Environnement
En raison des conditions de sécheresse actuelle, les sapeurs-pompiers interviennent chaque jour sur de nombreux feux de végétation non maîtrisés. Au cours des 15 derniers jours, plusieurs incendies ont parcouru des surfaces conséquentes ayant mobilisé d’importants moyens.
Le Préfet de l’Hérault rappelle la réglementation existante en matière d’emploi du feu et de brûlage pour éviter tout risque de feux de végétation non maîtrisés :
- - Le brûlage est interdit afin de préserver notamment la qualité de l’air. Sont également interdits l'incinération des déchets verts issus de l’entretien des jardins, parcs et espaces verts, ainsi que les feux de camp et barbecue en zone végétalisée.
- - Par dérogation, seuls les propriétaires de parcelles, ou les ayants droits, peuvent procéder à des incinérations de végétaux coupés ou sur pied hors zone urbaine, et seulement dans un objectif agricole ou forestier, voire de débroussaillement. La présence desdits propriétaires est obligatoire du début jusqu’à la fin, celui-ci devant respecter les prescriptions indiquées par arrêté.
A noter : En application de l’arrêté préfectoral du 25 avril 2002, depuis le 16 mars et jusqu’au 15 juin, ces incinérations sont soumises à déclaration auprès de la mairie concernée qui en informe la Direction Départementale des Territoires et de la Mer ainsi que le Service d’Incendie et de Secours.
En outre, il est rappelé que tous les brûlages sont interdits par vent supérieur à 40 km/h. De plus la présence du propriétaire ou de son ayant droit est obligatoire du début jusqu’à la fin du brûlage de végétaux.
Si vous avez connaissance d’un départ de feu, composez immédiatement le 18 ou le 112 pour le signaler et ainsi éviter qu’il se propage.
Retrouvez les arrêtés et informations réglementaires sur le site internet des services de l’État dans l’Hérault :https://risque-prevention-incendie.fr/herault
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Avec MétéoFrance : les prévisions sur : https://meteofrance.com/previsions-meteo-france/sete/34200
Les gelées printanières, comme celles que nous subissons en ce moment, se produisent assez couramment. Mais elles peuvent causer d'importants dégâts, notamment en arboriculture ou viticulture, selon la période à laquelle elles se produisent et selon les cultures, avec des pertes partielles de plus de 50 % des récoltes (certains vignobles de la vallée du Rhône ont subi localement des pertes de 80 % en 2020).
Les gelées plus dangereuses au printemps
C'est au printemps que les épisodes de gels sont les plus dangereux car à cette période les cultures sont à un stade plus avancé.
Les seuils de sensibilité au gel vont varier selon les cultures considérées, les variétés, mais aussi leur stade de développement.
À titre d'exemple, certaines cultures peuvent très bien résister aux fortes gelées de janvier-février parce qu'elles sont en dormance/repos végétatif, mais subir des dégâts lors d'épisodes de gel beaucoup plus légers, en termes de température mesurée, une fois en phase de débourrement et lorsque les bourgeons sont alors bien plus fragiles.
Les stratégies des agriculteurs
Les agriculteurs connaissent bien ce fléau et, pour certains, sont assurés et/ou équipés pour lutter contre les températures négatives sur leurs parcelles.
On parle de lutte indirecte quand l'agriculteur met en place des stratégies d'évitement et pratiques culturales pour ne pas confronter ses cultures aux gelées pendant les phases où elles sont le plus sensibles (décalage des semis, adaptations des variétés, …). Cette technique n’est pas toujours applicable dans les vergers et pour les vignes notamment.
La lutte directe consiste à déployer des moyens de protection, de brassage de l'air, de chauffage, ou d'aspersion des cultures, comme on a pu le voir les nuits dernières dans certaines régions.
La situation actuelle : https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/a-la-une/
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Le projet Aire Terrestre Éducative est mené par deux classes de l’école des Baux : le CE2/CM1 de Mme Destaebel et le CM2 de Mme Mauduit. Financé par la mairie de Poussan, la CPIE et la LPO, avec une participation des parents d’élèves, ce projet vise à sensibiliser les élèves sur la préservation de la biodiversité. Les élèves sont au cœur des décisions. Tout est décidé et voté en conseil des élèves, cela leur permet de développer leur esprit critique, d’apprendre à argumenter, et à mieux vivre ensemble.
Sur un terrain prêté par la commune, les élèves ont commencé par faire un état des lieux avant de décider d’actions à mener : inventaire des plantes présentes sur l’aire, réalisation d’un herbier, inventaire des espèces animales, notamment des oiseaux grâce à l’aide de Rémi un animateur de la LPO, coordinateur de ce projet.
Les enfants ont également analysé la présence humaine autour de l’aire : skate-park , école, passage de randonneurs, petits véhicules à moteur, vignes, etc… Le but est de comprendre ce qui peut nuire à la biodiversité et de décider d’actions à mener.
Les élèves ont décidé de réaliser des affiches pour sensibiliser le public, de placer des nichoirs pour les oiseaux et les chauves- souris, de réaliser des tas (branches, pierres…) afin d’attirer les hérissons, d’effectuer des séances de nettoyage régulières pour éviter l’accumulation de déchets, de faire un courrier à la mairie pour demander certaines actions qui nécessiteraient l’intervention des services techniques.
Au fur et à mesure des visites sur le site, les enseignants ont constaté une réelle évolution dans l’attitude des élèves : plus attentifs à la nature qui les entourait et au rôle qu’ils pouvaient jouer, ils étaient vraiment impliqués. La dernière séance, commune aux deux classes servira de restitution des différentes actions engagées. Mené sur plusieurs années, ce projet sera expliqué aux autres classes afin de pouvoir transmettre le relais, une demande de labellisation a également été engagée.
Via France Relance, le CPIE Bassin de Thau va bénéficier d’un financement pour la mise en place et le déploiement d’un réseau d’amélioration des connaissances sur les espèces non indigènes (ENI) marines d’occitanie, à travers une veille citoyenne !
Durant ces 3 prochaines années, ce projet va fédérer de nombreux partenaires travaillant sur cette thématique et mettre en place des suivis participatifs avec l’aide de plusieurs structures du réseau Les Sentinelles de la Mer Occitanie.
➡️ Quatre grandes actions sont prévues :
1/ Organiser une veille citoyenne sur le littoral et en plongée des ENI ;
2/ Planifier des actions de sensibilisation sur la problématique du crabe bleu ;
3/ Mettre en place une analyse expérimentale des coques de navires et la sensibilisation des plaisanciers aux bonnes pratiques ;
4/ Concevoir des supports pédagogiques.
ENI = espèce animale ou végétale dont la présence hors de son aire de répartition naturelle est avérée. Ces espèces représentent une menace majeure pour la biodiversité marine.
Consulter la newsletter du réseau Sentinelles de la Mer Occitanie
Dimanche 13 juin 2021
Avec Project Rescue Ocean Antenne Sète
Toutefois, afin d'être irréprochable auprès des autorités, toute personne comptant venir sur les lieux avec son embarcation est priée d'envoyer par email à Sè
Votre embarcation doit disposer de son kit de sécurité, des contrôles pouvant être effectuées.
Selon : 30 millions d'amis : 30 ans de suivi des oiseaux en France : le déclin atteint moins 30 % pour les espèces des milieux urbains et agricoles !
30 millions d'amis précise :
"Oiseaux des villes et des champs voient leurs populations s'effondrer à cause des activités humaines, alertent la Ligue de Protection des Oiseaux – partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis –, le Muséum national d’Histoire naturelle et l’Office français de la biodiversité. Un constat issu de 30 ans de suivi participatif dans l’hexagone.
Pas de quoi siffler comme un merle ?"
Lire l'article de 30 Millions d'amis sur : https://www.30millionsdamis.fr/actualites/article/21036-30-ans-de-suivi-des-oiseaux-en-france
Pixabay Chardonneret
Retrouvez le programme des sorties nature de l'ADENA ! Découverte des oiseaux du Bagnas, partir faire une petite pêche à l'épuisette dans la lagune de Thau, partir à la rencontre des plantes ou gravir le Mont Saint-Loup pour s'initier au volcanisme...profitez de la saison printanière pour admirer et observer la faune et la flore locale !
Élément discret et souvent méconnu pour l’ensemble des Français, l’eau est pourtant une ressource omniprésente.
Elle est aujourd’hui à l’honneur à travers une campagne d’information et de vulgarisation,En immersion, portée par les 6 agences de l’eau et le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Objectif : faire connaître les actions menées dans les territoires pour préserver cette ressource et partager les données locales sur la qualité de l’eau et des milieux naturels.
Selon Nature Climate Change : " Plus de 37 % des décès dans le monde dus aux canicules sont directement attribuables au réchauffement climatique, selon une étude publiée dans la revue Nature Climate Change lundi 31 mars. Ce qui se traduirait selon les chercheurs par un bilan de 100 000 décès par an liés à la chaleur et directement attribuables au changement climatique. Ces chiffres pourraient être sous-estimés car les données manquent pour certaines régions du monde particulièrement affectées par les vagues de chaleur, comme l'Afrique centrale ou l'Asie du sud."
LIRE sur https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/climat-plus-du-tiers-des-deces-lies-aux-canicules
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