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Après plusieurs mois consacrés au renouvellement de la composition du Conseil de développement, François Commeinhes, Président de Sète agglopôle Méditerranée, a signé l’arrêté désignant le nouveau président du Conseil de développement, José Cohen-Aknine. Ainsi, José Cohen-Aknine sera chargé de guider cette instance de démocratie participative composée d’une centaine de membres issus des 14 communes du territoire.
« Le parcours riche et varié de ce polytechnicien atypique, dont nous avons pu apprécier le travail comme représentant associatif et aussi à travers son implication au côté de notre conseil de développement pour recueillir la parole citoyenne, lors du Débat national instauré suite à la crise des gilets jaunes, en font un bon profil pour présider cette instance citoyenne originale et créative », a affirmé François Commeinhes, lors du dernier bureau communautaire où M. Cohen-Aknine a été présenté aux 15 vice-présidents. « Avec Florence Sanchez, Vice-présidente déléguée aux relations avec le Codev et les autres élus, nous attendons que cette instance joue son rôle d’agitateur d’idées et fasse bouger les lignes ».
José Cohen a été Président de l’association sétoise Filomer jusqu’à très récemment, son parcours professionnel particulièrement riche lui permettra de faire preuve d’audace et d’ambition pour le territoire. « J’ai placé ma carrière sous le signe du développement durable et de la qualité de l’environnement, dans des fonctions très opérationnelles m’appuyant toujours sur la créativité des agents dont j’ai eu la responsabilité. Directeur à l’ADEME, sous-directeur de l’immobilier aux Affaires Etrangères, directeur général dans plusieurs grandes collectivités locales (Département, office H.L.M.), j’ai donc eu une grande diversité de « clients » (usagers routiers, communauté éducatives, ambassadeurs, locataires H.L.M.). Je suis également auteur de trois essais publiés récemment chez l’Harmattan. J’espère de tout cœur que mon expérience pourra s’avérer utile pour les projets que nous porterons, a confié José Cohen lors de son intervention devant le bureau communautaire.
Une fois la composition finalisée, Les travaux reprendront donc dès que possible, en privilégiant le présentiel, dans le respect total des règles sanitaires. Les avis et contributions qui émaneront des travaux du Conseil de développement seront présentés en bureau communautaire, les propositions seront toujours en lien avec le projet de territoire de Sète agglopôle méditerranée, co-construit lors du mandat précédent avec le Conseil de développement, dont le travail est reconnu aux niveaux régional comme national.
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Qu’est-ce qu’un conseil de développement ? Une instance de démocratie participative composée d’une centaine de bénévoles issus des 14 communes du territoire. Il constitue un lieu de réflexion, de partage, d’échanges sur le devenir du territoire et pose les principes d’un partenariat entre société civile, élus et différents milieux socio-professionnels et associatifs. Il est aussi un relais auprès de l’ensemble des citoyens.
Le Conseil de développement peut :
- Etre consulté pour participer à la définition de la stratégie communautaire et aux conditions de mise en œuvre des politiques publiques (saisine)
- Etre force de propositions sur des sujets sociétaux, environnementaux, économiques définis par le Conseil de développement (auto-saisine).
Quand on habite en centre-ville et que l’on ne dispose pas d’un extérieur, pas facile de composter ses épluchures et autres restes de repas. Autant de précieux éléments organiques qui ne se transformeront pas en engrais biologique. Et si la solution résidait dans le compostage partagé ?
C’est le pari fait à Mèze, qui vient de démarrer l’expérience d’un nouveau procédé, amené à se développer. Testé pour la première fois à l’échelle intercommunale par une quinzaine de familles volontaires qui résident dans le cœur de ville, le bio-composteur collectif leur est désormais accessible, aux heures d’ouverture, dans le parc du Château de Girard. Equipées de leur seau et de leur guide du compostage, elles disposent chacune d’un clé personnelle, pour ouvrir le bac.
Préalablement formées par les concepteurs de cet outil, les stagiaires de l’ARDAM, une association qui fait de l’éducation à l’environnement, elles peuvent désormais en toute autonomie faire un geste essentiel pour l’environnement.
Une belle initiative écologique qui a de l’avenir et qui s’inscrit complètement dans l’objectif de réduction des déchets, poursuivi sans relâche par l’agglopôle.
Laurence Magne est Déléguée à l'économie circulaire et collecte, traitement et valorisation des déchets; Développement de l’enseignement supérieur, formation et insertion professionnelle, innovation et recherche.
Le 8 février, au sein des locaux du CPIE BT, nous avons pu échanger avec Laurence Magne sur les grands enjeux territoriaux autour de l’économie circulaire et la questions de la valorisation des déchets. Après une présentation synthétique des compétences du CPIE BT sur ces questions-là (plus d’infos), nous avons projeté de nombreuses pistes de partenariat pour 2021 (compostage, réemploi, communication et sensibilisation) qui seront approfondies dans les prochaines semaines.
Comme l’ensemble des communes de l’Agglopôle, la ville de Poussan participe à une action de communication et d’éducation à l’environnement sur la problématique « eau » et tout particulièrement sur celle du pluvial.
Sur un plan local, l’eau du pluvial est rejetée dans l’étang de Thau et au-delà dans la mer Méditerranée, milieux riches en écosystèmes qui peuvent être fragilisés par les activités humaines.
Afin de protéger les milieux, éléments forts qui façonnent le paysage sur notre territoire, un projet pédagogique de sensibilisation des écoliers à la collecte et au traitement des eaux pluviales dans les villes a été conçu, en partenariat avec le service Espaces naturels de Sète agglopôle méditerranée et l’association Ardam (Association Ressources et Développement des Activités et Métiers de l’environnement).
Dans ce cadre, une journée de restitution a été organisée ce vendredi 5 février 2021, avec comme point d’orgue la pose par les enfants de la plaque « Ici commence la lagune de Thau », à l’école Véronique HEBERT (6, rue des frères, à Poussan).
Pour rappel, en février 2020, 120 élèves des écoles élémentaires Hélianthe, Clemenceau et Jules Verne avaient eu l’honneur d’être les premiers à procéder à la pose d’une plaque « Ici commence la lagune de Thau », à côté de l’avaloir, dans la cour de l’école Hélianthe.
Les responsables politiques locaux et communautaires, François Commeinhes, Président de Sète Agglopôle, Josian Ribes, Vice Président de Sète Agglopôle délégué à la sensibilisation à l'environnement, Florence Sanchez, Maire de Poussan, accompagnée par son Adjointe déléguée aux affaires scolaires,Sonia Reboul, et plusieurs élus municipaux délégués à l'environnement, dont Pierre Mariez, Adjoint à l'environnement, les enseignantes, les enfants, les représentantes de l'Ardam et les Ambassadeurs de l'environnement avaient rendez-vous à l'École V Hébert pour une "cérémonie" importante quant à l'avenir de notre planète.
La pose de cette plaque, dans la cour de l'école, près de l'avaloir du réseau pluvial doit marquer les esprits et inciter à un meilleur respect de l'environnement. D'ailleurs près d'une quarantaine d'autres plaques seront posées dans l'agglomération poussannaise pour sensibiliser la population
L'initiative excellente a d'ailleurs été l'occasion de valoriser le travail remarquable des écolier.e.s et des équipes pédagogiques. Le lieu choisi, a été symbolique mais cette pose marque l'implication des enfants, les meilleurs messagers, qui ont travaillé avec Angie , de l'Ardam, sous la responsabilité de leurs enseignantes.…
A cette occasion, les élèves avaient pu s’investir dans la sensibilisation à la protection de la planète à travers une présentation de dessins et des lectures de messages qui illustraient leur travail sur le thème de l'eau et du respect de ce bien précieux pour préserver notre environnement.
De nombreuses plaques seront, au fil des mois, installées partout sur le territoire de Thau par l’Agglopôle.
Comme le précisaient les élus : "La protection du milieu lagunaire est un enjeu environnemental majeur auquel chacun doit prendre part, car tout objet ou produit négligemment jeté dans un exutoire pluvial en ville finit malheureusement sa route dans l’étang de Thau…"
Ainsi, les enfants ont été sensibilisés au fait que les enjeux du territoire concernant les eaux pluviales sont à la fois d’ordre quantitatif (régulation des EP) et qualitatif (traitement des EP et/ou maitrise des pollutions). En effet, de multiples facteurs sont à prendre en compte sur le territoire : le contexte environnemental du bassin versant et la vulnérabilité de ses milieux aquatiques, le contexte météorologique méditerranéen (épisodes cévenols), les activités économiques (conchyliculture pêche, thermalisme, tourisme), une pression démographique particulièrement importante, l’évolution du contexte
En fonction de l’organisation de l'école, CE2 et CM1 ont été choisis comme les niveaux d’élève les mieux adaptés à la réalisation de ce projet d’animation. Les choix pédagogiques d’immersion, d’expériences, de sorties, le dimensionnement
des phases ainsi qu’une réflexion sur des séances possibles en autonomie ont été décidés ensemble. Entre les enseignantes concernées, Mesdames Ghestem et Burali, et l'animatrice de l'Ardam, (Référente) , ANGIE, sous la responsabilité de la Directrice de l'Ardam, Claudette Fareng...
Après plusieurs séances de travail ce fut la préparation d’une restitution pour expliquer l’enjeu de ne pas polluer et expliquer à tous comment circule l’eau dans la ville et bien faire la différence entre avaloir et égouts avec pour objectif général, se préparer à engager un/des argument(s) envers les habitants de Poussan dans une démarche de sensibilisation.
L’Ardam, (Mèze) découvrir : des expériences et des compétences
L’Ardam est une structure créée en 1981 sur le territoire dans le champ de l’environnement avec les axes animation, formation et préservation dans le champ de l’environnement, qui bénéficie de :
- l’agrément éducation nationale depuis 2006,
- d’une déclaration en tant qu’organisme de formation professionnelle depuis 1985,
- et du label national Certif Région pour 2017/2019 concernant la démarche qualité en matière de formation professionnelle.
L’Ardam fait une proposition étayée à la fois sur son expérience de 33 ans sur la thématique de l’Eau et sur ses compétences techniques scientifiques et pédagogiques acquises :
- Dans le champ de la formation professionnelle : depuis 1990, l'Ardam développe des actions qualifiantes dans le secteur de l'eau assainissement avec le CAP Agent de la qualité de l'eau dispensé jusqu'en 2010 puis avec letitre professionnel de niveau bac Technicien.ne de Traitement des Eaux dispensé depuis 2015 et ouvert à l’apprentissage depuis 2018.
Ces travaux d’un montant de 1,11 M€, inscrits dans le Contrat de gestion intégrée du territoire de Thau et dans le Schéma d’Aménagement de Gestion des Eaux, sont inclus dans la tranche 1 du plan de réduction des apports qui s’élève à 4 ,85 M€ HT financés par Sète agglopôle Méditerranée (30%), l’Agence de l’eau RMC (50%) et l’Union européenne (20%).
Il ne sera opérationnel qu'en mars-avril mais le chantier de l'entreprise gersoise Touja (Valence-sur-Baïse et Castelnau-le-Lez) est bien avancé. Voici les données techniques de l'ouvrage :
- cuve souterraine de 235 m3
- fonctionnement par refoulement : les eaux stockées dans le bassin rejoignent le réseau gravitaire une fois la pluie terminée par pompage.
Les travaux d'un montant de 525 000 € sont financés à 50% par Sète Agglopôle Méditerranée et 50 % par l'Agence de l'Eau.
Ce jeudi matin, à proximité du poste de relèvement du terrain de Tambourin et du Camping "Beau Rivage", partenaires, élu.e.s, institutionnels, président CRCM, directeur SMBT, entreprises attributaires NGE Guintoli, Touja et SPIE, maître d'œuvre ENTECH (Mèze), coordonateur SPS (Montpellier), collaborateurs… s'étaient donnés rendez-vous pour cette première étape.
La visite continuait ensuite sur Loupian (bassin d'Orage Le Pallas) puis sur Gigean (ZAE de l'Embosque) pour être inaugurées car terminées. Ces actions concrètes doivent contribuer à améliorer grandement la qualité sanitaire mais aussi écologique de la lagune de Thau.
"L'objectif est de se conformer aux Flux Admissibles Microbiologiques (FAM), définis dans le Schéma d'Aménagement et de Gestion des eaux (SAGE) et le Plan de réduction des rejets microbiologiques de la lagune de Thau."
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