Sète

Un grand déstockage solidaire au Secours populaire

Le Secours populaire de Sète organise un grand déstockage de vêtements ce samedi 14 juin, de 9h à 14h, sans interruption, dans ses locaux situés 15, quai Rhin-et-Danube. Une belle opportunité pour chiner des vêtements de qualité à prix tout doux.

Ouvert à toutes et tous, cet événement permettra de donner une seconde vie à des vêtements soigneusement triés, tout en finançant les nombreuses actions de solidarité menées localement par le SPF.

Une belle occasion de joindre l’utile à l’agréable, et de contribuer à faire vivre les valeurs de partage et de dignité.

Pour en savoir plus sur les initiatives du Secours populaire dans le Bassin de Thau, rendez-vous sur : secourspopulaire.fr/34-sete-bassin-de-thau

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Fête de la musique 2025 : Sète joue sa plus belle partition

Le samedi 21 juin 2025, Sète vibrera au rythme de la musique à l’occasion de la Fête de la Musique. Des canaux aux places publiques, des quais jusqu’au cœur des rues, la ville se transformera en scène ouverte, accueillant artistes, musiciens et amoureux de toutes les notes, dans une ambiance festive et populaire.

Sur les canaux : les Navirades ouvrent le bal

De 11h à 13h, les voiles latines vogueront sur les eaux sétoises au son des aubades maritimes. Les associations des Gréements Languedociens, Appassionathau et Chiviraseta embarquent le public pour une déambulation musicale unique en Méditerranée. Une immersion poétique dans l’univers sonore des traditions maritimes locales.

Place Léon-Blum : la musique s’élève en chœur

Dès 15h, une grande chorale intergénérationnelle, dirigée par Jean-Michel Balester, entonnera un répertoire autour de l’écologie, de la comédie musicale et des plus belles chansons françaises.
À 18h30, la Chorale Cap Brassens, emmenée par Juliette Pradelle et Roland Sambugaro, rendra hommage à Brassens et ses amis Brel, Lapointe, ou encore à des auteurs contemporains, dans une polyphonie chaleureuse.
Puis à 20h30, place à l’énergie du Loup Orléans Brass Band : 11 jeunes musiciens fous de jazz et de rythmes de la Nouvelle-Orléans feront danser la foule.

Parc Simone Veil : une scène ouverte aux jeunes talents

De 18h à 20h, plus de 80 musiciens du Conservatoire à Rayonnement Intercommunal et de l’Orchestre d’Harmonie de Sète s’unissent dans un concert éclectique, alliant Mika, Deep Purple ou encore StarCraft. Une programmation qui promet émotion et virtuosité sous la direction de Thibault Roche et Victor Bertrand.

Dans le centre-ville : ambiance de fête garantie !

Les rues de Sète seront rythmées par la fanfare Les Loustics du Pic (18h30-19h30), avec cuivres, percussions, rock et ska déjantés.
Place Victor-Hugo, les jeunes choristes du CRI (17h-19h) laisseront ensuite place aux groupes pop-rock des élèves du conservatoire, avant que le groupe So Fresh (21h) ne replonge la place dans les plus grands tubes disco-funk des années 70, en duo avec la Fête de la Gastronomie en Méditerranée animée par Paul-Eric Laurès. Musique et gourmandise au menu !

Danse, funk et fête sur les autres places

Place Roger-Thérond dès 20h, le Danse Social Club offrira une soirée dansante animée par DJ Nina et Shunyata, avec masterclass, soul train géant et DJ set enflammé.
Place du Souras Bas (18h-20h), ambiance bals populaires avec Jim et Chris, suivie à 21h par le Shinny Quartet, quatuor de saxophones issu de l’Harmonie de Sète, entre jazz, classique et musiques du monde.
Place Edouard-Herriot enfin, dès 19h, le groupe Palmer Line régalera le public de son groove pop-rock-funk.

Et partout dans le cœur de ville, les bars, cafés et restaurants accueilleront, dès 20h, une multitude d’artistes aux styles variés : pop, rock, blues, latino, soul, afro-caribéen, DJ sets… Il y en aura pour toutes les oreilles.

(Communiqué de presse de la Ville de Sète)

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DeLaurentis : un voyage électro-sensoriel au Théâtre de la Mer

Le 7 juin 2025, dans le cadre du festival K-LIVE, l’artiste toulousaine DeLaurentis a investi le Théâtre de la Mer pour un concert unique, à la croisée des sons, des lumières et des émotions.

Musicienne, productrice et chanteuse, DeLaurentis fête cette année les dix ans de sa discographie. Formée dans le jazz aux côtés de son père, le pianiste Philippe Léogé, elle a été marquée très tôt par la musique électronique, du trip-hop de Massive Attack à l’expérimentation sonore de Laurie Anderson. Une référence déterminante : “Elle produisait seule en studio, mêlait sa voix à des vocodeurs, des synthés… Ça me fascinait”, raconte-t-elle.

Son projet artistique actuel s’ancre dans la synesthésie, ce phénomène sensoriel où les sons évoquent des couleurs. Son dernier album, Musicalism, s’inspire d’un mouvement pictural des années 1930 dans lequel des peintres “traduisaient” les sons en teintes vibrantes. Sur scène, ses instruments numériques, comme les contrôleurs Erae Touch ou les gants MiMu développés par Imogen Heap, lui permettent de dessiner la musique par le geste et la couleur. “Mes pads, je les vois comme des palettes de peinture”, confie-t-elle. “Et je manipule les sons comme un chef de chœur.

Mais chez DeLaurentis, la technologie n’est jamais froide : elle devient une extension sensible de la voix, son instrument principal. “Ma voix, c’est le lien entre mon corps et les machines. Elle traverse mes morceaux comme un fil émotionnel.”

Sur la scène du Théâtre de la Mer, elle a su créer un véritable voyage immersif. “Ce lieu est magique. Être en connexion avec la mer, le ciel, les éléments, ça rend le moment unique.

Un concert atmosphérique, presque cinématographique, à l’image de son nom de scène, hérité de sa mère et clin d’œil à Dino De Laurentiis, producteur légendaire. Une façon de rappeler que la musique de DeLaurentis s’écoute… mais aussi se regarde, se vit, et se ressent.

Juliette Amey

Octo, sculpture envoûtante de Johan Creten : un hommage au mystère marin

Le 11 juin 2025, au Jardin du Sémaphore, surplombant la Méditerranée, a été inaugurée Octo, une œuvre monumentale du sculpteur flamand Johan Creten, dans le cadre du projet Balades Artistiques en Méditerranée porté par Sète Agglopôle Méditerranée. Cette sculpture, aussi troublante que poétique, incarne un lien profond entre l’homme, la mer, et les récits fantastiques qui peuplent leurs histoires communes.

                                                                     

Le territoire de Sète Agglopôle Méditerranée, riche d’un patrimoine naturel et historique remarquable, affirme son engagement en faveur de l’art et de la culture à travers ce projet d’envergure. Comme l’a souligné Loïc Linares, président de SAM : « C’est pour célébrer cette créativité que Sète Agglopôle Méditerranée a choisi, à l’occasion de son anniversaire, d’associer vingt artistes aux quatorze communes qui la composent. [...] Ces projets de création d’artistes vont s’échelonner jusqu’en 2026. C’est un investissement qui éclaire fortement et pointe l’essentiel des fondements même de l’action de SAM : la célébration de l’humain et de son inventivité. »

Ce programme artistique transforme l’espace public en un musée à ciel ouvert, créant une nouvelle lecture du paysage et du patrimoine local. Christophe Durand, vice-président de SAM, délégué au rayonnement culturel, ajoute : « Ces œuvres présentées dans l’espace public seront librement accessibles à chacun comme une exposition permanente à ciel ouvert. »

Johan Creten : une œuvre, une histoire

Artiste belge formé aux Beaux-Arts de Paris, Johan Creten est une figure majeure de la sculpture contemporaine. Précurseur du renouveau de la céramique, il détourne les matériaux – argile, bronze – pour en extraire des formes puissantes, symboliques, parfois inquiétantes.

Octo, sa sculpture installée à Sète, est le fruit de plus de dix ans de travail et de maturation artistique. Présentée initialement au Grand Palais en 2012, puis au CRAC à Sète en 2017, elle a connu de multiples évolutions avant de trouver sa forme finale, pensée spécifiquement pour le Jardin du Sémaphore.

Lors de l’inauguration ce mercredi 11 juin, Johan Creten a livré un discours profondément personnel : « Qui aurait cru il y a 37 ans qu’un jeune flamant arrivait à Sète. [...] Je suis tombé amoureux de cette ville. Quand on m’a proposé ce projet, je me suis dit : Octo, ce sera pour Sète. [...] C’est vraiment le meilleur endroit. Quand vous vous asseyez sur le banc en face, la structure devient comme un mât. Cela vous laisse la possibilité d’observer aussi le paysage et cette ville que j’adore et que j’appelle ma maison. »

(Photo de gauche à droite : Christophe Durand (vice-président SAM), Hervé Marquès (maire de Sète), l'artiste Johan Creten et Loïc Linares (président SAM))

Octo : entre mythologie marine et mémoire sétoise

Inspirée du Jenny Haniver, nom donné au XVIIe siècle à des raies séchées, vendues comme créatures mythiques dans les cabinets de curiosités, la sculpture de Creten explore les limites du réel et de l’imaginaire. Dans les mots de l’artiste : « L’idée, c’est : la mer, elle est magnifique pour un marin, mais elle fait aussi un peu peur. [...] J’ai choisi cet animal parce que justement, c’est un animal qui parle du mystérieux de la mer, du secret, de l’inconnu. »

Octo ne se contente pas d’impressionner par sa forme : elle dialogue avec l’histoire de Sète. Des détails gravés sur son corps évoquent Louis XIV et le plan du canal de Sète vu du ciel. L’œuvre évolue au fil de la journée : « C’est une sculpture qui change d’aspect en fonction de l’heure. »

Elle s’inscrit aussi dans une longue tradition artistique, évoquant les œuvres de Chardin, Ensor ou Soutine, fascinés eux aussi par les raies, créatures ambiguës à « double visage ». La critique d’art Emmanuelle Héran note : « Ce bronze à l’aspect d’un grand monstre fantasmagorique fait penser à un diable, un dragon ou un ange [...] Il renvoie au Jenny Haniver. [...] Johan Creten a travaillé chaque face pour lui conférer un aspect ambigu et énigmatique. »

Un hommage à la mer, à la ville, à la transformation

Installée face à la mer, Octo devient une passerelle entre les mondes : celui des hommes, et celui des abysses. Patinée par le temps, elle s’ancrera peu à peu dans le paysage comme un repère poétique et organique. D'après le sculpteur : « La symbolique de l’œuvre, c’est le mystère de la mer. »

Ce mystère, Octo le révèle par sa forme mouvante, ses reflets changeants, et les secrets qu’elle contient. Véritable emblème d’un port façonné par les rêves de conquête de Louis XIV, et d’une ville ouverte sur l’inconnu, elle offre un regard neuf sur Sète, entre histoire, nature et imagination.

Juliette Amey

Sète inaugure le Jardin du Sémaphore : un écrin de nature et d’histoire réhabilité

Ce mercredi 11 juin 2025 à 11h, la Ville de Sète a officiellement inauguré le Jardin du Sémaphore, un nouvel espace de verdure surplombant la mer, à deux pas du Fort Richelieu. Jadis laissé à l’abandon depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, cet ancien terrain militaire est aujourd’hui transformé en un jardin méditerranéen à la fois écologique, éducatif et artistique.

Dès les premiers mots de son discours, le maire de Sète, Hervé Marquès, a tenu à évoquer la beauté singulière du lieu en citant Paul Valéry : « Je suis né dans un de ces lieux où j’aurais aimé naître. » Une phrase qui résonne tout particulièrement dans ce jardin désormais réhabilité, situé dans un cadre exceptionnel avec une vue imprenable sur la Méditerranée.

« Ce paradis a pourtant été laissé à l’abandon pendant de nombreuses années », a rappelé le maire. Racheté en 2019 par la Ville auprès du ministère des Armées pour un montant de 310 000 euros, le terrain a ensuite fait l’objet de travaux de grande ampleur : plus de 60 m³ de gravats et 30 m³ de plantes envahissantes, dont des ailantes et des opencias, ont été évacués. Des cheminements ont été créés, des murs de pierres sèches restaurés, un verger valorisé, et des escaliers construits à partir de matériaux naturels retrouvés sur site.

Un chantier exemplaire et collectif

Le projet, qui s’inscrit pleinement dans la politique environnementale de la Ville, a mobilisé de nombreuses entreprises locales et structures d’insertion. Parmi elles : Sports Environnement, MIGMA, La Griffe Verte, Amexbois, Passerelle Chantiers, et bien d’autres. La Ville a également pu compter sur le soutien de la Région Occitanie, qui a contribué à hauteur de 50 700 euros dans le cadre du programme des Grands Sites Occitanie.

Hervé Marquès a également salué le travail du service Parcs et Jardins, dirigé par Laurent Lafont, ainsi que l’implication de son prédécesseur : « Je ne peux et je ne dois terminer sans avoir une pensée pour François Commeinhes, qui voue une réelle passion à l’art des jardins et qui est à l’initiative de ce projet, réalisé par des mains de maître. »

Un lieu à vocation éducative et scientifique

Le Jardin du Sémaphore n’est pas seulement un espace de promenade. Il devient également un outil pédagogique, déjà adopté par l’école associative La Calandreta, qui y organise des activités éducatives autour de la biodiversité. « Les écoliers vont nous aider à sensibiliser le public au respect de ce site, à la découverte de sa flore endémique », précise-t-il.

Une photo d’archive, retrouvée par la Société d’étude historique et scientifique de Sète, atteste même de la visite du botaniste montpelliérain Charles Flahault sur le site en avril 1909. Une preuve de plus de la richesse écologique du lieu. « Les points les plus arides et les plus dénudés sont les plus favorables à l’herborisation », écrivait-il, soulignant la valeur scientifique de cet espace.

Un jardin d’art, entre terre et mer

Le Jardin du Sémaphore accueille également des œuvres d’art majeures, intégrées à son environnement naturel. Déjà visibles :

  • La punta dell’orecchio de Lucas Mantione,

  • L’Arbre de vie de François Liguori,

  • et la toute nouvelle sculpture Octo de Johan Creten, inaugurée ce 11 juin, dans le cadre des Balades artistiques en Méditerranée. Inspirée par les créatures marines mythologiques, Octo incarne « le lien profond entre l’homme et l’océan », mêlant poésie et symbolisme.

Le Jardin du Sémaphore devient ainsi un nouveau « poumon vert » en plein cœur de la ville, témoignage de la volonté municipale de conjuguer respect du patrimoine, écologie urbaine et accès à la culture pour tous. Un lieu paisible et inspirant, où la nature, l’histoire et l’art dialoguent avec la mer.

Juliette Amey

Grande fresque collective sur l’Île de Thau avec le K-Live Young

Du 29 mai au 3 juin 2025, l’école Georges Brassens, en plein cœur du quartier de l’Île de Thau à Sète, a vu son mur principal s’animer d’une œuvre monumentale. Une partie du mur avait déjà été peinte lors de l’édition précédente, mais cette année, la fresque collective s’est encore enrichie, donnant lieu à une création haute en couleurs, née de la rencontre entre quatre jeunes artistes d’Occitanie. Une initiative vibrante portée par le K-LIVE Young, branche émergente du festival K-LIVE.

Depuis 2022, le K-LIVE Young offre à de jeunes talents régionaux un espace d’expression grandeur nature. Cette année, ce sont Luzeye, Elasko, Meta et Amélie qui ont été invités à réaliser une fresque à huit mains.

“Le K-LIVE Young, c’est le tremplin jeune artiste du festival”, explique Morgan Llopis, coordinateur du projet. “Il a été créé en connexion avec le K-LIVE Kids pour apporter la technique et une vision artistique. Depuis plus de 4 ans, on invite quatre artistes de la région à faire une fresque pendant toute la semaine du festival.

Un travail collaboratif mené sur plusieurs jours, mêlant créations sur le mur et ateliers pédagogiques qui se sont déroulés sur trois jours, du mardi 1er juin au jeudi 3 juin, dans un esprit de transmission, d’échange et d’ouverture.

Une fresque vivante, entre insectes, visages et énergies mêlées

La fresque réalisée à l’école Georges Brassens est composée de plusieurs univers entremêlés, reflétant les personnalités des artistes et leur capacité à co-construire. L’œuvre prend la forme d’un grand ruban visuel qui traverse le mur, liant entre elles des figures humaines, des créatures imaginaires, des animaux, des formes végétales et marines… et de gigantesques insectes colorés.

Ces derniers sont l’œuvre de Luzeye, artiste autodidacte, qui a choisi de dessiner une écrevisse et un escargot. “J’aime bien représenter des espèces qu’on n’aime pas trop, comme les insectes ou petits animaux qu’on croise souvent sans y prêter attention. Les mettre en grand sur les murs, ça leur donne une autre dimension,” explique-t-elle. C’est une manière de leur rendre une beauté poétique.

À ses côtés, Elasko, artiste basé à Nîmes, a choisi de peindre un visage de femme entouré de fleurs, dans un style affirmé et symbolique. Il raconte : “On est dans un endroit qui manque de couleur. Le message, c’est l’amour et la paix. C’est ça qu’on a besoin aujourd’hui dans ce monde.”

Le dialogue entre les œuvres est fluide : les couleurs circulent d’un dessin à l’autre, des motifs s’entrelacent, créant une composition organique et cohérente. Le mur devient un terrain de jeu partagé, où chaque univers se déploie tout en faisant place à celui des autres.

Les enfants, cœur battant du projet

Durant trois jours, plus de 100 enfants issus du quartier et plus largement de Sète ont participé aux ateliers de pochoirs, peinture collective et personnalisation de t-shirts dans le cadre du K-LIVE Kids. Le mur, déjà en construction, est devenu un terrain d’expérimentation et de joie.

On leur propose un grand tissu pour peindre, des pochoirs, on ramène tout le matériel. Et ils adorent ça. À la fin, même les animateurs ou les parents prennent une bombe et font un petit quelque chose,” raconte Elasko.

Des retours positifs qui font chaud au cœur

On a la chance d’échanger régulièrement avec les enfants et leurs familles. On entend souvent des phrases, parfois au détour d’une conversation, comme ‘Ah, c’est génial de mettre de la couleur dans mon quartier.’ Ce sont parfois des adolescents de 13-14 ans qui disent ça", confie Morgan Llopis. “On est très bien accueillis, on est là pour ramener un moment de couleur, de joie, de partage. C’est vraiment l’idée principale du festival,” ajoute-t-il.

Une inauguration ouverte et festive

Jeudi 5 juin à 18h30, la fresque a été inaugurée en musique, avec un moment festif ouvert à tous. Au programme : présentation du projet, échanges avec les artistes, DJ set et ambiance de quartier conviviale.

Cette fresque, visible depuis la rue Jean Mermoz, n’est pas seulement une œuvre d’art public. C’est un témoignage vivant de ce que peut être la création collective : un espace de liberté, d’écoute, de beauté partagée. Et surtout, un geste d’amour pour ce quartier.

Lieu : École Georges Brassens – 25 rue Jean Mermoz, Île de Thau (Sète)

Juliette Amey

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K-LIVE 2025 : Nelio offre une fresque vibrante pour les 18 ans du festival

Pour ses 18 ans, le festival K-LIVE célèbre sa maturité artistique avec une nouvelle œuvre majeure intégrée au MaCO (Musée à Ciel Ouvert) de Sète. Cette année, c’est l’artiste Nelio qui signe une fresque monumentale sur la façade de la résidence Pasteur, 6 quai Louis Pasteur. Un travail puissant, sensible, et en parfaite résonance avec l’âme de la ville.

Artiste autodidacte, Nelio développe depuis plus de vingt ans une œuvre plurielle, entre peinture, sculpture, dessin et fresque murale. Deux approches marquent son travail : l'une, très structurée, emprunte au minimalisme abstrait, l'autre plus gestuelle, organique, proche de l’expressionnisme abstrait. « Depuis quelques années, ces deux styles commencent à se mêler. Parfois c’est du 90-10, parfois du 50-50, jusqu’à former une sorte de troisième voie », explique-t-il.

À Sète, cette hybridation prend tout son sens. « Je suis parti d’une structure géométrique, inspirée de l’architecture et de la ville en général, et j’y ai superposé des éléments plus organiques, plus évocateurs de paysages. » Car depuis quelques années, Nelio assume davantage une dimension figurative dans son abstraction : « À force de travailler dans cette direction, je me suis rendu compte que mes œuvres évoquaient des paysages. »

Un hommage sensible à Sète

La fresque de la résidence Pasteur s’inscrit dans cette logique. « Ce mur, on me l’a proposé. On était plusieurs artistes à soumettre des esquisses, puis un comité a choisi. J’ai accepté avec plaisir. J’ai voulu faire une œuvre pour les Sétois. Elle est visible depuis le train, l’autoroute, les toits... Je voulais qu’elle fonctionne à plusieurs niveaux : de loin, par la couleur et les volumes, et de près, avec une lecture plus complexe, presque paysagère. »

La couleur est d’ailleurs un élément central. « Parfois je me considère plus comme un coloriste. Ici, j’ai choisi des teintes pastel, pour que la fresque s’intègre au mieux à l’environnement, sans être trop agressive. Les couleurs évoquent à la fois la lumière du coucher de soleil, les bleus de la mer, et l’idée qu’il pourrait y avoir plusieurs saisons dans une même peinture. » La fresque évolue avec la lumière du jour : « Le matin elle est très intense, le soir plus douce. Elle change selon les heures, selon les saisons. »

Une création pensée pour le lieu

Peinte en deux semaines avec l’aide de deux assistants, Laïla et Paul, la fresque a été entièrement réalisée à l’acrylique, au rouleau, « avec une technique où les couleurs se mélangent naturellement d’une forme à l’autre. Il n’y a pas d’aplats purs, ce qui crée des effets de dégradé, une harmonie. »

Nelio ne laisse rien au hasard : « Quand on travaille à l’échafaudage, on a peu de recul. Donc tout se prépare en amont. Mais il faut aussi se laisser porter par le lieu. Le choix du style dépend du mur, du contexte, de la lumière, de l’angle de vue. »

Un lien naturel avec Sète

« J’ai adoré l’expérience du festival, il y a une vraie ambiance familiale. En trois semaines sur place, on prend ses habitudes, on rencontre les gens. C’est une ville vivante, conviviale, pleine d’ateliers, de galeries, de musique… On dirait un grand village où tout le monde se connaît. C’est ce côté joyeux que j’ai voulu exprimer dans la fresque. »

Nelio, installé en Ardèche, poursuit son chemin entre atelier et espace public. « L’atelier, c’est mon espace de recherche. J’y peins, je dessine, je fais des sculptures. Ce travail nourrit mes projets muraux. » De Rouen à Rabat, de Thonon-les-Bains à Sète, il adapte à chaque fois son langage visuel au contexte. « C’est toujours un équilibre entre mes recherches personnelles et le lieu. J’aime brouiller les pistes, jouer avec les perceptions. »

Avec cette fresque sétoise, Nelio offre un paysage mental, un voyage entre architecture et lumière, un regard abstrait et vibrant sur une ville qui vit au rythme de l’art.

Juliette Amey 

Sète accueille son premier Festival des Fiertés LGBTQIA+

Du 10 au 14 juin 2025, l’association Sète Arc-en-Ciel lance le tout premier Festival des Fiertés LGBTQIA+ à Sète. Un événement fort, engagé, festif et culturel, qui marque le retour d’une dynamique militante sur le territoire sétois.

Fondée en 2021, l’association Sète Arc-en-Ciel renaît en mai 2025 sous l’impulsion d’habitantes et habitants déterminés à défendre l’égalité des droits, la reconnaissance des identités de genre et des orientations sexuelles, et à lutter contre toutes les formes de discriminations. Portée par des valeurs de solidarité, de féminisme, de démocratie, et agissant dans un cadre laïque et pluraliste, l’association se veut un espace de liberté, de mémoire et de coopération locale.

Pour sa première grande prise de parole publique, elle organise un festival qui donnera à voir et à entendre les voix LGBTQIA+ dans leur diversité, à travers une programmation riche et variée : expositions, projections, débats, lectures et soirées festives.

Une semaine de rencontres et de visibilité

Le coup d’envoi sera donné mardi 10 juin à 19h à La Baraquette Citoyenne, lieu d’ouverture et d’échanges, pour une inauguration conviviale et engagée.

Le mercredi 11 juin, le public est invité à un apéro festif "Queer Chichois" au bar Le Yucca à 18h, suivi d’une projection-débat du documentaire Act Up, ou le chaos à 20h15 au cinéma Le Comœdia, en présence du réalisateur Pierre Chassagnieux et de Didier Lestrade, cofondateur d’Act Up, journaliste et écrivain.

Le jeudi 12 juin, à 16h30, Didier Lestrade rencontrera le public pour une séance de dédicaces à La Baraquette Citoyenne. À 17h30, une conférence animée par Muriel Montagut, responsable du centre Frantz Fanon de La Cimade, abordera les réalités spécifiques de l’exil pour les personnes LGBTQIA+.

Le vendredi 13 juin, à 18h30, l’autrice Yolande Jimenez lira "Nos mots, nos luttes" à La Baraquette Citoyenne. La soirée se poursuivra au Dancing avec la grande soirée de clôture du festival, ouverte à toutes et tous à partir de 20h. Aux platines : DJ Guy L’Amour, Jackson Molok, MarKis et Raxxas. Des food trucks et un bar seront présents sur place.

Deux expositions à découvrir toute la semaine

Pendant toute la durée du festival, deux expositions seront accessibles au public :

  • Et l’amour aussi, une exposition photographique de Marie Docher, à La Nouvelle Librairie Sétoise.

  • NOU·E·S, une exposition collective à La Baraquette Citoyenne.

Avec cette première édition, Sète Arc-en-Ciel affirme que Sète peut et doit être une ville ouverte, inclusive, solidaire, et fière de toutes ses diversités. Ce festival est une invitation à célébrer les luttes passées et présentes, et à bâtir collectivement un avenir plus juste.

Fièra Occitana : l’été démarre en occitan au môle Saint-Louis !

Le samedi 14 juin, la Calandreta dels Delphinets (l’école occitane de Sète) investit le bout du môle Saint-Louis pour une journée festive, joyeuse et haute en couleurs : la Fièra Occitana. Cet événement gratuit, ouvert à tous, s’inscrit dans le cadre de Total Festum, le grand festival des cultures catalanes et occitanes organisé à l’échelle de toute l’Occitanie jusqu’au 6 juillet.

Dans un cadre exceptionnel, autour du phare, la Fièra Occitana promet une immersion vivante et populaire dans les traditions du Sud, entre patrimoine, création contemporaine et bonne humeur. Jeux, ateliers, marché artisanal, buvette, musique : toute la journée, l’ambiance sera conviviale, rythmée, chaleureuse… et occitanophone !

Au programme : tambours, théâtre, sport urbain et DJ set

Dès 10h, les percussions de Batuc’Bacana donneront le ton, suivies par les hautbois et tambours traditionnels sétois pour un balèti à 11h30. Entre 10h30 et 16h30, des balades burlesques autour du phare amuseront petits et grands. À 14h, place au loto occitan, avant de laisser la scène à L’Agence Touriste pour des improvisations théâtrales à 15h30.

À 17h, changement d’ambiance avec une démonstration et initiation au parkour proposée par le collectif IronsBar34, suivi d’une battle de tambourin, le sport emblématique de l’Occitanie.

Enfin, pour clore cette journée en beauté, un DJ set d’Alexis Poline et le concert enflammé des Mc’s du Midi à 21h mettront le feu à la scène, toujours dans le plus pur esprit occitan.

La scène est à vous !

Moment attendu et savoureux : entre 12h30 et 13h30, la scène est ouverte ! Le public est invité à venir chanter, déclamer ou danser… en occitan. Et pour encourager les plus audacieux, un verre sera offert à chaque participant.

La Fièra Occitana, c’est bien plus qu’une fête : c’est une célébration vivante de la langue et de la culture occitane, un moment de transmission et de partage où toutes les générations se retrouvent, du plus jeune écolier à l’amateur de patrimoine. Entrée libre, ambiance garantie !

Rendez-vous samedi 14 juin, de 10h à 23h, au môle Saint-Louis à Sète.

(Affiche école Calandreta dels Delfinets)

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Clément Adrover, le champion sétois prêt à enflammer le gala XPLOSIF

Le 21 juin 2025, le Complexe du Lido vibrera au rythme des combats pieds-poings avec le retour du désormais incontournable Gala XPLOSIF Sète, organisé par le club local XPLOSIF 7, en partenariat avec la Ville.

                                                                  

Tête d’affiche de cette soirée prometteuse : Clément Adrover, champion d’Europe K1 ISKA 2024. Le Sétois combattra à domicile pour un championnat du monde ISKA, dans une ambiance qui s’annonce survoltée.

Au programme : 13 combats, dont 5 professionnels, des animations immersives, un dispositif scénique ambitieux et une foule attendue nombreuse pour cette cinquième édition. En 2024, l’événement avait déjà réuni près de 1 000 spectateurs.

Ce gala s’inscrit dans la dynamique sportive impulsée par la Ville de Sète, labellisée Active & Sportive, qui soutient les associations locales et valorise les disciplines de combat. Le club XPLOSIF-7, fort de 160 licenciés, y joue un rôle central avec ses jeunes espoirs comme Noa Pugnaire, Noémie Canva ou encore Léo Aversa, 11 ans, déjà remarqué sur la scène régionale.

XPLOSIF Sète, c’est bien plus qu’un gala : c’est un événement qui fait rayonner le sport local, suscite des vocations et affirme l’identité combative d’une ville tournée vers l’avenir.

Rendez-vous le samedi 21 juin 2025 au Complexe du Lido.

Juliette Amey