La Ville de Sète poursuit son engagement en faveur des mobilités douces avec un projet d’envergure : la future Rocade à Vélo Nord. Pour en découvrir les objectifs et les aménagements, une exposition est proposée à la Maison du Vélo et de la Mobilité Active jusqu’au 29 août.

Pensée comme un axe structurant pour les déplacements cyclables quotidiens, cette rocade permettra de relier plusieurs grands itinéraires vélo – européens (EV8, EV17), nationaux (V80) et locaux (tour de l’étang de Thau) – tout en assurant la continuité et la sécurité des trajets dans les quartiers nord de la ville.

Ce projet s’inscrit dans les ambitions du Plan de Déplacement Urbain 2020-2030 : offrir une alternative fluide, durable et sécurisée à la voiture, notamment pour les trajets de courte et moyenne distance.

Trois secteurs clés (Est, Nord, Ouest) bénéficieront d’un traitement spécifique afin de lever les discontinuités actuelles et de connecter des aménagements existants comme la voie verte du quai des Moulins, la promenade du Lido ou la voie verte Nord, à l’arrière du cimetière Le Py.

Maison du Vélo et de la Mobilité Active – 21 rue Honoré Euzet, Sète
Jusqu’au 29 août : le lundi de 14h à 17h30, du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h30.

(Communiqué de presse Ville de Sète)

Le mercredi 30 juillet, au cœur de l’été sétois, le Théâtre de la Mer s’est transformé en un véritable carrefour musical. Dans le cadre du festival Fiest’A Sète, deux groupes venus d’horizons très différents ont fait vibrer les gradins : Etran de l’Aïr, formation nigérienne emblématique du blues du désert, et Altın Gün, collectif turco-néerlandais aux sonorités psychédéliques. 

Derrière cette aventure musicale qui dure depuis près de trois décennies, on retrouve José Bel, président de l’association Métis et directeur du festival. Nous l’avons rencontré pour qu’il nous raconte la genèse et la vision de cet événement devenu incontournable à Sète. « Le festival est né un peu par hasard, sans stratégie. À l’époque, j’étais disquaire, un lieu de vie très dynamique C’était un point de rencontre pour les passionnés de musique, jeunes et moins jeunes. L’idée d’un festival est née de cette énergie collective, autour d’un petit noyau de fidèles. »

À ses débuts, le festival s’appelait Fiesta Latina, en hommage à la scène cubaine et sud-américaine en pleine effervescence à la fin des années 90. Mais après quelques années, un souci juridique les oblige à changer de nom. « Quelqu’un avait déposé “Fiesta Latina”. On a reçu un courrier recommandé. On s’est dit que le nom, ce n’est pas l’essentiel. On a cherché quelque chose qui nous corresponde : la fête, la ville… et c’est devenu Fiest’A Sète. »

Un festival aux couleurs du Sud

Depuis ses débuts, Fiest’A Sète met à l’honneur des musiques vivantes, venues des Suds, avec une attention particulière aux artistes d’Amérique latine, d’Afrique ou des Caraïbes. « Des musiques chaudes, festives, mais aussi profondes », précise José Bel.

Mais Fiest’A Sète ne se résume pas aux soirées payantes du Théâtre de la Mer. Fidèle à son engagement d’origine, le festival a aussi propos& des concerts gratuits à Poussan et à Sète.

Au-delà des concerts, Fiest’A Sète se veut un lieu de partage, de rencontres culturelles et humaines. « Quand on rassemble un public devant ces musiques, il se passe quelque chose. Des émotions, des échanges… La musique crée du lien. Et nous, on a voulu pousser cette idée jusqu’au bout, en rendant le Théâtre de la Mer plus convivial. À l’époque, la terrasse du haut était à l’abandon, envahie par la végétation. On l’a réaménagée pour en faire un vrai lieu de vie. »

Malgré les soutiens de la ville de Sète, de la Région et du Département, le festival repose en grande partie sur son public fidèle. « Fiest’A Sète vit grâce aux spectateurs. 85 % de notre financement, ce sont les billets vendus. Alors on a besoin que les gens continuent à venir, à prendre leur carte à l’association Métisète C’est ce qui nous permet de continuer à proposer cette programmation exigeante, chaleureuse, et indépendante. »

 Fiest’A Sète, c’est plus qu’un festival. C’est une invitation au voyage, à l’écoute, et à la rencontre. Une parenthèse musicale sous les étoiles du Théâtre de la Mer… et une aventure humaine qui dure depuis 28 ans.

Juliette Amey

Par une douce soirée d’été, ce mercredi 23 juillet à 21h30, le Théâtre de la Mer s’est transformé en écrin pour la poésie vivante, vibrante, engagée. En soutien au festival Les Voix Vives, trois artistes d’exception se sont succédé sur scène, offrant un moment suspendu entre mots, musique et émotion.

La soirée s’ouvre avec Michel Arbatz, fidèle du festival, qui revient cette année avec un hommage passionné à Jacques Prévert, accompagné au piano par Sophie Grattard. Mais attention : ici, pas de "Prévert pour enfants sages". Arbatz nous dévoile un Prévert rugueux, acerbe, profondément politique, loin des clichés d’école. « Il y a un Prévert qu’on cache à l’école. Celui qu’on apprend est un peu fleur bleue. Moi, j’ai voulu montrer celui qui n’a pas peur de mettre les mains dans le cambouis de l’âme humaine. » raconte Michel Arbatz.

Le public rit, s’étonne, découvre. Et à la fin, l’ovation est unanime. Beaucoup confieront après coup n’avoir jamais entendu ce Prévert-là. Pari gagné pour Arbatz, qui conclut en rappelant que la poésie « n’est pas faite pour être lue, mais pour être écoutée. »

Laurence Vielle, souffle poétique entre Duras et transe sonore

Place ensuite à Laurence Vielle, poétesse, diseuse belge. Une performance habitée, entre poésie vivante et mémoire sonore, en dialogue avec la voix de Marguerite Duras. « J’ai épluché les archives sonores de Duras, pour en faire surgir une pensée visionnaire, à la fois sombre et pleine d’espoir. Elle dit que dans un monde qui s’écroule, peut naître enfin un espace commun à réinventer ensemble. » – Laurence Vielle

Accompagnée de trois musiciens et d’une « spatialisatrice sonore », Laurence Vielle compose un objet poétique unique, tissé d’improvisations, de mots puissants, et de textures sonores qui enveloppent le Théâtre de la Mer. « En poésie de chez nous, faites la fête au mot pour devenir illimité. » – Laurence Vielle, citant Jean-Pierre Verheggen

Son émotion est palpable. Et son engagement aussi : « Cette soirée était vitale. Je souhaite de tout cœur que cette aventure continue. Grâce à ce festival, notre ciel est plus bleu. »

Diego la Onda, un rêve réalisé avec Brassens

Enfin, Diego la Onda clôture la soirée en beauté avec un répertoire vibrant de Georges Brassens. Hommage sincère, tout en simplicité et en générosité, dans la ville même du poète. « Tout le monde a une petite Madeleine avec Brassens. Moi, c’est lui qui m’a ouvert les portes du Théâtre de la Mer. J’avais dit, il y a 10 ans, à ma fille de 3 ans : Un jour, je jouerai ici. Et voilà, c’était hier soir », explique avec joie Diego la Onda.

Sa version de La Madeleine de Sète Georges Brassens émeut, touche juste, et résonne avec une douceur toute particulière sur cette scène. « Ce lieu est magique. Le public était attentif. Une extrême sympathie de toute l’équipe, une énergie magnifique. Alors j'airais un mot pour le festival, encore ! », conclut Diego la Onda.

Un Théâtre de la Mer conquis, une poésie vivante et nécessaire

Ce concert de soutien a rappelé à tous la richesse et la nécessité du festival Les Voix Vives, menacé aujourd’hui par des difficultés financières.

« Ce festival, je ne me suis même pas demandé si je devais le soutenir. C’était une évidence. Il n’y a pas beaucoup de festivals de poésie de cette ampleur en France. » – Michel Arbatz

« Il y a ici un vivier de beauté, de poètes, de poésies très différentes. Chacun y trouve sa place. C’est une résistance joyeuse dans un monde qui semble parfois gris. » – Laurence Vielle

« Encore, encore… Ce festival doit continuer. » – Diego la Onda

Dans une époque où la poésie semble marginalisée, ce genre de soirée démontre avec éclat qu’elle est plus que jamais essentielle. Au Théâtre de la Mer, les voix se sont élevées pour la beauté, pour la liberté, pour l’humain. Et si, comme le disait l’un des artistes, grâce à ce qui se passe ici, notre ciel est plus bleu, alors soutenons ce festival pour que la lumière continue de briller, chaque été, à Sète.

Juliette Amey

Ce jeudi 24 juillet, la Ville de Sète a officiellement inauguré l’avenue Victor-Hugo, fraîchement réaménagée après plusieurs mois de travaux ambitieux, menés entre modernisation des infrastructures, valorisation du patrimoine urbain et engagement environnemental.

Le projet de réaménagement de l’avenue s’est étendu sur 500 mètres linéaires, entre le pont de la Gare et le pont de Pierre. Il s’est déroulé en deux temps.

D’abord, une première phase souterraine, de mars à fin septembre 2024, a permis la rénovation complète des réseaux : eau potable, eaux usées et eaux pluviales. Sète Agglopôle Méditerranée a investi plus de 3 millions d’euros TTC dans cette étape, avec le soutien de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse.

Puis, dès le 15 janvier 2025, place aux aménagements de surface. Entièrement achevés début juillet – avec trois mois d’avance –, ils représentent un investissement conséquent de 5,33 millions d’euros pour la Ville de Sète.

Réinventer l’avenue : une approche résolument écologique

Le réaménagement s’inscrit dans une démarche de transition environnementale. Près de 90 % des surfaces circulables ont été désimperméabilisées, favorisant l’infiltration naturelle des eaux de pluie.

Les platanes, marqueurs emblématiques de l’avenue, ont été scrupuleusement préservés, avec des interventions précautionneuses pour protéger leur système racinaire, et des fosses élargies afin d’en améliorer l’irrigation.

La chaussée est désormais recouverte d’un enrobé poreux, limitant les nuisances sonores tout en optimisant la gestion des eaux pluviales. Grâce à un réseau de zones drainantes (stationnements, pistes cyclables), un volume d’infiltration utile de 490 m³ a été aménagé.

Les trottoirs, élargis et rendus aux piétons, sont recouverts d’un béton désactivé à la fois esthétique et robuste. L’eau y est collectée et redirigée vers d’anciens ouvrages convertis en réserves d’eaux pluviales.

Le stationnement a été entièrement repensé : les places bordant l’avenue sont aujourd’hui perméables, avec une surface traitée de 2 124 m² et un volume drainant de 382 m³.

Les pistes cyclables sécurisées, nouvellement créées, sont unidirectionnelles et revêtues d’un enrobé perméable coloré. L’ensemble du dispositif contribue à une meilleure gestion de l’eau et à un cadre de vie plus apaisé.

Redonner son éclat au patrimoine haussmannien

L’avenue Victor-Hugo a retrouvé son allure d’origine, avec une restauration minutieuse de plus de 700 mètres de bordures en pierre naturelle, dont 80 % proviennent des pierres historiques.

Les candélabres installés reprennent fidèlement le design d’antan, notamment les deux lampadaires emblématiques réinstallés devant le théâtre. Des bancs identiques à ceux d’époque, fondus sur mesure avec les armoiries de la Ville, viendront bientôt compléter l’ensemble.

Un nouveau visage pour le parvis du théâtre

À la jonction entre l’avenue et la place Victor-Hugo, le parvis du théâtre Molière a été totalement repensé. Le sol a été pavé de pierre de Comblanchien, en harmonie avec la place voisine. Un plateau urbain permet désormais une circulation douce et continue entre les espaces piétons.

Les deux rues adjacentes sont passées en zone apaisée, réservées prioritairement aux piétons, tout en restant accessibles aux véhicules sous contrôle.

(Photo Ville de Sète Tiziana)

Du 19 juillet au 3 août 2025, l’île singulière de Sète s’enflammera au rythme des musiques vivantes du monde entier pour la 28e édition du festival Fiest’A Sète, rendez-vous devenu incontournable pour les amoureux de métissages sonores et d’évasion culturelle.

Né en 1997 d’un coup de cœur pour les rythmes latinos, le festival – d’abord baptisé Fiesta Latina – s’est rapidement élargi à toutes les musiques porteuses d’âme et de mouvement. Devenu Fiest’A Sète, il célèbre aujourd’hui encore la diversité, l’authenticité et la modernité des sons venus des quatre coins de la planète, sans jamais céder aux logiques industrielles ni aux formats standardisés.

Une programmation solaire et audacieuse

Au cœur de cette édition 2025 : six grandes soirées thématiques au Théâtre de la Mer, cet amphithéâtre de pierre surplombant la Méditerranée, devenu le sanctuaire du festival.

29 juillet – Magie mandingue (44 €)

Ablaye Cissoko & Cyrille Brotto
Salif Keïta

30 juillet – Anatolia Sahara psychedelic express (39 €)

Etran de l’Aïr
Altın Gün

31 juillet – Fiesta latina (44 €)

La Dame Blanche
Roberto Fonseca

1er août – Afro-beats (39 €)

K.O.G
Seun Kuti & Egypt 80

2 août – Ladies in soul (44 €)

Sophye Soliveau
Dee Dee Bridgewater

3 août – Noche de cumbia (39 €)

La Yegros (photo ci-dessus)
Chico Trujillo

Les concerts débutent à 21h (ouverture des portes à 20h). Des pass 2 soirs (72 à 82 €) et pass 6 soirs (210 €) sont proposés, hors frais de location éventuels.

Une fête populaire et plurielle

Fidèle à son esprit d’ouverture, Fiest’A Sète propose également une semaine entière de concerts gratuits, DJ sets, projections, expositions et ateliers dans différents lieux de Sète et de Poussan :

• 19 juillet à Poussan : Poplitê & Orchestre National du Cholao – 20h30, Place de la Mairie

• 20 juillet – Le Dancing (Sète) : soirée FIEST’A SÈTE x Ritmo Sin Igual – 18h

• 22 juillet – Médiathèque F. Mitterrand : Chora Jacaré – 21h

• 25 & 26 juillet – Plage La Ola : DJ sets avec Nickodemus, Mo Laudi, Black Voices Combo, DJ Karavan et bien d'autres – 18h

Une expérience culturelle complète

Fiest’A Sète, c’est bien plus qu’un festival. Grâce au partenariat avec le MIAM, le cinéma Le Comoedia ou encore les centres culturels locaux, de nombreux ateliers d’arts plastiques pour enfants, expositions et séances de cinéma viennent enrichir cette célébration de la musique vivante. Sans oublier les stands de cuisine du monde, pour éveiller aussi les papilles.

Un souffle de liberté

Avec plus de 200 artistes, 15 jours de festivités, des centaines de bénévoles passionnés et des milliers de festivaliers venus du monde entier, Fiest’A Sète reste fidèle à sa promesse : faire vibrer les cœurs, éveiller les curiosités, et créer des ponts entre les cultures. À l’heure où tout semble vouloir se compartimenter, ce festival reste un souffle d’universalité, de joie et de rencontres.

Pour plus d'information (billetterie et programmation complète)
www.fiestasete.com
Playlist 2025 dispo sur Spotify, Deezer et YouTube

(Photo ©Pierre Nocca et ©Landry)

Ce mercredi 9 juillet, à Sète, le maire Hervé Marquès a levé le voile sur l’affiche officielle de la 281e édition de la Saint-Louis, moment symbolique qui marque le lancement des festivités.

L’œuvre, signée par l’artiste Arthur Dupuy, capture avec justesse l’âme de cette célébration sétoise. On y retrouve le Mont Saint-Clair, le phare, les couleurs des joutes et surtout le pavois en son centre, clin d’œil vibrant à l’identité locale.

Mais la Saint-Louis, ce sont aussi ses héros des tintaines. Cette année, dix jouteurs emblématiques sont mis à l’honneur : André Lubrano, Aurélien Evangelisti, Benjamin Arnau, Christian Caselli, Jacques Noguet, Mickaël Arnau, Olivier Soula, Robert Bancilhon, Sébastien Abellan et Simon Caselli. Dix figures de courage, de transmission et de passion qui incarnent l’esprit sétois.

Les grandes lignes du programme 2025

Comme chaque année, Sète vibrera au rythme de la Saint-Louis du 21 au 26 août. Joutes, musique, sport, tradition, culture… Le programme s’annonce riche :

Jeudi 21 août :
• Défilé des petits jouteurs et parade festive dès 18h
• Tournois des jouteuses, de la presse et des personnalités en soirée

Vendredi 22 août :
• Concours de boules lyonnaises et tournoi des jeunes jouteurs
• Café littéraire avec Christian Vadim
• Déambulation des Major’s Girls
• Concerts : Sin’dee et Tribute Gipsy Kings

Samedi 23 août :
• Commémoration du 81e anniversaire de la Libération
• Concours de boules carrées, tournoi d’échecs, joutes mi-moyens
• Pétanque et animations familiales
• Concert de la Compagnie Impérial – Grand Tabazu

Dimanche 24 août :
• Randonnées cyclistes, boules ovales, Grand’Messe et défilé
• Tournoi juniors, roulage de barriques, concert italien
• 30e nuitée du Grand Prix de rame traditionnel

Lundi 25 août :
• 104e Traversée de Sète et tournoi poids-lourds
• Animations sur le quai de la Résistance
• Concerts : Jean-Michel Rinaldi, Franck Fulcrand, gala lyrique Jean Dumas

Mardi 26 août :
• Départ du Vire-Vire à 14h30
• Déambulation musicale dès 19h30
• Concert de l’orchestre Paul Selmer
• Feu d’artifice final à 22h

Entre joutes nautiques, spectacles de rue, concerts, traditions sétoises et ambiance populaire, cette édition 2025 promet d’être aussi fédératrice que mémorable. Que l’on soit d’ici ou de passage, la Saint-Louis est une fête à vivre pleinement, au cœur de l’été sétois.

(Communiqué de presse Ville de Sète)

Avec près de 13 kilomètres de littoral, la Ville de Sète renouvelle cette année encore son engagement en faveur de la sécurité sur ses plages. La saison estivale 2025 a été officiellement lancée ce mercredi 9 juillet au poste de secours Fontaine, en présence des autorités locales.

Chaque été, Sète mobilise d’importants moyens pour assurer la tranquillité des baigneurs : six zones de baignade surveillées, chacune équipée d’un poste de secours (Lazaret, Fontaine, Lido, Baleine, 3 Digues et Castellas), sont actives tous les jours de 11h à 19h. L’objectif est clair : prévenir les noyades accidentelles, qui causent chaque année environ 1 000 décès en France, dont près de la moitié en été.

En 2024, les équipes de secours ont réalisé 408 interventions à Sète, dont 14 sauvetages de personnes en situation de noyade. Des chiffres qui soulignent l’importance d’un dispositif réactif et bien préparé.

« Il est donc de notre devoir, collectivement, de relayer les règles de prévention et de conduite, notamment auprès des touristes que nous accueillons durant la saison. Car l’information reste le moyen le plus efficace de lutte contre les accidents.  », a rappelé le maire Hervé Marquès.

Une collaboration durable avec le SDIS 34

Pour mener à bien cette mission, la Ville a renouvelé son partenariat avec le SDIS de l’Hérault jusqu’en 2028, via un accord-cadre de 4 ans. Le montant consacré en 2025 à ce dispositif est de 221 566,14 €. Cette année, 33 surveillants saisonniers ont été recrutés et formés par le SDIS. La Ville soutient également cette action en mettant à disposition le poste de secours Fontaine pour les stages et les équipements.

Plus de 635 000 € investis chaque année pour les plages

Au-delà des secours, la Ville investit massivement pour l’entretien et l’accessibilité de ses plages : nettoyage, salaires, équipements, sanitaires, balisage… En 2025, plusieurs acquisitions sont venues renforcer le dispositif :

• 6 bouées tubes

• 1 planche "Rescue"

• 3 tiralos (fauteuils de mise à l’eau pour PMR)

• 3 tapis d’accès pour les personnes à mobilité réduite

À noter que la Ville perçoit une redevance de 322 785 € TTC des sous-concessions (chiffres 2024), participant ainsi au financement global du dispositif.

La Ville mise plus que jamais sur la sensibilisation. Affichage sur site, conseils de sécurité, présence active des sauveteurs : tout est mis en œuvre pour rappeler aux baigneurs les bons gestes et éviter l’imprudence.

Cet été encore, Sète veille sur ses plages et ceux qui les fréquentent.