L'EDITO du 14 août.

De ces passeurs, pourvoyeurs de faux espoirs, fossoyeurs avides d’argent et sans aucun scrupule, à ces migrants assoiffés de liberté et presque toujours condamnés à vivre en fuite, le terme « HUMAIN » se meurt.

De cette terre qui hurle ses appels au secours à ces hommes sourd, de ces actes cruels à ces animaux abandonnés pour cause de départ en vacances, serions donc des vampires de la société.

Combien il est délicat, face à ces atrocités quotidiennes, face à ces monstruosités, d’écrire un édito optimiste et joyeux ?

Où que l’on tourne le regard, que l’on tende l’oreille et ouvre les yeux, rien ne peut nous encourager et nous porter à sourire !

Pourtant, de temps à autre, dans cette jungle, surgit un évènement positif, de ceux qui devraient maintenir l’espoir, la joie et le sourire.

La nuit des étoiles, dans notre région, n’a pas offert le spectacle espéré, trop de nuages gris bouchaient la vue, à croire que même le ciel nous a trahis.

Enfin, la cité Sétoise va vivre au rythme des fêtes de la Saint-Louis, du  17 au 22 août, célébrant ainsi la 279ᵉ édition de cette fête patronale. Manifestation rendant hommage au patrimoine maritime, aux joutes et aux traditions qui font la richesse de l’île singulière et lui donnent un supplément d’âme. Du soleil dans les yeux des touristes et Sétois mélangés, tout pour oublier, durant quelques jours, les tracas quotidiens.

Philippe Raybaud