Le Rassemblement national contestait une circulaire du ministère de l'Intérieur catégorisant les candidats des élections sénatoriales de dimanche, soutenus par le parti, dans le bloc "extrême droite". Le Conseil d’État a rejeté la requête du parti.
Selon Orange.fr
Le parti de Marine Le Pen n’arrivera pas à se débarrasser de son étiquette d'extrême droite d'un claquement de doigts. Le Conseil d'État a rejeté ce jeudi une requête du parti en ce sens, rapporte Public Sénat. Cette requête consistait à faire retirer des circulaires relatives aux élections sénatoriales la mention "extrême droite". Celle-ci s’intègre dans l’un des six blocs définis par le ministère de l’Intérieur (extrême gauche, gauche, autres, centre, droite, extrême droite). Ce combat, le RN le mène depuis plusieurs années déjà, lui qui estime ne pas appartenir à cette catégorie politique.
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L’attribution relève des préfectures
L’ancien Front national a jugé que cette classification "méconnaît le principe d’égalité, met en évidence une différence de traitement entre les mouvances politiques et porte atteinte à la sincérité du scrutin". Cette circulaire est pour lui une erreur d’appréciation qui justifie l'invalidation de cette dernière, dont il remet en cause la "légalité".