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20 h 30

FÊTE de la MUSIQUE 2024, faîtes-vous connaître!

 Evénement festif incontournable, la Fête de la musique permet chaque année, pour le premier jour de l'été, de mettre en valeur les pratiques musicales des musiciens et groupes amateurs.

 Pour le vendredi 21 juin 2024, la Ville de Sète recense les animations musicales que le grand public organise afin de les faire figurer sur les supports de communication officiels de la fête de la Musique et de vous délivrer si nécessaire, les autorisations.

Les groupes ou artistes qui souhaitent se produire ce jour-là sont invités à se faire connaître par mail avant le 17 mai 2024 auprès du service Festivités à l'adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., en précisant le nom du groupe, nombre de musiciens, lieu souhaité, genre musical, et coordonnées du responsable.

A Sète, du 22 au 28 mai se déroulera le Printemps solidaire en soutien à SOS Méditerranée, organisé par La Baraquette Citoyenne et Remue Méninge.
Débats, expo, rencontre d'auteur, Contes et poésie Nègre, film au Comoédia  et le gala de Daniel Villanova à la salle Brassens...

Printemps solidaire en soutien à SOS MEDITERRANEE

Le printemps est là, les beaux jours sont devant nous et quoi de plus agréable qu’un petit tour vers les jardins partagés pour profiter de la saison ? Ce matin, enfants et parents se sont retrouvé au jardin partagé Rakrouki de l’île de Thau, pour un moment convivial, et en musique !

Un bel instant au vert, qui s’est déroulé en présence de Jocelyne Gizardin, adjointe à l’action sociale, Cédric Licciardi, conseiller en charge de ces jardins, Corine Azais, adjointe à l’éducation et Horrida Bourraoui, conseillère en charge des quartiers.

Mais au même moment, un atelier jardinage intergénérationnel, avec les enfants du centre de loisir le Vallon, les usagers du foyer du même nom, et les résidents du Thonnaire.

Silence… ça pousse !

Etre déficient visuel, c’est quoi au juste ?… Ce terme englobe toutes les personnes ayant des troubles de la vue, d’un mal chronique qui n’altère qu’un peu le champ visuel, à une cécité totale, et ce dès la naissance ou apparu plus tard dans la vie. Autant dire que ça touche beaucoup plus de personnes que ce que l’on croit, et que le besoin de les accompagner au quotidien est réel.

C’est en mairie que Michèle Sarloute et Thierry Solomé ont eu rendez-vous pour exposer leur récente initiative auprès de Jocelyne Gizardin, adjointe au CCAS de la Ville. Ils sont tous les deux déficients visuels, vivent à Sète et, depuis une quinzaine de jours, ont inauguré la nouvelle annexe de la fédération des aveugles et amblyopes de France Languedoc-Roussillon (FAF-LR) installée rue Henri Barbusse.

Cette nouveauté par d’un constat simple : l’antenne de la fédération la plus proche se trouve à Montpellier et quand on est atteint de trouble visuel, les déplacements extérieurs sont tout de suite plus compliqués.
“Lors des confinements dus au Covid, explique Mme Sarloute, administratrice de la FAF-LR, beaucoup de personnes déficientes visuelles ont perdu leur autonomie. Se déplacer chez soi ce n’est pas la même chose que se déplacer dans la rue ou identifier des bruits extérieurs. Les gens se sont un peu isolés chez eux. Alors puisque les gens ne peuvent pas aller à Montpellier, Montpellier vient à Sète.”

La FAF-LR existe depuis 95 ans et ses 60 salariés actuels, composés de déficients visuels et de “bien-voyants”, visent l’autonomie et l’insertion sociale pour rompre l’isolement des personnes déficientes visuelles, mais prodiguent aussi des conseils médico-sociaux de rééducation si nécessaire.

Familière du Bassin de Thau, Michèle Sarloute connait les besoins et les contraintes dû au handicap mais refuse de le considérer comme un prétexte à l’isolement, à la fin d’une vie active, à la perte d’autonomie. “L’extérieur est un vecteur formidable mais peut être hostile quand on est seul, dévoile-t-elle. Par exemple, nous sommes entourés de très belles plages, mais quand vous êtes déficient visuel, posez votre serviette, allez vous baigner et tentez de retrouver votre serviette en sortant de l’eau…”
“Le frein, c’est la méconnaissance du problème”, souligne Jocelyne Gizardin. Alors pour accompagner les 23 adhérents de la FAF-LR et les 40 personnes suivies par des services de rééducation situées autour de bassin de Thau, la ville de Sète et le CCAS se sont associés pour prêter un local à la nouvelle annexe sétoise, avec Michèle Sarloute comme référente.

Désormais, deux rendez-vous mensuels (1er et 3e mardis) rassemblent les personnes déficientes visuelles de tout le bassin de Thau, mais aussi les voyants désireux de partager un moment convivial autour d’activités aussi variées que des ateliers lectures à voix haute, chorale, sculpture, fabrication de cosmétiques ou de produits ménagers naturels, mais aussi des sorties en extérieur et même de la sensibilisation scolaire. “De cette façon, le lien se crée et c’est une réciprocité. On devient visibles !”, s’enthousiasme Michèle Sarloute qui, très active et d’un naturel joyeux, prône aussi la pair-aidance, l’expérience et les conseils des “anciens” sur les petits trucs du quotidien mais aussi sur des questions de droits.

Si vous voulez devenir bénévole accompagnateur ou proposer des ateliers créatifs, bricolage, cuisine, ou avoir plus d’infos sur l’annexe de l’antenne montpelliéraine de la FAF-LR, contactez Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou le 06 85 64 82 18 et retrouvez l’équipe au prochain forum des associations de Sète le 15 septembre.

Le Conseil de Quartier Saint-Clair et la Ville organisent du 21 mars au 21 juin 2024 un concours autour d’une tradition chère au cœur des Sétoises et des Sétois. Il s’agit de remettre au goût du jour une tradition ancienne : aux premiers temps des Baraquettes, comme il n’existait à cette époque, que quelques chemins vicinaux pour se repérer, les Saint-Clairiens avaient baptisé leurs maisons, à l’image d’un état d’esprit, d’un ressenti, d’une ambiance, d’un lieu, certaines à connotation occitane. Le projet du Conseil de Quartier Saint-Clair avec ce concours est de réhabiliter cette tradition de la joie de vivre, pour ancrer ces noms dans notre patrimoine local.

Trois prix récompenseront la plaque la plus esthétique, la plus originale et la plus pittoresque.

Comment participer ?

Le concours est ouvert du 21 mars au 21 juin 2024. Chaque participant devra envoyer la photo de sa plaque et son histoire avec ses coordonnées à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avant le 21 juin 2024.

Règlement :

Art 1 - Ce concours gratuit est ouvert à tous les propriétaires de villas sur Saint-Clair

Art 2 - Tous les supports et toutes les techniques sont acceptés (bois, céramique, fer forgé,…)

Art 3 – La plaque devra être visible depuis le chemin

Art 4 - Le jury sera composé de membres choisis par le Conseil de Quartier

Art 6 - La remise des prix se déroulera courant septembre 2024

Art 7 - Les décisions du jury seront sans appel

Profitez-en pour visiter gratuitement l'espace Georges-Brassens, le MIAM, le musée de la Mer, le CRAC ou encore le musée Paul-Valéry.

Les modèles de pêche en action depuis le début du XX^è siècle commençaient à trouver leurs limites dès la fin des années cinquante. Mais ce sont deux faits extérieurs qui provoqueront une véritable révolution dans ce domaine : en 1960, l'autorisation d'utiliser le filet tournant "lamparo" ; en 1962, l'arrivée des pêcheurs rapatriés d'Algérie.

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Dans la brochure du tricentenaire du port, Jean-René Giffard (diplômé de l'Université) précise que c'est le 25 juin 1960 qu'à "la suite d'une série d'arrêtés, était finalement autorisé sur le littoral méditerranéen l'emploi du filet tournant et coulissant, le "lamparo" comme on l'appelle ici". Le professeur F. Doumenge décrivait ces engins de pêche comme des filets descendant jusqu'au fond afin de guider le poisson vers "un globe", poche le long des bateaux. Cette pêche qui accroît notablement le rendement demande "embarcations nombreuses et équipages entraînés".

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Et "elle ne pouvait se faire qu'en société (financière)". Les pêcheurs sétois s'étaient opposés à l'utilisation du lamparo craignant un épuisement du poisson bleu. Or, en 1962, arrivent une dizaine de bateaux rapatriés d'Algérie. Et, avec ces unités plus importantes, une nouvelle manière de concevoir la pêche (plus loin, plus longtemps). Des compromis furent négociés, de nouveaux champs de pêche explorés. Et le tonnage des prises prit son essor : en 1965 (mauvaise année) on a pêché 1 300 tonnes de sardines. Mais, 3 200 tonnes lors des bonnes années (1951). En dehors du poisson bleu, en 1965, le poids du poisson de chalut s'élevait à 1 165 tonnes pour 3 573 000 francs.

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L'organisation de la criée en trois "halls" parut dépassée. On annonçait une criée à hall unique, ultramoderne. Dans les années soixante, eurent lieu des tentatives d'implantation d'usines de conserves. En 1964, 4 entreprises traitaient 832 tonnes de sardines (236 tonnes en 1961) : "La Sétoise" de M. Alibert sise quai des Moulins, les Etablissements René Béziers implantés à Montpellier, "La Doléanaise" à Agde et "Salsamo et Apicella" fondée par des rapatriés à Sète. Les autres considérants de la brochure prennent des allures de palmarès : 5 chantiers navals construisent des bateaux dont la quille dépasse 20 mètres.

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L'Ecole d'apprentissage maritime Paul Bouquet, en 1962-1963, prépare aux métiers de la mer, y compris à celui de motoriste de la mer… A Sète même, 60 détaillants offrent au public des produits marins et 12 mareyeurs approvisionnent le reste de la France. Par le rail, "chaque soir, le train emporte à destination de Lyon et Paris, le poisson sétois". Par la route, pour les trajets de moins de 400 km. Les camions peuvent s'arrêter à chaque ville traversée. L'avenir, affirme Jean-René Giffard, est au poisson bleu. "Si le chalutage est resté actif, c'est là la véritable richesse de Sète. C'est l'avenir du port car il n'y avait pas à craindre la surexploitation".

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L'auteur était-il victime de l'atmosphère du moment qui était à l'optimisme ? Optimisme encore justifié dans les années 80 quand Sète, premier port de Méditerranée, était le premier port sardinier de France.

Hervé Le Blanche