Présentation par Jean Denant de l’œuvre destinée à Gigean dans le cadre du projet de Sète agglopôle méditerranée de déploiement d’œuvres dans les communes

Présentation  par Jean Denant de l’œuvre destinée à Gigean

 

Après André Cervera, le premier à avoir reçu commande, à Poussan, c’est l’artiste Jean Denant qui collabore artistiquement avec la ville de Gigean dans le cadre du projet de Sète agglopôle méditerranée de déploiement d’œuvres dans les communes.

Le principe est simple : associer le patrimoine historique et naturel du bassin et la créativité artistique, à travers des installations, des oeuvres polymorphes (peinture, graff, installation, land art, numérique...), qui seront réalisées et exposées au fur et à mesure dans chacune des quatorze villes que regroupe l'Agglopôle.

 

Ce mardi 17 octobre, à 14h30, en mairie de Gigean et sans visite du site pour  des raisons météorologiques dans le cadre de l’opération « 20 ans, 20 œuvres »  François Commeinhes s'est déplacé à Gigean où avec Marcel Stoecklin, Maire de Gigean, entouré par des représentants des services  concernés de Sète Agglopôle méditerranée et par des Adjoints et des élus du Conseil Municipal de Gigean il a rencontré Jean Denant qui a été retenu pour collaborer avec la ville de Gigean .

Sel Art Wiki : 

"Jean Denant est né en 1979. Il est Diplômé des Arts Appliqués et de l’école des Beaux-arts de Toulouse. Il vit et travaille à Sète. Jean Denant met en place des situations, ouvre des failles aux frontières de la peinture, de l’architecture, du design ou encore de la sculpture. Son travail est largement diffusé en France et sur la scène artistique de la jeune création internationale avec des projets dans de nombreux pays. Son œuvre "Mare Nostrum" a été choisie par la Présidence de la République Française comme cadeau diplomatique à Sa Majesté Mohamed VI Roi du Maroc, en marge de la Cop22."

"Une exposition de Jean Denant tient à la fois du chantier de construction et du cabinet d’architecte, d’un lieu où se conçoit et se construit un objet. Ce qui intéresse l’artiste c’est le » work in process « , le processus de fabrication de l’œuvre. On ne s’étonne pas qu’il affectionne tout particulièrement les chantiers, les zones industrielles, espaces de construction, espaces en construction, en transition, en devenir. Artiste sans atelier le lieu d’exposition est vécu effectivement comme un chantier où s’échafaude une pensée et l’œuvre qui la met en forme. Les techniques habituellement sollicitées, assemblages de matériaux de construction, mais également photo, vidéo, dessin apparaissent comme autant d’éléments d’élaboration d’un ensemble plus vaste dont chaque exposition constitue une proposition autonome. Le vocabulaire de formes relève du schéma, de la maquette, du plan. Les matériaux, adhésif, polystyrène, néons, sont ceux de la production industrielle. Jean Denant met en œuvre ses oeuvres dans un va et vient de la pensée entre espace physique et espace mental, le lieu d’exposition et celui de ses préoccupations."

il faut se souvenir que lors de la cérémonie des vœux de Sète Agglopôle, à Gigean, François Commeinhes,  Président de Sète Agglopôle précisait qu'allait se développer cette année 2023 un nouveau projet pour le territoire : "20 ans, 20 œuvres", un projet pour mettre en valeur les liens qui unissent les communes au sein de Sète Agglopôle.

Il avait alors dévoilé les grandes lignes du projet : "2023 marque le vingtième anniversaire de la "dynamique communautaire sur le territoire", le Président de Sète Agglopôle a dévoilé le projet "20 ans, 20 œuvres", pour "faire converger deux ressources essentielles du territoire, reconnues par ses habitants et par tous ses publics extérieurs : le dynamisme culturel d'un côté, et la beauté des espaces naturels de l'autre, la créativité et l'environnement".

"Un projet qui de plus sera en lien avec la candidature Montpellier, capitale européenne de la culture 2028 à laquelle Sète est  associée, et qui permettra d'assurer un lien des territoires par l'art."

"Chaque commune propose, en lien avec une direction artistique , à un artiste de réaliser une œuvre ou une installation "célébrant le patrimoine historique et naturel". qui viendra renforcer les projets communaux : réfection d'un site, création d'un itinéraire dans les espaces naturels, mise en projet d'un nouveau quartier.... Un budget de 2 M€ devrait être dégagé pour les cinq années à venir, avec en outre la participation de  l'office de tourisme intercommunal pleinement associé pour assurer au mieux la mise en valeur et la promotion du parcours et des réalisations par différents moyens en utilisant l'interactivité du numérique, bien entendu..."

Depuis, chaque commune a réfléchi à la direction artistique qu'elle souhaitait retenir et à l'artiste susceptible d'illustrer au mieux celle-ci.

A noter que le budget global, pour SAM,  sur les 5 ans à venir,  est estimé à 2 millions d'euros, pour les 20 œuvres mais pour 14 communes. Certaines d'entre-elles, les plus grandes,  en auront plusieurs : comme Sète, Frontignan, Marseillan...

A l'issue de la mise en place des oeuvres 3 circuits seront élaborés, celui de l'étang de Thau, celui des berges de Thau et celui de la lagune de thau, celui de Sète. L'Office de tourisme intercommunal gérera la communication avec une appli et des documents.

Gigean , avec un centre-ville assez dense a pensé rapidement au massif de la Gardiole. Un site a été retenu celui situé au plus haut du territoire de la commune de Gigean. L'objectif étant de le valoriser.

Il sera judicieux de marquer d'une empreinte artistique et culturelle ce point haut avec une oeuvre, comme l'on balise les sommets , pourtant la ville doit aussi avoir en son centre un écho visible de tous, en un point bas.

C'est un défi à relever pour Jean Denant : "s'intégrer, sans s'imposer". Peut-être avec des miroirs ou des mobiles.... peut-être à partir des 4 éléments " le ciel, la terre, l'eau et le feu".

Pour l'instant nous n'en seront pas plus car les échanges entre l'artiste créateur et la Mairie permettront à Jean Denant dans un futur proche de se lancer dans le projet.

En attendant, il faut des autorisations comme celle des Bâtiments de France (voir la proximité avec l'abbaye de St Félix de Montceau), il faut penser aux futurs travaux, à la préservation de l'oeuvre par rapport aux intempéries et au feu, puis à sa fixation, son entretien. Mais  tout a été réfléchi et pour chaque phase du processus, cela devrait fonctionner alors que l'on peut envisager la mise en place de l'oeuvre dans le courant de l'année 2024...