Rassemblement organisé par le collectif du 12 juin, ce samedi, place de la mairie à Sète

haineIMG_20210612_111805

Rassemblement organisé par le collectif du 12 juin à 10h30 place de la mairie à Sète "Pour nos libertés et contre les idées de l'extrême droite".

18 collectifs et organisations de Sète du Bassin de Thau étaient représentés.

"Plusieurs syndicats, partis, associations et médias dont la CGT, Solidaires, Attac, SOS Racisme, le Mrap, L'Humanité, La France insoumise et le NPA avaient appelé à une "journée nationale de manifestation" le 12 juin "pour les libertés et contre l'extrême droite"

"Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d'organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement", écrivaient-ils.

A Sète, près de 200 personne sur la place Léon Blum, ce samedi matin.

Vidéo en cours de chargement..

 haineIMG_20210612_105244

 Prise de parole commune d’organisations sétoises
LDH, Sète Terre d’Accueil, Cimade, DAL, Sète Arc-en-Ciel, Alternatiba, le 51, RESF, le collectif
des Culottées, CNL, Visa 34, Attac, CGT, FSU, PCF, Radicaux de Gauche, France-Insoumise,
EELV

 

"Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême-droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale. Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui ignore les violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante, entretenant la peur de l’étranger utilisé comme bouc émissaire Nous ressentons toutes et tous l’urgence de construire une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et d’un avenir durable."

"Face à ce climat de haine, raciste, attentatoire aux libertés individuelles et collectives, antisociales, plus de 60 organisations nationales (syndicats, associations, collectifs, médias et partis politiques) ont décidé, collectivement, d’organiser ce samedi 12 juin une première grande journée de manifestations et de mobilisations sur l’ensemble du territoire. Cette journée fait partie des initiatives unitaires qui se multiplient et qui permettront à toutes nos organisations de co-construire ce combat dans la durée. Un peu partout en France se tiennent en effet aujourd’hui des rassemblements et des manifestations. Non pas pour intervenir directement dans la campagne électorale des régionales et des départementales, mais pour regarder plus loin, pour proposer un autre modèle de société, d’autres valeurs humanistes et universelles qui permettent l’émancipation des citoyens et citoyennes, des travailleurs et travailleuses et des demandeurs e.s d’emplois. Parce que nous croyons qu’un autre avenir est possible pour la jeunesse d’aujourd’hui, un avenir plus social, plus juste et plus égalitaire, démocratique, écologique et respectant les libertés Les idées d’extrême-droite constituent une grave menace pour la démocratie et le monde du travail."

"Elles nous proposent un modèle de société fondé sur l’inégalité, en fonction des nationalités, des origines, des religions, des couleurs ou des sexes. Elles divisent et mettent en opposition le monde du travail, faisant ainsi le jeu du patronat. Sur tous les sujets (retraites, impôts, cotisations sociales, protection sociale, la répartition des richesses) des alliances avec le patronat sont dissimulées derrière des propos haineux contre les immigrés. Elles portent un projet de régressions sociales, les votes de leurs élus.e.s sont contre les travailleurs, contre le droit des femmes et l’égalité femmes/hommes, pour les femmes au foyer, pour le secret des affaires, … Comme l’Histoire ancienne et présente nous le montrent les idées de l’extrême-droite mènent inévitablement aux déchirures, aux conflits de toutes sortes, aux guerres fratricides et civiles. L’extrême droite est un vaste mouvement. Si le parti FN/RN, créé en 1972, y joue actuellement un rôle central, on y trouve de nombreux autres mouvements : des identitaires, la ligue du midi, Alain Soral (Egalité et Réconciliation), Dieudonné, l’Action Française, Dupont Aignan, la Manif pour Tous, le GUD et bien d’autres et parfois des soutiens de la droite classique pour laquelle toute alliance est bonne à prendre (sauf avec la gauche) ! Partout, elle prospère sur le terrain de la désespérance sociale, des promesses non tenues de certains et la casse de notre modèle social par les réformes libérales permanentes. Sa progression n’est pourtant pas inéluctable. Il est de la responsabilité des organisations syndicales et des associations de citoyens et citoyennes de mettre les salarié.e.s en garde contre ces impostures sociales et de combattre la stratégie de ceux qui cultivent le rejet de l’autre et la division des salariés et des citoyens.nes pour mieux cacher leur incapacité à tracer des perspectives d’avenir et de justice sociale."

"Ne laissons pas l’extrême-droite distiller son poison dans les têtes, ne la laissons pas mettre en danger les fondements de notre société. C’est la peur et la haine, le « tout sécuritaire » qui dominent ces idéologies, l’affrontement identitaire, l’obsession de la décadence et du complot. Nous sommes donc réunis, ce jour, à Sète, pour participer à cette vaste mobilisation. Pour dire NON à l’extrême-droite et à ses idées qui se propagent jusqu’au gouvernement. Mais nous sommes là aussi pour construire l’avenir dans la paix, l’égalité des chances, la justice, tel que le promulguait le Conseil National de la Résistance avec son programme « Les Jours Heureux » et tel qu’avait commencé à le construire la Commune de 1871. De la loi sécurité globale à la loi sur le séparatisme, en passant par ses attaques contre un prétendu islamo-gauchisme, ce gouvernement et sa majorité parlementaire, accumulent les gages à destination de l’extrême-droite, en reprenant ses éléments de langages mais aussi certaines de ses propositions. Ils lui déroulent un tapis rouge avec des lois réactionnaires et liberticides. Ce gouvernement reste sans réaction face à des militaires, puis des policiers, qui lancent dans un journal d’extrême-droite, Valeurs Actuelles, un quasi appel à l’insurrection. Par contre, il passe son temps à attiser les haines, les polémiques et les amalgames honteux, au risque de conduire au pire, avec des attaques contre les immigrés, contre les marches LGBT, contre des librairies, contre le conseil régional d’Occitanie ou la fac de droit de Montpellier par des « identitaires ». Et, plus généralement, contre la liberté d’expression."

"Il manque à tous ses devoirs et trahit ses discours en ne protégeant pas les enfants maltraités et les femmes victimes de violences. Par votre présence, vous montrez que, contrairement à ce que cherchent à affirmer certains médias, nous sommes très nombreux, citoyennes et citoyens qui nous battons pour que soit respectée la devise de la République, Liberté, Egalité, Fraternité. Pour cela, décidons de nous engager dans un combat unitaire, pour nos libertés, pour l’avenir et la sauvegarde de notre planète, contre les idées d’extrême-droite. Tant sur le plan national que local, rassemblons nos forces pour amplifier ce mouvement. C’est dans ce sens qu’une journée de mobilisation aura lieu à Perpignan le samedi 03 juillet. Le Rassemblement national y tiendra son congrès les 3 et 4 juillet. Pour défendre et pousser nos idées, un collectif d’organisations des Pyrénées Orientales prépare un « contre congrès ». Nous vous invitons tous, syndicalistes, associatifs, démocrates, citoyens, à vous mobiliser pour que cette action soit une réussite et, donc, à venir nombreux à Perpignan ce 3 juillet. Pour info, un bus (voire deux) sera mis à disposition par l’Union Locale CGT de Sète Bassin de Thau. Les inscriptions se font directement à l’Union Locale CGT., ou même aujourd’hui, durant ce rassemblement."