Beaux Arts
Regard sur une œuvre Rendez-vous quotidien
Albert André (Lyon, 1869 – Laudun, 1954)
La Danseuse espagnole, 1902 Huile sur carton, 41 x 35,2 cm Réalisation et post production : Agence Réflexion[s] https://www.agence-reflexions.fr
Jean Lou Lapinte, les Poussannais l’on découvert lors de « Songes d’Automne2018″ où il exposait le temps d’un week-end. A la fin du salon, il avait remporté le prix du public car celui-ci avait particulièrement apprécié ses oeuvres, la variété de ses techniques mais aussi les couleurs de ses peintures. Et ce n’était pas un hasard…
Car le petit Jean-Louis qui a d’abord grandi du côté de Lyon a été attiré très très tôt par le dessin avant d’apprécier tout autant la peinture. Scolarisé à Lyon puis, en suivant ses parents, dans le sud-est de la France, il s’accrochera à sa passion, celle de créer : ce sera grâce à la BD, le graphisme, la poésie, la sculpture sur bois….Et même la cuisine et la gastronomie.
Si les années Bowie et celles des Punk laisseront des traces musicales indélébiles, Jean-Louis, adulte verra le dessin reprendre le dessus sur d’autres arts qu’il affectionne toujours. Un seul mot le guide : « La création ».
Il faut dire qu’entre lycées et entreprises il avait obtenu un CAP de traiteur mais il n’a pas exploré cette voie trop contraignante.
Après quelques petits « boulots » il s’est alors recentré sur la sérigraphie suite à une rencontre professionnelle. Il apprendra le métier, mais à l’époque sans informatique. Un peu de Beaux-Arts à Lyon et ses périgrinations le guideront vers les Alpes. Il s’épanouira dans un atelier de photo-gravure en réalisant différentes œuvres de grandes tailles.
Alors en couple, direction la Haute Savoie, puis Lausanne où il devint coloriste.
Dans une entreprise qui fabriquait des matériaux colorés il assemblait les colorants afin d’obtenir un produit de la couleur souhaitée.
Il pouvait s’agir de mélanger des peintures pour le bâtiment et la décoration pour obtenir la teinte correspondant à un nuancier. Et au-début ce fut « à l’oeil ».
(Dans la fabrication des peintures, la teinture des tissus et des papiers, la coloration des matières plastiques, le métier de coloriste requiert une formation en chimie et une connaissance des risques professionnels et environnementaux liés aux colorants, et plus encore dans l’industrie alimentaire.)
Il eut le temps de se former et de se perfectionner puis au bout de 10 ans il partit pour Thonon Les Bains dans une autre entreprise ou il découvrit les nouveaux outils technologiques.
Les années passant, on lui confia des responsabilités, qu’il assuma jusqu’au bout puisqu’il fut victime d’une intoxication dans le cadre de son travail. Cela l’handicapera à vie.
Coloriste, c’était terminé, mais son don et sa passion pour les couleurs ne l’avaient pas quitté au-travers de ses peintures personnelles pour lesquelles aucun style ne prédominait, ce qui est toujours le cas.
Ce fut d’abord à l’huile sur toutes sortes de support (cartons, toiles, emballages) avec surtout de l’abstrait, en laissant de côté paysages et réalisme.
Il n’aime pas copier, n’utilise pas de modèles et reste fidèle à son esprit créatif inspiré par un Monde en mouvement, des personnes ou des sites, qui savent susciter en lui des réactions, de l’émotion.
De l’huile il est passé à l’acrylique et il précise : « Je m’attache plus aux formes et aux volumes au gré de mes envies en réalisant des maquettes sur feuilles A4. Le tableau se construit alors petit à petit en fonction des évolutions ».
Il a souvent près d’une vingtaine de peintures en cours qui reflètent ce besoin de créer qui anime sa passion
Côté couleurs, pas de soucis, c’est comme nous l’avons vu, un expert en la matière.
Et l’on se laisse porter par ses œuvres qui, que l’on soit néophyte ou connaisseur, éveillent notre sensibilité…
Jean-Louis Lapinte, un Maître des couleurs…
Jean-Marie P
Regard sur une œuvre Rendez-vous quotidien Camille Descossy (Céret, 1904 – Castelnou, 1994)
Le Figuier mort, 1934 Huile sur toile, 38 x 60 cm
Réalisation et post production : Agence Réflexion[s] https://www.agence-reflexions.fr Copyright : Musée Paul Valéry – Sète https://www.museepaulvalery-sete.fr
Jeu question-réponse autour d’une œuvre Henry Grégoir (Anvers, 1818-1853) Intérieur moyenâgeux, 1842 Huile sur bois, 52,5 x 64,8 cm
Réalisation et post production : Agence Réflexion[s] https://www.agence-reflexions.fr
Copyright : Musée Paul Valéry – Sète https://www.museepaulvalery-sete.fr
Agence Réflexion[s] https://www.agence-reflexions.fr
Copyright : Musée Paul Valéry – Sète https://www.museepaulvalery-sete.fr
Jeu question-réponse autour d’une œuvre Toussaint Roussy (Sète, 1847 – Bordeaux, 1931)
À bord de l’Hérault, 1897 Huile sur toile, 72,9 x 53,9 cm
Réalisation et post production : Agence Réflexion[s] https://www.agence-reflexions.fr
Copyright : Musée Paul Valéry – Sète https://www.museepaulvalery-sete.fr
Agence Réflexion[s] https://www.agence-reflexions.fr Copyright : Musée Paul Valéry – Sète https://www.museepaulvalery-sete.fr
Aujourd'hui, c'est tout l'univers globalisé de l'Art, des professionnels aux particuliers, qui rend hommage à celle qui fut, pourrait-on dire, "ouvrière d'art". Cette pionnière entre dans l'esprit de notre époque. Et sa démarche a été célébrée, en novembre 2020, galerie Obadia à Paris (rue du Cloître Saint Merri dans le IVe).
La personnalité de Valentine Schlegel est appréciée à présent. Voici, dès les années 40, une femme "affranchie et douée" ! (1) Homosexuelle, fumant des P4 (les cigarettes les moins chères), elle gagne la capitale pour vivre comme bon lui semble. Et puis, elle a l'instinct. Elle écrira en 1978 : "Je n'ai jamais essayé de faire une œuvre. Il fallait vivre et survivre avec ce que j'avais...un corps solide". (2) Nombre de femmes céramistes sont allées vivre dans des villages historiques de potiers (La Borne, Vallauris) et sont restées dans l'ombre. Ni les objets quotidiens, ni les vases ne font vivre Valentine Schlegel. Elle donne alors des cours de modelage aux jeunes du lycée de Sèvres, puis aux Arts Décoratifs. Et puis, elle va travailler un nouveau matériau pour décliner un nouveau concept : elle va mettre au point le "staff", une sorte de plâtre armé pour construire des cheminées dans les living-rooms. Un vrai travail de maçon qui demande une assistance.
Elle œuvra jusqu'en 1977 avec comme assistant son neveu Blaise Fournier (fils de sa sœur cadette Suzanne) qui soulignera qu'il fallait, pour venir à bout d'une cheminée, trois semaines et "une sacrée énergie". Valentine Schlegel en construira pour Gérard Philippe et Jeanne Moreau… Est-ce que ce sont les artistes qui, les premiers, ont voulu apporter de l'extravagance dans l'espace bourgeois ?
D'autant que ces cheminées-là possèdent caches et banquettes. Et, au cœur des grandes cités, Sète n'est pas oubliée. Les cheminées sont toutes en courbes, rappelant les voiles méditerranéennes. De 1959 à 2002, elle en construira une centaine. Certaines seront exposées en 1965. Mais c'est des années 2000 que date la pleine reconnaissance. En 2004, elle est signalée dans l'anthologie de la céramique d'après guerre du galeriste Pierre Standenmayer. En 2013, la plasticienne Hélène Bertin livre le résultat de ses longues recherches sur l'art de Schlegel. Et ses œuvres sont exposées dans les Centres d'Art Contemporains. En 2017, à Brétigny sur Orge. En 2019, à Sète.
Que ce soit "une fille de Sète qui a fabriqué des objets sans se poser de questions", une artiste instinctive peut-être. Mais Hélène Bertin évoque la création de formes intemporelles…" Originales,...singulières ?
1) "M", Le Monde magazine, 11-19 novembre 2020
2) id.
Jeu question-réponse autour d’une œuvre Fernand de Chambord (Paris, 1840-Sète, 1899)
Message d’amour, 1891 Huile sur toile, 146 x 90 cm
Réalisation et post production : Agence Réflexion[s] https://www.agence-reflexions.fr
Copyright : Musée Paul Valéry – Sète https://www.museepaulvalery-sete.fr
Agence Réflexion[s] https://www.agence-reflexions.fr
Copyright : Musée Paul Valéry – Sète https://www.museepaulvalery-sete.fr
Regard sur une œuvre Rendez-vous quotidien Émile Troncy (Sète, 1860 – Marseille, 1943) Triptyque Promenade sur les quais de Sète, 1936
Huile sur toile, 270 x 200 cm Décharges d’un cargo à Sète, 1936 Huile sur toile, 270 x 200 cm Allégorie de l’épargne à Sète, 1937 Huile sur toile, 270 x 200 cm
Réalisation et post production : Agence Réflexion[s] https://www.agence-reflexions.fr
Copyright : Musée Paul Valéry – Sète https://www.museepaulvalery-sete.f