Occitanie
Lundi 6 décembre, à partir de 10h30
En présentiel à l'Hôtel de Région de Toulouse et en visio-conférence
La Région mène depuis plusieurs années une politique volontariste et transversale pour mettre en avant les richesses régionales et celles et ceux qui participent à leur création. Dans la continuité de cette stratégie régionale de promotion des entreprises et productions locales, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée présentera lors d'une conférence de presse la signature 'Fabriqué en Occitanie' et la campagne de communication lancée pour promouvoir le consommer régional, notamment en cette période de fin d'année. A cette occasion, un showroom composé d'une trentaine d'entreprises artisanales régionales des filières santé, bien-être, art de vivre sera organisé.
« Depuis plusieurs années, la Région Occitanie a fait du local et du produit en Occitanie une de ses priorités. Nous agissons pour soutenir nos commerçants, artisans et fabricants et valoriser les savoir-faire présents sur notre territoire. Que ce soit à travers l'initiative "Dans Ma Zone", le lancement de l'ARIS pour (re)localiser les activités ou la plateforme Epargne Occitanie, nous faisons vivre notre économie locale. Aujourd'hui, nous voulons aller encore plus loin, et offrir une plus grande visibilité aux entreprises régionales des filières de la Santé/beauté/bien-être, Modes et accessoires, Maison/déco/bricolage et enfin artisanat d'art. En tant que consommateurs, et quel que soit notre territoire, nous devons faire preuve de patriotisme économique et faire le choix d'acheter du Fabriqué en Occitanie. Plus que jamais nos emplettes sont nos emplois : voilà pourquoi j'ai voulu accélérer car savoir-faire doit rimer de nos jours avec faire savoir. » a déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.
Carole Delga : « nous devons concilier solidarité nationale et confinement territorial »
La présidente de Région, Carole Delga, appelle le gouvernement à prendre des mesures justes et adaptées à la situation de chacun des territoires. L'Occitanie va pour sa part prendre de nouvelles mesures concrètes pour protéger et soutenir la population.
« La propagation du virus ne doit pas redevenir incontrôlable comme cela est actuellement le cas dans certains en Europe. Je suis convaincue que les Français sont prêts à accepter certaines nouvelles mesures, à deux conditions : qu'elles soient justes, adaptées à leur situation et que parallèlement toutes les énergies soient mises dans l'accélération de la vaccination.
Concernant les mesures de lutte contre la propagation du virus, si la situation n'est pas la même dans le Gers, dans le Bas-Rhin ou le Finistère, je constate que dans ma région, les habitants se déplacent et se réunissent beaucoup le dimanche, pour des rencontres entre amis ou en famille, voire des balades ou des week-ends à la campagne, propices à la circulation du virus car les gestes barrières sont moins respectés. Ces pratiques sont préoccupantes et essaiment de fait l'épidémie d'un territoire à l'autre...
Je propose donc de concilier une mesure de solidarité nationale responsable : un confinement généralisé le dimanche, tout en territorialisant les mesures plus restrictives de couvre-feu à 18h et de confinement le week-end entier. Lorsque la circulation du virus est faible, il ne me semble pas cohérent d'imposer des restrictions qui bousculent totalement l'organisation des familles, des salariés. »
Une attention particulière concernant l'enseignement, notamment les étudiants : la Région va faire des propositions
« Je suis préoccupée par la situation de l'école : il faut tout faire pour maintenir le lien éducatif car le premier confinement a été difficile du point de vue du décrochage scolaire. Surtout, la situation des étudiants est inquiétante, tant sur le plan éducatif que social et humain. La Région s'est déjà pleinement mobilisée en fournissant des ordinateurs portables et des clés 4G aux universités pour permettre de réduire la fracture numérique, particulièrement pour les étudiants les plus en difficulté, et en fournissant des produits frais et locaux. Au vu de la situation particulièrement alarmante, je ferai dans les prochains jours de nouvelles propositions concrètes pour le soutien aux étudiants. »
L'Occitanie va lancer un transport à la demande pour faciliter la vaccination
« La proposition des Régions à l'Etat de mieux prendre en compte les territoires commence à être entendue. Ainsi, le gouvernement a mis en place des rencontres départementales, sous l'égide des préfets, qui vont réunir l'ensemble des partenaires locaux, mobilisés dans la lutte contre l'épidémie. La Région Occitanie va y prendre tout sa part : j'ai d'ores et déjà décidé de mettre en place un transport à la demande qui va permettre aux personnes isolées concernées par la vaccination de se rendre dans leur centre le plus proche.
Encore une fois, les élus locaux sont en mesure de contribuer par leur connaissance et les moyens dont nous disposons pour agir concrètement et rapidement dans chacun de nos territoires. Pour lutter contre la maladie et la crise économique, et protéger et soutenir la population, nous devons former qu'une seule et même équipe. »
A l'occasion des Entretiens Territoriaux de Strasbourg 2021 que le CNFPT organise actuellement, la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée a été distinguée par l'AFNOR pour la qualité de sa politique d'accueil des usagers. Dans un contexte sanitaire inédit pour les collectivités territoriales, cette récompense vient souligner la capacité d'adaptation et d'innovation de la communauté des agents d'accueil de la Région Occitanie.
Le baromètre AFNOR 2021 de « l'expérience citoyen », observatoire national de spratiques d'accueil et de gestion de la relation aux usagers, vient de placer l'Occitanie en tête des Régions françaises pour la qualité de ses dispositifs d'accueil et d'orientation des citoyens. Accueils physiques dans les Hôtels de Région, les « Maisons de Ma Région » ainsi que les Maisons de l'Orientation, accueil téléphonique, gestion du courrier ou encore digitalisation de la relation usager via notamment les réseaux sociaux et un site internet repensé, l'ensemble des critères évalués ont mis en évidence l'effort engagé pour répondre aux attentes des usagers et interlocuteurs de la Région.
Déjà classée 2e en 2020, la Région Occitanie poursuit sa mobilisation pour optimiser les conditions d'accueil avec une volonté constante d'innovation et de proximité, portée notamment par un groupe projet transversal, « Accueillons ensemble », créé en 2019 et associant plus de 80 agents.
« Dans une région de la taille d'un pays, étendue sur plus de 72 000 km et comptant 6 millions d'habitants, le défi de l'accueil et de la relation usager est réel. A cela s'ajoute un contexte sanitaire inédit qui a conduit nos équipes à réagir rapidement pour assurer la continuité du service public, adapter les conditions d'accueil et surtout maintenir et renforcer ce lien indispensable entre la collectivité et nos concitoyens. Cette distinction vient souligner l'effort engagée par la Région pour assurer un service public de proximité, à l'écoute et adapté aux attentes des usagers. Une ambition affirmée dès 2016, au travers notamment du déploiement des Maisons de Ma Région dans tous les départements et des Maisons de l'Orientation à Toulouse et Montpellier. Je tiens à remercier et à féliciter l'ensemble des équipes en charge de l'accueil, qu'il soit physique, téléphonique, digital ou via le courrier classique, pour leur engagement et leur sens du service public » a notamment souligné la présidente de Région Carole Delga.
Une partie de l'équipe « accueil » de la Région Occitanie, recevant le prix AFNOR mercredi 1er décembre à Strasbourg(© Région Occitanie).
De gauche à droite sur la photo : Halimah Pujol, Déléguée collectivités et services publics de l'Afnor, Marjolaine Pech, responsable Accueil de la Maison de Ma Région à Narbonne, Christophe Calage, responsable du service Accueil des Hôtels de Région, Thierry Charmasson, Directeur de Projet Qualité de la Relation Agents-Usagers, Franck Périnet, Directeur de l'INET (Institut National des Etudes Territoriales).
La Région continue de se mobilier pour favoriser l’apprentissage, véritable passeport pour l’emploi. En Aveyron et dans le Lot, ce vendredi 15 octobre, elle inaugure les locaux de deux établissements dédiés à la formation des apprentis.
L’apprentissage prépare nos jeunes aux métiers de demain et garantit leur accès à l’emploi. Afin de leur permettre de se former à proximité et dans un environnement optimal, la Région soutient la construction et la rénovation des centres d’apprentis sur son territoire.
À Onet-le-Château, elle a investi plus d’1,5 million d’euros pour la construction du nouvel internat du CFA [1] de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat d’Aveyron. Réalisé à 95% par des entreprises locales, il permet d’héberger 52 apprentis par semaine leur évitant des frais et déplacements.
À Cahors, la Région a soutenu la restructuration de l’École des Métiers du Lot [2] pour un montant de 2,5 millions d’euros. Les 650 apprentis qui y sont formés chaque année profitent désormais d’un nouveau bâtiment de 1 600 m² et de la réhabilitation du bâtiment historique. Le centre s’est également doté d’équipements innovants et d’outils de formation digitaux et numériques.
Nous devons investir dans des centres modernes, proches de nos jeunes et équipés de matériel de pointe, semblable à celui qu’ils trouveront ensuite en entreprise, affirme Carole Delga.
Une stratégie régionale pour soutenir des formations d’excellence
L’apprentissage est performant : le taux d’insertion professionnelle atteint 87 % en Occitanie. Faisant de l’apprentissage un cheval de bataille pour l’emploi, la Région a boosté cette formation en alternance, et le nombre d’apprentis a gagné 14% entre 2016 et 2020.
Par l’intermédiaire de sa stratégie régionale de l’apprentissage, la Région y consacre 29 M€ en 2021, dont 9,2 M€ pour construire, réhabiliter et mettre aux normes des établissements, acheter du matériel numérique et digitaliser les formations. 7,4 M€ vont consolider les formations existantes et contribuer à en créer de nouvelles. La Région a aussi lancé un appel à projets pour appuyer de 2 M€ les actions d’information et promotion de l’apprentissage menées par les organismes de formation.
La réforme de l’apprentissage
En septembre 2018, la réforme nationale a retiré aux Régions une partie de leurs compétences en matière d’aide à l’apprentissage ainsi que les financements qui y étaient consacrés. Depuis janvier 2020, date de la mise en œuvre effective de cette loi, le financement de l’apprentissage relève des "opérateurs de compétences" (OPCO). Néanmoins, la Région peut continuer à soutenir les organismes de formation quand des besoins d’aménagement du territoire et de développement économique qu’elle identifie le justifient.
En savoir plus
- Le Portail de l’orientation et de la formation en Occitanie
- Le portail de l’apprentissage en Occitanie
- La Région, qui coordonne le Service Public Régional de l’Orientation, a créé trois Maisons de l’orientation. Les Maisons de ma Région offrent des conseils en matière d’emploi, de formation et d’orientation professionnelle
- La promotion de l’apprentissage est aussi portée par les « Olympiades des Métiers » où se distinguent les apprentis d’Occitanie
- ANIE, application gratuite développée par la Région, fait matcher offres et demandes de contrats d’apprentissage
En Occitanie, les lycées agricoles innovent et préparent les jeunes à l’agriculture et l’alimentation de demain. Un appel à projets lancé en 2018 par la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée les accompagne dans cette démarche et renforce leur mission d’expérimentation.
L’agriculture de demain se construit dès aujourd’hui ! Et notamment via la formation des futurs agriculteurs, dispensée dans un des 68 établissements d’enseignement agricole que compte l’Occitanie. Pour y encourager l’innovation, la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée a lancé, en 2018, un Appel à Projets Innovants (API) auprès des lycées agricoles publics. Objectif : montrer aux futurs agriculteurs de nouvelles pratiques en faveur d’une agriculture durable et aux agriculteurs déjà installés que ces innovations sont viables et peuvent les intéresser.
Le cercle vertueux de l’aquaponie
En Lozère, le lycée d’enseignement général et technologique agricole (LEGTPA) de La Canourgue s’inscrit dans une démarche innovante, l’aquaponie. Baptisé Apiva (AquaPonie Innovation Végétale et Aquaculture), ce projet, financé par la Région Occitanie dans le cadre de l’appel à projets innovants à hauteur de 25 000 € [1], vise à démontrer « la faisabilité technico-économique d’associations de poissons et de plantes comestibles », pour réduire les besoins en eau du milieu naturel, rejets de poissons et obtenir une eau d’élevage de qualité piscicole.
Témoignage
Dans le cadre de l’expérience Lombritek, nous pratiquons le lombri-compostage. Les boues de la pisciculture sont traitées avec des moyens mécaniques. Le compost est utilisé dans le cadre d’une culture en aquaponie (un système qui unit la culture de plantes et l’élevage de poissons). Les rejets des poissons viennent enrichir le sol afin de cultiver des fruits et légumes.
Olivier Martin, directeur de l’établissement
Les panneaux photovoltaïques au service du séchage
En Haute-Garonne, plusieurs projets ont été lancés à la ferme de Saint-Médard, exploitation du lycée agricole de Saint-Gaudens. Et ils portent déjà leurs fruits. La Région a ainsi financé un projet innovant de séchage du foin en grange. Le bâtiment, couvert de panneaux photovoltaïques, permet, grâce à un ventilateur, de faire circuler l’air chaud sous des caillebotis qui reçoivent le foin.
Résultat : « Avec moins d’actions mécaniques et moins de temps passé au soleil, le foin est de meilleure qualité », explique Vincent Labart, le directeur de l’établissement.
Le lycée a aussi repris la tradition de la transhumance. Ses élèves ont participé aux Pyrénéennes, foire agricole, dont la 12ème édition s’est tenue du 16 au 19 septembre à Saint-Gaudens. Les élèves ont pris soin des animaux, mais ont aussi assuré la promotion des produits régionaux sur les stands.
Développer les circuits courts
Pour garantir la qualité des produits alimentaires tout en rémunérant les producteurs, les circuits courts sont une des solutions encouragées par la Région, notamment via son Pacte pour une alimentation durable. Dans cette optique, le lycée de Saint-Gaudens s’est aussi équipé d’une Farm Lab, pour transformer le lait des 80 vaches en yaourts et crèmes desserts vendus sur le secteur. « Notre exploitation peut devenir source d’inspiration pour les agriculteurs. Et nous montrons aux élèves qu’une autre approche de l’agriculture est viable », confirme le directeur.
Au lycée des Territoires de Cahors cette fois, une nouvelle option Alimentation-Nutrition-Territoire a été mise en place et un chalet de vente a ouvert. Une station expérimentale trufficole a été développée. Une initiative qui intéresse le chef Thierry Marx. Il a noué un partenariat avec le lycée des Territoires. Dès cette rentrée, des premiers échanges ont eu lieu pour créer une filière qui ira « de la fourche à la fourchette ».
Une production sous signe de qualité développée à partir d’un lycée
La Région incite aussi à valoriser les produits locaux. En Lozère, au lycée Rabelais de Saint-Chély-d’Apcher, la ferme a été organisée autour du troupeau vaches laitières, pour répondre au cahier des charges de l’AOP Laguiole et adhérer à la Coopérative Jeune Montagne.
À Mirande, le lycée agricole a largement contribué à la promotion de la race bovine mirandaise. Une marque commerciale a été créée et déposée à l’INPI. 19 agriculteurs se sont engagés dans un cahier des charges et une quinzaine de bouchers du Gers commercialisent la viande. Le soutien de la Région permet de financer un magasin à la ferme sur l’exploitation du lycée qui montre aux jeunes éleveurs tout l’intérêt de valoriser en circuit court ou en vente directe les produits de marque.
Témoignage
Ce projet a permis au lycée de jouer son rôle d’animateur du territoire et nous sommes devenus incontournables dès qu’il s’agit de la race mirandaise. Nous sommes convaincus d’avoir en main tous les éléments pour créer le douzième AOP de France en produit animal, pilotée par un lycée agricole régional. Les élèves sont aussi impliqués dans le projet du Parc naturel régional d’Astarac, dont la race bovine mirandaise pourrait devenir l’égérie.
David Vaugon, directeur du lycée agricole de Mirande
Un « Pacte Vert » pour réussir la transition écologique en Occitanie
La Région Occitanie a adopté en novembre 2020, un « Pacte Vert » dont l’objectif est notamment d’accélérer la transition écologique tout en construisant un modèle plus juste et plus solidaire. Ce plan d’actions, élaboré avec les habitants d’Occitanie, complète notamment le Pacte pour une alimentation durable dans le sens d’une alimentation saine, d’une agriculture responsable et d’une autonomie alimentaire en Occitanie.
Il y a tout juste un an, le professeur Samuel Paty était assassiné , victime du terrorisme islamiste. La Région s’associe, cette année encore, à l’hommage national qui lui est rendu.
Le 16 octobre 2020, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie au collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), est assassiné par arme blanche et décapité. Le motif : avoir diffusé quelques jours plus tôt, en cours d’enseignement moral et civique, des caricatures de Mahomet, issues du journal satirique Charlie Hebdo. En sa mémoire, des temps de recueillement sont organisés dans les établissements scolaires ce vendredi 15 octobre, la veille du premier anniversaire de la mort de l’enseignant.
L’Occitanie lui rend à nouveau hommage en projetant ce vendredi 15 octobre, de 19h30 à minuit, le portrait du professeur et des citations « papillons » des élèves du collège Jean Racine à Alès (30) sur les façades des deux Hôtels de Région, à Toulouse et Montpellier. Carole Delga, présidente de Région, salue avec cette action symbolique « le travail de mémoire réalisé par les collégiens et leur professeur » et rappelle qu’« il ne peut y avoir d’arrangement avec la laïcité, la liberté d’expression et la liberté de conscience qui sont au cœur de notre modèle républicain. »
La Région va acquérir 1 000 exemplaires du livre Touche pas à mon professeur, et les diffusera gratuitement dans les Hôtels de Région, les Maisons de ma Région et au Mémorial du Camp de Rivesaltes.
Les collégiens gardois livrent leurs témoignages
Engagé sur le travail de mémoire, Gilles Roumieux, professeur d’histoire-géographie au collège Jean Racine d’Alès, a entamé dès novembre 2020 un travail de réflexion avec ses élèves. Il les a invités à partager leurs ressentis sur l’assassinat de Samuel Paty, mais aussi à parler de leur vision de la citoyenneté et des valeurs de la République. Une soixantaine de collégiens de troisième ont déposé leurs témoignages dans un cartable ouvert, sous couvert de l’anonymat. Un travail chargé en émotions pour le professeur comme pour les élèves, qui a abouti en 2021 au livre Touche pas à mon professeur. Il est disponible à la vente à la librairie Sauramps en Cévennes, ou en téléchargement. Les bénéfices sont reversés à la Ligue des droits de l’Homme et au foyer socioéducatif du collège Racine à Alès.Des actions renforcées en faveur de la prévention et de l’éducation
Face à la montée des actes de violence, la Région s’est doté en novembre 2020 d’un Plan régional de prévention, de sensibilisation et de protection. Il a pour objectifs de prévenir le racisme et la radicalisation, mais également de renforcer la sécurité des élèves, enseignants, et agents des lycées. Parmi les mesures mises en place : la vidéoprotection, le contrôle d’accès aux établissements, et la sécurisation des transports régionaux liO. D’ici 2023, les lycées publics, les trains et cars régionaux seront ainsi équipés de vidéoprotection. Ce Plan renforce les mesures prises dans le Plan régional de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, adopté en mars, pour prévenir et signaler les violences.
Pour la 4e année, la Région Occitanie organise le Forum de l’économie circulaire les mardi 30 novembre et mercredi 1er décembre à Montpellier. C’est l’occasion, pour de nombreuses entreprises, associations et collectivités, de valoriser leurs actions en matière de réduction des déchets et de préservation des ressources.
L’ouverture est prévue dans 15 jours dans la zone Fréjorgues Ouest de Montpellier. Ce sera le troisième point de vente de la région, après Toulouse et Nîmes, et la preuve que le « seconde main » est de plus en plus plébiscité par le consommateur. Depuis 40 ans, l’enseigne nationale Envie collecte et répare l’électroménager (frigos, lave-vaisselle, lave-linge…) pour le revendre 40 à 60% moins cher que le neuf. « Nous réparons les hommes aussi », confie Viviane Radier, la directrice d’Envie Montpellier. « Notre atelier aide des personnes éloignées de l’emploi à se former et à s’insérer dans le monde professionnel ». La Région Occitanie soutient financièrement ce projet à l’investissement.
Depuis novembre 2019, la collectivité a en effet adopté un Plan Régional d’Action en faveur de l’Economie Circulaire (PRAEC). Une plateforme en ligne, du nom de Cycl’OP, a également été créée pour mettre en réseau tous les acteurs de l’économie circulaire. « L’idée est de partager les bonnes pratiques pour les massifier face à l’urgence climatique », insiste Agnès Langevine, la vice-présidente de Région en charge du Climat, du Pacte Vert et de l’Habitat durable. « Le citoyen peut devenir acteur dans son acte d’achat : A-t-il vraiment besoin de ce produit ? Comment est-il conçu et emballé ? Est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux le louer, l’emprunter ou l’acheter de l’occasion ? Il faut se poser toutes ces questions. »
Recyclage et réemploi
Le concept d’« économie circulaire » a véritablement fait irruption dans le débat publique il y a une dizaine d’années. Ce nouveau modèle se veut écologiquement vertueux en limitant la consommation et le gaspillage des ressources. Il s’agit de passer d’une société du « tout jetable » à un modèle économique plus circulaire : recyclage, réparation, réemploi, écoconception, etc.. Pour accélérer le mouvement, le 10 février 2020, une loi « anti-gaspillage pour une économie circulaire » a été adoptée.
En Occitanie, la Région soutient de très nombreux projets proposant des alternatives aux emballages plastiques (Etic Emballage, En Boite le Plat), favorisant les courses en vrac zéro déchet (Drive tout nu) ou encore le réemploi des bouteilles en verre (Oc’Consigne). En effet, en la matière, le recyclage n’est pas la solution la plus écologique. « Une fois les bouteilles cassées, le verre doit être chauffé à 1 500 degrés pendant 24 heures et du sable réinjecté pour refabriquer des bouteilles parfois identiques à celles cassées », explique Sophie Graziana-Roth, responsable marketing et communication d’Oc Consigne. « Le lavage des bouteilles consomme deux fois moins d’eau et quatre fois moins d’énergie que le recyclage. L’impact carbone est cinq fois meilleur ! » Une usine de lavage devrait voir prochainement le jour en Occitanie avec l’objectif, d’ici cinq ans, que plus de 1 million de bouteilles soient lavées minimum par an.
Ecoconception
Un autre secteur attire l’attention : le textile, qui est la 2e industrie la plus polluante, juste après celle du pétrole. En avril 2021, sous l’impulsion de la Région, une association regroupant les acteurs de la filière s’est montée : Recycl’Occ Textile. Parmi ses membres, il y a Emmaüs-Vertex, une plateforme de tri textile installé à Lavalenet (Ariège) qui traite déjà 2 300 tonnes de textile par an. Un atelier expérimental va être lancé pour récupérer aussi la laine et le tricot, en lien avec la Filature du Parc, dans le Tarn, qui doit aujourd’hui s’approvisionner à l’étranger…
La Région soutient également la mise en place d’une filière de réemploi dans le BTP avec le nouveau laboratoire dédié à la transition écologique, Macondo aux portes de Montpellier, à Montarnaud. Les bâtiments seront écoconçus et les matériaux employés viendront majoritairement de chantiers de démolition. « Ce sera un site pilote », assure Anna Pautard, la coordinatrice du projet. « Des vidéos vont être réalisées pour informer, sensibiliser et faire profiter de notre expérience ». Toujours en cohérence avec la logique de « massification » impulsée par la Région.
4e Forum régional de l’Economie Circulaire en Occitanie
30 novembre et 1er décembre 2021 – Faculté d’économie de Montpellier
(Espace Richter, Bâtiment C, amphi C001, avenue Raymond Dugrand)
L’événement, organisé par la Région et ses partenaires acteurs de l’économie circulaire, est prévue en format hybride : en présentiel le mardi avec une table ronde sur les enjeux de la relocalisation d’activités économiques et des ateliers participatifs (Comment booster la transition des acteurs). Et à distance le mercredi avec une série de webinaires « L’économie circulaire partout ».
Inscription et renseignement
La Région continue ses efforts afin de rendre le train plus attractif et encore plus écologique. Elle achète de nouvelles rames, rénove les anciennes et expérimente des technologies innovantes.
Le transport représente 31% des émissions françaises de gaz à effet de serre. Et la voiture est responsable de plus de la moitié de ces émissions [1]. Parce qu’il est moins polluant, moins cher et plus sûr, le train est une bonne alternative à la voiture. En le rendant plus attractif, la Région souhaite accueillir 100 000 voyageurs par jour dans les 10 prochaines années.
69 rames neuves
Pour faire face à l’augmentation constante du nombre de voyageurs et pour améliorer la qualité de service, la Région a fait l’acquisition de nouveaux trains : 18 rames Régio2N à deux niveaux et 51 rames Régiolis. Pouvant accueillir respectivement jusqu’à 500 et 300 voyageurs, ces trains plus spacieux offrent un confort élevé et permettent un meilleur accès aux personnes en situation de handicap. Chaque rame comporte des emplacements vélos. Enfin, la Région privilégie l’acquisition de trains électriques et bimodes [2] pour garantir la réduction des émissions.
Modernisations en cours
En service depuis une vingtaine d’année, les 83 AGC [3] du parc régional nécessitent une rénovation technique ainsi qu’une modernisation des espaces. L’objectif est d’offrir des places assises supplémentaires, un confort amélioré et des équipements en faveur de la transition énergétique. Les rames rénovées seront désormais munies d’accroches vélos plus ergonomiques, de plateformes facilitant les montées et descentes en gare, de prises USB, de vitres haut-débit (améliorant le passage des ondes téléphoniques) et d’un nouveau système d’information voyageurs. Et pour améliorer leur empreinte écologique, les trains seront équipés d’un dispositif d’économie d’énergie de type Start-and-go, de filtres à particules pour les moteurs diesel et d’une climatisation plus écologique.
Dans un premier temps, l’entreprise SAFRA à Albi, effectuera les travaux sur 29 rames d’ici décembre 2022. Une première rame rénovée sera livrée en février 2021.
Expérimentations : l’écologie en ligne de mire
La Région souhaite maintenir une exigence absolue en améliorant l’empreinte carbone de ses rames, en cohérence avec sa stratégie « Région à Energie Positive ». Elle est la seule Région engagée sur les 3 expérimentations visant le verdissement des trains régionaux. Le bilan de ces dernières lui permettra d’identifier les projets les plus adaptés à ses besoins.
Le train hybride
Le train hybride (diesel / électrique / batteries), testé actuellement par la Région [4], utilise l’énergie de freinage pour alimenter les batteries. Il consomme 20% d’énergie en moins et émet moins de gaz à effet de serre. Le recours aux batteries permet également de couper les moteurs thermiques lors des arrêts en gare. Les essais menés à l’usine Alstom de Tarbes ayant été jugés satisfaisants, un Regiolis va être modifié à l’usine de Reichshoffen (Alsace) en ce début d’année. Il circulera en Occitanie en 2022 avant d’être déployé en série.
Le train à batteries
Expérimenté par la Région [5], le train à batteries est une solution d’avenir évitant le recours aux énergies fossiles sur les lignes non électrifiées. En effet, les batteries de ce train électrique sont rechargées en gare. Une rame AGC sera transformée lors des opérations de maintenance prévues en 2023. Elle sera adaptée pour passer de la combinaison électrique/diesel à l’alliance électrique/batteries rechargeables.
Le train à hydrogène
Produit à partir d’énergies renouvelables, l’hydrogène vert est un allié précieux de la transition énergétique. La Région soutient de nombreux projets innovants autour de cette énergie prometteuse dont l’expérimentation du train à hydrogène. Prévu pour 2024, ce train alliant l’hydrogène et l’électricité ouvrira la voie à la circulation de rames « zéro émission locale ». Il offre une réponse au maintien des petites lignes régionales car il permet de réduire les émissions du transport ferroviaire sans déployer de nouvelles infrastructures électriques. La Région souhaite notamment sa mise en œuvre pour assurer la desserte entre Toulouse, Montréjeau et Luchon.
Le ferroviaire, un savoir-faire régional
En Occitanie, l’industrie ferroviaire compte environ 7 000 emplois et 70 entreprises. Le savoir-faire régional se caractérise par la présence de trois grands constructeurs européens (Alstom, Siemens, CAF), d’équipementiers et de sous-traitants actifs (tant sur l’infrastructure que sur le matériel roulant). La filière ferroviaire a rejoint celle de l’automobile autour du cluster TOTEM, pour former un groupement d’excellence de la mobilité intelligente et durable.
En savoir plus
- Un « Plan Rail » pour doper le train en Occitanie
- La société albigeoise SAFRA rénove 29 AGC entre 2021 et 2022
- L’Hydrogène vert se construit un avenir en Occitanie
- Le train accélère sur la voie de la proximité
- Ensemble, devenons la 1ère région à énergie positive d’Europe
- Calculer l’impact climat de ses trajets avec l’ADEME
Frédérique Vidal, Ministre de l'Enseignement supérieur de la recherche et de l'innovation a dévoilé ce 30 novembre la liste des lauréats de l'appel à projets « ExcellencES » initié dans le cadre du Programme d'investissements d'avenir (PIA4). Avec son projet « ExposUM », l'Université de Montpellier, en étroite collaboration avec ses partenaires du projet d'I-SITE MUSE et un soutien conséquent de la Région Occitanie, fait partie des 15 lauréats de la première vague et confirme ainsi son leadership scientifique sur les questions liées aux enjeux environnementaux et sanitaires.
Après évaluation par un jury international, l'Etat a décidé d'apporter 23,2 millions d'euros à ExposUM, qui viendront soutenir ses actions sur une durée de 8 ans. La Région Occitanie, pleinement engagée dans la conception de ce projet dont les ambitions concourent aux objectifs de son Pacte Vert, mobilisera également une enveloppe de 23,2 millions d'euros. Ce sont donc 46,4€ qui viendront s'ajouter aux moyens amenés par les établissements qui entourent l'Université de Montpellier : CNRS, IRD, Inrae, CIRADD, Inserm, CHU de Montpellier, ICM, Institut Agro, Ecole de Chimie ENSCM, Ifremer et Inria.
« ExposUM » : comprendre, prévoir et lutter contre les risques environnementaux sur la santé humaine
L'Université de Montpellier et ses partenaires de l'I-SITE MUSE ont mis en place depuis 2017 une université de recherche intensive qui apporte une contribution forte à trois défis planétaires majeurs : nourrir, protéger et soigner. Au carrefour de ces trois défis, le concept d'exposome, c'est-à-dire l'ensemble des expositions à des facteurs externes et environnementaux qui peuvent affecter les êtres humains, est apparu comme un élément clé pour maîtriser certains enjeux qui impactent la santé des femmes et des hommes.
Pour mieux comprendre, prévoir et lutter contre ces risques pour la santé humaine, l'Université de Montpellier, la Région Occitanie et 11 établissements partenaires ont imaginé la création de l'Institut ExposUM, qui sera emblématique pour l'Université et son territoire, en tant qu'outil visionnaire pour réunir les communautés impliquées et répondre aux défis qui se posent aussi bien localement qu'à l'échelle de la planète. Ce projet sera porté par le Pr Eric Delaporte.
« Je me félicite de la décision du Gouvernement appuyée sur les recommandations du jury international. C'est un succès majeur pour toute la communauté scientifique montpelliéraine qui, autour de l'Université de Montpellier, démontre une fois encore sa capacité de mobilisation sur des enjeux qui impactent l'ensemble de la population mondiale. C'est aussi une belle reconnaissance de notre capacité à conduire collectivement de grands projets qui font que Montpellier est plus que jamais un territoire reconnu pour son impact sur la formation et la recherche dans ces domaines à l'échelle internationale » indique Philippe Augé, Président de l'Université de Montpellier.
Un projet en phase avec les politiques publiques territoriales
La Région Occitanie,impliquée dès sa conception à cette dynamique collective et structurante, mobilisera donc un financement de 23,2 millions d'euros pour soutenir les actions en lien avec sa stratégie pour la Recherche, l'Innovation et l'Enseignement Supérieur, comme notamment le développement de plateformes de recherche mutualisées de pointe, la diffusion de l'innovation ou la formation aux métiers de demain.
Seul projet labellisé en Occitanie, « ExposUM » est en effet une opportunité pour le territoire et ses habitants, fortement impactés par les bouleversements environnementaux (changement climatique, modification de l'utilisation des terres, perte de biodiversité, perturbation des cycles de l'eau et des éléments inorganiques, conséquences sociales, économiques, ...). Par exemple, les recherches menées permettront de lutter contre la prolifération du moustique tigre et lutter contre les infections dont il peut être porteur.
« Je me réjouis de la nomination du projet ExposUM comme lauréat de l'appel à projet ExcellencES. Le travail de recherche collectif que va mener l'Université de Montpellier et ses partenaires sur l'impact des facteurs extérieurs et de notre environnement sur la santé est essentiel. Mieux comprendre ces phénomènes, c'est pouvoir mettre en place des politiques publiquesplus adaptées et innovantes sur le territoire régional. C'est pourquoi j'ai voulu donner toutes les chances de réussite à ce projet par un fort soutien financier. Ce nouvel institut sera également un atout pour le projet Med Vallée porté par Michaël Delafosse, président de la Métropole de Montpellier, en venant appuyer l'implantation et le développement d'entreprises. Soutenir un projet de recherche, c'est construire l'avenir de notre région et garantir son potentiel d'innovation. Avec cette distinction, l'Université de Montpellier fait rayonner en France et à l'international notre excellence universitaire et ses chercheurs. » a notamment déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.
Les principaux objectifs des acteurs d'«ExposUM » seront de :
- Regrouper des moyens importants autour d'une ou d'un scientifique de renom, pour aborder des sujets clés comme l'apport de la science des données, ou la construction des politiques publiques ;
- Renforcer les plateformes technologiques de pointequi permettent d'évaluer les risques, de mesurer les concentrations en polluants, de suivre leurs effets sur la santé, via le recrutement d'ingénieurs ;
- Lancer des projets de recherche sélectionnés par des experts, et de jeunes scientifiques seront recrutés afin d'ouvrir les voies de nouvelles découvertes ;
- Allouer des moyens, humains et financiersaux projets les plus prometteurs en vue de transformer les connaissances en produits ou services qui seront directement utiles à la société ;
- Créer des cycles de formation à Montpellier, mais aussi dans les zones où certains risques émergents sont particulièrement importants, afin de préparer les nouvelles générations de scientifiques et de contribuer à la diffusion des savoirs.
Un plan d'actions ambitieux
« ExposUM », en s'appuyant sur un réseau de collaborations qui s'étend depuis Montpellier à l'international, permettra d'aborder l'ensemble des facteurs externes et environnementaux qui peuvent affecter la santé des êtres humains. Aujourd'hui, les impacts de l'exposome ne sont plus à démontrer sur l'émergence de maladies infectieuses, et ils sont suspectés voir identifiés de plus en plus précisément sur certaines formes de cancer. C'est une réelle rupture qui s'appuie sur une vision unificatrice et multidimensionnelle, et qui apparait comme un élément clé pour maîtriser certains enjeux qui impactent la santé.
L'appel à projets ExcellencES
Lancé en mars 2021 dans le cadre du Programme d'Investissements d'avenir, et doté d'une enveloppe d'environ 800 millions d'euros, l'appel à projets ExcellencESse déploie en trois vagues et vise « à reconnaitre l'excellence sous toutes ses formes et à accompagner les établissements d'enseignement supérieur et de recherche porteurs d'un projet de transformation ambitieux à l'échelle de leur site dans la mise en œuvre de leur stratégie propre, élaborée à partir de leur dynamique territoriale et de leurs besoins spécifiques afin d'atteindre les meilleurs standards internationaux dans le domaine d'excellence qui les caractérise.
Les partenaires du projet d'I-SITE MUSE porté par l'Université de Montpellier :
-Hommage-
« Touche pas à mon professeur » :
1 an après l'assassinat de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie au collège de Conflans-Sainte-Honorine, la Région Occitanie lui rend un nouvel hommage. Ainsi le vendredi 15 octobre, le portrait de Samuel Paty et des extraits du recueil « Touche pas à mon professeur » réalisé par les élèves et enseignants du collège Jean Racine à Alès seront projetés sur les façades des Hôtels de Région de Toulouse et Montpellier de 19h30 à minuit.
« Je tiens à rendre hommage à l'homme et au professeur qu'était Samuel Paty ainsi qu'à tous les enseignants de notre pays,qui œuvrent quotidiennement pour éduquer nos jeunes en accord avec les valeurs républicaines. La défense de la liberté d'expression, de la liberté de conscience, comme l'explication de la laïcité, guident leur enseignement. Leurs missions sont essentielles à la construction de la citoyenneté et à l'unité nationale. Nos professeurs sont les acteurs de notre ouverture d'esprit par l'accès aux savoirs, gage d'une société tolérante et apaisée. Ils sont un pilier de notre République, à elle de les considérer et de les protéger.
Je salue le travail de mémoire réalisé par les élèves du collège Jean Racine et initié par leur professeur Gilles Roumieux, que j'avais rencontrés le 11 mai dernier à Alès. Comme je m'y étais engagée, nous projetterons ce soir en grand format sur les Hôtels de Région les témoignages d'Abed, d'Amélie, de Lola, de Manon, de Sade ou encore de Yassim, une vingtaine d'extraits au total. Nous mettons également à disposition du public 1 000 exemplaires de ce recueil au sein des Hôtels et Maisons de Région ainsi qu'au mémorial du Camp de Rivesaltes » a déclaré Carole Delga.
« S'attaquer à un professeur, c'est s'attaquer à celui qui cherche à faire penser ses élèves par eux-mêmes, à les faire réfléchir, à les élever et à les rendre libres de leurs choix. C'est pourquoi s'attaquer à un professeur, c'est s'attaquer à la République et à ses valeurs qui fondent une démocratie » témoigne Gilles Roumieux, professeur d'histoire-géographie au collège Jean Racine d'Alès.
Le recueil« Touche pas à mon professeur » est en vente (3 €) à la librairie Sauramps en Cévennes à Alès, ou en téléchargement (1 €) sur https://gillesr-educ.fr/product/livre-touchepas-a-mon-professeur/. Les bénéfices sont intégralement reversés à la Ligue des droits de l'Homme et au foyer socioéducatif du collège Racine à Alès.
En 2022, l'Occitanie rendra hommage à Cabu :
La Région Occitanie travaille à l'accueil, en 2022, d'une exposition des œuvres de Cabu, éminent dessinateur de presse qui a perdu la vie dans les attentats de Charlie Hebdo en janvier 2015.
« Projetées sur les Hôtels de Région en hommage à Samuel Paty l'année dernière, les œuvres de Cabu seront bientôt de nouveau à l'honneur. L'exposition « Le Rire de Cabu » composée de 350 originaux et conçue avec la Ville de Paris, nous permettra de retrouver des personnages mythiques, le Grand Duduche, Dorothée et les personnalités régulièrement caricaturées par l'artiste, mais également de renouer avec les grands combats de Cabu, qui sont aussi les nôtres : la liberté d'expression, la lutte contre toutes formes d'intégrisme, l'écologie et le pacifisme. Accueillir cette grande exposition en Occitanie, une première après Paris, est une évidence pour nous, un honneur et une grande fierté. » annonce Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.
+ D'infos sur l'exposition « Le Rire de Cabu » :https://cdn.paris.fr/cabu/index.html
- La Région Occitanie va recruter des professionnel.les de santé
- Gastronomie Le Guide Michelin2021 est paru ! Félicitations aux restaurants d'Occitanie distingués
- PLAN LITTORAL 21 - 5 NOUVEAUX LAUREATS DEL'APPEL À PROJETS « AVENIR LITTORAL » 2021
- Carole Delga présentera les principaux projets de l'Assemblée Plénière