Environnement

Feux De Forêt : préservons la forêt et les espaces naturels grâce aux bons comportements

#FeuxDeForet : préservons la forêt et les espaces naturels grâce aux bons comportements !
 

Après plusieurs semaines de déplacements limités à la proximité de notre domicile, nous sommes nombreux à avoir une forte envie de profiter du grand air et de la nature. Il est cependant essentiel de faire preuve de vigilance sur l’ensemble du territoire national, et d’adopter de bons comportements afin d’éviter les départs de feux.

En effet, chaque été, nos espaces naturels sont durement touchés par les feux : les forêts, les landes, les garrigues, le maquis, les friches, les abords des champs, les bords de route, etc.

En 2019, 15 000 hectares de forêt et de végétation ont brûlé, soit environ 1 fois et demie la superficie de Paris. La moitié de ces Feux De Forêt était due à une imprudence et aurait pu être évitée grâce à quelques gestes simples de prévention et de protection.

Ainsi, près des espaces naturels, il convient de :
      - ne pas faire usage de matériel provoquant des étincelles (débroussailleuse, disqueuse, meuleuse, poste à souder…) ;
      - ne pas jeter de mégot par terre ou par la fenêtre d’un véhicule ;
      - ne pas faire de barbecue près de la végétation ;
      - ne pas stocker de combustibles près des maisons (bois de cheminée, peintures ou solvants, citernes de gaz ou de fuel)
      - respecter les consignes de sécurité et les interdictions d’accès aux espaces forestiers.

Riverains, touristes, randonneurs : restez vigilants ! Lors d’un départ de feu, contactez dans les plus brefs délais les services des pompiers (18) et des urgences (112 ou 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes) et abritez-vous dans une habitation.

Ensemble, adoptons les bons comportements afin d’éviter tout départ de feu.
Plus d’informations : feux-foret.gouv.fr

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Développement durable : le rapport 2020 de Sète Agglopôle est disponible

Sète agglopôle présente chaque année un bilan synthétique des actions et des politiques publiques menées dans les domaines de l’habitat et de la rénovation urbaine, du transport, de la culture, de la gestion des déchets ou encore de la préservation des espaces naturels…qui contribuent particulièrement aux objectifs du développement durable.titiCapture

Le rapport est organisé en 6 chapitres, correspondant aux 5 finalités de développement durable et un dernier chapitre est dédié aux éléments de méthode ou de démarche :

  • RELEVER LE DÉFI ÉNERGÉTIQUE ET CLIMATIQUE
  • PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ, LES MILIEUX ET LES RESSOURCES DU TERRITOIRE
  • DÉVELOPPER LA COHÉSION SOCIALE ET LA CITOYENNETÉ
  • AMÉLIORER LA QUALITÉ DE VIE, CONTRIBUER AU BIEN-ÊTRE DE TOUS
  • FAVORISER LES MODES DE PRODUCTION ET DE CONSOMMATION RESPONSABLES
  • INTÉGRER LES MÉTHODES DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LA CONDUITE DES ACTIONS

DECOUVREZ LE RAPPORT DEVELOPPEMENT DURABLE 2020 

Installation par Sète agglopôle de trois panneaux pour renseigner les cyclistes sur les temps de trajet entre ses communes

Parmi les initiatives destinées à faciliter la pratique du vélo (électrique ou classique) sur le territoire, l’installation par Sète agglopôle de trois panneaux pour renseigner les cyclistes sur les temps de trajet entre ses communes.
Le premier est implanté au niveau du salon de la voie verte entre Sète et Balaruc, le deuxième est placé à la sortie de Vic la Gardiole (en direction de Frontignan). Et le troisième, à la sortie de Marseillan (en direction de Sète). Les trois se situent le long de l’EuroVélo 8, « route de la Méditerranée », qui relie Cadix en Espagne à Athènes en Grèce sur une distance de 5 900 km.
La version dématérialisée du panneau est accessible sur notre site…où vous trouverez également désormais une carte par commune ==> https://bit.ly/3065yQe
 
 
Peut être une image de carte et plein air
 

l'Hippocampe moucheté avec le le réseau régional de protection de la Posidonie en Méditerranée

L'hippocampe se nourrit de zooplancton qu'il aspire avec sa bouche minuscule en forme de pipette. Il vit sur le fond et s'accroche aux algues grâce à sa queue préhensile.
Ce petit poisson vit à proximité des prairies de zostères ou de posidonies. Ces herbiers sous-marins sont de vraies réserves de biodiversité qu'il faut préserver.
 Découvrez le réseau régional de protection de la Posidonie en Méditerranée : http://bit.ly/3t1hfmo
 
 
Hippocampe, Cheval De Mer, Marine, Océan

COMMENT EVITER LES MOUSTIQUES TIGRE AVEC UN SIMPLE GESTE ?

 
Une des méthodes simple et efficace pour éviter que le moustique ne s’impose lors de vos belles soirées d’été, ne pas laisser dans votre jardin, sur votre balcon ou sur les rebords de fenêtre des réceptacles d’eau stagnante comme les coupelles de pots de fleurs, les arrosoirs...
 En effet, le moustique tigre peut les coloniser et se servir de ces petits points d’eau pour pondre ses œufs. Pensez aussi à vider vos gouttières si elles sont bouchées. Privé d’accès à l’eau, le moustique tigre ne se reproduit pas
 Plus d’information sur le Moustique-tigre et EID Méditerranée https://bit.ly/3vsvl13

Alors n’oubliez pas : zéro éclosion c’est zéro invasion.

Pour (re)découvrir les actualités du mois de juin du réseau CPIE Bassin de Thau

Pour (re)découvrir les actualités du mois de juin du réseau CPIE Bassin de Thau, consultez la dernière newsletter ici https://urlz.fr/fUFj

 

CPIE Bassin de Thau - Newsletter pour Juin 2021

Des solutions innovantes de protection littorale intégrées dans l’environnement, une première mondiale technologique pour le littoral

Le développement de solutions innovantes de protection littorale intégrées dans l’environnement, c'est l'objectif de Sète Agglopôle qui veut poursuivre ses efforts pour protéger les plages de son territoire.


Pour lutter contre l’érosion de son littoral, Sète agglopôle méditerranée a entrepris en 2007 un projet de sauvegarde qui a été désigné pilote au niveau européen.

Outre le déplacement de la route permettant à la plage de retrouver sa profondeur et son fonctionnement naturel, cet aménagement comprenait notamment la pose de « boudins » géotextiles immergés afin de freiner la force des vagues avant qu’elles ne déferlent sur la plage.geocopmwxcvbnCapture

Cette solution douce et innovante dont la grande efficacité a été prouvée scientifiquement par une étude du BRGM a permis à la plage de retrouver son étendue initiale, voire de gagner quelques mètres sur la mer.

Actuellement, Sète agglopôle méditerranée innove encore en testant l’expérimentation de la solution géocorail pour constituer une protection naturelle de ces boudins.

Il s'agit de pouvoir assurer une meilleure protection des géocontainers existants, en augmentant leur pérennité face aux agressions des bateaux de plaisance sensés ne pas se pouvoir se trouver sur ce site.

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Mais aussi de pouvoir :

  • Expérimenter des géocontainers de nouvelle génération susceptibles d’être mis en œuvre sur une prolongation de la digue existante.
  • Acquérir des données in situ de performances hydrodynamiques du dispositif.
  • Accroître la biodiversité et les fonctionnalités écologiques de l’ouvrage.

La société géocorail est spécialisée dans les solutions de lutte contre l’érosion du littoral et l’affouillement des ouvrages maritimes.

Elle est désormais implantée sur le port de Mèze où elle fabrique des ouvrages à partir des coquilles d’huîtres issues de la lagune de Thau et traitées par l’usine de valorisation des sous-produits conchylicoles du Mourre Blanc.

(Voir sur Thau-Infos : http://thau-infos.fr/index.php/culture/sciences/107294-les-premiers-prototypes-de-geocorail-un-biomateriau-concu-a-partir-de-dechets-conchylicoles-2    )

Son procédé innovant va être utilisé pour renforcer la solidité des enveloppes géotextiles des boudins afin de les rendre pérennes dans le temps.

Ce projet porté par Sète agglopôle méditerranée sera expérimenté dans le cadre de la plateforme d’innovation territoriale du Syndicat mixte du bassin de Thau, acteur du pôle de croissance bleue de l’agglopôle.

La plateforme d’innovation territoriale se veut un catalyseur de solutions novatrices pour répondre aux enjeux liés au changement climatique, le bassin de Thau a choisi de mettre le cap sur l’innovation. Une ambition reconnue au niveau régional !

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Sélectionné dans le cadre de l’appel à projet Territoires d’Innovation lancé en lien avec le projet Littoral + de la Région Occitanie, le bassin de Thau est en effet appelé à devenir un laboratoire de technologies nouvelles pour les problématiques environnementales.

 

Afin de stimuler et expérimenter des projets en faveur de la transition écologique et de la résilience des territoires littoraux, le Syndicat mixte du bassin de Thau (SMBT) a créé une Plateforme d’innovation territoriale. Celle-ci rassemble scientifiques, collectivités, partenaires publics et privés, usagers et société civile. Gestion de l’eau, adaptation aux risques, nouvelles pratiques agricoles, soutien aux activités halieutique… Son champ d’action est immense.

 

L’expérimentation* qui est réalisée pour améliorer l’efficacité et la résistance des boudins atténuateurs de houles déployés au large du lido entre Sète et Marseillan est l’un des premiers projets inscrits dans cette plateforme d’innovation.

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François Commeinhes, Président de Sète Agglopôle précisait ce jeudi 17 juin 2021 : "Défi passionnant, cette opération, initiée et portée par le service Environnement de l’Agglomération, a progressivement réussi à fédérer un consortium d’entreprises, d’ingénieurs, de chercheurs et de collectivités locales. Par la confrontation d’idées et sur la base d’études techniques pointues, ces différents partenaires, encadrés par un accord de confidentialité, ont su imaginer des solutions pour rendre l’atténuateur plus résilient et plus respectueux de l’environnement et de la biodiversité. Solutions qui vont faire l’objet de tests grandeur nature. Par ailleurs, l’innovation a également porté sur les modalités de financement de cette opération puisque les membres du consortium ont décidé d’investir des fonds propres dans le cadre de cette expérimentation. Inscrit au Contrat de Transition Ecologique (CTE) que pilote le SMBT, l’expérimentation bénéficie d’un affichage au plan national et compte parmi la quinzaine de projets collaboratifs portés localement."

 "Grâce à ses compétences techniques de pointe, ses réseaux nationaux et internationaux, riches d’experts, la plateforme d’innovation  offre en effet un cadre propice à l’invention et à l’expérimentation. Une opportunité pour les entreprises de conforter et tester leurs recherches avant à la commercialisation. Technologies issues du spatial, intelligence artificielle appliquée à l’environnement, énergies nouvelles…  Les défis à relever sont légion."

"Etudiées dans la durée et suivies de près par les services de l’Etat, les expériences émanant de la plateforme d’innovation pourraient confirmer l’intérêt de la technologie pour la protection les littoraux français."

 

*Le projet bénéficie des fonds du PIA3 issus de la candidature Littoral+ de la Région Occitanie, au titre d’un projet d’expérimentation.

Le dispositif Géocorail : qu'en est-il ?
un procédé innovant de lutte contre l’érosion du littoral.

 

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 La solution Géocorail expérimentée dans le cadre de la plateforme d’innovation territoriale est un procédé innovant de lutte contre l’érosion du littoral. Elle aide la mer à fabriquer naturellement une concrétion rocheuse grâce à une réaction électrochimique.

 Concrètement, un support métallique est installé dans un milieu marin et de l’électricité basse tension est injectée dedans. En réaction, le magnésium et le calcium de l’eau de mer et les sédiments présents autour tels que le sable, les coquilles ou les graviers viennent s’agréger sur le support. Cet agglomérat rocheux possède des propriétés mécaniques proches de celles du béton.

 

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Ce procédé offre de nombreuses opportunités dans le milieu des travaux maritimes et une de ces applications est expérimentée actuellement à Sète.

 Les représentants des différentes sociétés impliquées précisaient : "Sète Agglopôle Méditerranée rencontre une problématique avec les atténuateurs de houle placés devant la plage du Lido, entre Sète et Marseillan, pour lutter contre l’érosion du trait de côte. Il s’agit d’un problème partagé par tous les utilisateurs de cette solution de lutte contre l’érosion. En effet, même si ces atténuateurs de houle ont montré leur efficacité en matière de lutte contre l’érosion (une étude scientifique du BRGM sur une dizaine d’années a démontré les effets positifs des dispositifs), leur vulnérabilité a aussi été mise en exergue face aux agressions des plaisanciers en infraction par rapport aux interdictions de navigation dans la zone. En effet, les géotubes sont des ouvrages fragiles. Constitués d’une enveloppe géotextile, ils peuvent se déchirer en raison de chocs provoqués par les quilles des bateaux et ainsi se vider de leur sable s’ils ne sont pas réparés rapidement. Ils perdent ainsi toute leur efficacité et doivent être remplacés ce qui est très onéreux pour le maitre d’ouvrage".

 Géocorail a travaillé sur un moyen de renforcer ces tubes et l’entreprise a développé un géotextile intégrant des fils de métal permettant la conductivité et ainsi la croissance du matériau dessus.

 

 Deux solutions sont expérimentées à Sète.

  • La première solution consiste à polariser un tube en entier pour le recouvrir de Géocorail. Le géotextile sera renforcé sur le dessus du tube qui est la zone la plus souvent déchirée.

 

  • La seconde est un matelas utilisant la technologie Géocorail qui sera posé sur un tube traditionnel.

 

 Pour former le Géocorail il faut de l’électricité, cependant, l’ouvrage étant positionné au large de la côte sans raccordement à terre possible, les deux solutions utiliseront un système d’alimentation électrique autonome. Ce système fonctionne comme une pile avec une cathode qui est le textile conducteur et une anode placée en face.

En moyenne, 5 cm de Géocorail se forment par an. Des plongées seront réalisées régulièrement pour évaluer la croissance du matériau. 

 

Des supports d’anodes déportées éco-construits

Seaboost est une entreprise d’ingénierie écologique spécialisée dans la conception de solutions clé-en-main de restauration de la biodiversité marine.

Forte de près de 10 ans d’existence et d’innovations techniques au service de l’écologie, elle propose un panel de solutions permettant de redynamiser la vie marine tant dans le milieu naturel qu’en zone artificialisée. Les solutions de Seaboost s’étendent des récifs artificiels autonomes à des ouvrages techniques éco-conçus en passant par des modules d’habillages d’ouvrages immergés.

Basées sur le concept du biomimétisme, les solutions sur-mesure reposent sur la reconstitution d’habitats spécifiques, naturels ou artificiels, dans le but de stimuler des fonctionnalités écologiques clés (abris, zone de nurserie, de reproduction, garde-manger…) pour l’équilibre des milieux et/ou le soutien des usages tels que la pêche ou le tourisme.

Le rôle de Seaboost sur ce projet a été d’apporter une expertise technique en matière d’éco-conception d’ouvrages et de fournir des solutions pour promouvoir le développement de la biodiversité sur cet ouvrage innovant de protection côtière.

Ce projet à double enjeu est ainsi directement aligné avec la stratégie de développement de Seaboost : concevoir et développer des solutions opérationnelles de génie écologique marin pour restaurer la biodiversité côtière et accroître la résilience des littoraux à risques par le biais de solutions fondées sur la nature. La lutte contre l’érosion de la biodiversité et l’adaptation aux évolutions climatiques sont les défis du 21 ème siècle. Le développement de solutions efficaces et durables, respectueuses de l’environnement et des écosystèmes est urgent.

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Dans le cadre du projet, la société a fourni deux types de solutions d’éco-conception :

  • Des corps morts formés par des récifs artificiels obtenus en impression 3D béton qui assurent l’accroche des systèmes d’alimentation du procédé Géocorail à côté des géotubes, tout en créant un habitat pour des espèces locales à enjeu et notamment les espèces assurant annuellement des migrations mer-lagune.
  • Un dispositif biomimétique des herbiers qui sera déployé sur et à proximité des corps morts et des géotextiles et portera en particulier des fonctionnalités de nurserie, réduites à l’échelle du littoral Méditerranéen du fait de la régression significative des herbiers de posidonie et l’artificialisation du trait de côte.

Un suivi écologique permettra de quantifier les performances des dispositifs en termes de colonisation et de fonctionnalités écologiques fournies (habitat, zone de nurserie, de reproduction…) et d’évaluer ainsi la plus-value de recourir à des solutions de génie écologique pour la maitrise de l’érosion.

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L'inauguration du Chantier Jeunes d'Implication Locale (CJIL) "COMPOS'TEAM" à Poussan

Peut être une image de 1 personne, position debout et plein airCe jeudi 17 juin au matin a eu lieu l'inauguration du Chantier Jeunes d'Implication Locale (CJIL) "COMPOS'TEAM" à Poussan, avec la présence de M. Le Président de Sète agglopôle, François Commeinhes et Mme la Présidente de la Mission Locale d'Insertion des Jeunes du Bassin de Thau - MLI ainsi que de la Maire de la Ville de Poussan, Madame Florence Sanchez .
 
 
Pour rappel, ce chantier s'inscrit dans le cadre du projet "Booste ton parcours" cofinancé par le Fonds Social Européen. Encadrée par l'ARDAM, cette action a mobilisé 8 jeunes autour de la construction d'un composteur collectif fabriqué à partir de matériaux de récupération.
 
Ce composteur sera à la disposition des habitants  de la commune. Peut être une image de 9 personnes, personnes debout et plein air
Photo MLI

Communiqué de Générations Futures : " Les sages sanctionnent une concertation locale biaisée !"

Communiqué de Générations Futures : " Les sages sanctionnent une concertation locale biaisée !"

Ce vendredi 19 mars 2021, le Conseil constitutionnel a jugé que les chartes d'engagements dites "de bon voisinage" qui encadrent l'utilisation des pesticides à l'échelle départementale sont contraires à la Constitution. C’est une victoire pour la santé des riverains et la préservation de la biodiversité !geneCapture
 

Cette victoire est le fruit du travail collectif mené par des organisations.generCapture

"Rappel des faits :

 

En décembre 2019, le gouvernement publiait les textes nationaux ayant vocation à encadrer l'utilisation des pesticides de synthèse (un arrêté et un décret). Générations Futures et un collectif d'organisations* ont alors dénoncé un cadre légal trop peu ambitieux en termes de protection de la santé des populations riveraines de parcelles traitées et ont déposé des recours contre ces textes devant le conseil d'Etat en février 2020.

 

Nos organisations avaient notamment dans le viseur les "chartes d'engagements" (dites "de bon voisinage") censées réguler l'utilisation des pesticides à l'échelle locale, avec une concertation préalable des différentes parties prenantes (agriculteurs, riverains, etc). Rappelons que ces concertations ont été menées à l'initiative des utilisateurs de pesticides eux-memes...! Le collectif a immédiatement dénoncé une véritable mascarade orchéstrée par le gouvernement à l'échelle locale :

 

 

 

  • non seulement sur le fond les chartes réduisaient les distances de sécurité (zone de non traitement : ZNT) prévues par ce nouveau cadre légal entre les habitations et les parcelles traitées qui étaient déjà beaucoup trop faibles !
  • mais en plus sur la forme, les concertations préalables à leur rédaction n'étaient absolument pas démocratiquesrestriction de la concertation aux seuls représentants des riverains, absence d’informations officielles, concertations uniquement en ligne, observations des participants non prises en compte…"

VICTOIRE!

 "En attendant la décision du Conseil d'Etat concernant les textes nationaux, nos organisations ont donc posée une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur ce point particulier des Chartes et des pseudos concertations qui se sont tenues entre 2019 et 2020.

 

Le Conseil constitutionnel a rendu ce vendredi 19 mars sa décision en statuant sur le caractère anticonstitutionnel de ces chartes d'engagements, donnant raison à nos organisations ! "Nous n'avons pas encore de retour du Conseil d'Etat sur nos autres actions juridiques mais une chose est certaine : à la suite de cette décision du Conseil constitutionnel, il va falloir une remise à plat de ces chartes !"

 

 La prochaine étape juridique est maintenant d’obtenir de meilleures protections et informations des populations vivant à proximité des parcelles agricoles traitées, ainsi qu’une réelle protection des milieux et en particulier de la ressource en eau et des salariés agricoles. Comptez sur nous pour ne rien lâcher et mettre toute notre énergie dans ces batailles !"

Par Générations Futures

Générations Futures
179, Rue Lafayette.
75010 PARIS
Tel : 01 45 769 07 59
generations-futures.fr

 

Une invasion de souris ravage l'Australie ! Des images sidérantes

Plusieurs régions de l'Australie sont confrontées à une impressionnante invasion de souris. Les agriculteurs sont notamment inquiets de la présence de ces rongeurs, qui ravagent les cultures.  

Voilà des images qui ont de quoi glacer le sang d'un musophobe.

Des régions entières de l'Australie font en effet face à une incroyable invasion de souris. Sur de nombreuses vidéos amateurs, relayées par le Huffington Post et circulant sur les réseaux sociaux ces dernières heures, on peut y voir des centaines et des centaines de petits rongeurs galopant à vive allure dans toutes les directions, en pleine nuit, aussi bien dans des endroits dégagés que près des habitations australiennes...

En savoir plus et voir sur : https://actu.orange.fr/monde/une-invasion-de-souris-ravage-l-australie

La Souris, Rongeurs, Mammifères, Nager

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Monde : prévenir le risque inondation depuis l’espace

Le projet Cosparin de l’ESA porté par Predict Services, filiale de Météo-France, permet de proposer des services d’aide à la gestion du risque inondation sur l’ensemble du globe.

Associé au projet, Météo-France a développé un produit basé sur l’intelligence artificielle pour identifier les pluies intenses sur l’ensemble du globe grâce aux observations satellites. Le Cerema complète le consortium avec ses modèles de terrain. Cosparin permet ainsi d’anticiper les risques et de protéger les populations dans les zones qui ne disposent pas d’observations radar.

Sylvain Le Moal est responsable de division au Centre de météorologie spatiale de Lannion.

 


 

Quel est l’objectif du projet Cosparin ?

" C’est un projet qui vise à identifier le risque inondation partout sur le globe, depuis l’espace.
Pour estimer les pluies, l’instrument de référence est le radar. Mais cet équipement reste l’apanage des pays industrialisés. Seules 30 % des surfaces continentales dans le monde bénéficie d’une couverture radar. L’idée du projet Cosparin porté par Predict Services sous l’égide de l’ESA, dont Météo-France est partie prenante, est de caractériser le risque inondation en temps réel et de le prévenir en utilisant les satellites qui, eux, couvrent l’ensemble de la planète pour pallier le manque de données radar. Estimer  la pluie depuis l’espace autrement dit !
C’est loin d’être une évidence : les précipitations ont lieu dans les basses couches de l’atmosphère et les conséquences de ces pluies dépendent beaucoup de la topographie et de la nature des sols. Pour identifier un risque inondation, il faut disposer à la fois d’un modèle de terrain et d’une estimation de l’intensité des pluies. Depuis l’espace, les satellites météorologiques que nous utilisons ne permettent pas d’observer directement les précipitations. "

Aller plus loin avec Météo-France : https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/monde-prevenir-le-risque-inondation-depuis-lespace

Les Gardiens de Thau se sont affairés à nettoyer la digue, la plage et le chemin de halage du canal

Samedi 20 mars à 14H, les Gardiens de Thau ,une dizaine de personnes et enfants venus les rejoindre (certains de Montpellier) se sont affairés à nettoyer la digue, la plage et le chemin de halage du canal. Ce travail ne fut pas de tout repos.

En effet, alors que le matériel qui avait été demandé bien à amont ( + de 3 semaines) et pour lequel on leur avait confirmé qu'il leur serait remis pour ce jour, 3 jours avant,  Catherine Chauzit , présidente des Gardiens de Thau, apprend que les poubelles roulantes ainsi que des pinces (outils indispensables à leur nettoyage) ne seraient pas prêtées....!gardCapture

Catherine Chauzit précise : "Merci au service technique de Sète pour nous avoir dépanné en pinces.  Nous n'aurions pas pu faire grand chose sans.  Et pour les poubelles roulantes qui ne nous ont pas été confiées, les membres se sont cassés le dos à porter les sacs sur cette longue digue.....! Nous avons pu ramasser les déchets alors que l'Agglo était déjà passée  (le miracle, depuis 7 ans que nous dénonçons ces déchets sur cette digue). Tenez vous bien, nous avons quand même rempli la benne !!! Comme quoi cette digue devrait être faite tous les 6 mois pour éviter l'accumulation des déchets. Sur le chemin de halage, qui avait été fait peu de temps avant par un mouvement citoyen de Frontignan, on a quand même trouvé des trésors comme un moteur de bateau dont le propriétaire devait penser qu'il allait s'envoler avec le vent...! Il a été signalé et sera ramassé dans la semaine par le service concerné.

Nous avons eu aussi le plaisir de rencontrer un élu au littoral de la mairie de Frontignan, Monsieur J.L.MOLTO venu comme un simple citoyen ramasser les déchets avec nous. Nous l'avons grandement remercié de s'être sali lui aussi, les mains pour la bonne cause.  Il a eu la joie de m'entendre rouspéter du manque de respect de la ville pour nous avoir prévenu trop tard que nous n'aurions pas notre matériel. Ce Monsieur, par ailleurs bien sympathique, est bien le 1er élu (toutes mairies confondues) à venir nous aider en 10 ans de ramassage de notre association. Une benne entière a été remplie ce qui a prouvé que cet endroit est à surveiller.

On y est arrivé... - Les Gardiens de Thau ses Ports et sa Lagune

Je ne vais pas énumérer les déchets trouvés, les photos feront  preuves de nos trouvailles des gens irrespectueux envers la nature.

Merci à toutes et tous  pour ce bon moment sympathique même si la fatigue a gagné un bon nombre de participants."

Les prochains endroits de nettoyage ne sont pas encore décidés mais les Gardiens de Thau lancent une nouvelle action qui s'appellera "RANDODECHET" , action qu'elle va mettres mettre rapidement en place.

Voir : Les Gardiens de Thau, ses Ports et sa Lagune sur Facebook

 

Parc éolien d’Aumelas : condamnation dans le cadre du recours porté par FNE Languedoc Roussillon

Communiqué de la LPO Occitanie :

"Depuis une dizaine d’année, la délégation héraultaise de la LPO Occitanie réalise un suivi conséquent des impacts sur la biodiversité des parcs Éoliens d’Aumelas pour le compte d’EDF-RE. Avec ces quelques années de recul, ces suivis montrent que malgré le développement d’études pour comprendre cette mortalité (suivis GPS) et d’outil pour la réduire (DT Bird), cette dernière persiste dans une ampleur qui reste significative, notamment vis-à-vis du Faucon crécerellette (à peu près 4 cas découverts par ans).

Le jugement rendu par la cour d’appel de Versailles le 2 mars 2021 dans un contentieux opposant FNE aux filiales de la société EDF-RE, pour lequel la délégation héraultaise de la LPO Occitanie a étayé les éléments d’expertise de FNE via une attestation de témoignage, vient confirmer le caractère illicite de ces destructions et ainsi appuyer la demande que formule la délégation héraultaise de la LPO Occitanie (notamment par un recours auprès de la préfecture) à ce que les autorités environnementales enjoignent l’exploitant à respecter la réglementation sur les espèces protégées, via la « Dérogation Espèces Protégées », laquelle est la seule a autoriser de telles destructions."
 
Faucon Crécerelle, La Chasse, Battant
Pixabay