Les Vendredis du livre à Loupian

Tu n’es plus de ce monde, Christian. Il me reste tes lettres reçues il y aura bientôt trente ans. Des pages et des pages remplies de ta belle écriture ronde, généreuse, si lisible contrairement à la mienne. Je vais te lire lentement. Dans n’importe quel ordre. Te relisant, il me semble que tu me fais signe. Je sais que tu vas m’accompagner dans l’écriture de ce livre. Tu vas m’aider à comprendre pourquoi j’ai ce besoin encore et toujours de retourner dans la chambre de la Bas.