L'EDITO DU 21 AOÛT

De cette parolière et interprète qui anone ses onomatopées, critiquant, au passage, un texte bien construit, mais trop coloré, suivant ses propres convictions politiques, à cette même auteure soupçonnée de percevoir des «  aides à la création », la raison semble se perdre.

De cette avancée scientifique, qui pourrait permettre à l’homme de recevoir un rein de porc , à ces recherches sans cesse approfondies, l’espoir ne cesse de grandir au sein du corps médical.

De ces tests de préparation des «  JO 2024 » annulés pour causes de présence de bactéries dans le fleuve qui traverse la capitale, à ces analyses contradictoires et éventuellement effectuées trop rapidement, les questions se posent : « La Seine sera-t-elle suffisamment propre au moment de ces olympiades » ? « Les nageurs seront-ils atteints d’affections cutanées, cela vaut-il une médaille » ?

De cet autochtone Sétois, se croyant tout autorisé, désireux d’assister aux joutes de la Saint-Louis à la meilleure place et se permettant une tentative d’exclusion de touristes bien calmes, à ce même individu hurlant que ces visiteurs n’ont rien à faire dans les tribunes, le rêve d’une villégiature sympathique semble se dissiper. Mais qu’en penseront les commerçants qui vivent du tourisme durant ces saisons estivales ?

Finalement, nous marchons sur la tête, la tendance se confirme chaque jour. Pour l’heure, protégeons-nous de cette canicule qui provoque de par le monde des catastrophes irréversibles, avant que la planète, en un sursaut de bienveillance, nous accorde une dernière chance : celle d’entendre enfin ses appels au secours.

Philippe Raybaud.