De bien nombreux Loupianais à la cérémonie du 11 novembre

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De bien nombreuses personnes présentes à cette cérémonie de commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918.
Autour de nombreux élus du Conseil Municipal, à noter outre la présence des JSP et de sapeurs-pompiers, de représentants de la Gendarmerie, des Marins Sauveteurs, d'anciens combattants, d'associations d'anciens combattants,  celle de nombreuses familles avec des jeunes-gens ainsi que des écoliers et des jeunes enfants.
L’hommage aux morts pour la France présidé par le Maire Alain Vidal, s’est déroulé au cimetière ainsi qu’au monument aux Morts en présence de  Loupianais, des enfants de l’école du Chêne Vert, de membres du CME et de nombreuses familles.
 
 Les élus, les anciens combattants, les porte-drapeaux et la Peña  également présents menaient le défilé qui s'est formé. Après avoir déposé leurs fleurs au pied du monument aux Morts et avoir entonné le chant de la Marseillaise, les élèves de l’école primaire ont cité les noms des morts pour la France.
Une cérémonie pour se souvenir et ne pas oublier le sacrifice de tous ces soldats qui ont donné leurs vies pour sauver la paix et liberté par leur courage et leur abnégation, comme le précisaient les différents discours lus à cette occasion.

Lire ici le message du ministre des Armées et de Madame Patricia Miralles

https://www.meurthe-et-moselle.gouv.fr/contenu/telechargement/30643/232800/file/Message%2011%20novembre%202023.pdf

« Le 11 novembre est dédié à tous ceux qui sont tombés pour défendre notre Nation, notre liberté, nos valeurs, sur notre sol comme en opération extérieure.

Ils ont des droits sur nous, comme nous avons des devoirs à leur égard. Alors portons lucidement leur héritage. Car c’est en honorant leur sacrifice que se construit l’avenir de notre Nation, sans jamais douter de notre capacité à nous relever des plus grands périls.

Et portons fièrement le Bleuet de France, cette fleur dont l’éclosion ramenait la vie sur la terre déchirée des champs de bataille, qui désormais honore les morts et soutient ceux qui restent.

Aujourd’hui la flamme brille sous l’Arc de Triomphe depuis 100 ans durant lesquels les Français n’ont jamais cessé de clamer :

Vive la République !

Et vive la France ! »

Un peu d’Histoire…

De la capitale aux frontières de l’Empire, de 1914 à 1918, tous les hommes dans la force de l’âge ont été mobilisés dans un conflit si meurtrier qu’il garde encore aujourd’hui le nom de « Grande Guerre ». Cette guerre fut totale : plus de 70 pays ont participé à la guerre et 70 millions de soldats ont été mobilisés, dont 10 millions sont morts.

Depuis un siècle, la France perpétue la mémoire de ce conflit et rend hommage, chaque 11 novembre, à ses soldats morts pour la France.

Si la date du 11 novembre est aujourd’hui devenue un jour de mémoire, c’est aussi la mémoire d’un jour, celui de l’Armistice de 1918 qui mit fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918).

En effet, après des années de guerre, le 11 novembre 1918 au Palais Bourbon, Georges Clémenceau lit les conditions d’armistice, salue l’Alsace et la Lorraine et rend hommage à la Nation Ce sont les anciens combattants qui vont imposer peu à peu le 11 novembre comme fête nationale.

L’idée d’honorer un soldat inconnu est lancée le 20 novembre 1916, au moment de la bataille de Verdun. Le 8 novembre 1920, une loi est votée pour qu’un hommage soit rendu aux restes d’un soldat non identifié « mort au champ d’honneur ». C’est le point de départ d’une célébration de la figure du Soldat inconnu qui sera rendue chaque année, le 11 novembre, à l’échelle nationale à l’arc de triomphe place de l’étoile à Paris. Cette idée de soldat inconnu sera reprise ensuite par plusieurs pays. Et ce n’est qu’à partir de 1922 que la minute de silence sera instaurée et fera partie des commémorations.

C’est la loi du 28 février 2012 qui fait de cette journée nationale une journée d’hommage à tous les morts pour la France, quel que soit le conflit. Le 11 novembre devient une forme de catalyseur des mémoires des morts au combat, permettant pleinement aux opérations extérieures d’être intégrées à la mémoire collective.