre chiffre d’affaires auprès de l’Urssaf. Le montant des cotisations sociales sera calculé automatiquement.
Les cotisations de la micro-entreprises concernent :
- la cotisation d’assurance maladie-maternité,
- la cotisation d’allocations familiales,
- la cotisation invalidité-décès,
- les cotisations de retraite de base et de retraite complémentaire,
- la CSG et la CRDS.
Accédez à la démarche de déclaration de votre chiffre d’affaires en ligne
À savoir
La déclaration est obligatoire même en l’absence de chiffre d’affaires. Si vos recettes sont nulles, vous n’avez pas de cotisations sociales à régler mais vous pouvez demander à payer des cotisations sociales minimales afin de bénéficier d’une meilleure protection sociale.
Le taux du régime micro-social varie selon la nature de l’activité :
Activité | Taux de cotisation depuis le 1er octobre 2022 |
Achat/revente de marchandises (BIC) | 12,30 % |
Prestations de services commerciales et artisanales (BIC) | 21,20 % |
Autres prestations de services (BNC) | 21,10 % |
Professions libérales réglementées relevant de la Cipav* (BIC ou BNC) | 21,20 % |
Location de meublés de tourisme classés | 6,00 % |
*Cipav : Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse
Le taux des cotisations sociales est différent si vous exercez votre activité en Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Réunion, Saint-Martin et Saint Barthélemy) à l’exception de Mayotte :
Activité | Taux de cotisation depuis le 1er octobre 2022 |
Achat/revente de marchandises (BIC) | 8,30 % |
Prestations de services commerciales et artisanales (BIC) | 14,20 % |
Autres prestations de services (BNC) | 14,10 % |
Activités de locaux d’habitations meublés de tourisme classés | 4,00 % |
Activités BIC ou BNC relevant de la Cipav* | 14,20 % |
Activités de locaux d’habitations meublés de tourisme classés relevant de la Cipav* | 4,00 % |
À savoir
Depuis le 1er janvier 2023, l’Urssaf est l’interlocuteur unique des professionnels libéraux relevant de la Cipav pour la totalité de leurs cotisations et contributions sociales.
Ainsi, l’Urssaf collecte :
- les cotisations de retraite de base,
- les cotisations de retraite complémentaire,
- les cotisations d’invalidité-décès.
Cette évolution est automatique, vous n’avez aucune démarche à effectuer.
Vous pouvez opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu auprès de l’Urssaf. Ce régime dérogatoire soumis à plusieurs conditions vous permet de payer l’impôt sur le revenu en même temps que vos cotisations sociales. En fonction de votre activité, un taux spécifique est appliqué.
La contribution à la formation professionnelle (CFP)
Les micro-entrepreneurs sont redevables de la contribution à la formation professionnelle (CFP). Cette taxe vous permet de bénéficier du droit à la formation professionnelle.
Elle est à payer en même temps que les cotisations sociales, selon l’option choisie (mensuelle ou trimestrielle).
Le taux de la CFP varie selon le secteur d’activité :
Secteur d’activité | Taux de la CFP |
Activité artisanale | 0,3 % |
Activité commerciale | 0,1 % |
Activité de prestation de service et les professions libérales | 0,2 % |
Exonération partielle des cotisations sociales
En étant affilié au régime micro-social, vous pouvez bénéficier de l’aide à la création ou la reprise d’entreprise (ACRE).
Ce dispositif consiste en une exonération partielle des charges sociales au cours de la première année d’activité depuis le 1er janvier 2020.
Les taux de cotisations sociales sont réduits jusqu’à la fin du troisième trimestre de la première année d’activité.
Les taux varient selon les secteurs d’activité :
Secteur d’activité | Taux pendant la période de l’ACRE |
Vente de marchandise | 6,4 % |
Prestation de services artisanales ou commerciales | 11 % |
Activité libérale | 11 % |
Pour bénéficier de l’ACRE, vous devez en faire la demande auprès de l’Urssaf lors de la création de votre micro-entreprise.
De quels droits les micro-entrepreneurs bénéficient-ils ?
Le régime micro-social vous permet de bénéficier :
- d’indemnités journalières en cas d’arrêt maladie ou maternité,
- de droit à la retraite, en fonction des cotisations versées,
- de l’accès à la formation professionnelle.
En revanche, vous ne pouvez pas recevoir d’indemnités versées par Pôle Emploi pour le chômage.
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En savoir plus sur la micro-entreprise
- L’essentiel du statut de la micro-entreprise sur le site de l'Urssaf
- Tout ce qu’il faut savoir sur les cotisations sociales d’un micro-entrepreneur sur le site du Service-public
- Le régime social du micro-entrepreneur sur le site de Bpi France
Ce que dit la loi
- Articles L173-8 à L961-5 du Code de la sécurité sociale
- Article 50-0 du Code général des impôts
Une consultation publique est ouverte du 20 octobre au 19 novembre pour vous permettre d’exprimer vos souhaits et vos attentes concernant les commerces de demain. Professionnels, participez à la consultation !
Saviez-vous qu'il est possible d'être exonéré de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ? En fonction de votre chiffre d'affaires et de votre activité, vous pouvez en effet relever de la franchise en base de TVA. Explications.
Comment bénéficier de la franchise en base de TVA ?
Quels que soient le régime d'imposition et la forme juridique de votre entreprise, vous pouvez bénéficier de la franchise en base de TVA, du moment que votre chiffre d'affaires annuel ne dépasse pas les seuils indiqués ci-dessous :
Opérations concernées |
Seuils 2023 - 2025 |
Seuils de tolérance 2023 - 2025 |
Chiffre d’affaires maximum de l’année n-1 (colonne 1) |
Chiffre d’affaires maximum de l’année n-1 si le chiffre d’affaires de l’année n-2 était inférieur à la colonne 1 |
|
Livraisons de biens, ventes à consommer sur place et prestations d'hébergement |
91 900 € |
101 000 € |
Autres prestations de services |
36 800 € |
39 100 € |
Activités spécifiques des avocats, auteurs et artistes-interprètes |
47 700 € |
58 600 € |
Autres activités des avocats, auteurs et artistes-interprètes |
19 600 € |
23 700 € |
(Source : BAREME - TVA - Seuils de chiffres d'affaires relatifs au régime de la franchise en base et au régime simplifié d'imposition et article 293 B du Code général des impôts)
En cas de dépassement des seuils de chiffre d'affaires, vous ne pouvez plus bénéficier de la franchise en base de TVA. Vous devrez donc payer la TVA dès le 1er jour du mois de dépassement.
À savoir
Si vous relevez de la franchise en base TVA, vous devez faire figurer sur la facture la mention « TVA non applicable-article 293 B du CGI ».
Quelles sont les conséquences d’une sortie du régime de la franchise en base de TVA ?
La sortie du régime de la franchise en base de TVA a pour conséquences :
- les opérations effectuées sont soumises à la TVA dès le 1er jour du mois du dépassement,
- les opérations réalisées à compter du mois de dépassement, qui n'avaient pas été soumises à la TVA, doivent faire l’objet de factures rectificatives,
- le droit à déduction de la TVA peut être exercé sur les dépenses intervenues dès que le professionnel devient redevable de la TVA.
Pour appliquer la TVA sur ses factures, le professionnel, devenu assujetti redevable, doit obtenir un numéro de TVA intracommunautaire.
Pour obtenir votre numéro de TVA intracommunautaire, vous devez en faire la demande auprès du service des impôts des entreprises depuis votre espace professionnel sur impots.gouv.fr en les informant de votre sortie du régime de la franchise en base TVA.
Quels sont les avantages de la franchise en base de TVA ?
La franchise en base de TVA est destinée à alléger les obligations fiscales des petites entreprises. Entant que bénéficiaire, vous n'êtes pas redevable de cette taxe et vous n'avez pas de déclaration de TVA à faire.
En contrepartie, vous ne pouvez pas déduire la TVA que vous payez sur les achats réalisés pour les besoins de votre activité.
Franchise en base de TVA, comment procéder ?
Si vous bénéficiez de la franchise en base de TVA, vous devez inscrire la mention « TVA non applicable, article 293 B du CGI » sur toutes les factures destinées à vos clients. C'est en effet cet article de loi qui fixe les conditions de la franchise.
La direction générale des Finances publiques à votre écoute
Vous souhaitez plus d'informations sur votre régime d'imposition et vos démarches fiscales ? Vous pouvez contacter votre service des impôts des entreprises (SIE), interlocuteur unique des PME, indépendants et professions libérales pour les déclarations professionnelles et le paiement des principaux impôts professionnels.
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Pour en savoir plus sur le régime de franchise en base
- Les régimes d'imposition à la TVA sur le site impots.gouv.fr
- Franchise en base de TVA sur le site service-public.fr
Ce que dit la loi
- BOFIP n°BOI-BAREME-000036 - Seuils de chiffres d'affaires relatifs au régime de la franchise en base et au régime simplifié d'imposition
- article 293 B à 293 G du code général des impôts (CGI) relatif au régime de la franchise en base de taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
Selon Orange.fr :
En moyenne cette année, le coût des services bancaires sera de 68,14 euros pour un consommateur disposant de services limités et de 149,32 euros pour un compte utilisé par deux titulaires disposant d'un nombre de services un peu supérieur.
Mauvaise nouvelle pour les Français : l'inflation se fera aussi sentir dans le prix des services bancaires en 2022. Selon une étude publiée mardi 4 janvier par l'association Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV), "le coût moyen de notre panier en métropole (...) est en hausse de plus de 2,5%" sur deux des trois profils de consommateurs étudiés.
CLCV, qui s'appuie sur une étude des tarifs qui seront en vigueur le 1er février 2022 dans 127 banques de métropole et d'outre-mer, pour trois profils de consommateurs − petit, moyen ou gros − en fonction du nombre de services utilisés, encourage donc à comparer les offres et faire jouer la concurrence.En moyenne, le coût des services bancaires sera de 68,14 euros par an (+2,58%) pour un consommateur disposant de services limités et de 149,32 euros (+2,70%) pour un compte utilisé par deux titulaires disposant d'un nombre de services un peu supérieur, estime l'association
Aller plus loin : https://actu.orange.fr/france/les-tarifs-bancaires-vont-augmenter-en-2022-magic-CNT000001Ieyld.html
La rentrée est signe de changements. Impôt, rupture conventionnelle, bourses étudiantes… Voici les principales mesures qui prennent effet au 1er septembre 2023 et qui concernent particuliers comme professionnels.
Mise à jour du taux de prélèvement à la source
Au 1er septembre, le taux de prélèvement à la source personnalisé est actualisé. Pour ce faire, la direction générale des Finances publiques (DGFiP) se base sur les revenus de 2022 déclarés au printemps dernier.
Ce nouveau taux vient se substituer au précédent et s'applique jusqu'au 31/08/N+1. Aucune démarche particulière n’est à effectuer : les informations sont communiquées automatiquement aux différents tiers payeurs (employeurs, caisse de retraite, Pôle emploi…).
Réforme des retraites : des mesures applicables dès le 1er septembre
Nouveau régime social des indemnités de rupture conventionnelle et des indemnités de mise à la retraite d’office par l’employeur
Dès le 1er septembre, dans le cadre de la réforme des retraites, le forfait social pour les employeurs s’élèvera à 30 % (contre 20 % aujourd’hui) de l’indemnité versée au salarié lors d’une rupture conventionnelle.
Cette contribution, instituée au profit de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV), remplace :
- le forfait social fixé à 20 % du montant de l’indemnité de rupture conventionnelle (il ne s'appliquait qu'aux salariés ne pouvant pas bénéficier d’une pension de retraite),
- la contribution patronale de 50 % de l'indemnité versée pour la mise à la retraite du salarié.
Revalorisation des pensions minimales
Les pensions minimales de retraite sont revalorisées entre 25 et 100 euros brut par mois pour les personnes prenant leur retraite à partir du 1er septembre 2023 et disposant d’une carrière complète à temps plein.
Les personnes parties à la retraite avant cette date recevront, elles aussi, une revalorisation à l’automne prochain ou au printemps 2024.
Le minimum de pension est par ailleurs indexé sur le Smic, et non plus sur l’inflation.
Prévention de l’usure professionnelle
Un fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle est créé afin d’améliorer la prévention des expositions aux facteurs de risques professionnels dits « ergonomiques » (port de charges lourdes, postures pénibles, des vibrations mécaniques…).
Ce fonds servira notamment aux salariés exposés aux risques ergonomiques qui souhaitent engager une procédure de reconversion professionnelle.
Revalorisation des bourses étudiantes
Cette rentrée 2023 est synonyme de bonnes nouvelles pour les étudiants : les barèmes d'éligibilité sont revalorisés de 6 %, ce qui permettra à 35 000 étudiants supplémentaires issus de classes moyennes d'être éligibles à une bourse étudiante sur critères sociaux pour l'année scolaire 2023-2024.
Par ailleurs, le montant des bourses pour chaque échelon (il en existe huit, de « 0 bis » à « 7 »), est revalorisé à hauteur de 37 euros.
Évaluer son droit à une bourse
Augmentation de la prise en charge des titres de transport dans la fonction publique
La prise en charge par l’employeur du titre de transport collectif correspondant aux déplacements effectués par les agents publics entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail augmente à compter du 1er septembre. Elle atteint 75 %, contre 50 % jusqu’à présent.
Le Gouvernement est pleinement conscient des difficultés propres aux petites entreprises et aux entrepreneurs indépendants, frappés par la crise sanitaire du coronavirus/COVID-19.
C’est pourquoi, des aides exceptionnelles et immédiates sont mises en place. En tant qu’indépendant, vous pouvez activer l’ensemble de ces aides, sous réserve de vos spécificités.
- Un numéro de téléphone pour vous orienter : 0 806 000 245 (service gratuit + coût de l'appel)
- Votre DIRECCTE
- Votre service des impôts des entreprises
Sont éligibles au régime de la micro-entreprise, les entrepreneurs individuels dont le chiffre d'affaires hors taxes n'excède pas un plafond variant selon le secteur d'activité. Que faire lorsque ces seuils sont dépassés ? Quelles conséquences sur votre activité ? Explications.
Micro-entreprise : quel est le montant du chiffre d’affaires maximal ?
En tant que micro-entrepreneur, votre chiffre d’affaires annuel hors taxes (CAHT) ne doit pas dépasser les seuils suivants pour les années 2023, 2024 et 2025 :
- 188 700 € de CAHT annuel pour les activités de vente de marchandises, de vente à consommer sur place et de fourniture de logement
- 77 700 € de CAHT annuel pour les prestations de services relevant de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC).
À savoir
En cas d’activité mixte, le chiffre d’affaires total ne peut pas dépasser 188 700 €, avec un maximum de 77 700 € pour les activités de services.
Micro-entreprise : que se passe-t-il en cas de dépassement des seuils de chiffre d'affaires ?
Le régime de la micro-entreprise est souple et prend en compte l’évolution de l’activité d’une année à l’autre.
Si vous dépassez pour la première fois le seuil de chiffre d'affaires sur une année civile (N), le régime de la micro-entreprise continue de s'appliquer l'année civile suivante (N+1).
En revanche, si vous dépassez le seuil de chiffre d’affaires sur deux années consécutives (N-2 et N-1), vous perdez le régime fiscal de la micro-entreprise au 1er janvier de l’année suivante (N).
L’année de création d’une activité, le régime de la micro-entreprise s’applique de plein droit. Lors du lancement d’une activité en cours d’année, le seuil de chiffre d’affaires est calculé au prorata temporis et s’évalue donc sur le nombre de jours effectifs entre le début de l’activité et la fin de l’année civile.
Ainsi, pour une création le 1er avril, on calcule le nombre de jours de l'entreprise du 1er avril au 31 décembre soit 275 jours.
Afin d’obtenir votre chiffre d’affaires annualisé, vous devez diviser votre chiffre d’affaires par le nombre de jours effectifs de votre activité (275) et le multiplier par le nombre de jours dans l’année (365).
Selon cet exemple, le seuil de chiffre d’affaires de la micro-entreprise s’élève à :
- 142 171 € (188 700*275/365) pour les activités de vente de marchandises et d’hébergement,
- 58 541 € (77 700*275/365) pour les activités de prestations de services.
Quelles sont les conséquences de la sortie du régime de la micro-entreprise ?
Lorsque votre activité a dépassé deux années de suite (N-2 et N-1) le seuil de chiffre d’affaires du régime de la micro-entreprise, vous changez de régime fiscal et social à partir du 1er janvier de l’année suivante (N).
Vous passez sous le régime fiscal et social de l’entreprise individuelle.
En étant soumis à l’impôt sur le revenu (IR), les revenus de vos activités commerciales, artisanales ou industrielles sont considérés comme des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Vous avez le choix entre le régime réel simplifié ou le régime réel normal.
Pour les revenus issus d’une activité libérale, ils sont considérés comme des bénéfices non commerciaux (BNC).
Votre régime d’imposition est celui de la déclaration contrôlée.
Concernant le régime social, l’entrepreneur individuel est affilié au régime social des travailleurs indépendants.
Vous restez sous le statut juridique d’entrepreneur individuel, mais il est possible d’opter pour un autre statut juridique comme une société (SA ou SARL, par exemple).
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En savoir plus sur les seuils de CA de la micro-entreprise :
- Quelles conséquences pour un micro-entrepreneur qui dépasse les seuils de chiffre d'affaires ? sur le site service-public.fr
- Pour rester micro-entrepreneur, quel montant de chiffre d'affaires ou de recettes ne dois-je pas dépasser ? Quelles sont les conséquences en cas de dépassement ? sur le site impots.gouv
- Les seuils du régime micro-entrepreneur ou auto-entrepreneur : précisions importantes sur le site bpifrance
Afin de constituer et gérer un patrimoine à plusieurs, créer une société civile immobilière (SCI) est une alternative qui vous apporte de la flexibilité et permet de bénéficier d’une fiscalité avantageuse, notamment dans le cadre d’une succession. Comment constituer une SCI ? Quelles règles régissent ce statut ? On vous répond !
Qu’est-ce qu’une société civile immobilière ?
Une société civile immobilière est une structure juridique constituée a minima de deux personnes, chacune ayant le statut d’associé, afin de gérer un ou plusieurs biens immobiliers. Le patrimoine immobilier est détenu par la société civile immobilière et chaque associé reçoit des parts sociales proportionnelles à son apport.
Comme toute société, la société civile immobilière dispose de statuts, régissant son fonctionnement. Rédiger les statuts permet notamment de définir les modalités de prise de décision, à l’unanimité ou à la majorité par exemple.
Par ailleurs, les associés d’une SCI désignent un gérant, qui aura comme fonction de prendre à sa charge la gestion courante du ou des biens immobiliers détenu(s) par la société, sans avoir à engager de formalités auprès des autres associés.
Société civile immobilière et régime de l’indivision : quelles différences ?
Être propriétaire d’un bien immobilier à plusieurs se fait plus couramment par le biais du régime de l’indivision. Ne nécessitant aucune formalité, le régime de l’indivision s’applique d’office, notamment dans le cas d’une succession où les héritiers sont pluriels.
Sous le régime de l’indivision, chaque propriétaire, appelé indivisaire, détient une quote-part mais ses droits s’étendent sur l’ensemble du bien. A contrario, dans le cadre d’une société civile immobilière chaque associé détient des parts sociales auxquelles ses droits se limitent.
Société civile immobilière : quels avantages ?
La société civile immobilière facilite la gestion et la transmission du patrimoine immobilier.
Gestion du patrimoine au sein d’une SCI
Dans le cadre d’une société civile immobilière, les dettes et bénéfices engendrés par le bien détenu par la société sont répartis entre les associés. Ainsi, si des travaux doivent être accomplis sur les biens détenus, leur coût est réparti entre les associés, à hauteur des parts sociales qu’ils détiennent.
De plus, obtenir a minima l’accord des associés représentant la majorité des parts sociales de la société est nécessaire pour procéder à la cession du bien. En cas d’une mésentente, ou d’aspirations divergentes, la société civile immobilière permet de protéger le patrimoine. Aussi, la société civile immobilière est particulièrement indiquée afin de gérer un patrimoine familial.
Transmission du patrimoine au sein d’une SCI
La société civile immobilière a l’avantage de faciliter la transmission d’un patrimoine.
Si, en tant que parents, vous souhaitez céder un bien immobilier à vos enfants, vous pouvez leur céder des parts de votre SCI de manière successive. Vous bénéficiez ainsi des abattements prévus pour les droits de succession en ligne directe, s’élevant à 100 000 € par enfant pour chaque donation, renouvelable tous les 15 ans.
Quelles démarches effectuer afin de créer une SCI ?
Afin de constituer une société civile immobilière, vous devez :
- rédiger les statuts, indiquant notamment le gérant et le siège social de la société (qui peut être le domicile du gérant par exemple)
- publier un avis de création de votre société dans un journal d’annonce légale
- procéder à l’immatriculation de la société au registre du commerce et des sociétés (RCS) auprès du greffe du tribunal de commerce.
Quelle fiscalité pour les bénéfices de la société civile immobilière ?
Votre société civile immobilière peut engendrer des bénéfices si les biens qu’elle détient sont loués et que vous percevez en contrepartie des loyers.
Les revenus fonciers perçus dans le cadre de la société civile immobilière sont soumis à l’impôt sur le revenu. Chaque associé indique, dans sa déclaration de revenu, les sommes qu’il a perçues par le biais de la SCI.
Toutefois, si votre société civile immobilière met à location des biens meublés, elle est considérée comme exerçant une activité commerciale et sera soumise à l’impôt sur les sociétés.
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