2023-12-02/AS
Une nuée de perruches à collier dans un arbre rue Pasteur.
Idées reçues
De dire que ce sont des volatiles que l’on croise plus particulièrement dans les pays chauds.
Des oiseaux colonisateurs
Avec leur plumage vert, les perruches à collier colonisent la France à vitesse grand V et tout naturellement. Originaires d'Asie et d'Afrique, ces oiseaux originaires d'Asie et d'Afrique ont été relâchés par accident dans les années 70. Importées par avion pour être vendues dans les animaleries françaises, une centaine d'entre elles a réussi à prendre la fuite depuis l'aéroport d'Orly, alors que leurs cages étaient débarquées de l'appareil. Depuis, leur nombre ne cesse de croître dans le pays. Alors qu'elles étaient environ 1.500 en 2009 dans le bassin parisien par exemple, elles seraient aujourd'hui entre 8.000 et 9.000.. À l'étranger, la situation est identique. Londres compterait ainsi plus de 30.000 perruches à collier.
Fructivores et granivores, elles n'ont apparemment pas de difficultés à trouver de quoi se nourrir durant la saison d'hiver.
Conséquence du réchauffement climatique, pas vraiment
Des hivers plus long mais moins froid qui finalement semblent leur convenir à merveille.
Conséquence du réchauffement climatique, pas vraiment. "Puisqu'elles sont présentes sur le territoire depuis déjà une soixantaine d'années, il est injuste de dire que la présence s'explique par le réchauffement climatique. Il s'agit avant tout d'un oiseau doté d'une grande capacité d'adaptation"
Dans le sous-continent indien, où elles ont leurs racines, elles sont considérées comme nuisible.
En France, l'espèce est cataloguée comme envahissante.