Le chef de l'Etat a adressé ses traditionnels vœux aux Français, dimanche soir. Ses maîtres mots ont été la "détermination" et le "réarmement" du pays. Ce qu'il faut savoir Un passage obligé pour le chef de l'Etat. Emmanuel Macron a délivré, dimanche 31 décembre à 20 heures, ses traditionnels vœux aux Français depuis le jardin de l'Elysée, devant les drapeaux des nations olympiques en vue des JO de Paris. Il a déclaré vouloir faire de 2024 une "année de détermination" pour continuer à "agir" dans "l'intérêt de la Nation".
Selon France Info
L'allocution aura duré 13 minutes. Suivez notre direct. Une pensée pour les otages du Hamas. "Nous ne les oublions pas", a déclaré le chef de l'État. "41 Français ont été assassinés, et je pense ce soir à leurs familles comme je pense aux familles de nos compatriotes encore retenus en otage", a-t-il ajouté. Trois Français sont toujours "retenus, disparus ou otages dans la bande de Gaza", avait communiqué mi-décembre la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna. La nécessité d'une "Europe plus forte". Emmanuel Macron a abordé plusieurs sujets internationaux : le conflit au Proche-Orient, la guerre en Ukraine et les élections européennes. "Nous aurons à faire le choix d'une Europe plus forte et plus souveraine à la lumière de l'héritage de Jacques Delors", a-t-il dit, et choisir entre "affirmer la force de nos démocraties libérales ou céder aux mensonges qui sèment le chaos". Des réformes "impopulaires" assumées. Emmanuel Macron a dit "assumer" les réformes "impopulaires" comme la réforme des retraites. Il "remercie la Première ministre et son gouvernement", alors qu'une rumeur de remaniement circule pour le mois de janvier. Miser sur l'école en 2024. "Nous serons déterminés à agir pour l'école, l'enfance et l'éducation afin de rétablir le niveau de nos élèves, l'autorité de nos professeurs, la force de notre enseignement laïque et républicain", a déclaré le président de la République, promettant un "réarmement civique" aux contours encore flous après "le réarmement économique" et "le réarmement de l'Etat et de nos services publics".