PATRIMOINE

Conférence Vetera et nova, les villas durant l’Antiquité tardive

Aucune description de photo disponible.Une conférence organisée dans le cadre du cycle de conférences archéologie "Il était une fois en 1963 : découverte(s) de la Gaule méridionale au Ve siècle après J-C."
 
 
 
Par Christophe Pellecuer (DRAC Occitanie – UMR 5140 - Montpellier Archéologie des sociétés méditerranéennes)
Investir pour rénover un domaine des rives de l’étang de Thau en ce début du Ve siècle et en faire une résidence rurale au goût du temps sont de claires manifestations de la permanence du mode de vie et du souci du paraître des élites romaines depuis déjà plusieurs siècles. La comparaison avec d’autres réalisations identiques en Gaule méridionale ou dans les provinces occidentales permet de saisir ces traits culturels et sociaux communs largement partagés par les puissants de l’empire. Des programmes ambitieux sont encore mis en œuvre en Aquitaine ou en Espagne, avec le recours à une architecture inspirée des palais impériaux et à un luxe décoratif où la mosaïque joue un rôle prépondérant. Cependant, en miroir de cette continuité que l’on perçoit jusque dans les œuvres littéraires d’un auteur gaulois comme Sidoine Apollinaire, il est intéressant de revenir sur les conditions politiques et économiques auxquelles ces élites provinciales vont être confrontées au cours du Ve siècle. Le dynamisme du commerce méditerranéen, la réorganisation de l’administration des cités, l’affirmation d’une nouvelle religion d’état, l’installation du royaume romano-barbare de Toulouse constituent autant d’éléments marquants. Ils ne seront pas sans conséquence sur l’histoire de ces domaines ruraux et de ces villas révélées par l’archéologie.
 
Au Musée gallo-romain Villa-Loupian
RD 158 E4 à Loupian
sur réservation au 04.67.18.68.18
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Gratuit. Dans la limite des places disponibles.
 

LES CONFÉRENCES PATRIMOINE ET ARCHÉOLOGIE DU MOIS DE MARS !

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Samedi 11 Mars 2023 -14h

Café Geddes « By leaves, we live » Sur les chemins de la pensée de Patrick Geddes

 Une visite-conférence par l’association Patrick Geddes France et Laurent Fabre, responsable du service Patrimoine et Archéologie de Sète agglopôle méditerranée.

Au Jardin Antique Méditerranéen, Rue des Pioch à Balaruc-les-Bains

Gratuit sur réservation au 04.67.46.47.92 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (places limitées).

 Urbaniste, géographe et sociologue, biologiste et botaniste, pédagogue, dans toutes ses activités Patrick Geddes a toujours été un jardinier. Sa maxime ‘by leaves we live’ (le végétal nous permet de vivre) exprime en quelques mots le besoin vital, pour notre corps et pour notre esprit, de nature, de campagne, de jardins, toutes choses que la visite du Jardin Antique Méditerranéen illustrera à merveille. En écho à cette idée, les œuvres d’Élodie Cabos et de Mahi, deux éléments du projet Eutopie (une expression de Geddes signifiant le bon lieu), ont été créées et installées au cœur du Jardin, lors de leur résidence de l’hiver dernier

 Nouveau cycle de conférences Archéologie au Musée gallo-romain Villa-Loupian !

 « il était une fois en 1963… »

Découverte(s) de la Gaule méridionale au Ve siècle après J.-C.

Il y a soixante ans, un sondage archéologique dans une vigne du quartier des Prés-Bas a mis au jour la première des mosaïques de la résidence rurale du Ve siècle aujourd’hui présentée au public à Villa Loupian. il faudra presque deux décennies pour achever le dégagement de cet ensemble prestigieux, rapidement classé au titre des Monuments Historiques.

C’est en 1983 que l’association ArcheOfactory a engagé son programme de recherche sur la villa, des origines à son plein développement dans les années 400. L’image de ce domaine tardo-antique ainsi obtenue à la suite de ces travaux, avec sa résidence, sa basilique chrétienne et ses installations littorales reste encore sans comparaisons en Gaule méditerranéenne et cela malgré les résultats toujours plus nombreux de l’archéologie préventive. Les conférences proposées, avec des thèmes aussi variés que la cadre de vie des élites, les productions artisanales ou l’histoire urbaine, permettront de préciser le contexte économique et social de cet important investissement réalisé au bord de l’étang de Thau à l’époque de l’empereur Théodose et de ses successeurs. Le monde romain va connaître au cours de ce siècle des bouleversements significatifs, sinon de profondes mutations. L’histoire traditionnelle fixe d’ailleurs la fin de l’empire d’Occident en 476 ainsi que le début de temps nouveaux, événements majeurs qui interviendraient seulement quelques générations après la fin du chantier d’embellissement de la villa.

 Jeudi 23 Mars 2023 -18h30

Vetera et nova : les villas durant l’Antiquité tardive

 Une conférence archéologie par Christophe Pellecuer, DRAC Occitanie – UMR 5140 Montpellier – Archéologie des Sociétés Méditerranéennes .

Au Musée gallo-romain Villa-Loupian, route départementale 158 E4 à Loupian

Gratuit sur réservation au 04.67.18.68.18 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 Investir pour rénover un domaine des rives de l’étang de Thau en ce début du Ve siècle et en faire une résidence rurale au goût du temps sont de claires manifestations de la permanence du mode de vie et du souci du paraître des élites romaines depuis déjà plusieurs siècles. La comparaison avec d’autres réalisations identiques en Gaule méridionale ou dans les provinces occidentales permet de saisir ces traits culturels et sociaux communs largement partagés par les puissants de l’empire. Des programmes ambitieux sont encore mis en œuvre en Aquitaine ou en Espagne, avec le recours à une architecture inspirée des palais impériaux et à un luxe décoratif où la mosaïque joue un rôle prépondérant. Cependant, en miroir de cette continuité que l’on perçoit jusque dans les œuvres littéraires d’un auteur gaulois comme Sidoine Apollinaire, il est intéressant   revenir sur les conditions politiques et économiques auxquelles ces élites provinciales vont être confrontées au cours du Ve siècle. Le dynamisme du commerce méditerranéen, la réorganisation de l’administration des cités, l’affirmation d’une nouvelle religion d’état, l’installation du royaume romano-barbare de Toulouse constituent autant d’éléments marquants. Ils ne seront pas sans conséquence sur l’histoire de ces domaines ruraux et de ces villas révélées par l’archéologie

Réouverture prochaine des Musées de Sète agglopôle méditerranée. (2)

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A partir de Mercredi 1er Février, le Musée Gallo-Romain Villa-Loupian (Route départementale 158 E4)  à Loupian, le Musée Ethnographique de l’Étang de Thau (Quai du port de pêche)  à Bouzigues ouvriront leurs portes dès 10h.

 Le Jardin Antique Méditerranéen (Rue des Pioch) à Balaruc-les-Bains sera de nouveau accessible dès le Mercredi 1er Mars à 10h.

Une stagiaire charpentière de marine au chantier de la Plagette

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Tout ce mois de décembre, l’équipe en charge de la restauration de la barquette Albatros et du Loud s’est enrichie de la présence active de Nina. Nina, titulaire d’une licence Histoire et Patrimoine (Nîmes) et d’un master Géographie/tourisme et développement durable des territoires (Montpellier), est actuellement en formation charpente marine aux « Ateliers de l’Enfer » à Douarnenez, une institution reconnue dans le monde de la voile traditionnelle.

Anne, la charpentière professionnelle du chantier de la Plagette (Association Voile Latine de Sète et du Bassin de Thau) est, elle aussi issue de ce centre de formation.

Au-delà de la compétence technique et de la disponibilité de Nina, son parcours orienté sur le patrimoine fut très apprécié car en harmonie parfaite avec l’objet de « Voile Latine de Sète et du Bassin de Thau », la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine et de la culture maritime plus particulièrement méditerranéenne.aaaaaplaCapture d’écran 2022-12-26 184957

Notre stagiaire aura pu en quatre semaines, sous la houlette d’Anne, travailler avec les bénévoles de l’association sur l’Albatros, barquette marseillaise construite à Sète dans les années cinquante, actuellement en fin de restauration, et sur le Loud, bateau de travail d’origine tunisienne, lui aussi en cours de restauration sur le chantier de la Plagette. Calfatage, confection de bordés, réalisation de romaillets, dessin de superstructure, découverte des particularités de la construction navale méditerranéenne, partage de la vie associative auront constitué le quotidien de Nina sur le chantier de la Plagette et qui rejoindra Douarnenez en janvier prochain.

Ce stage aura profité à tous, enrichissant notre passion réciproque pour le patrimoine maritime.

La nacelle Gracchus Babeuf, monument historique.

La nacelle Gracchus Babeuf, monument historique.

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Les embarcations font aussi partie du patrimoine maritime. Le Gracchus Babeuf, classé monument historique en 2009, témoigne des caractéristiques des barquettes qui jouèrent un grand rôle dans l'activité de l'étang de Thau dès le XVIIIè, mais surtout au XIXè siècle. Le Gracchus Babeuf est plus récent. La nacelle, régulièrement entretenue, n'a pas connu de transformations sensibles. Mais son nom intrigue, à quoi renvoie-t-il ?

 

A Bouzigues, face au musée de l'étang de Thau, à l'extrémité du port des nacelles, sont mouillées les barquettes prises en charge par le musée. L'une d'elles, à la coque verte, à l'avant décoré d'une ligne spiralée jaune, est le Gracchus Babeuf. C'est un bateau de travail construit en 1954 à Mèze par Joseph Buonomo, charpentier de marine. Il était utilisé pour la petite pêche sur l'étang de Thau (filin et palangre). De taille réduite, 7m de long et 3m de large, la nacelle est dotée d'un mât "vertical"incliné vers l'arrière et gréé en voile latine. Des escans [tolets]sont prévus pour naviguer à la rame lorsque le vent tombe. L'étang de Thau a vu naviguer plus de 1 000 nacelles en 1900, selon l'opuscule de la DRAC, puis une centaine en 1990 et seulement 27 en 2004. Le Gracchus Babeuf a été donné par son ancien propriétaire, M. Sébastien Cuize de Mèze, à l'association Voiles Latines de Sète lorsque la barque s'appelait A nous deux. Avant que les Voiles Latines de Bouzigues prennent leur autonomie par rapport à celles de Sète, la nacelle fut rebaptisée Gracchus Babeuf.

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Le personnage n'est ni le plus connu, ni le plus emblématique des révolutionnaires. Il y a même une certaine ironie à baptiser un bateau du nom de celui qui, voulant prolonger l’œuvre de Robespierre et de Saint Just, ne prônait rien de moins que la collectivisation des terres et des moyens de production pour obtenir la "parfaite égalité" et le "bonheur commun". A ce titre, il est considéré comme le précurseur du communisme. Baptiser une nacelle du nom de ce penseur révolutionnaire qui tenta un coup de force en 1796 n'était pas de la provocation pure.

Les pêcheurs en étang étaient généralement pauvreset certains affichaient, par le nom de leur embarcation, leurs convictions républicaines en référence à la Révolution. Face aux noms chrétiens, il y eut même, selon M.C. Dorques de Bouzigues, des noms de généraux d'Empire, mais aussi des Gambetta et des Clemenceau et même des Libre penseur, voire L'Enfermé en mémoirede Blanqui (1805-1881) qui prônait le coup de force et passa une bonne partie de sa vie en prison.

 

Lors du baptême de la nacelle, dans le respect de la tradition républicaine, ce fut Babeuf qui fut choisi à l'unanimité par les "baby boomers" sympathisants de mai 68. Cela se passa dans l'euphorie bachique des premières heures d'un samedi (mais pas un vendredi, tradition oblige) que le Gracchus Babeuf fut mis à l'eau. L'idée de révolution n'est peut-être plus ce qu'elle était, mais le nom de Babeuf figure parmi les barques qui naviguent en plaisance ou participent aux rassemblement des vieux gréements. Cela peut réjouir les héritiers d'une certaine tradition.

 

Hervé Le Blanche

« Des outils et des hommes. » Une intervention de Georges Château sur les outils anciens

 

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En ce 17 Septembre 2022, dans le cadre des Journées du Patrimoine, la ville de Poussan avait, entre autres belles activités, inscrit au programme une intervention de Georges Château sur les outils anciens. Ont été présentés par l’intervenant : leur fonction sociale, leurs bénéfiques évolutions, leur sagesse d’utilisation mais aussi le risque de leur disparition au profit de gigantesques mécaniques à la bien incertaine maîtrise.

« Parce que l’Homme est né sans griffes ni dents, sans naturelles défenses, depuis deux millions d’années, nos si précieuses mains ont reçu un prolongement : l’outil. »

 « Sans lui, nous serions restés vulnérables cueilleurs et bergers. »

« L’homme est en fait, l’animal plus l’outil. »

« Tout se passe comme si en nous privant d’instinct, mais en nous dotant d’intelligence, la Nature nous avait destinés à interposer entre elle et nous un corps inorganique, un évolutif, L’OUTIL. »

« De l’âge de Pierre, à celui du Bronze, du fer, nous en avons largement usé dans des conditions difficiles mais assimilables, parce qu’il a suivi de tranquilles évolutions successives. Que d’allègements de la peine humaine nous ont-ils apportés ! »

« Au XVIII -ème siècle avec les révolutions d’abord agricoles, puis industrielles, les progrès s’accélèrent, nous éloignant un peu de l’outil,  objet confidentiel, relationnel et social. »

« Sa spécialisation va soudainement créer de longs apprentissages mais aussi des différenciations sociales, des spécialisations, des corporations, des métiers nobles, d’autres plus vils, des sociétés d’abondance, avec d’autres laissées pour compte. Apparaîtront des conflits pour dominations, des guerres créatrices mais aussi génératrices de maléfiques machines. »

L’intervention de Mr Château en vidéo :

: https://youtu.be/NVXeSxnN64k?t=16

https://youtu.be/o3FKSTh8VqM?t=31

Et Georges Château rajoute : « La Mystique comme l’écrivait Bergson déjà en 1932 avait créé la Mécanique, les outils pour nous servir. Au fil des perfectionnements successifs, ils deviennent de plus en plus gigantesques, complexes, de plus en plus artificiels : télécommandés, électroniques, avec même l’informatique, le smartphone… »

« Dans ce corps devenant grâce à eux, de plus en plus puissant, démesurément grossi, que devient l’esprit, notre appétence au travail, notre recherche de la « Belle Ouvrage », notre bienveillance, notre âme ? Ne serait-elle devenue trop petite pour ce grand corps s’inquiète-t-il ? Notre subite indépendance par rapport à nos anciens outils ne nous conduirait-elle vers individualité, égoïsme et solitude ? »

« Ce monde serait-il devenu tellement technique qu’il ne s’agit plus de se libérer de la servitude de la matière mais de s’offrir une injuste fringale d’accumulation de biens matériels au profit de seulement quelques-uns, dans quelques pays ? »

Ces grands déséquilibrés semblent nous éloigner un peu de nos petits outils quotidiens et pourtant, si l’homme dans son ensemble ne sait pas se monter raisonnable, si la Mécanique ne débouche pas sur une sage Mystique alors, notre belle Planète bleue risque brutalement de se ternir dans ses douces couleurs. »

Un nombreux public a pu ensuite s’entretenir avec Georges Château qui s’est fait un plaisir d’une part de donner toutes les explications nécessaires à son auditoire mais aussi de montrer une partie de ses nombreux outils d’autrefois en précisant leur rôle et les méthodes de fabrication.

Il est prêt à vous accueillir chez lui pour aller plus loin sur l’approche de ces outils anciens… Si besoin…

La 39ème édition des Journées Européennes du Patrimoine, c’est pour bientôt. Téléchargez le programme 2022 de Sète Agglopôle

La 39ème édition des Journées Européennes du Patrimoine, c’est pour bientôt. Pour la fin de semaine prochaine, plus précisément.
Comme chaque année, les communes de Sète agglopôle méditerranée s’y associent. Des visites et des animations seront proposées pour vous faire découvrir ou redécouvrir les richesses patrimoniales de l’archipel de Thau… 
Téléchargez le programme 2022 de Sète AgglopôleaaapatCapture d’écran 2022-09-07 164804

les huitres de Bouzigues

L’ HUITRE de BOUZIGUES

L'étang de Thau est particulièrement réputé pour ses huîtres. Charnues, elles offrent aux amateurs de coquillages, croquant, fondant ainsi qu’une saveur de noisette iodée.

Thomas et Bruno ces deux passionnés n’hésitent pas à parler de leur métier et ne sont pas avares d’instructions.

Les différents calibres des huîtres

Les différentes tailles commercialisées sont numérotées de 0 à 5.
Une norme française fixe la plus grosse à 0 et la plus petite à 5 pas très logique, et il ne faut surtout pas se tromper au moment de passer commande, au risque de devoir ingurgiter une huître au format mini monstre des mers.

La SPECIALE

Une huître d’exception plus grosse et pleine au goût subtilement iodé ...
Si vous lisez « huîtres de Bouzigues spéciales », cela veut dire qu’elles ont un taux de chair supérieur à 10%.
Les huîtres spéciales de Bouzigues ont souvent un taux de chair avoisinant, voir dépassant les 10%, ce qui leur confère une bonne qualité. Quand elles dépassent les 15% ce sont des huîtres très goûteuses.

A leur sortie de l’eau, les huîtres sont recouvertes d’algues et de coquillages. Elles doivent alors être longuement nettoyées, puis passer par une étape de « purification » dans des bassins avant d’être consommées ! L’eau utilisée est directement tirée de la lagune, filtrée, et d’une qualité irréprochable. La qualité de l’eau est aussi surveillée de près par l’Ifremer, qui stoppe l’exploitation de coquillages si les analyses microbiologiques sont insatisfaisantes.

Il n’y a aucun risque à consommer des huitres, en dehors des périodes d’interdiction bien sûr, car elles sont « ultra-surveillées ». « Nous avons neuf points de surveillance, ailleurs, il y en a un, voire deux ».

L'Huître, un bon plan santé

Grâce à tous ses apports en nutriments, l'huître offre des apports bénéfiques sur la santé, pour très peu de calories. L'huître est donc à consommer sans modération ! Elle offre des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire.
L'huître est peu calorique : 60 calories pour 100g. Malgré cela, elle nous apporte des protéines de qualité et de nombreux éléments très utiles à l'organisme. On lui associe par la même des bienfaits revitalisants, reconstituants voire thérapeutiques.

Principes actifs de l'huître :

Acide gras oméga-3
Phosphore
Fer
Zinc
Cuivre
Sélénium
Vitamine B2
Vitamine B12
Vitamine B3
Vitamine D
Manganèse
Iode
Acide pantothénique (ou vitamine B₅, vitamine hydrosoluble). C'est un précurseur métabolique de la coenzyme A, essentielle à la synthèse et au métabolisme des protéines, des glucides et des lipides.

Le métier

Les conditions de travail ne sont pas de tout repos : par tous les temps, ce métier s’exerce en partie dans l’eau, les horaires sont irréguliers. Tenue de travail de rigueur : cuissardes, cirés, gants, bonnets…
Hiver comme été, par temps de pluie ou par grand soleil, le conchyliculteur, en véritable fermier de la mer, s'applique à entretenir " ses champs ", au rythme des étapes particulières qui jalonnent cette activité : - éclosions en bassin artificiel, - captage des larves/naissains, - élevage sur site, - affinage des produits, - commercialisation.
Actuellement, la plupart des entreprises de conchyliculture sont des exploitations conchylicoles qui gère la totalité de la production, du captage à la vente. Ce sont traditionnellement des exploitations de petites tailles (un chef d'exploitation et quelques ouvriers conchylicoles). V. Campion