Bon à savoir

Tradition : un nouveau souffle gastronomique au cœur de Mauguio

Le restaurant « Tradition » a ouvert ses portes le 18 novembre dernier, au 37 rue Merlot à Mauguio. Après plusieurs mois de travaux, l'ancien établissement « Le Matis » a fait peau neuve, changeant de propriétaire, de décoration et de style culinaire. 
Désormais, « Tradition » vous accueille dans un cadre entièrement repensé, à la fois chaleureux et moderne, conçu pour séduire une clientèle variée. 
Sous la direction de Jérôme, avec François aux commandes en cuisine et Rim assurant le service en salle, l'équipe se tient prête à vous recevoir, que ce soit dans la salle principale ou dans un espace privé adapté à vos besoins. L'établissement dispose également d'une salle entièrement équipée pour accueillir séminaires et événements professionnels. Ainsi que la salle de restaurant pour vos événements privés ou professionnel.
 
L'inauguration, organisée le 4 avril, fut une véritable réussite avec la présence de plus de 400 invités. À cette occasion festive, des stands partenaires proposant vins et bières ont animé le parking, tandis qu'un DJ assurait l'ambiance musicale. 
Une adresse à découvrir sans hésitation pour un moment convivial et gourmand à Mauguio. Il ne vous manque plus qu’à réserver une table !
 
Coordonnées : 
Restaurant TRADITION
37 Rue Merlot ZA La Louvade - 34130 Mauguio, France
Tél. : 04 67 58 01 66
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La Région Occitanie : nouvelles initiatives pour encourager l'usage du vélo

Jeudi 3 avril, la Région Occitanie a organisé une conférence de presse à l’occasion de la sixième journée des mobilités actives pour présenter les grandes nouveautés en matière de mobilité durable. Jean-Luc Gibelin, vice-président de la Région en charge des mobilités pour tous et des infrastructures de transport, a annoncé l’arrivée de six dispositifs innovants destinés à encourager l’intermodalité et à faire du cyclotourisme un axe majeur de la région.

Ces six dispositifs innovants, qui s’inscrivent dans le Plan Vélo 2 et bénéficient d’un investissement de 100 millions d’euros, témoignent de l'engagement de la Région Occitanie en faveur d'une mobilité durable, accessible et solidaire. Avec ces initiatives, la Région entend renforcer l’intermodalité et mettre en valeur le cyclotourisme, tout en soutenant les citoyens dans leurs déplacements quotidiens et leurs activités de loisirs. Grâce à ces actions, l'Occitanie se positionne comme un leader de la décarbonation et de l'innovation dans le secteur des transports.

La première mesure innovante annoncée par Jean-Luc Gibelin est le lancement d’un service de location de vélos longue durée pour les abonnés réguliers des trains liO. À partir de septembre, une flotte de 200 vélos sera mise à disposition des usagers sur deux lignes très fréquentées : Toulouse-Montauban (7 gares) et Montpellier-Sète (5 gares). Ce service sera accessible à ceux qui empruntent le train au moins deux fois par semaine, avec un justificatif d’abonnement. Les usagers pourront choisir entre un vélo classique ou électrique, avec des tarifs allant de 15 € à 25 €, selon la durée de la location (6, 9 ou 12 mois). Le service inclut également un stationnement sécurisé, un casque et un antivol. Les réservations commencent le 3 avril 2025, et les vélos seront disponibles dès septembre 2025. C'est la société Koboo, qui fait l'interface entre les usagers pour la location des vélos et la maintenance.

Le Dispositif "Accès Vélo Serein"

La Région Occitanie renouvelle également son dispositif "Accès Vélo Serein", déjà expérimenté à l'été 2023 et 2023 qui permet aux voyageurs de réserver gratuitement leur emplacement pour leur vélo à bord des trains liO. À partir de mai 2025, ce service sera disponible chaque week-end, puis quotidiennement du 1er juillet au 31 août, pour gérer l’afflux estival de passagers. Ce système permettra de garantir une meilleure organisation et un confort accru pour tous les voyageurs, tout en facilitant l’emport du vélo à bord des trains.

Pour réserver sa place, rendez-vous sur https://www.ter.sncf.com/occitanie

Le train spécial Vélo-Tourisme

En parallèle, la Région Occitanie va lancer une nouvelle rame spécialement aménagée pour les vélos. Ce train, disponible tout l’été 2025, offrira 13 places réservées aux vélos et circulera sur l'axe Toulouse-Figeac-Aurillac. Ce train permettra de combiner le voyage en train et la pratique du cyclotourisme. "Cette ligne permet de desservir plusieurs itinéraires vélos importants, le canal des Deux Mers (V80), la vallée du Tarn (V85), la vallée des Gorges de l'Aveyron (V87) et la vallée du Lot (V86)", développe Jean-Luc Gibelin. Les places seront disponibles sur réservation, renforçant ainsi l’attractivité du cyclotourisme en Occitanie. En septembre, cette rame circulera sur la ligne des Cévennes les weekends.

Partenariat avec les loueurs de vélos

Dans le cadre du développement du cyclotourisme, la Région Occitanie a établi un partenariat avec une quarantaine de loueurs de vélos situés à proximité des gares. Ces loueurs offriront des réductions aux usagers présentant un titre de transport liO. Ce partenariat permettra de faciliter la location de vélos à destination des cyclotouristes qui souhaitent prolonger leur voyage en combinant train et vélo.

De plus, la région met en place une offre combinée train et location de vélo en collaboration avec Paulette Bike, pour promouvoir l’itinérance à vélo. Deux parcours sont proposés : le Canal des Deux Mers (V80) avec une itinérance de deux jours entre Toulouse et Carcassonne (10 vélos disponibles) et la ViaRhôna entre Avignon et Sète (disponible pour 4 jours avec 15 vélos disponibles). Ces offres permettent aux cyclotouristes de voyager plus facilement en combinant train et vélo. Ce tarif préférentiel est valable du 1er juin au 31 octobre 2025, du dimanche au vendredi.

5. Nouvelle signalétique 

Une autre initiative importante concerne l’amélioration de la signalisation des espaces vélos à bord des trains liO. Suite à une enquête montrant que la signalétique était parfois peu visible, notamment aux heures de pointe, la Région a décidé d'adopter un code couleur spécifique, le vert, dès le mois de juin pour identifier clairement les espaces dédiés aux vélos. Ce choix de couleur, en contraste avec les couleurs rouges et jaunes dominantes dans les trains, vise à rendre les pictogrammes plus visibles et à encourager les bons comportements des voyageurs. L’objectif est de faciliter l’utilisation des espaces vélos, de réduire les conflits d’usage et d’améliorer l’expérience des cyclistes à bord. "Nous allons le faire sur deux rames en plus de la rame dédiée aux vélos", développe-t-il.

(Photo @Région Occitanie)

« Ta Créa contre le harcèlement » : concours pour lutter contre le harcèlement scolaire

Du 15 février au 18 avril 2025, le Conseil Régional des Jeunes invite les jeunes d’Occitanie à participer au concours « Ta Créa contre le harcèlement ». Cette initiative encourage la création de contenus artistiques pour sensibiliser sur le harcèlement et les discriminations en milieu scolaire.

"Les chiffres ne trompent pas : en France, plus d’un élève par classe est victime de harcèlement, un jeune sur six de cyberharcèlement. Face à ce fléau contemporain et à ses répercussions durables sur la santé des victimes, il est de notre responsabilité, en tant que société, de construire une réponse collective et adaptée" a déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.

Depuis le 15 février jusqu'au 18 avril 2025, le concours « Ta Créa contre le harcèlement » est ouvert aux jeunes de 12 à 29 ans résidant en Occitanie. Organisé par le Conseil Régional des Jeunes (CRJ), ce concours a pour but de promouvoir des créations originales (photographies, court-métrages, campagnes d’affichage, etc.) visant à sensibiliser et lutter contre le harcèlement et les discriminations à l'école.

Ce projet participatif s'inscrit dans le cadre du Plan Jeunesse de la Région Occitanie et fait écho à la large concertation menée auprès des jeunes en 2022. En résonance avec les enjeux de santé mentale et d’égalité des chances, il est une réponse collective au fléau du harcèlement scolaire, qui touche une part importante des élèves.

Les 4 créations lauréates seront sélectionnées en mai 2025 par un comité, dont Kamel Chibli, vice-président de la Région, un membre du CRJ et des représentants de la Région. Elles feront l'objet d'une diffusion régionale dans le cadre d'une campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux de la Région. Les œuvres pourront être déposées jusqu’au 18 avril 2025 sur le site de la Région.

Application SafeBear pour Lutter contre le Cyberharcèlement

Dans le cadre de sa lutte contre le cyberharcèlement, la Région Occitanie expérimente l’application SafeBear dans les lycées de la région durant l’année scolaire 2024-2025. Grâce à un financement de 1 000 licences, cette application permet aux élèves de conserver de manière sécurisée les messages hostiles qu'ils reçoivent dans un coffre-fort numérique. En cas de harcèlement, les élèves peuvent également alerter leurs parents, avec leur accord, pour une prise en charge rapide. Ce dispositif est une première à l’échelle régionale, et représente une mesure concrète pour lutter contre le cyberharcèlement, en offrant aux jeunes un outil à la fois préventif et protecteur.

(Photo de Photo de Keira Burton, pexels)

"J’peux pas, j’ai climat" : Unis-Cité Occitanie mobilise les jeunes pour l'environnement

Le jeudi 3 avril prochain, les volontaires en service civique d'Unis-Cité Occitanie organisent l'événement : « J’peux pas, j’ai climat » à Béziers et à Montpellier. Cette journée de mobilisation écologiste est l’occasion de renforcer l’action collective pour l’environnement et de mettre en lumière l'engagement des jeunes dans la préservation de notre planète.

« J’peux pas, j’ai climat » est bien plus qu’une simple journée de sensibilisation : c’est un véritable appel à l’action. En 2025, l'événement mobilisera plus de 5 000 jeunes à travers toute la France, dont près de 600 dans la région Occitanie. Ces volontaires en service civique, âgés de 16 à 25 ans, se sont engagés pour l’environnement et concrétisent leur engagement par des actions sur le terrain. Ce sont eux qui, chaque jour, transforment leur volonté de protéger la planète en gestes réels et tangibles.

Une action collective à Montpellier et Béziers

Dans l’Hérault, plus de 100 jeunes volontaires se mobiliseront dans les villes de Montpellier et Béziers le 3 avril pour organiser des actions en faveur de la planète et inviter les habitants à se joindre à leur cause.

À Montpellier :

Les participants sont invités à se rendre à l’Allée Centrale, Rue Hébert, de 10h à 16h30, pour découvrir et participer à des ateliers de sensibilisation à l’environnement. Organisés par les volontaires en service civique d'Unis-Cité Occitanie, en partenariat avec les bénévoles du bailleur social ACM Habitat, ces ateliers auront lieu dans le Quartier Pas de Loup. Ils seront l'occasion d'apprendre à mieux comprendre les enjeux écologiques locaux et de se former à des pratiques écoresponsables.

À Béziers :

Les actions se dérouleront à L'Oasis de Béziers - Natura-Lien, située Chemin des écoles, quartier Montimas, de 9h30 à 16h30. Ici, les volontaires en service civique d’Unis-Cité Occitanie, en partenariat avec l’association Natura-Lien, animeront des ateliers thématiques sur des sujets essentiels pour la biodiversité et la gestion des ressources naturelles. Parmi les thématiques abordées, on retrouvera la diversification de la végétalisation, la gestion de l’eau, les jardins potagers et les zones dédiées à la vie sauvage

Un engagement durable pour la planète

La journée « J’peux pas, j’ai climat » est une belle vitrine de l’impact positif du service civique. Ces jeunes, engagés à agir pour le bien-être collectif, ne se contentent pas de parler d’écologie : ils agissent au quotidien pour construire un avenir plus respectueux de l’environnement. Que ce soit par des nettoyage de plages, des actions de sensibilisation à la consommation responsable, ou des initiatives locales de préservation de la biodiversité, ces jeunes engagés donnent l'exemple de l'engagement citoyen actif.

L'événement « J'peux pas, j'ai climat » sera donc non seulement un moment fort de sensibilisation et d'éducation à l’environnement, mais aussi une démonstration de l’engagement des jeunes pour un avenir plus vert et durable.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site officiel d’Unis-Cité et découvrir l’ensemble des actions menées par les volontaires en service civique dans toute la région Occitanie.

(Photo ©Arnaud Robin)

ENLIGHTENMENT : spectacle Son et Lumière à la Chapelle de Nazareth à Montpellier

L’expérience ENLIGHTENMENT, un événement mystique et captivant, débarque enfin à Montpellier le 1er mai 2025. Après avoir émerveillé des spectateurs dans des villes comme Zurich, Madrid, Lyon et Anvers, ce spectacle immersif unique en son genre se pose à la Chapelle de Nazareth, un lieu historique récemment réhabilité en espace culturel. Préparez-vous à vivre une expérience sensorielle hors du commun, alliant lumière, musique et patrimoine.

Un voyage lumineux et musical

Imaginé par le collectif d'artistes suisses PROJEKTIL et co-produit par Fever, la plateforme incontournable pour la découverte de divertissements et loisirs, Enlightenment transforme la Chapelle de Nazareth en une véritable toile lumineuse. Grâce à des projections sur-mesure, l'architecture du lieu est sublimée, offrant un spectacle visuel et sonore d'une intensité rare.

L'expérience s'inspire des Quatre Saisons de Vivaldi, réarrangées et enregistrées par PROJEKTIL, mêlant musique classique et touches contemporaines. Sur une durée de 30 minutes, chaque acte évoque l'une des saisons, avant de se conclure par deux tableaux inédits : Samsara et Nirvana. Ce voyage captivant, conçu pour toute la famille, invite à une immersion totale où lumière et musique se conjuguent pour raconter une histoire envoûtante.

Une expérience immersive unique

Grâce à des technologies de pointe, notamment un scan 3D hautement détaillé, chaque élément architectural de la Chapelle de Nazareth devient un acteur du spectacle. Le jeu de lumière met en valeur l’histoire et la beauté du bâtiment, créant ainsi une expérience visuelle et sonore inédite. Les projecteurs sont installés stratégiquement à l’intérieur du bâtiment pour sublimer chaque recoin, transformant l'édifice en un espace magique et vivant.

Enlightenment a déjà conquis des centaines de milliers de spectateurs à travers l’Europe. Ce spectacle ambitieux a pour objectif de rendre l'art, l'histoire et la musique classique accessibles à tous, dans une ambiance à la fois moderne et respectueuse du patrimoine. À la fois mystique, ludique et poétique, ce rendez-vous est idéal pour les familles, les amis, mais aussi les amateurs de culture en quête d’une expérience immersive inoubliable.

Informations pratiques

- Lieu : Chapelle de Nazareth, 804 Av. de la Justice de Castelnau, 34090 Montpellier

- Dates : À partir du 1er mai 2025

- Durée : 30 minutes

- Heures d’ouverture : Consulter le calendrier des sessions sur la plateforme Fever

- Prix : À partir de 12€ pour les adultes, à partir de 7€ pour les enfants (pas d'âge requis)

Les billets sont disponibles sur le site de l’expérience : https://eonariumexperiences.com/montpellier/enlightenment/

(Photo ©ENLIGHTENMENT)

L'Intelligence Artificielle : Un pas de géant vers l'avenir ou un danger caché ?

L'intelligence artificielle (IA) est un sujet qui fascine autant qu'il inquiète, et c'est dans ce cadre que le Salon des Hespérides, un groupe de réflexion citoyenne de Balaruc-les-Bains, a tenu sa première rencontre le 11 mars 2025, pour aborder ce phénomène technologique en pleine expansion.

Synthèse du Salon des Hespérides : 

L'intelligence artificielle (IA), comme son nom l'indique, cherche à imiter l’intelligence humaine en créant des algorithmes capables d'analyser, d’apprendre et de prendre des décisions dans un environnement informatique dynamique. Concrètement, elle permet à des machines comme les ordinateurs de s'adapter aux situations et de faire des prédictions basées sur des données précédemment acquises. En d’autres termes, l’IA a pour but de faire « penser » des machines, et d’agir de façon autonome, un peu comme le ferait un humain.

Cet échange est survenu à la suite d’un intérêt porté à l’émergence des nouvelles technologies, telles que les NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) et les NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et Sciences Cognitives) et de leur convergence croissante. Cette interconnexion entre l'infiniment petit, la création du vivant, les machines intelligentes et l’étude du cerveau humain mène à des concepts comme le transhumanisme et le posthumanisme, remettant en question nos conceptions philosophiques de l’avenir de l’humanité. Pierre cite plusieurs ouvrages sur ce sujet, tels que La mort de la mort (2011) et La guerre des intelligences (2018) de Laurent Alexandre, ainsi que La révolution transhumaniste (2015) de Luc Ferry. D’autres participants, eux, se concentrent davantage sur les utilisations concrètes de l'IA (rédaction de comptes rendus de réunions).

Les premières recherches sur l’imitation de l'intelligence humaine sont nées en 1943 aux États-Unis mais ce n’est qu’en 1953 que le terme « Intelligence Artificielle » est introduit par le chercheur John McCarthy (1927-2011). Depuis, un nombre d’événements marquants ont jalonné l’évolution de l’IA, comme la victoire de l’ordinateur DeepBlue sur le champion mondial d’échecs Garry Kasparov en 1997. Plus récemment, des avancées comme « l'Intelligence générative », capable de créer du texte, des images ou des vidéos en réponse à des requêtes, ont marqué un tournant important dans l’évolution de ces technologies. « Si l’on compare les caractéristiques de l'intelligence humaine à celles de l’IA, on constate que celle-ci est dépourvue de capacité d’intuition, qu’elle n’est apte à aucune forme de sociabilité, qu’elle peut évidemment utiliser le langage qu’on lui a appris, mais - et résonne avec une logique parfaite. Cependant, l’IA n’a pas conscience et ses productions sont très prévisibles selon les valeurs du moment »(Synthèse Salon des Hespérides).

Les Progrès et Applications de l'IA

Les récentes avancées de l'IA ont permis des progrès dans des domaines aussi variés que la médecine, l'éducation, et la productivité. Selon les discussions du Salon des Hespérides, des applications comme Chat GPT, des modèles d'IA permettant de comprendre, interpréter et générer du langage humain, ont révolutionné la manière dont les machines interagissent avec nous. Ces technologies permettent des applications comme la synthèse automatique de documents complexes ou la génération de dialogues contextuellement pertinents.

 Dans le domaine de la médecine, l’IA est en passe de redéfinir les pratiques médicales. L'ouvrage 2041, Odyssée de la médecine de Jean-Emmanuel Bibault prévoit même qu’elle pourrait un jour surpasser les capacités humaines dans la lutte contre les maladies. L’IA permet, par exemple, d’assister l’humain dans de nombreuses missions, de libérer des agents en contact avec du public de tâches laborieuses et de fluidifier leurs relations avec ce public. Elle peut être un moyen d’améliorer des infrastructures, de simuler des interventions complexes pour optimiser la performance d’équipes de professionnels.

Les Risques et Dangers de l'IA

Mais cette technologie soulève aussi des interrogations et des inquiétudes légitimes. Selon certains participants du Salon des Hespérides, l'IA pourrait devenir la cinquième "blessure narcissique" de l’Humanité, comparable aux bouleversements qu'ont provoqués les découvertes comme la rotondité de la Terre, la théorie de l’évolution de Darwin ou la psychanalyse. Les risques sont multiples : sociaux, sociétaux, environnementaux, et géopolitiques.

  • Risques sociaux et sociétaux : L'IA pose la question de la perte d’intimité et de la commercialisation des données personnelles. Les inquiétudes portent aussi sur la dépendance des humains à cette technologie, qui pourrait diminuer leur capacité à réfléchir par eux-mêmes. Une homogénéisation des cultures et une standardisation de la pensée pourraient aussi se produire (culture de mort).

  • Risques environnementaux : La consommation énergétique des data centers qui alimentent l’IA est un autre point d’alerte.

  • Risques géopolitiques : Enfin, la course aux technologies d’IA pourrait exacerber les inégalités entre nations, notamment avec l’émergence de "techno-féodaux" qui prennent le pouvoir au détriment des États.

De plus, certaines professions intellectuelles, telles que les scénaristes, les avocats, ou les enseignants, commencent à se transformer sous l'influence de l'IA, alimentant un débat croissant sur l’avenir du travail humain dans un monde de plus en plus automatisé.

La question de la régulation de l’IA devient donc cruciale. Comment réguler un domaine aussi vaste et complexe ? Les politiques publiques peinent à répondre à cette question, notamment face à la liberté de création et d’expression qui régit souvent le domaine technologique. Il existe aussi une inquiétude croissante sur la capacité à instaurer une véritable autorégulation dans un secteur dominé par des intérêts économiques mondiaux.

L'Éducation à la rescousse !

Finalement, l’un des grands défis soulevés lors du Salon des Hespérides est celui de l'éducation. Les participants s’accordent sur le fait que l’éducation doit jouer un rôle clé dans la préparation des générations futures à l’IA. Mais, comme l’ont souligné certains, il reste beaucoup à faire pour redéfinir un système éducatif capable de faire face aux défis de demain.

(Illustration Pixabay)

Carole Delga : « L’Occitanie sera un acteur clé du réarmement et de la souveraineté européenne »

Dans un contexte géopolitique instable, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, annonce la mobilisation d’une enveloppe de 200M€ pour maintenir la compétitivité de l’industrie de la défense dans les territoires et renforcer notre capacité de défense. Parmi les mesures phares : la création d’un Fonds dédié de 100 M€ qui sera adopté lors de l’Assemblée plénière du 13 juin 2025.

Le secteur de la défense en Occitanie est riche et diversifié, contribuant activement à l’effort national et européen. La région abrite des entreprises de premier plan dans les domaines de l’aéronautique, de l'armement, de la cybersécurité et de la robotique. « En Occitanie, ce sont 430 entreprises et 25 000 salariés qui œuvrent dans l’industrie de Défense. Aux côtés de grands groupes comme Airbus Defense and Space, Cegelec Defense, Thalès et Safran, des pépites industrielles comme Les Forges de Tarbes (munitions), Delair (drones), Lacroix Défense (contre-mesures) et des chercheurs participent à cette dynamique. L’innovation, portée par les secteurs aéronautique et spatial, est un atout stratégique majeur au service des technologies militaires », a déclaré Carole Delga, présidente de la région Occitanie.

« Face aux tensions géopolitiques croissantes et à l’incertitude du soutien américain, l’Europe doit prendre en main sa souveraineté et assurer seule sa sécurité. C’est le sens du plan « ReArm Europe ». Lancé par la Commission européenne, le plan « ReArm Europe » fait partie d'une initiative plus large visant à renforcer l’industrie de défense de l'UE face aux menaces géopolitiques croissantes, en particulier avec l’instabilité géopolitique en Ukraine et la montée en puissance de la Chine. « La France a un rôle central à jouer. Seule puissance à disposer de la dissuasion nucléaire dans l’UE et deuxième exportateur mondial d’armements, elle s’appuie sur une Base Industrielle et Technologique de Défense (BITD) robuste, qu’il est impératif de soutenir et de renforcer. Il est temps d’agir », a précisé la présidente de la région Occitanie.

Une mobilisation régionale pour la défense

La Région Occitanie a annoncé un plan ambitieux de 200 millions d’euros pour soutenir le secteur de la défense entre 2025 et 2030. Ce financement vise à renforcer les entreprises locales et à assurer l’autonomie stratégique de la France. Un partenariat avec le Ministère des Armées, l’Agence de l’Innovation de Défense, et des clusters régionaux comme PRIMUS et Aerospace Valley soutient cette initiative.

L’un des principaux axes de ce plan est la création d’un Fonds Défense et Industrie de 100 millions d’euros, destiné à aider les entreprises de défense à diversifier leurs activités, notamment vers les marchés civils, et à investir en recherche et développement.

Parmi les autres mesures prévues :

- Un Appel à Manifestation d’Intérêt « Défense, Souveraineté, Innovation et Réindustrialisation des Territoires », doté de 50 millions d'euros. Cet appel permettra aux PME d’Occitanie de se positionner sur des marchés de défense et de répondre aux besoins exprimés par la filière, notamment en matière de réindustrialisation et de développement de solutions duales.

- Un programme spécifique en matière d'IA et de cybersécurité doté de 2 millions d'euros, destiné à accompagner 40 à 50 PME d’ici deux ans le développement de solutions innovantes dans le domaine de l’intelligence artificielle, de la cybersécurité et de la protection des infrastructures critiques.

- Un Fonds de 20 millions d'euros pour la formation des compétences adaptées aux métiers de l’industrie de la défense, visant à renforcer la formation et la montée en compétences des travailleurs régionaux dans les secteurs clés de la défense.

Ces actions visent à renforcer les capacités de défense de la région, soutenir l’innovation, et répondre aux besoins croissants en matière de sécurité et de souveraineté européenne.

(Photo d'illustration Pixabay)

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« Danser sous la pluie » : le parcours d'une mère confrontée à la paralysie cérébrale

À 31 ans, Camille Fourré traite le sujet de la paralysie cérébrale dans son livre Un enfant (pas) comme les autres. Mère de Aaron atteint de ce handicap, autrice et militante, son parcours est teinté de courage, de résilience et de la volonté de faire passer un message fort.

Un parcours bouleversé par la maladie

Camille Fourré raconte un début de maternité marqué par un enchaînement d'événements tragiques. Après avoir quitté son travail pendant la pandémie de COVID-19 pour prendre soin de sa mère à Sète, malade d’un cancer, Camille découvre qu’elle est enceinte. Cependant, la joie de cette grossesse est rapidement ternie par une nouvelle dévastatrice : sa mère, après une décennie de stabilité dans sa maladie, apprend que son cancer est devenu incurable. « On évitait de parler du bébé, c’était un sujet tabou parce que ça nous projetait dans un futur incertain, où l'on ne savait pas comment les choses allaient se passer», témoigne-t-elle. Camille se retrouve ainsi confrontée à la douleur de perdre sa mère tout en accueillant une nouvelle vie.

« J'avais les deux personnes que j'aimais le plus au monde, ma mère et mon fils, dans des moments parallèles et je me suis totalement consacrée à ma mère. » Son fils, Aaron, naît quelques mois après le décès de sa grand-mère le 12 juillet 2021, dans des circonstances difficiles. Camille se retrouve hospitalisée à plusieurs reprises en raison d’une menace d’accouchement prématuré. Malgré des mois de lutte pour maintenir Aaron dans son ventre, il naît prématurément (8 mois), mais en bonne santé, ou du moins, c’est ce qu’elle croyait.

Le début d'une errance diagnostique

Le temps passe et, avec le regard d'une mère attentive, Camille commence à se poser des questions sur le développement de son enfant. À six mois, elle remarque qu’Aaron ne prend pas ses pieds, ne se retourne pas et ne met rien à la bouche. Mais, encore convaincue qu’il rattraperait son retard, elle est confortée par la minimisation des préoccupations faite par ses proches. Cependant, l’inquiétude persiste. C’est finalement après le premier anniversaire d’Aaron, alors qu'il n’a toujours pas développé certains réflexes moteurs, que les choses prennent une tournure plus inquiétante.

« À ce moment-là, le diagnostic de handicap est évoqué pour la première fois. C'était un coup de massue, un choc brutal », se souvient-elle. Cette annonce ouvre une nouvelle période d’incertitude. D’abord dans le déni, Camille finit par accepter l’idée qu’Aaron ne se développe pas comme les autres enfants. Elle se lance dans un parcours médical complexe, cherchant des réponses. Après des mois d’attente, des tests et des examens, elle apprend que son fils souffre de séquelles de leucomalacie périventriculaire, une forme de paralysie cérébrale, bien que ce terme ne soit pas immédiatement employé.

Un chemin de résilience

La période allant des premiers signaux inquiétants au diagnostic final, qui a duré près de deux ans, a été une rude épreuve émotionnelle. « L’ignorance, c’est le pire. On a commencé à être inquiets à ses 1 an et on a su qu’il avait une paralysie cérébrale vers ses 3 ans ». Camille, dans l’attente et l’incertitude, a passé des mois à chercher des réponses tout en étant confrontée à des réponses médicales évasives. Lorsque le terme *paralysie cérébrale* a été utilisé pour la première fois, un énorme soulagement s’est fait sentir. « Le plus difficile a été de ne pas savoir, de s’imaginer les pires scénarios. Quand j’ai enfin compris ce que c’était, j’ai réalisé qu’Aaron allait vivre, qu’il allait grandir et vieillir, et cela a été un immense soulagement », confie Camille.

L’autrice parle aussi du parcours de soins, des démarches administratives et de la difficulté de trouver des ressources adaptées à la paralysie cérébrale, première cause de handicap moteur de l’enfant, mal prise en charge en France. Cependant, dans ce long cheminement, Camille trouve une bouée de sauvetage : la Fondation Paralysie Cérébrale. Elle s'y engage pleinement pour sensibiliser à cette maladie et participer à la recherche de fonds.

L’écriture, un exutoire et un héritage

Le livre Un enfant (pas) comme les autres, publié le 12 mars 2025, est le fruit de son parcours, mais aussi de la volonté de partager son expérience. Camille a commencé à écrire après la naissance de son deuxième enfant lorsqu'Aaron avait deux ans. Le processus d’écriture s’est fait en parallèle du développement d'Aaron. Lors d'un premier jet, elle ne mentionne pas le handicap de son fils. Lorsqu’elle le termine, elle se rend compte que  la paralysie cérébrale doit absolument y trouver sa place. Elle réécrit alors son livre en y intégrant l’intégralité de ce qu’elle a vécu.

« C’est un hommage à ma mère, un cadeau pour mes enfants, mais aussi un moyen de partager un message de solidarité pour les familles confrontées au handicap. » À travers son récit, Camille veut démontrer que la vie, même avec un handicap, ne doit pas être vue sous le prisme de la tristesse et du désespoir. Au contraire, elle choisit d’apporter de l’humour et de l’auto-dérision à son histoire. Pour elle, l’humour est un outil de résilience, une manière de se défendre contre la dureté de l’existence. « Je fais 1m47. J’ai toujours eu un second degré envers ma petite taille. Je veux absolument enseigner à mes enfants cette autodérision car c’est le plus beau des boucliers. »

Sensibilisation et engagement

L’engagement de Camille Fourré ne s’arrête pas à l’écriture de son livre. Elle est devenue ambassadrice du grand challenge SEPTember organisé par la Fondation Paralysie Cérébrale, qui récolte des fonds pour la recherche sur la détection précoce de la paralysie cérébrale et pour aider les familles à mieux vivre avec ce handicap. « C’est la seule fondation en France aujourd'hui à soutenir la paralysie cérébrale financièrement et qui ne reçoit aucun soutient de la part des pouvoirs publics. »

Un futur rayonnant

Aujourd’hui, avec un livre publié et un engagement qui ne cesse de croître, Camille Fourré a des projets plein la tête. Elle envisage d’écrire un second livre, mais pour l'instant, elle savoure pleinement le fait d’avoir accompli ce rêve éveillé. Son engagement auprès des familles d’enfants handicapés ne faiblit pas, et elle poursuit son travail avec la Fondation pour faire avancer la cause de la paralysie cérébrale en France.

Dans les mots de Camille, on retrouve une philosophie de vie essentielle de Sénèque : « La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, mais de danser sous la pluie. » Une vision optimiste, humaniste et résolument tournée vers l’avenir.

La fondation Paralysie Cérébrale : https://fondationparalysiecerebrale.org/

Le livre Un enfant (pas) comme les autres de Camille Fourré est disponible en librairie depuis le 12 mars 2025.

Juliette Amey

(Photo ©Camille Fourré)

Passoires Thermiques : Quelles conséquences pour les propriétaires à partir de 2025 ?

Depuis le 1er janvier 2025, les logements classés G par le diagnostic de performance énergétique (DPE) ne peuvent plus être mis en location. Cette mesure s’inscrit dans la lutte contre le dérèglement climatique et vise à éradiquer les « passoires thermiques » (logements énergivores). Découvrez ce que cela implique pour les propriétaires, ainsi que les solutions pour améliorer l’efficacité énergétique des biens immobiliers classés G.

L’interdiction de louer les logements énergivores à partir de 2025

Depuis 2006, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) évalue la consommation d’énergie d’un logement ainsi que son impact environnemental en termes de gaz à effet de serre. Réformé en 2021, ce diagnostic devient un critère décisif pour la location des logements.

Dès janvier 2025, la loi visant à lutter contre le réchauffement climatique de 2021 interdit la location de logements classés G sur le DPE. Ces logements, souvent mal isolés, entraînent une consommation énergétique élevée, surtout pour le chauffage. En conséquence, ils sont désormais considérés comme « non décents » et ne peuvent être mis en location. Cette interdiction sera étendue aux logements classés F à partir de janvier 2028, selon le Service Public.

L’objectif de cette législation est de réduire l'empreinte carbone des bâtiments et d’améliorer le confort thermique des occupants. Avec l’augmentation des exigences en matière d’efficacité énergétique, cette loi vise à inciter les propriétaires à améliorer la performance énergétique de leurs biens.

Quelles conséquences pour les propriétaires ?

Les propriétaires qui ne respectent pas cette nouvelle réglementation risquent des sanctions. Ils devront s’assurer que leur logement respecte les critères du DPE avant de renouveler ou de signer un nouveau contrat de location.

Selon une enquête menée par Rothelec, le spécialiste du chauffage électrique économique et inventeur du radiateur à inertie, 41 % des propriétaires d'un bien classé G ne sont pas bien informés sur cette nouvelle loi, ce qui pourrait entraîner des retards dans la mise en conformité de leurs logements. Environ 25 % d'entre eux n’ont même pas connaissance de cette mesure.

De plus, certains propriétaires affirment qu’ils ne peuvent pas se permettre de réaliser les travaux nécessaires, les estimations pour rénover un logement de classe F ou G étant souvent élevées. Face à ces coûts, certains envisagent même de vendre leur bien plutôt que d'effectuer des rénovations.

Comment améliorer la performance énergétique d’un logement ?

Améliorer la performance énergétique d’un bien immobilier implique de réduire sa consommation d’énergie, notamment pour le chauffage, la production d’eau chaude et l’éclairage.

Pour déterminer les actions prioritaires, il est recommandé de réaliser un audit énergétique en complément du DPE. Ce bilan détaillé, réalisé par un expert, permet de proposer des solutions adaptées. Un rapport d’audit est remis avec des scénarios de travaux, leur coût et leur efficacité.

L’audit énergétique et les travaux de rénovation nécessaires peuvent être financés en partie par des aides publiques, telles que MaPrimeRénov’. Ces aides peuvent alléger le coût des rénovations et faciliter la mise en conformité du logement.

Choisir son chauffage : Simplicité, Économie et Écologie

Toujours d'après l'enquête de Rothelec, les ménages choisissent leur système de chauffage selon trois critères principaux : la facilité d’installation, le coût d’usage et l’impact écologique.

Les radiateurs électriques à inertie (55%) sont les plus simples à installer. En termes d’économie, les chaudières à granulés de bois (53 %) et les pompes à chaleur (41 %) sont les plus rentables à long terme.

Pour plus d'informations , consultez :

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A17975#:~:text=Depuis%20le%201er%20janvier,d%C3%A9sormais%20consid%C3%A9r%C3%A9s%20comme%20non%20d%C3%A9cents.

MaPrimeRénov’ : https://www.maprimerenov.gouv.fr/prweb/PRAuth/app/AIDES/BPNVwCpLW8TKW49zoQZpAw*/!STANDARD

(Image d'illustration Freepik)

Cuisine solidaire : 100 repas préparés par les CAP de Béziers pour les Restos du Coeur

Le 26 mars, les apprentis CAP de Purple Campus Béziers (Section MAN) s'engagent dans la lutte contre la précarité alimentaire en préparant et distribuant 100 repas complets à l’association des Restos du Coeur, dans le cadre de la 12e édition des Cuisines Solidaires - La Relève.

Cette initiative, intégrée dans leur programme de formation, s'inscrit dans un mouvement national lancé par l’association La Tablée des Chefs, soutenu par le ministère du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, ainsi que par le Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire.

Du 24 mars au 4 avril 2025, 3 000 élèves de 75 lycées hôteliers répartis sur l'ensemble du territoire métropolitain et des DROM prépareront 15 000 repas complets destinés à des associations d’aide alimentaire locales. Au Purple Campus Béziers, 100 repas seront préparés par les apprentis en CAP.

Uni jusque dans la cuisine

Alors que 7 millions de Français ont recours à l’aide alimentaire, cette initiative offre aux futurs professionnels de la restauration l'opportunité de jouer un rôle actif dans la lutte contre la précarité alimentaire, tout en les sensibilisant à l’aspect social de leur métier.

Le parrain de cette 12ᵉ édition des Cuisines Solidaires - La Relève est le chef Camille Delcroix, vainqueur de Top Chef Saison 9. Engagé dans le respect des produits locaux et de saison, il les met à l'honneur au quotidien dans son restaurant Bacôve, étoilé au Guide Michelin.« Il ne faut pas oublier que notre métier c’est de nourrir les gens, on peut le faire avec des convictions et être un acteur économique et social. La cuisine, la meilleure, est celle qui rassemble et qui se partage. »

En savoir plus sur La Tablée des Chefs : https://www.tableedeschefs.fr/

(Communiqué de presse de Purple Campus Béziers)

La situation du logement social en Occitanie : enjeux et perspectives pour 2025

Habitat social en Occitanie (HSO) a publié son bilan 2024 et ses perspectives 2025 du logement social. Le secteur du logement social en Occitanie est en pleine transformation, marqué par un nombre croissant de demandeurs et une offre insuffisante. La région fait face à un gouffre entre les besoins de logements sociaux et la production actuelle, avec des conséquences directes pour les habitants et les acteurs du logement social.

En 2025, le parc social en Occitanie compte 311 555 logements locatifs sociaux, implantés dans 1 600 communes. Ce sont près de 700 000 habitants du territoire régional qui sont ainsi logés dans le parc Hlm (11% de la population d’Occitanie). Le département de l’Hérault dispose de 74 242 logements, représentant près de 13 % des résidences principales, contre 11,5 % en Occitanie. 

La région, qui comptait moins de 5 millions d'habitants en 2000, en accueille aujourd'hui 6,1 millions. D'ici 2040, la population devrait atteindre 6,5 millions, selon l'Insee. Parmi les occupants des logements sociaux en Occitanie, plus de 60 % font partie de la population active, soit environ 150 000 personnes et 22 % sont âgés de plus de 65 ans.

Un gouffre entre l’offre et la demande

Le nombre de demandeurs de logements sociaux s’est envolé dans notre région, passant de moins de 140 000 en 2017 à près de 215 000 aujourd’hui. [Dans l’Hérault le nombre de demandeurs sociaux s’élève à 63 912 personnes en 2025.] Dans le même temps, la programmation de nouveaux logements a fortement chuté pour atteindre en 2024 un point historiquement bas de 7636 unités en Occitanie (soit une baisse de 9.7 % par rapport à 2023)”, affirme Jean-Michel Fabre, le président de HSO.

A Montpellier, la baisse est de 42 %, avec seulement 588 logements en 2025, contre 1 015 en 2023.

En Occitanie, environ 4 500 logements sociaux manquent chaque année, ce qui représente un écart entre la production actuelle (9 500 logements par an) et les besoins réels (14 000 logements par an). En 2024, cet écart a franchi la barre des 6 400 logements manquants.

Pour répondre aux enjeux du logement social, Habitat Social en Occitanie (HSO) propose plusieurs mesures essentielles :

- Adopter une politique de logement ambitieuse : Le gouvernement doit mettre en place un plan pluriannuel pour garantir une plus grande visibilité aux organismes de logement social.

- Abroger la "Réduction de Loyers de Solidarité" (RLS) : Cette mesure pénalise les bailleurs sociaux depuis 2017, réduit les Aides Personnalisées au Logement (APL) et freine leur capacité à financer de nouveaux projets.

- Maintenir et renforcer le FNAP : Le Fonds National d'Aide à la Pierre (FNAP) est crucial pour la construction de nouveaux logements sociaux, et son avenir doit être sécurisé.

- Faciliter l'accès aux terrains de l'État : Les organismes de logement social doivent pouvoir accéder à des terrains publics à prix abordables afin de faciliter la construction de nouveaux logements.

- Exonérer la taxe foncière sur les logements sociaux : Maintenir cette exonération permettrait de réduire les coûts pour les organismes et favoriserait le développement de nouveaux projets de logement social

Des rénovations énergétiques ambitieuses en Occitanie

Le parc social d’Occitanie tout de même bénéficie de très bonnes performances énergétiques, bien au-dessus de la moyenne nationale. Environ 70 % des logements sont classés A, B ou C, contre seulement 50 % à l’échelle nationale. En 2025, 6 200 logements seront rénovés, dont 1 912 dans l’Hérault, pour un montant total de 262 millions d'euros. Après les travaux, 97 % des logements auront au moins la classe C, garantissant ainsi une haute performance énergétique.

ZLAN 2025 : compétition multigaming au Zénith Sud de Montpellier

Pour sa 7e édition, la ZLAN, la plus grande compétition multigaming de France, se déroulera du 18 au 20 avril 2025 au Zénith Sud de Montpellier. La grande finale, ouverte au public, aura lieu le dimanche 20 avril. Organisée par ZeratoR, cet événement incontournable du monde du jeu vidéo promet une compétition intense, pleine de surprises, dans une ambiance festive et spectaculaire.

Depuis sa création, la ZLAN s’est imposée comme l’un des événements les plus importants de l’univers vidéoludique français. Pendant tout un week-end, 200 joueurs en duo s'affrontent en direct dans une salle pour un cashprize total de 52 025€, tandis que la compétition est diffusée en streaming.

Organisée par ZQSD Productions et le streamer ZeratoR, la ZLAN réunit chaque année les plus grands streamers français et des joueurs amateurs sélectionnés parmi des milliers de candidats. Véritable phénomène sur Twitch, l’événement attire plusieurs centaines de milliers de spectateurs en ligne, grâce à son format exigeant et surprenant.

Un grand final au Zénith Sud de Montpellier

Pour la deuxième année consécutive, la grande finale de la ZLAN se tiendra au Zénith Sud de Montpellier le dimanche 20 avril, où 3 800 spectateurs vivront l’expérience Z LAN en direct.

Quel est le concept de ZLAN ?

La ZLAN est une compétition e-sportive unique, où les participants s’affrontent sur une dizaine de jeux, dans un format inspiré du battle royale. Diffusée en direct sur Twitch, l’événement adopte un format de type émission télévisée, offrant aux spectateurs une expérience immersive avec une production de haute qualité pour suivre chaque étape de la compétition.

Infos pratiques : 

Dates : 18,19 et 20 avril 2025

Adresse Zénith Sud  : 2733 Av. Albert Einstein, 34000 Montpellier

Pour assister à l'événement, la billetterie est déjà ouverte : https://zlan.fr/

(Communiqué de presse Z LAN)

La Géolocalisation Indoor : Et si on pouvait franchir les murs ?

A l'heure actuelle, les systèmes de géolocalisation traditionnels, plus communément appelés “GPS” ne permettent pas de traverser les murs. L'entreprise deeptech montpelliéraine Wheere, fondée en 2020 par Pierre-Arnaud Coquelin et Antoine Carrabin, a développé une nouvelle technologie : la géolocalisation indoor. 

"Nous avons inventé la seule technologie au monde qui permet de localiser derrière un mur". Pierre-Arnaud Coquelin est le fondateur de la deeptech Wheere, 1ère entreprise mondiale à avoir développé un système de géolocalisation indoor capable de traverser les murs.

Le système GPS traditionnel (comme Waze), largement utilisé à l'extérieur, ne peut traverser ni les murs ni le béton, limitant ainsi son efficacité dans de nombreux environnements fermés. La start-up deeptech montpelliéraine Wheere, fondée en 2020, s’est donnée pour mission de transformer la géolocalisation traditionnelle en inventant une solution capable de fonctionner "derrière les murs". Et c'est avec cette ambition que cette dernière a conçu la première technologie indoor mondiale capable de géolocaliser avec une précision d’un mètre, même à travers 50 mètres de béton un objet ou un humain.

Qu'est-ce que la géolocalisation indoor ?

Cette prouesse technique repose sur un système constitué de quatre antennes disposées autour d’un site d'un kilomètre environ (comme une centrale nucléaire), qui émettent des ondes basses fréquences. Ces ondes sont captées par des trackers électroniques, capables de calculer la position exacte en trois dimensions.

Chez Wheere, il existe deux types de traceurs : 

- Un de la taille d'un gros téléphone, destine aux humains, avec une précision de dix points par seconde. Son autonomie est d'une journée.

- Un plus petit destiné aux objets avec une autonomie de cinq ans. "On le scotche à une plateforme mobile. Il va sortir un point par heure".

Des applications variées : sécurité, industrie et au-delà

Les cas d’usage de la technologie de Wheere sont multiples. Le secteur de la sécurité, par exemple, bénéficie grandement de cette précision pour le suivi de forces d’intervention (pompiers, GIGN, armée...) lors d’opérations en milieu urbain ou dans des bâtiments complexes. " Par exemple, pour éteindre un feu dans un bâtiment en ville, les pompiers s’équipent de ces traceurs avant de pénétrer dans le bâtiment. Cela permet à la fois de les retrouver en cas d’incident et de savoir ce qu’il s’est passé", développe le chef d'entreprise. En parallèle, l’industrie utilise aussi ces solutions pour traquer des objets et des travailleurs isolés dans des environnements industriels dangereux, comme les usines ou les plateformes pétrolières.

Les perspectives de croissance pour Wheere sont vastes, incluant également des projets pour la Smart-city. La technologie peut y être utilisée pour localiser des objets perdus comme des vélos. "Les usages de la géolocalisation indoor sont quasi infinis. Dès qu'une entreprise travaille à grande échelle, elle a un besoin de traçabilité."

GPS 2.0

"Nous voulons devenir le premier opérateur de géolocalisation indoor, sans avoir besoin d’installer des antennes," ajoute Pierre-Arnaud Coquelin. L’innovation de Wheere ne se limite pas à la géolocalisation indoor. L’entreprise aspire à créer le "GPS 2.0", un système global qui allie technologies terrestres et spatiales. D’ici 2030, Wheere prévoit le lancement d’une constellation de 300 satellites capables d’émettre des ondes basse fréquence pour localiser en intérieur et en extérieur, éliminant ainsi le besoin d’installations au sol. Le premier satellite de Wheere devrait décoller en mars 2026.

En parallèle, nous allons développer un ASIC, une puce en silicium de la taille d’une carte SIM, avec pour objectif de la vendre à des fournisseurs comme Apple, afin qu’elle soit présente dans toutes les voitures et tous les téléphones. Le projet devrait prendre environ deux ans et demi.

Malgré sa jeunesse, Wheere a déjà franchi des étapes importantes, attirant des investisseurs et des partenaires. Après avoir levé 11 millions d'euros en 2023, l'entreprise prévoit une nouvelle levée de fonds de 40 millions d’euros d’ici l’été 2025. "Nous avons pour objectif de devenir une licorne dans les prochaines années avec le GPS 2.0," conclut-il.

Juliette Amey

(Illustration ©Wheere)

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