La cérémonie du 11 novembre à Bouzigues : un bel hommage aux morts pour la France


De nombreuses personnes présentes  pour cette commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918, ce samedi à  Bouzigues. Autour de Monsieur le Maire, Cédric Raja, plusieurs élus du Conseil Municipal, et à noter, outre la présence d'élus du Conseil Municipal des Jeunes, des JSP et des sapeurs-pompiers en grand nombre, de représentants de la Gendarmerie, de membres de l'UNC et du Souvenir Français pour les anciens combattants, celle de Bouzigauds qui avaient tenu à participer à la cérémonie... Et Monsieur le Sénateur de l'Hérault, Henri  Cabanel, avait tenu lui aussi à se joindre à la cérémonie.
 
L’hommage aux morts pour la France présidé par Cédric Raja, s’est déroulé en 2 temps, d'abord au cimetière pour rendre hommage aux soldats décédés lors de la 1ère guerre de 14/18  ainsi qu’ au monument aux Morts, place de l'église dans un cadre plus général pour tous ceux qui sont disparus lors de guerres ou d'opérations militaires jusqu'en 2023...
 
 
Les élus, les pompiers, les anciens combattants et les porte-drapeaux  menaient le défilé qui s'est formé entre les 2 sites. Après qu'il fut déposé des gerbes, il fut fait l'appel des Morts autour du Carré Militaire. Après une minute de silence la Marseillaise fut entonnée.
En un second temps place de l'église face au monument aux morts furent lus les discours de l’Administrateur National de l’UNC, et du Secrétaire d’État auprès de la Ministre des armées, par Michel Moreau président de l’UNC  Poussan-Bouzigues et par Monsieur le Maire, Cédric Raja...  Les discours dont celui du Sénateur Cabanel furent suivis par des dépôts de gerbes.

" L’actualité au Levant, en Ukraine et dans d’autres régions du monde rappelle que la paix et la stabilité des États sont fragiles, remises en cause par certains d’entre eux et par divers mouvements terroristes s’affranchissant de toute morale et de toute éthique. Générateur de terreur, comme son nom l’indique, le terrorisme déstabilise nos démocraties. Il est le prélude à de possibles guerres majeures, hybrides, voire de haute intensité.
Aussi, restons vigilants, resserrons les rangs autour de nos armées. Ces mêmes armées, composées de personnel d’active et de réserve qui, aux côtés des forces de l’ordre, assurent notre sécurité au quotidien en métropole, dans nos territoires ultra-marins, et sont engagées sur des théâtres d’opérations extérieures.
Contribuons au développement de l’esprit de défense et préparons-nous à la résilience, pour faire face à toutes ces menaces multiformes, les contrer pour finalement conserver les acquis de notre démocratie et préserver notre unité nationale.
Comme nos anciens par le passé et nos jeunes actuellement sous les armes, « Restons unis comme au front ……"
( UNC).

Car ce fut aussi un témoignage public de la reconnaissance de la Nation à tous les anciens combattants, à ceux de 14/18, mais aussi à tous ceux qui ont péri pour la France.

Les discours en vidéo :https://youtu.be/GwPq5eyn9Ac?t=110

https://youtu.be/XDvI2rXQiP4?t=4

https://youtu.be/CqB9wozYXTo?t=12


 Le 11 novembre est dédié à tous ceux qui sont tombés pour défendre notre Nation, notre liberté, nos valeurs, sur notre sol comme en opération extérieure.

Ils ont des droits sur nous, comme nous avons des devoirs à leur égard. Alors portons lucidement leur héritage. Car c’est en honorant leur sacrifice que se construit l’avenir de notre Nation, sans jamais douter de notre capacité à nous relever des plus grands périls.

Et portons fièrement le Bleuet de France, cette fleur dont l’éclosion ramenait la vie sur la terre déchirée des champs de bataille, qui désormais honore les morts et soutient ceux qui restent.

Aujourd’hui la flamme brille sous l’Arc de Triomphe depuis 100 ans durant lesquels les Français n’ont jamais cessé de clamer :

Vive la République !

Et vive la France ! "

. (Ministre)0

Lire ici le message du ministre des Armées et de Madame Patricia Miralles

https://www.meurthe-et-moselle.gouv.fr/contenu/telechargement/30643/232800/file/Message%2011%20novembre%202023.pdf

La Cérémonie prenait fin dans son cadre protocolaire avec un moment de recueillement pour se souvenir et ne pas oublier le sacrifice de tous ces soldats qui ont donné leurs vies pour sauver la paix et liberté par leur courage et leur abnégation...
 

Un peu d’Histoire…

De la capitale aux frontières de l’Empire, de 1914 à 1918, tous les hommes dans la force de l’âge ont été mobilisés dans un conflit si meurtrier qu’il garde encore aujourd’hui le nom de « Grande Guerre ». Cette guerre fut totale : plus de 70 pays ont participé à la guerre et 70 millions de soldats ont été mobilisés, dont 10 millions sont morts.

Depuis un siècle, la France perpétue la mémoire de ce conflit et rend hommage, chaque 11 novembre, à ses soldats morts pour la France.

Si la date du 11 novembre est aujourd’hui devenue un jour de mémoire, c’est aussi la mémoire d’un jour, celui de l’Armistice de 1918 qui mit fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918).

En effet, après des années de guerre, le 11 novembre 1918 au Palais Bourbon, Georges Clémenceau lit les conditions d’armistice, salue l’Alsace et la Lorraine et rend hommage à la Nation Ce sont les anciens combattants qui vont imposer peu à peu le 11 novembre comme fête nationale.

L’idée d’honorer un soldat inconnu est lancée le 20 novembre 1916, au moment de la bataille de Verdun. Le 8 novembre 1920, une loi est votée pour qu’un hommage soit rendu aux restes d’un soldat non identifié « mort au champ d’honneur ». C’est le point de départ d’une célébration de la figure du Soldat inconnu qui sera rendue chaque année, le 11 novembre, à l’échelle nationale à l’arc de triomphe place de l’étoile à Paris. Cette idée de soldat inconnu sera reprise ensuite par plusieurs pays. Et ce n’est qu’à partir de 1922 que la minute de silence sera instaurée et fera partie des commémorations.

C’est la loi du 28 février 2012 qui fait de cette journée nationale une journée d’hommage à tous les morts pour la France, quel que soit le conflit. Le 11 novembre devient une forme de catalyseur des mémoires des morts au combat, permettant pleinement aux opérations extérieures d’être intégrées à la mémoire collective.