Inflation, transition écologique, taxe sur les autoroutes et les aéroports… Ce qu'il faut retenir du projet de budget pour 2024

Des Économies, Budget, Investissement

Selon France Info

Le gouvernement compte réduire le déficit public, tout en continuant à protéger les ménages de l'inflation et en investissant dans la transition écologique. 

"Ce budget est la première marche d'un rétablissement de la trajectoire de nos finances publiques", a commenté Bruno Le Maire. Le gouvernement a présenté en Conseil des ministres et à la presse, mercredi 27 septembre, son projet de loi de finances pour 2024. 

>> Budget 2024 : suivez en direct les annonces du gouvernement

Avec ce texte, l'exécutif entend ramener le déficit public de 4,9% du PIB (Produit intérieur brut) cette année à 4,4% l'année prochaine. Du côté de la croissance, il table sur une hausse de 1,4% du PIB en 2024 – une prévision jugée "optimiste" par le Haut Conseil des finances publiques. Pour atteindre ses objectifs, le gouvernement compte dégager "16 milliards d'euros d'économies", tout en continuant à soutenir le pouvoir d'achat des ménages rogné par l'inflation. Voici ce qu'il faut retenir de ce projet.

Des indexations sur l'inflation des minima sociaux et des pensions de retraite

La lutte contre l'inflation est l'un des grands "défis" du gouvernement, a insisté Bruno Le Maire. Pour amortir la hausse des prix sur le pouvoir d'achat des ménages, 25 milliards d'euros seront dédiés à des indexations sur l'inflation. Dans le détail, la révision du barème d'imposition sur le revenu, rehaussé de 4,8%, est chiffrée à 6 milliards d'euros. Le coût de la revalorisation de 5,2% des pensions de retraite à partir du 1er janvier s'élève à 14 milliards d'euros. Les minima sociaux seront quant à eux revalorisés au 1er avril "de l'ordre de 4,6%", selon Bruno Le Maire. 

La nouvelle "indemnité carburant" de 100 euros annoncée par Emmanuel Macron coûtera 430 millions d'euros. Cette mesure "touchera 4,3 millions de personnes" parmi les foyers les plus modestes, a précisé le ministre de l'Economie. "Je ne veux pas qu'il y ait un seul salarié qui renonce à se rendre sur son lieu de travail parce que le coût de son plein serait trop élevé", a expliqué Bruno Le Maire.

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/economie/budget/inflation-transition-ecologique-taxe-sur-les-autoroutes-et-les-aeroports-ce-qu-il-faut-retenir-du-projet-de-budget-pour-2024_6086823.html