IVG dans la Constitution : "Nous avons une dette morale" envers toutes les femmes qui "ont souffert dans leur chair", déclare Gabriel Attal

Dans son discours précédant les débats pour inscrire l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution, le Premier ministre a fait applaudir Simone Veil et son combat pour la légalisation de l'avortement.
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Selon France Info

"Aujourd'hui, le présent doit répondre à l'histoire". Dans son discours précédant les débats pour inscrire l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution, le Premier ministre a fait applaudir Simone Veil et son combat pour la légalisation de l'avortement. "Nous avons une dette morale" envers toutes les femmes qui "ont souffert dans leur chair", a ajouté Gabriel Attal, devant les députés et sénateurs réunis en Congrès au château de Versailles, lundi 4 mars. "Nous sommes hantés par la souffrance et par la mémoire de tant et tant de femmes qui, des décennies durant, ont souffert de ne pas pouvoir être libres", a-t-il insisté, se félicitant de "l'aboutissement d'un long combat".