ECONOMIE

Êtes-vous le bénéficiaire d'un contrat d'assurance dépendance ?

La perte d’autonomie peut engendrer de nombreux frais pour financer l’accompagnement du proche concerné. Il est possible que ce dernier ait souscrit à un contrat d’assurance dépendance afin de prévenir cette éventualité. L’Agira peut vous aider à savoir si un contrat a déjà été conclu.

Qu’est-ce qu’un contrat d’assurance dépendance ?

Un contrat d’assurance dépendance est un placement financier que toute personne majeure de 18 ans à 75 ans peut souscrire. En cas de perte d’autonomie, le contrat permet au souscripteur de recevoir une rente/un capital afin de l’aider à financer l’encadrement dont il a besoin.

Il est alors recommandé à l’assuré d’informer son entourage lorsqu’il conclut ce type de contrat. Cependant, il arrive que la perte d'autonomie de certains souscripteurs les empêchent de prévenir leur entourage de l'existence de ce type de contrat.

Comment trouver un contrat d'assurance dépendance ?

En vertu de la loi du 15 décembre 2005, toute personne physique ou morale peut demander par tout moyen à être informée de l’existence d’un contrat d’assurance dépendance à l'aide de l'Agira.

Quelles démarches pour saisir l’Agira ?

Afin de saisir l'Agira pour votre recherche de contrat, vous devez remplir un formulaire en ligne de saisie dépendance

Une fois l’envoi effectué, l’Agira vérifie le dossier et envoie un message de confirmation au demandeur si le dossier est complet ou une demande de complément si le dossier est incomplet.

Une fois l’envoi à l’Agira effectué, cette dernière vérifie si le dossier est complet. Elle dispose ensuite de 15 jours pour contacter les assurances.

Dans le cas où l’une des assurances possède un contrat de dépendance, elle dispose d’un mois pour informer le demandeur de l’existence du contrat.

À savoir

  • L’Agira ne dispose pas d’information sur les suites données aux saisines qu’elle a transmises.
  • Le rôle de l’Agira est uniquement de transmettre les demandes de recherches aux organismes d’assurance. Elle ne pourra donc pas vous renseigner sur l’état de votre demande.
  • Cette procédure permet uniquement de savoir si un contrat existe au nom d’une personne dépendante. Pour pouvoir éventuellement bénéficier de la rente du contrat, il en convient de joindre directement l’assurance concernée.

Une première rencontre organisée par le collectif EXC’elles

 Le jeudi 12 octobre se réunissaient à Mèze des femmes et des hommes chefs d’entreprise lors de la première rencontre organisée par le collectif EXC’elles.

La présentation du collectif et de ses membres était à l’ordre du jour ainsi que les attentes et objectifs des 25 participants.

Le sujet qui est ressorti de ces premiers échanges : le besoin d’entraide pour casser la solitude du chef d’entreprise ou des futurs chefs d’entreprise face aux difficultés et responsabilités.

 

L’accompagnement et l’orientation de celles et ceux qui ont un projet entrepreneurial restent la dimension principale du collectif initié par Delphine Aknin, conseillère municipale de Mèze, déléguée à la formation professionnelle et à l’égalité femmes-hommes.

Des femmes et des hommes chefs d’entreprise, dans la diversité de leurs compétences, qui l’ont rejointe au cours de l’année écoulée, donneront de leur temps et feront part de leur expérience auprès de dirigeants des petites et moyennes entreprises du bassin de Thau et de ses environs.

 

De l’avis des participants et des membres du collectif, l’esprit convivial et l’écoute attentive qui se sont dégagés de cette première rencontre, augurent de belles choses à venir.

 

Des réunions d’échange et de partage ou des réunions thématiques seront organisées au cours des mois à venir.

Celle du 8 novembre portera sur le bilan prévisionnel sera animée par Catherine Lequellec, expert-comptable.

 

Pour plus d’informations sur les prochaines réunions ou activités du collectif :

mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Achat immobilier : pouvez-vous changer d’assurance emprunteur ?

Quand vous souscrivez un prêt immobilier, l'assurance emprunteur n'est pas obligatoire, mais l’établissement prêteur peut l'exiger, afin de faire face aux risques liés au décès et à l'invalidité. En quoi consiste cette assurance ? Devez-vous accepter celle proposée par votre banque ? Pouvez-vous en changer librement ? On fait le point.

Immobilier, L'Accession À La Propriété

Contrat d'assurance emprunteur : qu'est-ce que c'est ?

La souscription d'un contrat d'assurance emprunteur n'est pas obligatoire, mais elle peut être exigée par votre banque dans le cadre d'un emprunt immobilier.

Le caractère obligatoire ou facultatif de l'assurance doit être précisé dès l'offre préalable de prêt.

Ce contrat d'assurance permet de prendre en charge le remboursement total ou partiel de vos mensualités de prêt (capital et intérêts) dans les situations suivantes :

  • incapacité temporaire de travail (totale ou partielle)
  • invalidité permanente (totale ou partielle)
  • perte totale et irréversible d'autonomie
  • décès.

Vous pouvez souscrire, en option, une assurance perte d'emploi. Toutefois, celle-ci n'est jamais obligatoire et avant de souscrire, renseignez-vous sur ses conditions contractuelles.

Pouvez-vous choisir librement votre contrat d'assurance emprunteur ?

Oui !

La banque peut proposer son contrat d'assurance emprunteur ou le contrat d'assurance d'un de ses partenaires, mais vous restez libre de vous adresser à l'assureur de votre choix.

Pouvez-vous changer l’assurance d’un prêt immobilier en cours ?

Oui !

Depuis le 1er septembre 2022, tous les emprunteurs, y compris ceux ayant un contrat en cours, peuvent changer à tout moment leur assurance emprunteur, sans attendre leur première année de contrat comme c’était le cas auparavant.

Cela est prévu par la loi Lemoine du 28 février 2022 « pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l’assurance emprunteur », qui vous permet de résilier votre contrat d'assurance emprunteur, sans frais. 

Le nouveau contrat d'assurance doit néanmoins respecter les garanties minimales (décès et invalidité par exemple) exigées par votre établissement bancaire.

Comment résilier votre contrat d’assurance ?

Conformément à l’article L.113-14 du Code des assurances, vous pouvez envoyer votre demande de résiliation de votre assurance emprunteur :

  • par lettre ou tout autre support durable
  • par déclaration faite au siège social ou chez le représentant de l’assureur
  • par acte extrajudiciaire
  • par le même mode de communication à distance que celui proposé par l’assureur pour la conclusion du contrat
  • ou encore par tout autre moyen prévu au contrat.

Vous devez indiquer à l'assureur la date de prise d'effet du nouveau contrat d'assurance accepté par votre organisme prêteur.

La banque dispose d’un délai de 10 jours pour répondre à votre demande de substitution de contrat d’assurance emprunteur. Elle conserve la faculté d’y opposer un refus. Ce dernier doit être communiqué et justifié par un motif légitime, par exemple la non-équivalence des garanties entre les deux contrats.

CONSULTEZ GRATUITEMENT LES PRIX DES CARBURANTS PARTOUT EN FRANCE

Le site prix-carburants.gouv.fr permet de consulter gratuitement les prix des carburants, partout en France métropolitaine, sous forme de carte interactive. Une version mobile est également disponible. Elle vous aide à identifier le point de vente où le carburant est le moins cher, depuis votre téléphone. On vous explique comment utiliser ces outils.

Station-Essence, Pompe À Essence

Comment utiliser le site prix-carburants.gouv.fr ?

Depuis le site prix-carburants.gouv.fr, il vous suffit de cocher un ou plusieurs types de carburants (gazole, sans-plomb 95, etc.) et de sélectionner un département ou d'entrer un code postal pour obtenir les prix pratiqués dans les points de vente correspondants. Il est possible d'affiner la recherche en précisant le type d'enseigne et les services proposés (restauration, boutiques, bornes électriques...).

Sur la page d'accueil, la carte interactive permet également de trouver les prix des carburants dans les stations-service de la zone de recherche.

Vous pouvez aussi rechercher les points de vente sur un itinéraire précis, en saisissant un lieu de départ et d’arrivée (ville ou code postal).

Comment utiliser la version sur smartphone ?

Vous pouvez consulter le site prix-carburants.gouv.fr directement depuis votre téléphone mobile.

Pour ce faire, il suffit de choisir votre type de carburant, puis votre localisation, soit en indiquant le code postal recherché, soit en cliquant directement sur l'icône de géolocalisation. Vous obtiendrez alors les prix pratiqués par les stations les plus proches.

À quelle fréquence l’information est-elle mise à jour sur ce site ?

L'arrêté ministériel du 20 novembre 2007 précise que : « tout distributeur exerçant une activité de vente au détail des carburants affiche ses prix de vente au détail aux consommateurs du supercarburant sans plomb 95, du gazole, du superéthanol E85 et du gaz de pétrole liquéfié GPL sur le site internet : www.prix-carburants.gouv.fr ».

L'information sur les prix des carburants est ainsi mise à jour quotidiennement, toute modification du prix de vente devant être « immédiatement affichée ».

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) effectue des contrôles réguliers des prix affichés
 

Création d’une entreprise de l’économie sociale et solidaire : mode d’emploi

Savez-vous que votre entreprise peut adhérer aux valeurs de l’économie sociale et solidaire ? Ce statut présente des avantages, notamment au regard des aides et de l'accompagnement accordés lors de la création de votre entreprise. En contrepartie, vous devez respecter un certain nombre d'engagements. On vous explique !

Médias Sociaux, Social

Qu’est-ce que l’économie sociale et solidaire ?

L’économie sociale et solidaire (ESS) est reconnue comme une alternative pertinente de production qui se soucie davantage du partage des richesses, du développement des territoires, de la qualité des emplois créés, de l’implication des citoyens dans les projets et de la responsabilité sociale des entreprises. Les valeurs des acteurs de l’ESS sont l’utilité sociale et la solidarité.

Les structures de l'économie sociale et solidaire (ESS) peuvent prendre des formes juridiques différentes :   

  • coopérative,   
  • mutuelle ou d’union relevant du code la mutualité, de société d’assurance mutuelle relevant du code de l’assurance,   
  • fondation,   
  • association régie par la loi 1901,   
  • certaines sociétés commerciales qui par leurs statuts remplissent les conditions prévues par la loi du 31 juillet 2014 et dont la reconnaissance de la qualité ESS est établie auprès des greffes du Tribunal de commerce.

Les entreprises de l’économie sociale et solidaire doivent remplir plusieurs conditions :   

  • un but poursuivi autre que le seul partage des bénéfices, l’humain doit être au cœur des préoccupations dans l’ESS (participer au développement local, aider à la réinsertion et lutter contre l’exclusion),   
  • une gouvernance démocratique,   
  • une gestion conforme aux principes suivants :  les bénéfices sont essentiellement consacré au maintien et au développement de l’activité, les réserves obligatoires ne peuvent pas être distribuées et en cas de liquidation, le « boni de liquidation » est redistribué à une entreprise de l’économie sociale et solidaire.

Adhérer à l’économie sociale et solidaire : quels avantages et quels financements ?

En adhérant à l’ESS, vous inscrivez votre entreprise dans une démarche citoyenne, qualité que vous pouvez valoriser dans votre communication auprès de vos clients, qu’il s’agisse d’acteurs privés ou publics. Adhérer à l’ESS est aussi l’opportunité de se démarquer lors de vos recrutements, en séduisant des professionnels soucieux de l’impact de leur activité sur la société.

Par ailleurs, intégrer l’ESS donne accès à des financements spécifiques, au niveau régional et national, que le site internet de bpifrance répertorie.

Enfin, vous pouvez intensifier votre engagement en obtenant l’agrément « Entreprise solidaire d’utilité sociale » (ESUS) qui permet notamment à vos investisseurs de bénéficier d'une réduction d’impôt dans le cadre du financement de votre structure grâce au dispositif Madelin, aussi appelé IR-PME.

L’agrément ESUS permet aussi aux entreprises de l’économie sociale et solidaire d’accéder à des financements grâce à des dispositifs d’épargne solidaire. En effet, les entreprises qui mettent en place des plans d’épargne salariale ont l’obligation de proposer à leurs salariés de souscrire à un fonds d’épargne salariale solidaire. Ces fonds sont investis à hauteur d’au moins 5 %, et jusqu’à 10%, dans des entreprises labélisées ESUS.

La direction du Trésor du Ministère de l’Économie et des Finances tient à jour une liste nationale des agréments « Entreprise solidaire d’utilité sociale ».

Quelles démarches effectuer pour inscrire son entreprise dans le champ de l’économie sociale et solidaire ?

Modifiez les statuts de votre entreprise

Faire adhérer votre entreprise aux principes de l’économie sociale et solidaire a des conséquences sur son mode de fonctionnement. Aussi, cette adhésion transparaît dans ses statuts qui participent à définir ses moyens de fonctionnement.

Votre adhésion a des conséquences sur trois éléments constitutifs des statuts de votre société :   

  • son objet social : son activité doit avoir comme but d’apporter du soutien à des personnes en situation de fragilité et/ou contribuer au développement du lien social et/ou contribuer à l’éducation à la citoyenneté et/ou de concourir au développement durable, à la transition énergétique, à la promotion culturelle ou à la solidarité internationale,   
  • son mode de gouvernance : sa gouvernance doit être démocratique en prévoyant notamment l’information et la participation des associés et des salariés,   
  • sa gestion financière : ses bénéfices doivent être consacrés au maintien ou au développement de l’entreprise et ses réserves obligatoires sont non distribuables.

Déclarez votre adhésion à l'ESS

Une société commerciale peut adhérer aux principes de l’ESS dès sa création ou à tout moment de son existence, vous réalisez la déclaration de la formalité sur le site du guichet unique des formalités des entreprises.

Ce guichet transmettra votre déclaration auprès des organismes compétents : l’INPI pour son inscription au registre national des entreprises (RNE) et le greffe pour son inscription au registre du commerce et des sociétés (RCS).

 

La société anonyme (SA) : un statut à responsabilité limitée

Gens, Entreprise, Rencontre

La société anonyme est une société de capitaux par actions à responsabilité limitée. Elle réunit des actionnaires qui investissent dans le capital social de l'entreprise. Comment fonctionne une société anonyme ? Quels sont ses avantages ? Quel est son régime fiscal et social ? On vous répond.

Constituer une société anonyme (SA)

La société anonyme (SA) doit-être constituée de deux actionnaires minimum. Pour une SA cotée en bourse, les actionnaires doivent être au minimum sept. Néanmoins, la loi ne fixe pas de seuil maximum.

Les actionnaires peuvent être des personnes physiques quel que soit leur âge ou des personnes morales. Leur responsabilité est limitée au montant de leurs apports, donc à la part de capital.

Le conseil d'administration comprend entre trois et 18 membres. D'abord désignés dans les statuts, les administrateurs de SA sont ensuite élus par l'assemblée générale. Le conseil d'administration de la SA est chargé du contrôle de la gestion de la société et élit en son sein un président du conseil d'administration, qui est obligatoirement une personne physique.

Lorsque la direction générale n’est pas assumée par le président du conseil d’administration, elle est alors exercée par une personne distincte : le directeur général.

Pour permettre la création d’une société anonyme (SA), le montant du capital social, divisé en actions, est fixé dans les statuts et doit être d'au moins 37 000 €. Ce montant doit être mentionné dans tous les documents émanant de la société.

À noter que les apports en industrie (compétences et connaissances techniques, savoir-faire ou travail etc.) sont interdits. Seuls les apports en numéraires et en nature sont autorisés.

Les actionnaires se réunissent au minimum une fois par an en assemblée générale ordinaire (AGO). Ces assemblées permettent l’approbation des comptes annuels, la détermination du niveau du dividende en fonction des résultats de la société et la prise de décisions ordinaires à la majorité.

Les assemblées générales extraordinaires (AGE) concernent, quant à elles, les réunions visant à modifier les statuts de la société. La modification des statuts nécessite l'accord de 2/3 des actionnaires. La décision doit être retranscrite dans un procès-verbal.

Responsabilités au sein d'une société anonyme (SA)

Dans une société anonyme (SA) la responsabilité des actionnaires à l'égard des créanciers est limitée à leurs apports respectifs. Ainsi, en cas de faillite de l’entreprise, l’actionnaire ne perd au maximum que l’argent qu’il a investi.

En revanche, celle des dirigeants (administrateurs, directeur général et membres de conseils) peut être civilement, voire pénalement engagée en cas de fautes de gestion.

Quels sont les avantages de la société anonyme (SA) ?

La société anonyme présente de nombreux avantages, tels que :

  • une responsabilité des actionnaires limité aux apports
  • une structure évolutive et malléable
  • une libre cessibilité des actions
  • une fiabilité accrue auprès des investisseurs.

Quelles démarches pour constituer une société anonyme (SA) ?

Les démarches administratives, juridiques et financières nécessaires à la création d’une société anonyme (SA) sont nombreuses et il est recommandé d'être accompagné d'un professionnel.

Afin de créer une société anonyme, certaines formalités doivent être effectuées. Il peut s’agir des principales étapes suivantes :

Après avoir effectué ces différentes formalités, vous devez obligatoirement procéder à l'immatriculation de votre société auprès du guichet des formalités des entreprises.

* Il s'agit d'une ou de plusieurs personnes physiques qui ont un contrôle direct ou indirect sur la société. C'est-à-dire qu'elles détiennent directement ou indirectement plus de 25 % du capital ou des droits de vote de la société. Elles peuvent aussi exercer un pouvoir de contrôle ou de direction de la société ou l'assemblée générale des associés par tout autre moyen.

Quel régime fiscal et social pour la société anonyme (SA) ?

Le régime fiscal de la société anonyme

Au moment de la création d'une SA, celle-ci est automatiquement soumise au régime de l'impôt sur les sociétés (IS). Cela veut dire que les bénéfices seront taxés suivant les règles de l'IS.

Si la société remplit toutes les conditions suivantes, il est possible d'opter pour l'imposition sur le revenu :

  • elle exerce à titre principal une activité commerciale, artisanale, agricole ou libérale
  • elle n'est pas cotée en bourse
  • elle emploie moins de 50 salariés
  • elle réalise un chiffre d'affaires annuel ou avoir un bilan total inférieur à 10 millions d’euros
  • elle doit avoir été créée depuis moins de cinq ans au moment de la demande d'option
  • les droits de vote doivent être détenus à au moins 50 % par une ou plusieurs personnes physiques
  • les droits de vote doivent être détenus à au moins 34 % par l'une ou les personnes suivantes : président, directeur général, président du conseil de surveillance, membre du directoire ou gérant et les membres de leur foyer fiscal.

Cette option est valable pour cinq exercices comptables (cinq ans) et ne peut pas être renouvelée. Lorsque l'option pour l'imposition sur le revenu est prise, ce n'est pas la société qui paye les impôts, mais chacun des actionnaires en fonction de sa part des bénéfices.

Le régime social de la société anonyme

Charges sociales liées aux dirigeants

Les administrateurs, le président et le directeur général de la société anonyme ont le statut d'assimilé-salarié : ils dépendent, tout comme le salarié, du régime général de la sécurité sociale.

Les cotisations sociales liées aux dirigeants et versées par l'entreprise sont les mêmes que celles d'un salarié cadre, sauf l'assurance chômage. Ils peuvent cependant, s'ils le souhaitent, souscrire en plus une assurance chômage complémentaire.

Ils bénéficient d'une assurance maladie-maternité, des allocations familiales, d'une assurance contre les accidents du travail, d'une assurance retraite de base, d'une assurance retraite complémentaire et d'une assurance prévoyance.

Les dirigeants n'ayant pas droit à l'assurance chômage, ils n'ont pas à verser la contribution d'assurance chômage.

Charges sociales liées aux salariés

Les cotisations et contributions sociales sont calculées sur les revenus suivants :

  • salaires
  • indemnités
  • prestations sociales complémentaires
  • revenus de remplacement en cas d'arrêt maladie, maternité ou accident du travail
  • prestations familiales « extralégales » (prestations complémentaires aux avantages déjà proposés par la sécurité sociale)
  • avantages en espèces servis par le comité social et économique (CSE)
  • avantages en nature tels que nourriture et logement, mise à disposition de véhicule professionnel pour un usage privé

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Le site prix-carburants.gouv.fr permet de consulter gratuitement les prix des carburants, partout en France métropolitaine, sous forme de carte interactive. Une version mobile est également disponible. Elle vous aide à identifier le point de vente où le carburant est le moins cher, depuis votre téléphone. On vous explique comment utiliser ces outils.

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Comment utiliser le site prix-carburants.gouv.fr ?

Depuis le site prix-carburants.gouv.fr, il vous suffit de cocher un ou plusieurs types de carburants (gazole, sans-plomb 95, etc.) et de sélectionner un département ou d'entrer un code postal pour obtenir les prix pratiqués dans les points de vente correspondants. Il est possible d'affiner la recherche en précisant le type d'enseigne et les services proposés (restauration, boutiques, bornes électriques...).

Sur la page d'accueil, la carte interactive permet également de trouver les prix des carburants dans les stations-service de la zone de recherche.

Vous pouvez aussi rechercher les points de vente sur un itinéraire précis, en saisissant un lieu de départ et d’arrivée (ville ou code postal).

Comment utiliser la version sur smartphone ?

Vous pouvez consulter le site prix-carburants.gouv.fr directement depuis votre téléphone mobile.

Pour ce faire, il suffit de choisir votre type de carburant, puis votre localisation, soit en indiquant le code postal recherché, soit en cliquant directement sur l'icône de géolocalisation. Vous obtiendrez alors les prix pratiqués par les stations les plus proches.

À quelle fréquence l’information est-elle mise à jour sur ce site ?

L'arrêté ministériel du 20 novembre 2007 précise que : « tout distributeur exerçant une activité de vente au détail des carburants affiche ses prix de vente au détail aux consommateurs du supercarburant sans plomb 95, du gazole, du superéthanol E85 et du gaz de pétrole liquéfié GPL sur le site internet : www.prix-carburants.gouv.fr ».

L'information sur les prix des carburants est ainsi mise à jour quotidiennement, toute modification du prix de vente devant être « immédiatement affichée ».

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) effectue des contrôles réguliers des prix affichés
 

L'actualité de la CCI HERAULT

Nouveaux entrepreneurs, deux soirées pour booster votre business !
Nouveaux entrepreneurs,
deux soirées pour booster votre business !
2 soirées, le 17 octobre à Montpellier et le 19 octobre à Béziers
Vous avez créé votre entreprise il y a moins de 3 ans ? Rendez-vous à Montpellier le 17 octobre et à Béziers le 19 octobre. La CCI Hérault vous propose deux rencontres conviviales afin d'échanger entre nouveaux dirigeants et découvrir l'accompagnement CCI pour booster votre business.
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ACTUALITÉS
 
Grand Bazar d'Automne
Grand Bazar d'Automne : La CCI Hérault multiplie les rendez-vous en faveur du pouvoir d'achat et du commerce de proximité
La CCI Hérault, en collaboration avec les municipalités et les associations de commerçants, déploie dans les semaines qui viennent, pas moins de 8 Grand Bazar dans l'Hérault, mobilisant plus de 1 000 commerçants.
Les prochaines dates
- Clermont l'Hérault : 6 et 7 octobre
- Montpellier : 11, 12, 13, 14 et 15 octobre
- Sète : 20 et 21 octobre
- La Grande Motte : 21 et 22 octobre
En savoir plus
 
La Nuit de l'Orientation 2023
La Nuit de l'Orientation le 8 novembre 2023
La Nuit de l'Orientation est un nouvel événement pour aider les collégiens, lycéens, étudiants, demandeurs d'emploi et les salariés en reconversion professionnelle à trouver leur voie sans stress et découvrir une multitude de métiers et de filières. De nombreux professionnels et partenaires seront présents ce jour-là.
Je prends date
 
Learning Expédition Israël : innovations, technologies et culture
Learning Expédition Israël : innovations, technologies et culture
A la découverte de la culture, de l'innovation et des secteurs d'activité technologiques de pointes tel que la gestion de l'eau, la santé, l'agrivoltaïque ou la cybersécurité. Embarquez avec d'autres dirigeants, du 25 novembre au 1er décembre 2023, pour une destination business !
En savoir plus
 
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AGENDA
 
Prévenir les risques chimiques avec l'outil SEIRICH
Prévenir les risques industriels avec l'outil SEIRICH
Le 11 octobre - CCI Hérault Béziers
Mettez en place une démarche de prévention des risques en entreprise et ainsi respectez vos obligations d'employeur. Un atelier pour réaliser ou mettre à jour l'évaluation des risques chimiques.
Inscrivez-vous !
 
Atelier OIRA : identification des risques professionnels et démarche de prévention
Le 17 octobre à la Maison de Ma Région à Béziers
Un atelier GARTUIT pour mettre en place une démarche de prévention des risques en entreprise et respectez vos obligations d'employeur. 
Cette rencontre est destiné à :
- Identifier par secteur d'activité ses risques professionnels
- Mettre en place une démarche de prévention des risques
- Respecter ses obligations d'employeur
- Créer son compte OIRA et compléter l'outil en ligne 
Inscrivez-vous !
 
Salon Siane, le salon des partenaires de l'industrie
Salon Siane, le salon des partenaires de l'industrie
Du 17 au 19 octobre au MEET de Toulouse
Avec plus de 10 000 visiteurs par édition, le SIANE s'impose comme le rendez-vous incontournable des acteurs industriels du Grand Sud : aéronautique, automobile, santé, électronique etc. Afin de promouvoir les savoir-faire industriels de l'Hérault et ses entreprises, la CCI Hérault est présente avec un stand collectif.
En savoir plus
 
Restaurants et hébergements touristiques : Comment financer et valoriser sa démarche Tourisme Durable ?
Restaurants et hébergements touristiques : Comment financer et valoriser sa démarche Tourisme Durable ?
Le 18 octobre en distanciel
Hébergeurs ou restaurateurs, vous pouvez financer et valoriser les projets de transition écologique de votre établissement avec le fonds tourisme durable : réduire et maîtriser les coûts fixes, encourager les circuits courts, se labelliser et communiquer sur l'engagement écologique...
Je m'inscris dès à présent !
 
Décrypter son premier bilan
Décrypter son premier bilan
Le 19 octobre à Baya Montpellier
Vous souhaitez avoir une vision globale de votre entreprise ? Vous projetez d'investir ? Cet atelier GARTUIT est fait pour vous !
Au programme : comprendre son bilan et analyser les chiffres clés de votre entreprise. Parler la même langue que vos partenaires (expert-comptable & financeurs)
Je m'inscris dès à présent !
 
Intéressement, participation, leviers d'attractivité et de fidélisation des talents ?
Intéressement, participation, leviers d'attractivité et de fidélisation des talents ?
Le 20 octobre à la CCI Hérault - Mauguio
L'engagement de vos salariés est essentiel pour la réussite de vos projets. Découvrez les dispositifs disponibles pour les protéger et reconnaitre leur implication dans un cadre fiscal avantageux
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Comprendre la micro-entreprise et gérer sa micro-entreprise
COMPRENDRE la micro-entreprise
Le 26 octobre à la CCI Hérault - Mauguio
Vous souhaitez comprendre le fonctionnement de la micro-entreprise et les obligations qui en découlent ?
Démarrer votre activité sur de bonnes bases avec l'appui des conseillers CCI Hérault ? Alors cette formule est faite pour vous !
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Comprendre la micro-entreprise et gérer sa micro-entreprise
GÉRER sa micro-entreprise
Le 26 octobre à la CCI Hérault - Mauguio
Vous êtes immatriculé et vous souhaitez participer à un atelier opérationnel pour piloter votre entreprise ?
Bénéficier de modèles de documents pour vous accompagner dans votre gestion au quotidien ?
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Agenda
NOTEZ DANS VOTRE AGENDA
- Le 8 novembre / La Nuit de l'Orientation à Montpellier
- Le 21 novembre / Génération Industrie à Montpellier Business School
- Le 23 novembre / Occitanie Export Tour à Montpellier
- Le 6 décembre / La Place Créative au Parc des expositions de Montpellier
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PURPLE CAMPUS dans l'Hérault
 
Formations professionnelles et apprentissage
Les 3 Campus de Béziers, Montpellier et Sète forment chaque année des chefs d'entreprise, des salariés, des demandeurs d'emploi, des particuliers, des jeunes de moins de 30 ans et des apprentis.
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Cartes bancaires, chèques, espèces : quels moyens de paiement de vos clients êtes-vous obligés d’accepter ?

Stock, Iphone, Entreprise, Mobile

Cartes bancaires non acceptées, pas de paiement par chèque... Des enseignes affichent des messages précisant aux clients qu’elles n’acceptent pas certains moyens de paiement. Ces pratiques sont-elles légales ? En tant que professionnel, quels sont les moyens de paiement que vous devez accepter ? On fait le point.

Quels sont les différents moyens de paiement ?

Les moyens de paiement sont des instruments pour régler des dépenses par des transferts d’argent.

Les moyens de paiement ont connu d’importantes évolutions ces dernières années avec l’essor du commerce en ligne et le développement de nouvelles technologies (paiement sans contact, les virements instantanés ou encore l’émergence des cryptomonnaies grâce à la technologie des blockchains).

Il existe deux grandes catégories de moyens de paiement :   

  • les moyens de paiement fiduciaires (espèces) : les pièces et les billets,  
  • les moyens de paiement scripturaux : cartes bancaires, chèques, virements, prélèvements et cryptomonnaies.

Pouvez-vous refuser un paiement en espèces ?

En règle générale, un paiement en espèces ne peut pas être refusé. En cas de refus, vous vous exposez à une amende de 150 euros.

Dans certaines situations, vous pouvez refuser un paiement en espèces :

  • devise étrangère : vous n’avez pas l’obligation d’accepter des devises autres que l’euro,   
  • pièces et billets en mauvais état : les détenteurs de billets en mauvais état peuvent les échanger, sous conditions, à la Banque de France,   
  • fausse monnaie,   
  • nombre de pièces : vous pouvez refuser un paiement comportant plus de 50 pièces,   
  • raisons techniques ou de sécurité : si vous travaillez de nuit dans un commerce, pour votre sécurité, il est accepté de refuser les espèces.

 Pouvez-vous refuser un paiement par chèque ?

Oui,

Vous avez la possibilité de refuser un paiement par chèque avec l’obligation d’en informer préalablement vos clients. Pour ce faire, l’interdiction doit être visible des clients par voie de marquage, étiquetage, d’affichage comme des panneaux à l’entrée du magasin ou sur les caisses.

Si vous autorisez le règlement par chèque, vous pouvez imposer des conditions comme exiger une pièce d’identité ou un montant minimum d’achat.

Pouvez-vous refuser un paiement par carte bancaire ?

Oui,

Sous les mêmes conditions que pour les chèques.

De même, si vous acceptez le paiement par carte bancaire, vous êtes libre d’imposer des conditions en demandant par exemple un montant minimal.

Les chauffeurs de taxi doivent accepter le paiement par carte bancaire.

Pouvez-vous appliquer des frais selon le moyen de paiement utilisé par vos clients ?

Non,

Il est interdit de surfacturer vos clients en fonction de son moyen de paiement.

La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) effectue des contrôles auprès des commerçants pour s’assurer que ce principe d’interdiction de surfacturer est bien appliqué.

En cas de non-respect de l’interdiction, vous vous exposez à une amende administrative allant jusqu’à 75 000 euros pour une personne physique et 375 000 euros pour une personne morale.

Collecte des données des salariés : quelles sont les règles ?

En tant qu’employeur, vous pouvez être amené à collecter des informations concernant vos salariés afin de procéder aux recrutements, calculer les horaires de travail ou encore établir la fiche de paie. Toutefois, la collecte de ces informations est strictement encadrée. Quelles règles devez-vous respecter ? On vous répond.

Collecte des données lors du processus de recrutement : quelles sont les limites ?

À l’occasion d’un recrutement, vous pouvez solliciter de nombreuses informations concernant de potentielles recrues. Toutefois, selon les dispositions de l’article L. 1221-6 du Code du travail, sachez que les informations que vous êtes en droit de demander se limitent à celles nécessaires pour vérifier la capacité du candidat à occuper l’emploi que vous proposez.

Ainsi, vous ne pouvez pas questionner le candidat sur les points suivants :

  • son numéro de sécurité sociale et ses coordonnées bancaires (sauf dans le cas spécifique des entreprises de travail temporaire en leur qualité d’employeur),
  • des informations relatives aux membres de sa famille,
  • s’il souhaite avoir des enfants,
  • ses mensurations, poids, couleur des cheveux, etc., sauf pour certains types de postes particuliers (mannequins, pilotes de course, jockeys, etc.) : l’annonce publiée par le recruteur devra spécifier les caractéristiques recherchées.

Article L11-32-1 du Code du travail

Il est également interdit de collecter et de conserver des données sensibles, c’est-à-dire des informations qui, directement ou indirectement, font apparaître la prétendue origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses ou les appartenances syndicales, les informations relatives à la santé ou à la vie sexuelle du candidat.

Par ailleurs, seules les personnes participant au processus de recrutement peuvent avoir accès aux informations personnelles recueillies sur les candidats.

Enfin, si une candidature n’est pas retenue mais que vous souhaitez conserver les informations récoltées à cette occasion (curriculum vitae, lettre de motivation, coordonnées, etc.) vous devez en avertir le candidat qui peut à cette occasion s’y opposer.

Si vous obtenez son accord, les informations collectées ne peuvent pas être conservées indéfiniment par le recruteur. Dans son guide du recrutement, la CNIL précise que ce dernier doit définir une durée de conservation de ces informations en amont. Celle-ci doit être cohérente et justifiée en fonction de l’objectif poursuivi par le traitement mis en œuvre.

Quelles règles respecter concernant la collecte de données servant à la gestion du personnel ?

Afin de mener à bien la gestion courante du personnel, vous pouvez recueillir des informations personnelles concernant vos employés.

Ces informations peuvent être de plusieurs natures :

  • relevé d’identité bancaire afin d’assurer la paie du salarié,
  • taux d’imposition dans le cadre de l’impôt à la source,
  • copie des diplômes obtenus correspondant au niveau de qualification du poste,
  • coordonnées d’un proche pouvant servir de contact en cas d’urgence touchant le salarié, etc.

Concernant ces données, la CNIL rappelle que « l’employeur ne doit collecter que les données dont il a réellement besoin, et ne doit le faire qu’à partir du moment où ce besoin se concrétise ».

Il est de la responsabilité de l’employeur de contrôler l’accès à ces données, afin que seules les personnes habilitées puissent en prendre connaissance.

Par ailleurs, ces informations ont une durée de conservation limitée. Elles sont conservées le temps de la présence du salarié dans votre entreprise.

Une fois le salarié parti, certaines doivent être conservées au-delà, afin de répondre à vos obligations comptables, sociales ou fiscales. C’est notamment le cas des documents relatifs à la paie ou au contrat de chaque salarié que vous êtes tenu de conserver pendant cinq ans.

Pouvez-vous collecter des données concernant les horaires des salariés ?

En tant qu’employeur, vous pouvez mettre en place des outils vous permettant de calculer le temps de travail effectif des salariés.

Toutefois, les instances du personnel ainsi que tous les employés doivent être informés du déploiement d’un outil permettant la mesure du temps de travail.

De plus, ne peuvent avoir accès à ces informations que les personnes chargées de la gestion du personnel, de la paie ou de la sécurité du bâtiment.

Par ailleurs, ces informations doivent être conservées pendant cinq ans.

Courriels et historique de recherche : quelle confidentialité ?

Si vous mettez à disposition de vos salariés des outils informatiques afin de mener à bien leurs missions, les dossiers, courriels et historiques de recherche sont considérés, a priori, comme ayant un caractère professionnel.

Aussi, vous êtes autorisé à en prendre connaissance.

Néanmoins, ces contrôles doivent se faire dans le respect de la vie privée de chaque salarié, qui doit notamment être informé des finalités poursuivies par ces contrôles.

Par ailleurs, un courriel qui aurait comme objet « personnel » ou « privé » ne peut être consulté par l’employeur.

Enfin, la CNIL rappelle que l’usage de logiciels permettant d’enregistrer à distance toutes les actions accomplies sur un ordinateur, aussi appelés « keyloggers », est illicite, sauf lorsqu’il répond à un impératif exceptionnel de sécurité.

Qu’est-ce que le régime de la déclaration contrôlée ?

Vous exercez une activité relevant de la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), vous relevez peut-être du régime de la déclaration contrôlée. Qui est concerné ? En quoi consiste ce régime ? Comment déclarer vos revenus ? Retrouvez toutes les réponses.

En quoi consiste le régime de la déclaration contrôlée ?

Vous exercez une activité vous procurant des recettes imposables dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), vous relevez soit du régime spécial BNC, soit du régime de la déclaration contrôlée.

Le régime de la déclaration contrôlée est obligatoire si vos recettes sont supérieures à 77 700 € HT (seuil applicable pour les années 2023, 2024 et 2025).

En revanche, si vos recettes sont inférieures à ce seuil, vous relevez, de droit, du régime spécial BNC.

Dans le cas de la déclaration contrôlée, vous êtes soumis à un régime réel d’imposition vous permettant de déduire vos charges de vos recettes. L’imposition porte sur l’éventuel bénéfice réalisé (recettes - charges).

Certaines activités relèvent obligatoirement du régime de la déclaration contrôlée, et ce, quel que soit le montant de leurs recettes.

Il s’agit notamment :

  • des officiers publics et ministériels,
  • des auteurs, scientifiques, artistes et sportifs imposés sur leur revenu moyen,
  • des écrivains et compositeurs imposés selon le régime des traitements et salaires,
  • des contribuables réalisant des opérations sur des instruments financiers à terme,
  • des agents généraux d'assurances imposés selon le régime des traitements et salaires,
  • des contribuables exerçant une activité occulte,
  • des contribuables dont tout ou partie des biens affectés à l'exploitation sont compris dans un patrimoine fiduciaire.

En savoir plus sur le site du Bulletin officiel des Finances publiques (BOFIP)

Comment déclarer vos revenus ?

Vos bénéfices non commerciaux sont imposés à l’impôt sur le revenu.

Ils doivent être déclarés sur le formulaire n°2042 C pro à la rubrique « régime de la déclaration contrôlée » et sur la déclaration de résultat n°2035.

Les déclarations n°2035 de l'année N doivent être déposées par voie dématérialisée le 2e jour ouvré suivant le 1er mai de l'année N+1.

En mai 2023, vous déclarez les recettes perçues en 2022.

Quelles sont les obligations comptables du régime de la déclaration contrôlée ?

Si vous êtes soumis au régime de la déclaration contrôlée, vous devez respecter différentes obligations comptables : tenue d’un livre-journal des recettes et des dépensesregistre des immobilisations et des amortissements.

Micro-entreprise : peut-on exercer plusieurs activités ?

En tant que micro-entrepreneur, vous souhaitez peut-être développer des activités secondaires en complément de votre activité principale. Vous y avez le droit ! Quelles activités secondaires pouvez-vous exercer ? Quelles sont les conditions ? Explications.

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Quelles activités peuvent être exercées comme micro-entrepreneur ?

Le statut de micro-entrepreneur est ouvert aux activités artisanales, commerciales et certaines activités libérales.

Certaines activités sont exclues du statut de l’auto-entrepreneur, comme :-  

  • Les activités rattachées au régime social de la MSA (la Sécurité Sociale Agricole),   
  • Les professions libérales réglementées ne relevant pas de la caisse de retraite de la Cipav,   
  • Les activités relevant de la TVA immobilière (agents immobiliers, marchands de biens, loueurs d'immeubles nus à usage professionnel).

Le micro-entrepreneur bénéficie du régime fiscal de la micro-entreprise s'il respecte les seuils de chiffre d’affaires hors taxes (CAHT).

Pour les années 2023 à 2025, les seuils annuels sont de :   

Peut-on exercer plusieurs activités au sein d'une micro-entreprise ?

Oui !

Si une personne physique ne peut avoir qu’une seule micro-entreprise, il est en revanche possible d'y exercer plusieurs activités, même si elles n'ont aucun lien entre elles.

Quels sont les seuils à respecter en cas de double activité ?

Lorsqu'un entrepreneur exerce deux activités ou plus au sein de sa micro-entreprise, le seuil de chiffre d’affaires à respecter n’est pas pour autant démultiplié. L'exercice de plusieurs activités n’augmente en aucun cas les seuils du régime de la micro-entreprise.

Pour les micro-entrepreneurs artisans, commerçants et professions libérales non réglementées

En cas d’activité mixte (vente et prestations de services) le régime micro-fiscal est applicable à une double condition :   

  • le chiffre d’affaires global (cumul ventes et prestations de services) ne doit pas être supérieur au seuil micro-fiscal de la catégorie « Ventes » soit 188 700 €,   
  • et le chiffre d’affaires global prestations de services (cumul BIC et BNC) ne doit pas être supérieur au seuil micro-fiscal de la catégorie « Prestations de services » soit 77 700 €.

Pour les micro-entrepreneurs professions libérales relevant de la Cipav :   

  • 77 700 € de chiffre d’affaires global, activité de prestations de services BNC uniquement ou activité mixte.

Comment calculer les cotisations sociales pour les activités mixtes?

En tant que micro-entrepreneur, vous êtes soumis au régime du micro-social. Ce régime simplifié permet de calculer le montant de vos cotisations et contributions sociales en proportion du chiffre d’affaires réalisé.

Vous devez déclarer mensuellement ou trimestriellement le montant de votre chiffre d’affaires à l’Urssaf. Cette déclaration est obligatoire même en l’absence de chiffre d’affaires.

Les cotisations du micro-entrepreneur concernent :   

  • maladie-maternité, y compris la cotisation indemnités journalières,  
  • invalidité et décès,   
  • retraite de base,   
  • retraite complémentaire obligatoire (excepté pour les BNC hors Cipav),   
  • allocations familiales,
  • CSG-CRDS.

Le taux du régime micro-social varie selon la nature de l’activité depuis le 1er octobre 2022 :

Activité Taux global des cotisations sociales
Achat/revente de marchandises (BIC) 12,3%
Prestations de services commerciales et artisanales (BIC) 21,2%
Autres prestations de services (BNC) 21,1%
Professions libérales réglementées relevant de la Cipav (BIC ou BNC) 21,2%
Location de meublés de tourisme classés 6 %

Source : Urssaf

Dans le cas d’une activité mixte, vous devez régler les cotisations sociales selon le taux applicable à la nature de l’activité sur sa part de chiffre d’affaires, sauf pour les professions libérales réglementées relevant de la CIPAV, dont le taux unique de cotisations quelle que soit la nature de l’activité exercée est de 21,2%.

Par exemple, supposons que votre chiffre d’affaires global est de 100 000 euros :   

  • activité 1 : achat/revente de marchandises pour un CA de 60 000 euros,  
  • activité 2 : autres prestations de services pour un CA de 40 000 euros,

Vos cotisations sociales globales s’élèvent à 15 820 euros (60 000x12,3%+40 000x21,1%).

En plus des cotisations sociales, vous êtes redevable de la contribution à la formation professionnelle (CFP) qui vous permet de bénéficier du droit à la formation professionnelle.

Le taux de la CFP varie selon le secteur d’activité :

Secteur d’activité Taux CFP
Activité artisanale 0,3% du CA
Activité commerciale 0,1% du CA
Prestation de services et professions libérales 0,2% du CA

Source : entreprendre.service-public.fr

" Il n'y a que les cons qui ne changent pas d’avis'', la pique de Michel-Édouard Leclerc à Yaël Braun-Pivet

Selon Orange.fr 

Sur Franceinfo, mercredi 27 septembre, le patron du groupe E.Leclerc s’est fendu d’une critique envers la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a indiqué ne pas vouloir revenir sur la loi Descrozaille, qui vise à mieux encadrer les promotions sur certains produits non alimentaires.

Présent sur franceinfo ce mercredi 27 septembre, Michel-Édouard Leclerc, dirigeant de l’enseigne E.Leclerc, a adressé une pique bien acerbe à la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. "Il n'y a que les cons qui ne changent pas d’avis", a-t-il lancé indirectement à la patronne de la chambre basse du Parlement. Cette remarque intervient après que Yaël Braun-Pivet a refusé d'accorder un moratoire aux grandes enseignes au sujet de la loi Descrozaille." Cette loi a été adoptée à une quasi-unanimité. Je ne suis pas de celles qui veulent défaire ce que l'on vient de faire." Cette loi a été adoptée en mars dernier et doit s'appliquer en mars 2024. Elle vise notamment à encadrer les promotions sur certains produits dans les supermarchés ne relevant pas des rayons alimentaires.

 

Pour le dirigeant d’entreprise, toutes ces lois "résultent d’une période de déflation, alors que l’on va vers une inflation très durable." Il explique notamment que le coût de la vie va augmenter dans les cinq années à venir, et surtout que le marché mondial va se restreindre. Selon lui, limiter les promotions sur les produits du quotidien est une réelle ineptie........

Aller plus loin : https://actu.orange.fr/france/il-n-y-a-que-les-cons-qui-ne-changent-pas-d-avis-la-pique-de-michel-edouard-leclerc-a-yael-braun-pivet-magic-CNT0000027Gc5F.html