Beaux Arts

Hervé Di Rosa, au Musée Paul Valéry de Sète pour signer des morceaux de toiles de la voile du bateau Demain c’est loin

aaaabanicoIMG_20230526_191224Vendredi 26 mai de 18h à 20h dans les jardins du Musée Paul Valéry de Sète, se déroulait une soirée sous le signe de la culture, en présence de personnalités du milieu artistique, sportif et économique sétois, mais pas que...
Hervé Di Rosa signait la deuxième partie des toiles concernant le bateau Demain c’est loin, il présentait son œuvre et expliquerait son processus créatif.
 
Nicolas Rouger s’exprimait aussi sur son aventure qui l'amènera au Vendée Globe en 2024, dans une ambiance conviviale. Ensemble, ils répondaient aux questions des collectionneurs et de chaque invité.
 
Hervé Di Rosa, artiste sétois bien connu, était en effet au Musée Paul Valéry de Sète pour la deuxième vague de signatures des morceaux de toiles de la voile du bateau Demain c’est loin.
L’artiste soutient ainsi un projet de tour du monde à la voile.aaaabanicoIMG_20230526_190904

Enfant de Sète et élève à l’Ecole des Beaux -Arts, comme d’autres jeunes gens talentueux qui incarneront dans les années 90 le mouvement de la Figuration Libre dans le monde entier , Hervé Di-Rosa se trouvait déjà en avril dans les locaux de l’ancien conservatoire occupé pour l’heure par les actuels étudiants de l’école , le temps de l’achèvement de la restauration du site originel qui jouxte le lycée Paul Valéry .

L’artiste avait déjà  dédicacé en présence du maire François Commeinhes, une partie des 128 morceaux d’une toile de 300m 2 ( le format d’une voile d’un IMOCA60 ), œuvre par la suite reproduite en flocage sur la vraie toile d’un bateau ; cette toile / voile aura traversé les océans du monde entier avant son découpage.

La vente, ensuite, des différents éléments obtenus servira à financer le projet de participation au mythique Vendée Globe 2024 du navigateur sétois de 43 ans Nicolas Rouger – qui a déjà couru la fameuse Route du Rhum . Une nouvelle aventure commence où l’art et la mer se trouvent intimement liés : quoi de plus naturel à Sète où celle-ci elle inspire tant de créateurs de tous bords !

Il faut savoir que financer une participation au Vendée Globe 2024 en faisant réaliser une œuvre sur une voile avec Hervé Di Rosa et l’école des Beaux-Arts de Sète, c’est le projet audacieux porté par le skipper Nicolas Rouger.

Son projet se nomme “Demain c’est loin” en référence à la chanson du groupe de rap français IAM. L’idée de départ : faire sponsoriser le tour du monde en solitaire par l’Art.

“Cette première dans l’histoire du sport nautique a pour but de mettre la culture au cœur du projet et de faire rayonner la Ville de Sète en développant un projet à la fois sportif et pédagogique” résume Nicolas Rouger.

Concrètement, le peintre Hervé Di Rosa a réalisé une œuvre qui a été reproduite par des élèves de l’école des Beaux-arts sur 300 m² de voile. Laquelle a été divisée en morceaux de toile de 1 m², chacun signé par l’artiste. Ce sont ces petits morceaux de voile qui sont vendus à des particuliers ou entreprises et qui financeront l’aventure. Une réplique de cette voile équipera le bateau prévu pour faire le Vendée Globe. En plus du bateau, c’est donc bien une œuvre qui fera le tour du monde.aaaabanicoIMG_20230526_191038

 Et c'est aussi l'occasion de faire partager cette aventure à la jeunesse par des actions menées à Sète autour du bateau et de sa vie.

 

Clôture de cette soirée par un apéritif bien convivial avec sur la photo des admirateurs venus soutenir Nicolas : des membres de l'association du Ponton, certains du RC Sète....aaaabanicoCapture d’écran 2023-05-27 010424

Les portraits de "Vla les artistes". Aujourd'hui, Artsy Lydie.

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Made in USA

Une mère franc-comtoise, un père parisien d’origine aveyronnaise, cette franco-française a pourtant passé son enfance puis son adolescence en famille aux États-Unis.En témoignent un très léger accent et le souvenir d’une scolarité primaire et lycéenne agréable. Le choc fut rude lorsqu’elle intégra le collège en France. D’ailleurs, elle passerason temps à dessiner au fond de la classe.

« Je n’ai jamais vraiment arrêté de dessiner »,affirme celle qui fréquentait alors les ateliers du musée des Arts Déco à Paris et par la suite les cours de l’école Penninghen avant de repartir aux États-Unis.

De retour en France, la jeune femme remet la main sur ses carnets de dessin. Elle retourne alors au musée des Arts Déco et y rencontre un professeur qu’elle qualifie d’« exceptionnel». Sous son enseignement, elle travaille le modèle vivant.

Puis ce sera l’école d’art de Rueil-Malmaison où elle développe des projets personnels. Par exemple, à partir des couvertures du « TIME Magazine » qu’elle interprète en peignant de petites icônes qui grandissent au fur et à mesure des numéros. Son dernier tableau de la série atteint deux mètres.

Il y a deux ans, Artsy Lydie arrive à Sète où elle s’inscrit à l’atelier Recherche des Beaux-Arts. Sur le thème du « Vivant », elle travaille à partir de matières naturelles. Elle se dit fascinée par les formes géométriques dans la nature, que dessinent notamment les ailes d’insectes ou les arêtes de poisson, ce qui la mène à porter un regard au microscope sur la matière organique. C’est cela qu’elle peint sur gabardine ou sur papier brut, japonais ou Arches, qui permet le relief.Elle utilise encre, pigments et termine un stock d’acrylique.

C’est une œuvre créée à partir de micro-organismes qu’elle exposera à partir du 9 juin à la pharmacie Villena Bodart, 24, Grande Rue Mario-Roustan à Sète.

Artsy Lydie a également pour projet la création de motifs pour des tissus, une idée encore à l’état de gestation.

On verra ses tableaux durant le nocturne de Vla les artistes le 24 juin au 23 de la rue Villaret-Joyeuse dans un garage prêté par des amis.

 

Les Rencontres des amis du musée Fabre

Peut être une image de 1 personne, affiche, magazine et texte
"Style et histoire", par Patricia Touboul, maître de conférences en esthétique et philosophie de l’art à l’Université Paul Valéry de Montpellier
 Vendrdi 26 mai
 18h30
Auditorium du musée Fabre
L’association Les Amis du Musée Fabre a pour objectif le rayonnement du musée et, plus largement, la promotion des arts plastiques dans leur diversité. Ils vous proposent un cycle de 7 conférences de novembre à mai sur le thème de "L'Art et l'Histoire".
Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Musée Fabre au féminin

 Jeudi 25 mai
 12h30
 Musée Fabre
Le musée Fabre vous propose une immersion dans l’univers des femmes. Un médiateur vous présente ses deux artistes femmes coups de cœur au sein des collections du musée : Maria Helena Vieria da Silva et Natalia Gontcharova pour ce mois-ci.
 
 
 
Plein tarif 11 € | Pass Métropole 7 € | Tarif réduit 7 €
 
 

Une nuit au musée Paul Valéry

Ce samedi 13 mai, pour  la Nuit Européenne des Musées, les amateurs d’art, de culture, et de patrimoine avaient l’embarras du choix tant était large l’offre sétoise : Espace Georges Brassens, Musée des Arts Modestes (MIAM), Musée de la Mer, Centre Régional d’Art Contemporain (CRAC), Musée Paul Valéry.

A partir de 18h, les visiteurs, nombreux, ont pu observer la fine écriture à l’encre violette de l’immense poète et penseur sétois, Paul Valéry, et prendre plaisir à les lire ses œuvres silencieusement. Ils ont pu également découvrir le Paul Valéry aquarelliste, dont les autoportraits soutiennent largement la comparaison avec les portraits qu’il a inspirés. Tout près de la salle qui lui est consacrée, le pastel est mis à l’honneur, qu’il s’agisse des vues de Sète ou des figures érotiques de Thomas Verny. Et bien sûr, les prestigieux représentants de la Figuration Libre qui ont grandi et commencé à créer dans l’île singulière et auront assurément un jour un lieu entièrement dédié.

Leurs prédécesseurs occupent quant à eux le rez-de-chaussée : Gabriel Couderc, François Desnoyer, Philippe que les « marines » ont fait connaître et gagner une part d’éternité. Enfin, des toiles d’artistes majeurs du XXe siècle : Duffy,  Matisse, Derain ou Marquet se côtoient dans ce même lieu, gardien d’un héritage précieux et vitrine de la vitalité d’une création que ”l’équipe du musée s’emploie à mettre en lumière.

Outre la découverte ou redécouverte de ce très riche musée, rencontres, visites commentées «classiques», ou moins classiques comme celle proposée par la Cie de théâtre du Capitaine dont le point de départ était la découverte d’un corps assassiné, ont ponctué cette belle et poétique Nuit du musée Paul Valéry.

Rencontre avec Pablito Zago au Réservoir de Sète

Samedi 20 mai • 16h
Histoire de faire durer le plaisir et finir en beauté cette exposition fleurie, on retrouve Pablito Zago pour un nouvel accrochage.
Depuis de nombreuses années, Pablito Zago construit son language graphique en partie autour de ses voyages. Les éléments graphiques des pays qu’il a traversé ont inspiré son travail. Le végétal a toujours accompagné ses périples, il sera donc exposé au côté d'Agrume, Johanne Cinier, Jean Denant, Lucy & Russ.
L’artiste parlera de son travail surement mieux que nous, alors rendez-vous le samedi 20 mai à partir de 16h.

RENCONTRE/DISCUSSION AVEC THOMAS VERNY

Jeudi 18 mai à 18h00 :
 Peut être une image de affiche et texte qui dit ’jeu 18 mai 18h00 USÉE VALÉRY SÈTE RENCONTRE DISCUSSION DISCU THOMAS VERNY STÉPHANE TARROUX Conservateur en chef du Patrimoine Directeur du Musée Paul Valéry’
Une rencontre discussion entre Thomas Verny et Stéphane Tarroux ( conservateur en chef du patrimoine et directeur du musée Paul Valéry).
Lors de cette soirée, dédicaces des catalogues de l’exposition par Thomas Verny.
Entrée libre (dans la limite des places disponibles)

Dans le cadre des portraits d'artistes de Vla les artistes, gros plan sur Sylvie Martin

Gros plan sur Sylvie Martin.

Issue d’une famille d’artisans menuisiers et diplômée en Arts Appliqués, c’est son diplôme d’architecte DPLG qui change la vie de Sylvie Martin.

En 2000, elle quitte Paris pour le Sud. D’abord le Gard, où elle reprend ses pinceaux pour découvrir l’acrylique, et faire ses premières expositions, ensuite l’Hérault, et au fil des années elle évolue vers l’abstrait, influencée et nourrie par les architectures multiples des temps passés et futurs.AAAAILOCapture d’écran 2023-05-10 103317

Elle y décline alors son thème de prédilection « Faire parler les murs ». Une démarche très personnelle qui consiste à faire jouer les lois de la gravité dans des représentations urbaines. Elle met ainsi en discussion des éléments construits où les murs se penchent comme pour se parler à l’oreille.

Utilisant à la fois les hasards heureux de la peinture intuitive, elle aime aussi composer ses toiles avec le « Nombre d’Or ».

Sylvie exposera dans le cadre de VLA nocturne le 24 juin à l’Atelier de Pierre, 10, quai Rhin-et-Danube à Sète.

 

Légende photo À 1fil

Musée Fabre au féminin

 
 Jeudi 11 mai
 12h30
 Musée Fabre
Le musée Fabre vous propose une immersion dans l’univers des femmes. Un médiateur vous présente ses deux artistes femmes coups de cœur au sein des collections du musée : Maria Helena Vieria da Silva et Natalia Gontcharova pour ce mois-ci.
Plein tarif 11 € | Pass Métropole 7 € | Tarif réduit 7 €

 

Focus sur Catherine Lévêque

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  (photo : "Lapin rouge gambadant")


Son atelier-galerie ouvre sur le canal, au numéro 3 du quai Adolphe-Merle à Sète.

Un bel endroit pour travailler et exposer, principalement des sculptures. En effet, Catherine Lévêque est sculpteur, pas sculptrice ni sculpteuse et encore moins sculpteuresse car « l’art n’est pas sexué », précise celle qui a commencé à Paris par des études d’architecture aux Beaux-Arts puis a bifurqué vers l‘École des Arts Décoratifs, où elle enseignera plus tard le dessin durant neuf ans.
 
Elle s’est d’abord consacrée à l’art monumental en milieu urbain, et le musée du Temps à Besançon lui doit par exemple un « Pendule de Foucault » remarqué, un travail d’équipe réalisé avec l’expertise scientifique de physiciens du CNRS.
 
« Je pars de rien, dit-elle. J’ajoute, je ne retranche pas. » Tous les matériaux, « surtout s’il s’agit de récupération », font le bonheur de celle qui se définit avec humour comme « artiste écolonomique ». Le béton, le bronze, le fer, le plâtre, la terre ou la porcelaine, le carton et le tissu, mais aussi le papier dont elle dit « sa fragilité parle avec la grâce ».
 
De ses années d’architecture, elle a gardé l’habitude du travail d’échelle : une petite maquette, c’est l’idée qui a germé, une plus grande où les problèmes se dévoilent et, pour finir, la taille définitive de l’œuvre avec d’autres difficultés à résoudre.
 
Installée à Sète depuis trois ans, elle est de ceux qui ont proposé le nom de VLA pour « Voilà Les Artistes » et ainsi ouvrir davantage les ateliers de création au public. Depuis, fidèlement, son atelier-galerie est présent à toutes les manifestations, y invitant au passage d’autres artistes. L’occasion d’y découvrir sa foisonnante production, en particulier un étonnant bestiaire de l’imaginaire, sans oublier de nombreux dessins.

 Jocelyne Fontlupt

Ouvrages de référence

Le guide contournable
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir pour émerger dans l'art

A l'adresse de tous les artistes, professionnels et amateurs, ce guide volontairement concret rassemble l'essentiel de ce qu'ils ont toujours voulu savoir pour émerger dans le monde de l'art contemporain en France et à l'étranger. Il apporte des réponses aux questions clés quand on veut réellement évoluer dans l'art, à la sortie d'une école d'art ou en autodidacte : Qui sont les acteurs du monde de l'art ? Quels sont les choix à faire au départ ? Comment assurer sa viabilité ? Quelles pistes pour développer sa visibilité ? Sorte de petite "bible" de conseils stratégiques et pratiques, Le Guide de l'artiste livre les conseils et les secrets utiles, et souvent étonnants, des plus grands spécialistes français : le curateur Nicolas Bourriaud, la directrice de la Fiac Jennifer Flay, le président du Prix Marcel Duchamp Gilles Fuchs, le collectionneur Guillaume Houzé, le galeriste Emmanuel Perrotin et le directeur du Palais de Tokyo Marc-Olivier Wahler, qui interviennent aux côtés des plus grands collectionneurs, galeristes, directeurs d'institutions et curateurs de la scène internationale. Mais c'est aussi un carnet d'adresses regroupant en un seul volume plus de 1 500 contacts et adresses de professionnels et d'organismes d'art contemporain : lieux d'exposition, centres d'art, galeries, foires, biennales et festivals, mais aussi bourses, prix et résidences d'artiste, sans oublier les écoles d'art, revues et éditeurs liés à la scène contemporaine. Visant à offrir au lecteur la plus large visibilité du monde de l'art contemporain en France et à l'étranger, Le Guide de l'artiste est un ouvrage destiné à devenir un incontournable pour ceux qui veulent faire de l'art le coeur de leur vie.» Amazon

 

Artistes : mieux vendre vos oeuvres

Produire un travail artistique de qualité ne suffit pas pour en vivre. Vendre son art est un véritable métier et les démarches à accomplir sont nombreuses. Il faut notamment : se faire connaître, trouver des financements, des partenaires, des clients, les fidéliser, choisir une structure juridique, établir les déclarations légales, gérer ses ventest...

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