Bon à savoir

Saint-Jean-de-Védas : Journée portes ouvertes pour la reconversion, 1er avril de 9h à 14h

Transitions Pro Occitanie ouvre ses portes pour une journée dédiée à la reconversion le 1er avril, à Saint-Jean-de-Védas pour
accompagner les salariés en quête d’un nouvel avenir professionnel. 

Cet événement se tiendra sur le site de Saint-Jean-de-Védas (10 rue Robert Schuman) de 9h00 à 14h00. Un événement dédié aux salariés qui souhaitent changer de voie professionnelle. Transitions Pro Occitanie est l’unique organisme qui finance la reconversion professionnelle des salariés. Cette journée est l’occasion de venir découvrir tout ce qu'il faut savoir sur un parcours de reconversion, optimiser ses chances de réussites et échanger avec des professionnels de la transition.

Voici le programme : 

- Petit-déjeuner d’accueil : Un moment convivial pour s’informer en toute simplicité.

-Ateliers flash : Comprendre les étapes clés d’un parcours de reconversion.

- Accompagnement individuel : Échanges avec nos conseillers et les opérateurs du Conseil
en Évolution Professionnelle (CEP : Avenir Actifs, France Travail, APEC).

-Webinaires : “Cap vers les métiers” : Découverte des métiers porteurs et des secteurs qui
recrutent (aéronautique, nautisme et pêche).


Informations pratiques : 

- Date : 1er avril 2025

- Horaires : de 9h00 à 14h00

- Lieu : 10 rue Robert Schuman - Parc d'activité de la Peyrière 34430 SAINT-JEAN-DE-VÉDAS

(Communiqué de presse de Transition Pro Occitanie)

FOCSI : soutenir la solidarité internationale en Occitanie

Le 17 mars 2025, la Région Occitanie, Montpellier Méditerranée Métropole et d'autres partenaires locaux, avec le soutien de l'Agence française de développement, annoncent le lancement de fOCsi (Fonds Occitanie pour la Solidarité Internationale), un fonds mutualisé destiné à soutenir les projets des associations de solidarité internationale basées dans la région.

Ces fonds visent à accompagner les initiatives locales qui œuvrent pour un développement durable et adapté aux besoins de territoires d'intervention.

Un engagement fort pour la coopération internationale

Dans un contexte mondial instable, la Région Occitanie renforce son engagement en matière de coopération internationale. Carole Delga, présidente de la Région, souligne l'importance de cette initiative pour soutenir les associations locales. En effet, fOCsi est une réponse concrète à la demande croissante de soutien pour les associations locales, qui sont des acteurs clés dans la solidarité internationale. "Elle participe à l’effort collectif visant à réduire les inégalités et garantir l’accès aux droits fondamentaux à travers le monde. A l’heure où la situation européenne nous oblige à faire preuve d’unité et à mobiliser nos forces, je me réjouis de cette initiative partenariale et invite tous les porteurs de projets à se faire connaître", ajoute Carole Delga.

Ce programme vient compléter les actions déjà menées par Montpellier Méditerranée Métropole. " Depuis 2016, via un fonds financé par la loi Oudin-Santini, Montpellier Métropole Méditerranée s’est engagée dans trois programmes de coopération : gestion de l’eau au Maroc, réutilisation des eaux usées au Sénégal et accès à l’eau en Mauritanie ", développe Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole.

Des opportunités concrètes pour les associations locales de solidarité internationale

Le fonds fOCsi, dans le cadre du programme Plateforme Territorialisée des Microprojets (PTMP), offre aux associations basées en Occitanie une aide financière allant jusqu’à 20 000 € par projet. L’objectif est de leur fournir un accompagnement personnalisé et un suivi dans la mise en œuvre de leurs initiatives. Les candidats peuvent postuler jusqu’au 3 juin 2025 via le portail solidaire. Les projets soutenus devront répondre à des enjeux prioritaires tels que l’agriculture et la sécurité alimentaire, l’accès à l’éducation, ou encore l’insertion socio-professionnelle.

Pour candidater, les associations doivent être basées en Occitanie, avoir plus de deux ans d’existence, disposer de ressources annuelles inférieures à 300 000 € et avoir un partenariat formalisé avec une structure locale dans le pays d’intervention.

Plus d'informations sur : oc-cooperation.org/appel-projet/fonds-occitanie-solidarite-internationale/

Pour postuler : https://www.portailsolidaire.org/

(Communiqué de presse région Occitanie et Occitanie coopération)

Savez-vous que la carte verte de votre voiture est dématérialisée ?

Depuis le 1er avril 2024, la carte verte et la vignette d'assurance ne sont plus nécessaires pour circuler. Les informations des garanties d'assurances sont désormais centralisées dans le Fichier des Véhicules Assurés (FVA). Mais comment cette réforme change-t-elle la donne pour les conducteurs ? Quel justificatif faut-il fournir en cas de contrôle ? LeoBot, l'intelligence artificielle du néo-assureur en ligne Leocare, répond à toutes ces questions.

Concrètement, depuis un an, les usagers ne sont plus obligés de transporter avec eux la carte verte ni d'afficher la vignette sur leur pare-brise. Les informations liées à l’assurance des véhicules sont désormais accessibles via le FVA simplement en utilisant partir le numéro d’immatriculation. Cette dématérialisation simplifie et accélère les contrôles, tout en réduisant les risques de fraude.

Une étude menée en 2024 par la néo-assurance Leocare à révélé que plus de 72 % des Français n'avait pas été informés par leur assurance de l’entrée en vigueur de cette réforme. Pour ceux habitués à utiliser cette carte matérielle depuis 1986, la transition n'est pas toujours évidente. Pour les accompagner, Leocare a développé LeoBot, une interface interactive basée sur l’intelligence artificielle, capable pour répondre à toutes les questions liées à ce sujet. En un an, cette initiative a permis d'aider plus de 200 000 usagers.

Cette intelligence artificielle permet une réponse claire et rapide à tout moment à ses assurés.

Voici les questions les plus récurrentes posées sur la plateforme :

  1. Pourquoi la carte verte a-t-elle été supprimée ?

LeoBot : Pour simplifier la vérification d'assurance avec des outils numériques tels que le Fichier des Véhicules Assurés (FVA). La dématérialisation de la carte verte facilite et accélère les contrôles tout en réduisant les risques de fraude documentaire.

De plus, cette dématérialisation a un impact environnementale positif : avant cela, l'envoie de ces documents générait 1200 tonnes de CO2 par an.

  1. Comment les forces de l'ordre vérifient-elles désormais l'assurance d'un véhicule ?

LeoBot : Grâce au FVA (Fichier des Véhicules Assurés), les autorités peuvent accéder rapidement aux informations sur l'assurance de tout véhicules immatriculé, sans avoir besoin de vérifier un document papier comme l'ancienne carte verte.

  1. Vais-je avoir une amende si je n'ai pas de preuve d'assurance ?

LeoBot : Non, à condition que votre véhicule est correctement enregistré dans le FVA

et bien d'autres....

Pour en savoir plus sur cette néo-assurance , rendez-vous sur : https://leocare.eu/fr/

(Communiqué de presse de Leocare)

Emploi : 18e édition du salon TAF à Montpellier, 26 et 27 mars 2025

Le Département de l'Hérault, engagé pour l'insertion des personnes éloignées de l'emploi, participe à la 18e édition du salon Travail Formation Avenir (TAF) à Montpellier. L'objectif est de discuter des projets professionnels des visiteurs et de les orienter vers un accompagnement personnalisé. Le salon se tiendra au Parc des Expositions de Pérols les mercredi 26 et jeudi 27 mars, de 9h à 17h.

Affiche salon TAF Montpellier

Organisée par la région Occitanie en partenariat avec France Travail, les missions locales et les partenaires institutionnels, cette foire est ouverte aux jeunes et aux adultes en recherche d'emploi. Durant ces deux journées, les visiteurs pourront se renseigner sur les formations professionnelles continues et en apprentissage, entrer en contact direct avec des entreprises recrutant, et assister à des démonstrations métiers.

Au total,150 partenaires de la Région (organismes de formation, centres de formation d’apprentis, acteurs de l’orientation et membres du Service Public Régional de l’Orientation...) dont le département de l'Hérault et près de 500 entreprises seront présents sur le site.

Le département de l'Hérault y participe

Sur le stand du Département de l’Hérault, les visiteurs découvriront les dispositifs d'accompagnement proposés aux allocataires du RSA, tels que la plateforme d'orientation RSA, l'accompagnement vers l'insertion et l'emploi, le soutien à la création et à la reprise d'activité, ainsi que des actions dans les domaines de la santé et du bien-être. Des informations seront aussi disponibles sur les chantiers d'insertion et les clauses sociales. Le stand mettra en avant la diversité des métiers dans l'Hérault : informatique, bâtiment, transport, social, santé, administration, cuisine, recherche, comptabilité, enseignement, etc.

En dehors du département, la Ville et la Métropole de Montpellier tiendront aussi un stand, avec notamment un pavillon spécifique au projet MedVallée.

Informations pratiques : 

Lieu  : Parc des expositions, Halls B et B2 - 7 Route de la Foire, 34470 Pérols

Dates : 26 et 27 mars 2025 de 9h à 17h

Entrée libre 

Pour plus d'information : https://www.laregion.fr/Salon-TAF-de-Montpellier

Qu'est-ce que le projet MedVallée ? https://www.medvallee.fr/

Enquête : les avantages sociaux, marqueur du bien-être des employés

Ticket-restaurant, voiture de fonction… 86 % des Français sont prêts à changer d'entreprise pour bénéficier de meilleurs avantages salariaux. ROSALY, une entreprise française à impact social, a publié une enquête pour comprendre le rôle des avantages salariaux en entreprise. Sont-ils un critère déterminant pour l'attractivité et la fidélisation des talents ? Les employés en tirent-ils pleinement parti ?

De plus en plus d'entreprises proposent des avantages sociaux à leurs employés, qu'il s'agisse d'avantages financiers tels que des chèques restaurant ou des chèques vacances, ou en nature, avec la mise à disposition de véhicules ou de logements de fonction aux frais de l'entreprise. Le bien-être des employés devient une priorité de plus en plus visible, notamment à travers la création de départements de Responsabilité Sociale des Organisations (RSO). Ces initiatives visent à intégrer des considérations sociales et environnementales dans la gestion de l'entreprise, ce qui peut améliorer l'engagement des employés et leur fidélisation.

Prêt à changer d'entreprise ?

Selon une étude, 88 % des salariés considèrent les avantages salariaux comme essentiels pour leur bien-être ainsi que pour celui de l'entreprise. De ce fait, 86 % des employés affirment qu'ils seraient prêts à changer d'entreprise pour bénéficier de meilleurs avantages. Pour retenir leurs talents et maintenir un niveau de performance élevé, les entreprises doivent désormais considérer ces leviers comme un enjeu stratégique majeur. En effet, une politique de bénéfices sociaux bien gérée est un facteur clé de compétitivité sur le marché du travail.

Le salaire en tête de liste (graphique de l'enquête Rosaly)

Pour les salariés, le salaire reste l'atout principal avec 26 % des réponses, suivi des avantages salariaux (14 %). La flexibilité du travail et une bonne entente avec les collègues sont également jugées comme des facteurs cruciaux pour le bien-être en entreprise.

Cependant, ces avantages ne sont pas toujours bien connus des employés, souvent à cause d’une mauvaise communication interne ou d’un manque de sensibilisation. En effet, près de la moitié des répondants ne savent pas citer clairement les avantages salariaux qui leur sont offerts. Cette méconnaissance empêche les employés de tirer pleinement parti des avantages proposés, ce qui réduit leur efficacité et leur impact sur la fidélisation des talents.

L'impact bénéfique de la RSO et des avantages sociaux sur la performance

Enfin, 91 % des salariés estiment qu’en 2025, les entreprises doivent jouer un rôle social tout en soutenant le pouvoir d'achat, dont 66 % attendent un engagement fort sur ces sujets. L'intégration de la RSO au sein des entreprises peut avoir un impact considérable sur la performance globale. En effet, les entreprises qui mettent en œuvre ces politiques favorisent non seulement un environnement de travail plus éthique et inclusif, mais renforcent aussi l'engagement des employés. Par exemple, lorsque les entreprises investissent dans le bien-être de leurs employés, elles enregistrent une augmentation de la satisfaction au travail, une baisse du taux d'absentéisme et une meilleure rétention des talents. Ainsi, les avantages sociaux, comme les congés payés, les primes de performance, ou encore les possibilités de télétravail, jouent un rôle clé dans la création d'un environnement de travail où les employés se sentent valorisés, ce qui les motive à donner le meilleur d'eux-mêmes.

En répondant à ces attentes, les entreprises peuvent non seulement améliorer leur réputation et renforcer la loyauté de leurs employés, mais aussi attirer de nouveaux talents, créant ainsi un cercle vertueux.

(Photo de fauxels sur pexels)

Apprendre une langue : les voyages et les réseaux sociaux détrônent l'école

Selon un sondage réalisé par Presly, voyager est perçu comme le meilleur moyen d'apprendre une langue étrangère, l'immersion étant considérée comme le moteur idéal pour enrichir son vocabulaire. De leur côté, les réseaux sociaux multiplient les options d'apprentissage. À l'inverse, l'école traditionnelle peine à séduire sur ce terrain.

L'école perd en popularité...

Seulement 13 % des personnes estiment encore que l'école traditionnelle est le lieu idéal pour apprendre une langue étrangère. Plusieurs facteurs expliquent cette perception : d'une part, les programmes scolaires abordent souvent des thèmes très éloignés des préoccupations quotidiennes (comme les problèmes de société), sans que les élèves ne maîtrisent véritablement le vocabulaire essentiel à la vie courante.

D'autre part, l'accent est mis davantage sur la pratique écrite que sur l'expression orale. Par exemple, les élèves passent souvent plus de temps à rédiger des dissertations ou à résoudre des exercices grammaticaux qu'à converser en langue étrangère. Or, dans la réalité, une véritable maîtrise d'une langue passe avant tout par la capacité à s'exprimer et à comprendre l'autre dans des situations de la vie de tous les jours, comme lors de discussions informelles ou de voyages.

De plus, 17 % des personnes préfèrent se tourner vers des cours particuliers, jugés plus qualitatifs et efficaces pour obtenir de meilleurs résultats."

...au profit des voyages

"Rien ne vaut l'immersion totale !" La majorité des sondés (40 %) considèrent que voyager reste de loin la meilleure option pour apprendre une langue étrangère. Parler avec les locaux, faire ses courses ou prendre les transports en commun : ces gestes du quotidien sont de véritables leçons de langue. Sans même y penser, on apprend du vocabulaire vivant. Petit à petit, notre oreille s’habitue et assimile les expressions courantes.

De plus, voyager expose à des situations authentiques, comme demander son chemin ou commander un repas, des situations que les applications ou les cours traditionnels ne peuvent pas simuler avec la même efficacité. La langue se vit, se respire, et rien ne vaut l’expérience réelle sur le terrain pour la maîtriser !

Popularité croissante des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux se positionnent comme de nouveaux professeurs de langues. Bien qu'ils n'occupent pas la première place avec seulement 9 %, 64 % des répondants les considèrent néanmoins comme des outils utiles pour apprendre une langue.

Aujourd'hui, les réseaux sociaux sont bien plus qu'une simple plateforme de divertissement. En tant qu'outil de communication central pour des millions de personnes à travers le monde, ils offrent un accès à un contenu massif provenant de tous les coins du globe, sous forme de vidéos, articles, podcasts, tweets, etc. Ces contenus sont souvent enrichis de supports visuels et auditifs, ce qui facilite l'apprentissage. Sur des plateformes comme TikTok ou Instagram, les vidéos courtes permettent de s'immerger rapidement dans des situations linguistiques authentiques. De nombreux comptes utilisent même ce format pour enseigner des phrases et expressions courantes.

Enfin, ces plateformes permettent aux utilisateurs d'interagir directement avec des locuteurs natifs via la messagerie, rendant l'apprentissage encore plus concret et interactif.

(Photo de Alex sur pexels)

Niveau finance, les ados sont à la traîne !

A l'occasion de la semaine de l'éducation financière, Pixpay publie une étude "Les rapports des ados à l'éducation financière" avec des chiffres alarmants. En Occitanie, 86 % des ados affirment n'avoir jamais entendus parler d'éducation financière.

« Résultats insuffisants, travail à approfondir. » Si l’éducation financière des adolescents français était notée, elle n'aurait pas la moyenne. En effet, l’étude publié par Discurv pour Pixpay en février 2025, révèle de graves lacunes chez les adolescent entre 10 et 18 ans dans la maîtrise des concepts financiers de base. Dans la région Occitanie, 86 % des adolescent figurent parmi les moins sensibilisés à l'éducation financière, et 23 % d'entre eux trouvent le sujet de l'argent et des finances compliqués.

"Le plus tôt est le mieux"

L'étude dévoile un consensus quant au fait que l’éducation financière apportée aux adolescents n’est pas suffisante. En effet, dans les établissements scolaire, aucun cours n'est réellement consacré à ce thème avant la 4ème, pourtant essentiel pour l'avenir. Quatre jeunes sur cinq, en âge d'être en 4ème, n'ont jamais entendu parler d'éducation financière, alors même que le passeport EducFi a été généralisé à tous les collèges en septembre 2024.

Deux tiers de ces adolescent apprennent donc les bases, en imitant les comportements de leur entourage familial. De leur côté, près d'un parents sur deux estiment qu'il serait bon de les éduquer à ces notion dès leurs entrées au collège. 

D'autres se tournent vers internet et consulte des podcasts ou vidéos en ligne (15 %) et, des applications bancaires (33 %). Celles-ci jouent aujourd’hui un rôle fondamental dans l’approche que les jeunes ont de l’argent et constituent l’une des principales sources auxquelles les 10-18 ans se réfèrent pour aborder les questions financières.

Un niveau trop faible pour affronter l’avenir

L’argent ne devrait pas être une affaire de spécialistes. Chacun y est confronté au quotidien : maîtriser ses dépenses, épargner, préparer sa retraite ou simplement régler un achat. Alors comprendre ces notions devient alors une nécessité. Pourtant, les chiffres sont une nouvelle fois sans équivoque. Parmi les 10-18 ans, 60 % ignorent la notion de surendettement et 76 % le risque de « phishing », pourtant l’une des fraudes en ligne les plus répandues. 

Qu'est ce que le passeport EDUCFI ? https://eduscol.education.fr/180/education-economique-budgetaire-et-financiere-educfi

(Photo de Cup of Couple sur pexels)

Découvrez "Un enfant (pas) comme les autres" : livre témoignage sur la paralysie cérébrale

"Un enfant (pas) comme les autres", est une ode à la vie dans laquelle Camille Fourré joue avec les mots pour raconter la découverte du handicap de son fils et le parcours qui l'a conduite à rencontrer la Fondation Paralysie Cérébrale. Un livre témoignage poignant à découvrir en librairie depuis le 12 mars 2025.

Camille Fourré, 31 ans, originaire de Sète, n'imaginait pas à quoi s'attendre lorsqu'elle décide d'avoir un premier enfant. Cependant, son fils Aaron a un retard de développement. Après des mois d'inquiétude,  entre visites médicales et examens... le 31 janvier 2024, le diagnostic tombe : Aaron, alors agé de 2 ans et demi à l’époque, souffre d'une paralysie cérébrale.

Face a cette nouvelle, la maman se met alors à écrire pour surmonter cette épreuve et ce que cela implique pour le quotidien de toute la famille. Avec beaucoup d’humour mais surtout énormément de sincérité, elle se livre sur son compte instagram : @mother_feucoeur.

Rapidement, elle prend contact avec la Fondation Paralysie Cérébrale, seule fondation de recherche sur cette pathologie fréquente et méconnue. Camille devient ambassadrice de STEPtember, le grand challenge de levée de fonds organisé par la fondation, intervient lors de la Journée Mondiale de la Paralysie Cérébrale. Elle confie enfin à Alain Chatelin, Président de la Fondation Paralysie Cérébrale, la préface de son livre.

La paralysie cérébrale, qu'est-ce que c'est ?

La paralysie cérébrale désigne un groupe de troubles affectant les mouvements d'une personne, résultant de dommages cérébraux survenus autour de la naissance. Les conséquences peuvent varier, allant d’une légère difficulté à marcher d'un côté du corps à une atteinte plus grave des 4 membres, nécessitant l’usage d'un fauteuil roulant. Ces troubles peuvent être associées à des douleurs et des déficiences moins visibles comme des troubles visuels, de la parole, une épilepsie, des troubles des apprentissages, voire une déficience intellectuelle.

En savoir plus sur la fondation Paralysie Cérébrale et son programme ENSEMBLE : https://fondationparalysiecerebrale.org/projet-cap/

(Photo @mother_feucoeur)

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Crous Montpellier : augmentation des loyers en résidence universitaire

Programmé le 13 mars 2025, le Conseil d’Administration du Crous de Montpellier – Occitanie a été interrompu par des militantes et militants du Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM), à la suite de la décision d’augmentation des loyers du Crous de 3,26 % à partir du 1er septembre 2025. Le Crous s’explique sur la mesure proposée.

Comme prévu dans le budget initial du Crous de Montpellier Occitanie, les loyers des logements évoluent au 1er septembre 2025, augmentant ainsi le niveau des loyers nu et des charges de 3,26 %. Par exemple, le loyer d’une chambre standard en cité universitaire passe de 257,41 € à 265,80 € dès septembre. A la résidence la Lyre à Montpellier, un studio de 19 m2 va être augmenté de 10 € environ (328,64 € -> 339,35 €).

Il est à noter que, en tenant compte de l’évolution des aides au logement pour 2026, le reste à charge supplémentaire pour les étudiants logés au Crous sera compris entre +4 € et +7 € par mois.

En février 2024, le Crous a annoncé la fin du gel exceptionnel des loyers, appliqué entre 2020 et 2024, afin de garantir sa capacité à assurer la maintenance des bâtiments, ainsi que de poursuivre ses investissements pour atteindre les objectifs de rénovation et de construction. Cette révision des loyers vise à :

- Préserver le modèle économique du Crous en matière d’hébergement.

- Offrir de nouveaux logements aux étudiants

- Assurer que les étudiants bénéficient de logements décents et de qualité.

- Maintenir des loyers à tarif social

Ouverture de nouveaux logements universitaires

A côté de cela, le Crous de Montpellier - Occitanie continue de développer son offre pour répondre à une demande croissante. À la rentrée universitaire 2025, 290 logements seront disponibles à la cité universitaire de la Voie Domitienne, ainsi que 102 logements dans l'ancienne École de Chimie.

(Photo du Crous Montpellier - Occitanie) 

Concours de cuisine Job Chef en Occitanie, du 17 au 25 mars

A vos tabliers ! Du 17 au 25 mars 2025 se tiendra la 2nde édition du concours de cuisine Job Chef sur l’ensemble de la région Occitanie. Cet événement allie compétition et opportunités professionnelles pour les personnes en reconversion ou demandeurs d’emploi.

Le concours Job Chef s'adresse aux demandeurs d'emploi, amateurs de cuisine, sans diplôme ou expérience. Les candidats, de 12 à 16 par session selon les villes, devront réaliser dans un temps imparti et dans une cuisine professionnelle, un plat avec des ingrédients imposés et un panier de légumes de saison. Un jury évaluera les assiettes en fonction du goût (cuisson, assaisonnements, etc.), de l’esthétique du plat, de la gestion du temps en cuisine ou encore le respect des normes d’hygiène.

Pleinement mobilisés sur le front de l’emploi et de l’acquisition des compétences (notamment dans la restauration)la Région Occitanie, France Travail, l’UMIH, la CMA Occitanie et la CCI Occitanie renouvellent le concours Job Chef. Ils collaborent avec les organismes de formation locaux et l’enseigne Promocash qui fournit les ingrédients. Ce concours permettra aux candidats d’accéder par la suite à une formation financée par la Région Occitanie, avec une période d’immersion au sein de restaurants, et un emploi saisonnier à l’issue.

Quelles récompenses pour les trois meilleurs lauréats ?

A l’issue des épreuves, le jury, composé de représentants des différents partenaires de l’opération désignera les trois meilleurs candidats et candidates. Outre l’accès pour tous les candidats à une formation à l’issue du concours, les trois meilleurs lauréats remporteront un repas pour deux offert par l’UMIH, une place pour un match du Top 14 ou de ligue 1 offert par la Région ainsi qu’un trophée offert par France Travail.

Formation et emploi à la clé

Sur chaque territoire, la Région proposera aux candidats du concours une formation professionnalisante et rémunérée au métier de Commis de cuisine à ses frais, d’une durée d’un mois et demi (140 heures en centre de formation et 70 heures de stage dans une entreprise). A l’issue de cette formation, les stagiaires qualifiés se verront proposer un poste de commis de cuisine pour la saison estivale. Parallèlement, la Région déploie également dans le cadre de son Plan Régional de Formation 304 places de formation au métier de cuisinier sur tout le territoire régional.

L’ensemble des dates du concours :

- Béziers : le 21 mars au GRETA – 24 avenue des Martyrs de la Résistance

- Foix : le 21 mars au CFA Chambre des Métiers - 2 rue Jean Moulin

- Carcassonne : le 17 mars au Purple Campus - 705 avenue Georges Guille

Narbonne : le 21 mars au CFA CMA Formation – 22 avenue des Genêts 11200 Lézignan Corbières

- Rodez : le 21 mars à CMA Formation – Rue des Métiers 12850 Onet-le-Château

Nîmes : le 21 mars au Purple Campus  69 rue Georges Besse

- Toulouse : le 21 mars au GRETA Midi-Pyrénées Centre - 26 bd Déodat de Séverac

Auch : le 19 mars, CMA Formation – 1 avenue de la République 32550 PAVIE

- Souillac : le 25 mars au Lycée hôtelier  avenue Roger Couderc

- Tarbes : le 21 mars au CMA Formation – Zone Bastillac Sud – 1 rue de Latécoère

 - Pyrénées Orientales : le 17 mars au Purple Campus 1 Av. Paul Pascot

Albi : le 21 mars au CMA Formation – 112 route des Templiers 81990 CUNAC

- Montauban le 21 mars au Lycée Antoine Bourdelle  3 boulevard Edouard Herriot

Pour plus d'infos sur le concours, rendez-vous sur : https://www.francetravail.fr/region/occitanie/evenements/jobchef.html

(Photo de Kampus Production, pexels)

Montpellier récompensée pour son engagement contre la maltraitance animale

Pour son engagement en faveur de la lutte contre la maltraitance animale, PETA a décerné le prix de "la ville respectueuse des animaux" à Montpellier. 

Les animaux ne sont pas des accessoires de cinéma, et la ville de Montpellier l’a bien compris. Dorénavant, la municipalité refusera toute autorisation de tournage sur son territoire si celui-ci implique l’utilisation d’animaux sauvages captifs.

Cet engagement pour la cause animale remonte à 2018. A cette époque, Montpellier avait déjà interdit l'accueil de crique avec des animaux sauvages. Deux ans plus tard, cette règle est élargie à tous les animaux (même domestiques). En décembre 2024, la municipalité est allée encore plus loin en interdisant le foie gras lors des événements organisés par la ville.

En signe de gratitude pour son engagement, l'association PETA (People for the Ethical Treatment of Animals), lui remet le prix de la "Ville respectueuse des animaux" et lui fait parvenir un certificat encadré et des chocolats végans.

« Les animaux sont des êtres sensibles, pas des acteurs  »

Les enquêtes menées par PETA ont révélé que les animaux utilisés pour des films, des séries, des publicités ou des clips musicaux subissent souvent un dressage pénible et cruel, les dresseurs ayant parfois recours à la violence et à la privation de nourriture pour les contraindre à suivre leurs ordres. Lorsqu’ils ne sont pas sur les plateaux, ces animaux peuvent être confinés dans des cages sans aucun aménagement et se voient parfois refuser des soins vétérinaires adéquats.

« Les animaux sont des êtres sensibles, pas des acteurs, et ils n’ont rien à faire sur un tournage chaotique et stressant. Ces individus ont des besoins physiques et psychologiques qui ne peuvent jamais être satisfaits sur le plateau d’un film ou d’une émission de télévision », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « Nous avons assez de moyens de nous divertir sans exploiter des animaux qui souhaiteraient simplement qu’on les laisse tranquilles. »

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de PETA France : https://www.petafrance.com/actualites/les-trois-mousquetaires-de-martin-bourboulon-fustige-apres-un-massacre-presume-de-perdrix/

(Communiqué de presse PETA France)

Réforme des tarifs du photovoltaïque : Carole Delga dénonce un « coup dur pour nos PME, agriculteurs, artisans et particuliers »

Dans un courrier adressé hier au ministre de l’Industrie et de l’Energie Marc Ferracci, la présidente de la Région Occitanie Carole Delga exprime sa vive opposition à la décision prise par le gouvernement de réduire le tarif de rachat de l’électricité produite par les centrales solaires en toitures et en ombrières (tarif S21). Elle dénonce notamment les répercussions économiques, sociales et environnementales de cette réforme sur les agriculteurs, particuliers, entreprises et collectivités.

Selon Carole Delga, cette décision va avoir un impact sur l’emploi :

 « 60 000 emplois qualifiés, directs et indirects et non délocalisables, sont menacés. En plus du secteur solaire, de nombreux emplois dans le secteur du BTP vont être détruits.» Je pense aux agriculteurs, qui ne pourront plus bénéficier de ce complément de revenu parfois vital, mais aussi aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités locales qui pouvaient jusqu’alors se protéger des variations de prix de l’électricité et renforcer leur autonomie énergétique ».

Elle alerte aussi sur le risque d’un coup d’arrêt des projets d’énergies renouvelables en France et plus largement en Europe :

«A l’heure où nous nous battons pour une production de panneaux et de leurs composants en France et en Europe, cette décision est à contre-courant. Dans un contexte international qui nous oblige à renforcer notre indépendance et notre souveraineté, cette restriction : 

- met en péril nos objectifs d’atteindre un mix énergétique cohérent alliant énergies renouvelables et nucléaire

- risque de réduire les futures commandes qui seront passées aux usines françaises et européennes de production de panneaux et de leurs composants ».

Carole Delga conclut : « Comme le Conseil Supérieur de l’Énergie, je demande au gouvernement de revenir sur sa décision et de prendre en considération les recommandations légitimes et responsables des acteurs de la filière en conservant un cadre favorable au développement du solaire en France».

Informations clés :

- Depuis le 1er février, le tarif passe de 105 €/MWh à 95 €/MWh.

- TVA à 5,5 % confirmée en octobre, sans ajustement des nouveaux mécanismes.

- Appels d’offres simplifiés pour les installations de plus de 100 kWc.

Pour plus d'informations : https://www.les-energies-renouvelables.eu/conseils/photovoltaique/tarif-rachat-electricite-photovoltaique/#:~:text=Mise%20%C3%A0%20jour%20le%206,gel%20formul%C3%A9es%20par%20la%20fili%C3%A8re.

(Photo de Los Muertos, Pexels)

Une avancée majeure vers la guérison de la mucoviscidose au CHU de Montpellier

Le 4 février 2025, un tournant historique a eu lieu au CHU de Montpellier dans la lutte contre la mucoviscidose, une maladie génétique grave affectant des milliers de personnes. Pour la première fois en France, un patient a reçu une thérapie génique révolutionnaire dans le cadre d'une étude de phase 1 visant à corriger la mutation du gène CFTR, responsable de cette pathologie.

Après des années de recherche et d’essais cliniques, cette étude, menée en collaboration avec le laboratoire Boehringer Ingelheim, marque une avancée significative vers la guérison de la mucoviscidose et plus largement dans le domaine de la génétique.

Le Dr. Raphaël Chiron (Chef d'équipe Mucoviscidose Adultes) et le coordinateur Alexandre Coudrat, ont supervisé l'essai clinique de phase 1, réalisé au sein du Centre de Ressources et de Compétences de la Mucoviscidose (CRCM) et du Centre d'Investigation Clinique (CIC) du CHU de Montpellier. Il a également impliqué l’équipe des Médicaments de Thérapie Innovante (MTI) de la Pharmacie à Usage Intérieur (PUI).

La thérapie génique : réparer le gène défectueux

La mucoviscidose est causée par une mutation du gène CFTR, dont la fonction est de réguler le transport du chlore dans les cellules, essentielle pour maintenir un environnement cellulaire sain. Lorsque ce gène est défectueux, il entraîne la production d’un mucus épais, responsable de nombreux symptômes graves, notamment dans les poumons et le système digestif. Cette maladie concerne environ 1 naissance sur 4 500 en France, soit 200 naissances par an selon l'Inserm.

Le principe de la thérapie génique consiste à introduire une copie saine du gène CFTR (gène-médicament), via un vecteur inhalé, dans les cellules des patients afin de corriger l’anomalie génétique et de restaurer la fonction du gène. En 2015, un essai clinique britannique avait déjà démontré la faisabilité du concept, sans pour autant apporter de bénéfice clinique suffisant pour justifier son développement. Cette nouvelle étude, en phase précoce, vise à évaluer la sécurité et l'efficacité de ce candidat-médicament chez des patients adultes atteints de mucoviscidose.

Vers un traitement universel de la mucoviscidose ?

Grâce aux progrès technologiques et à l'amélioration des vecteurs de livraison du gène, cette approche suscite aujourd'hui un nouvel espoir. L'industrie pharmaceutique et les chercheurs poursuivent leurs efforts pour perfectionner cette technologie et surmonter les défis restants, notamment en termes de durabilité et de réponse à long terme. L’enjeu est considérable : si cette nouvelle approche (thérapie génique) s'avère efficace, elle pourrait offrir un traitement universel, applicable à tous les patients, indépendamment des mutations spécifiques dont ils sont porteurs.

(Photo de Sangharsh Lohakare sur Unsplash)

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