LGV Montpellier Perpignan : des avancées concrètes et un soutien de l’UE affirmé

Le Conseil d’Administration de la Société de la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (SLNMP) s’est réuni pour la troisième fois ce jeudi 18 janvier sous la présidence de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, en présence d’Iveta Radičová, coordinatrice du corridor méditerranéen à la Commission européenne. L’Etat, la SNCF et les collectivités partenaires étaient également représentés. Au programme : nomination du directeur général de la SLNMP et vote du budget 2024.

 Train, Tgv, Rame 746, Lgv

Iveta Radičová, représentante de la Commission européenne, participait à la réunion du conseil d’administration de la SLNMP pour réaffirmer le soutien de l’Union européenne à la création de la ligne nouvelle, marqué par un premier financement européen à hauteur de 6,3 millions d’euros de la phase 1 du projet, entre Montpellier et Béziers, représentant 50 % du montant des études 2023-2024. Ce soutien politique et financier continuera pour la suite du projet. La ligne à grande vitesse viendra en effet prolonger le corridor méditerranéen, reliant les pays de l’Europe de l’Ouest aux pays d’Europe centrale.

 

Le conseil d’administration a nommé à l’occasion de cette réunion Pascal Pinet à la direction générale de la SLNMP. C’est cette société qui contribuera au financement des études et des travaux de la ligne nouvelle.

 

A la suite de la déclaration d’utilité publique de la phase 1 du projet de la LNMP le 16 février 2023, la SNCF, maître d’ouvrage, est entrée dans la phase opérationnelle, avec un objectif de démarrage des travaux en 2029.

 

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, a déclaré : « Grâce à une nouvelle mobilisation de tous les partenaires et au soutien précieux de l’Europe, la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan avance et entre dans une nouvelle étape, celle de la phase opérationnelle. Ce grand projet structurant reste un long combat que je mène avec détermination pour l’avenir de l’Occitanie et de notre littoral : développer les trains du quotidien - dont le succès ne se dément pas - grâce à un doublet de lignes ferroviaires entre Nîmes et Perpignan, rapprocher grâce à la grande vitesse notre région de Paris et de l’Espagne, développer le fret ferroviaire et réduire le nombre de camions sur l’A9, anticiper les risques de submersion de la liaison actuelle, voilà les enjeux majeurs auxquels nous préparons notre territoire. » 

 

Catherine Trevet, directrice territoriale SNCF Occitanie, a déclaré : « Les équipes SNCF Réseau restent pleinement mobilisées pour poursuivre les études relatives à la phase 1 du projet et requestionner les fonctionnalités de la phase 2. Elles vont également approfondir le travail d’optimisation de la conception du projet pour garantir les délais mais également répondre aux exigences de l’Union Européenne sur les enjeux environnementaux. »