Jean-Lou LAPINTE, une vie toute en couleur

Peut être une illustration

 

Jean Lou Lapinte, les Poussannais l’on découvert lors de « Songes d’Automne2018″ où il exposait le temps d’un week-end. A la fin du salon, il avait remporté le prix du public car celui-ci avait particulièrement apprécié ses oeuvres, la variété de ses techniques mais aussi les couleurs de ses peintures. Et ce n’était pas un hasard…

Car le petit Jean-Louis qui a d’abord grandi du côté de Lyon a été attiré très très tôt par le dessin avant d’apprécier tout autant la peinture. Scolarisé à Lyon puis, en suivant ses parents, dans le sud-est de la France, il s’accrochera à sa passion, celle de créer : ce sera grâce à la BD, le graphisme, la poésie, la sculpture sur bois….Et même la cuisine et la gastronomie.lapiIMG_20210316_174717

Si les années Bowie et celles des Punk laisseront des traces musicales indélébiles, Jean-Louis, adulte verra le dessin reprendre le dessus sur d’autres arts qu’il affectionne toujours. Un seul mot le guide : « La création ».

Peut être une illustration de une personne ou plusIl faut dire qu’entre lycées et entreprises il avait obtenu un CAP de traiteur mais il n’a pas exploré cette voie trop contraignante.

Après quelques petits « boulots » il s’est alors recentré sur la sérigraphie suite à une rencontre professionnelle. Il apprendra le métier, mais à l’époque sans informatique. Un peu de Beaux-Arts à Lyon et ses périgrinations le guideront vers les Alpes. Il s’épanouira dans un atelier de photo-gravure en réalisant différentes œuvres de grandes tailles.

Alors en couple, direction la Haute Savoie, puis Lausanne où il devint coloriste.

Dans une entreprise qui fabriquait des matériaux colorés il assemblait les colorants afin d’obtenir un produit de la couleur souhaitée.

Il pouvait s’agir de mélanger des peintures pour le bâtiment et la décoration pour obtenir la teinte correspondant à un nuancier. Et au-début ce fut « à l’oeil ».

(Dans la fabrication des peintures, la teinture des tissus et des papiers, la coloration des matières plastiques, le métier de coloriste requiert une formation en chimie et une connaissance des risques professionnels et environnementaux liés aux colorants, et plus encore dans l’industrie alimentaire.)

Il eut le temps de se former et de se perfectionner  puis au bout de 10 ans il partit pour Thonon Les Bains dans une autre entreprise ou il découvrit les nouveaux outils technologiques.

Les années passant, on lui confia des responsabilités, qu’il assuma jusqu’au bout puisqu’il fut victime d’une intoxication dans le cadre de son travail. Cela l’handicapera à vie.

Coloriste, c’était terminé, mais son don et sa passion pour les couleurs ne l’avaient pas quitté au-travers de ses peintures personnelles pour lesquelles aucun style ne prédominait, ce qui est toujours le cas.

Ce fut d’abord à l’huile sur toutes sortes de support (cartons, toiles, emballages) avec surtout de l’abstrait, en laissant de côté paysages et réalisme.

Il n’aime pas copier, n’utilise pas de modèles et reste fidèle à son esprit créatif inspiré par un Monde en mouvement, des personnes ou des sites, qui savent susciter en lui des réactions, de l’émotion.

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De l’huile il est passé à l’acrylique et il précise : « Je m’attache plus aux formes et aux volumes au gré de mes envies en réalisant des maquettes sur feuilles A4. Le tableau se construit alors petit à petit en fonction des évolutions ».

Il a souvent près d’une vingtaine de peintures en cours qui reflètent ce besoin de créer qui anime sa passion

Côté couleurs, pas de soucis, c’est comme nous l’avons vu, un expert en la matière.

Et l’on se laisse porter par ses œuvres qui, que l’on soit néophyte ou connaisseur, éveillent notre sensibilité…

Jean-Louis Lapinte, un Maître des couleurs…

Jean-Marie P

Peut être de l’art