Influenza aviaire : le point sur la situation en France

Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, s’est rendu successivement dans les Landes le 8 janvier puis dans le Gers le 11 janvier, afin d’exprimer le soutien de l’État aux filières avicoles touchées de plein fouet par cette nouvelle épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Il a également salué les services de l’État et tous les acteurs qui sont pleinement mobilisés dans la gestion de cette crise.

Comme plusieurs pays d’Europe, la France est confrontée à un épisode d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) depuis la mi-novembre. La maladie circule activement dans la faune sauvage et se manifeste à l’occasion des migrations vers le Sud.

Pour rappel, ce virus de l’influenza aviaire (H5N8) atteint exclusivement les oiseaux ; il n’est pas transmissible à l’Homme qui peut consommer en toute sécurité de la viande d’origine aviaire, des œufs, du foie gras et plus généralement tout produit alimentaire de volaille.

Poulet, Coq, Poule, Poussins, Pâques

(Pixabay)

Nombre de foyers confirmés d'influenza aviaire hautement pathogène :

À la date du 15 février, la France compte 466 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène en élevage confirmés par le laboratoire national de référence (LNR) de l’ANSES.

Ces foyers se répartissent ainsi :

  • 453 foyers en élevage dans le Sud-ouest ;
  • 13 foyers hors Sud-ouest ;

Elle a par ailleurs enregistré 13 cas dans la faune sauvage.

Consulter le détail des foyers par département (PDF, 645.61 Ko)

À la date du 12 février, 3 millions de volailles (essentiellement des canards) ont été abattues dans le Sud-ouest sur ordre de l'administration, suite à la détection de foyers ou de manière préventive pour limiter la propagation du virus.


Il convient de rappeler l’impérieuse nécessité de garantir la biosécurité dans les élevages ; le gouvernement a d’ailleurs prévu des aides à cet effet dans le Plan de relance.

L'État sera présent aux côtés des éleveurs concernés ; leurs pertes seront compensées dans le respect des réglementations européenne et nationale. Un dispositif d’acompte pour compenser la valeur des animaux abattus est d’ores et déjà en place.

Mesures en vigueur sur tout le territoire national métropolitain

Pour rappel, l’ensemble du territoire national métropolitain est classé en niveau de risque «élevé » au regard de l’influenza aviaire depuis le 17 novembre 2020.

Les mesures suivantes s’appliquent à l’ensemble des départements de l’Hexagone et de la Corse :

  • claustration ou protection des élevages de volailles par un filet avec réduction des parcours extérieurs pour les animaux ;
  • interdiction de rassemblements d’oiseaux (exemples : concours, foires ou expositions) ;
  • interdiction de faire participer des oiseaux originaires de ces départements à des rassemblements organisés ;
  • interdiction de l’utilisation et du transport d'appelants pour la chasse au gibier d’eau.

La vigilance reste impérative pour éviter la propagation du virus. Les mesures de biosécurité à respecter par les professionnels comme par les particuliers (basses-cours) sont consultables à cette adresse :

Toutes les infographies et précisions sur : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-le-point-sur-la-situation-en-france