Selon France Info
Ce qu'il faut savoir
Les derniers contours du gouvernement Attal se précisent. Selon les informations du service politique de France Télévisions, Nicole Belloubet a été nommée jeudi 8 février comme nouvelle ministre de l'Education nationale. Elle remplace Amélie Oudéa-Castéra, qui est au cœur de plusieurs polémiques depuis sa nomination début janvier.
Le pack resserré de 15 ministres annoncé le 11 janvier doit encore être complété par une quinzaine de ministres délégués et secrétaires d'Etat, très attendus par les secteurs concernés. Suivez notre direct.
Nominations aux Outre-Mers et à l'autonomie des personnes handicapées. L'ancienne juppéiste Marie Guévenoux, 47 ans, devient ministre déléguée aux Outre-Mers, en remplacement de Philippe Vigier, titulaire du poste de juillet 2023 à janvier dernier, selon les informations de franceinfo et France Télévisions. Fadila Khattabi revient au gouvernement en tant que ministre déléguée chargée de l’autonomie et des personnes handicapées.
Des noms déjà rayés des listes. En attendant l'annonce du gouvernement au complet, plusieurs ministres sortants ne seront pas reconduits, a appris franceinfo. La ministre déléguée à la Formation professionnelle, Carole Grandjean, le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Olivier Becht, la secrétaire d'État chargée de l'Europe, Laurence Boone, et la ministre de la Santé et de la Prévention, Agnès Firmin-Le Bodo, ne font pas partie de la nouvelle équipe.
Pour Elisabeth Borne, il n'est pas "simple de faire un gouvernement". "Il y a des équilibres géographiques" à trouver, a ajouté l'ancienne Première ministre alors que ce jeudi matin sur franceinfo, François Bayrou notait que 11 ministres sur 14 sont "parisiens ou franciliens". Elle estime par ailleurs qu'"évidemment, il faut s'assurer de la parité" et qu'il faut prendre en compte les "sensibilités différentes".
Des remous au sein du MoDem. Selon plusieurs députés du parti centriste conviés à un dîner autour de lui, François Bayrou a dénoncé mercredi soir "une démarche d'humiliation" de l'exécutif envers le MoDem. Ces convives l'ont relaté à France Inter et franceinfo. "Ça a été rapporté, mais je ne suis pas sûr que ces mots ont été les miens", a nuancé jeudi le président du MoDem, qui a refusé de revenir au gouvernement. "François Bayrou a décidé sans aucune concertation avec personne d'afficher un désaccord de fond avec la majorité présidentielle", a réagi le député centriste Jean-Louis Bourlanges, sur X. Il accuse le président du MoDem d'"affaiblir dangereusement" la majorité, tout en "discréditant" son parti.
Des interrogations pour plusieurs portefeuilles. Qui sera le nouveau ministre du Logement ? "Il n'y en a pas, et pourtant la crise est déjà là", s'inquiétait un membre du gouvernement auprès de franceinfo. Les transports ou les professions de santé s'impatientent également..............