Nathalie COURNEDE, Directrice Générale, tient à réagir suite à la diffusion du reportage de « Cash Investigation » dans lequel était citée la Polyclinique Sainte Thérèse de Sète

Docteur, Icône, Icône De MédecinLa chaine de télévision France 2, a présenté jeudi soir, dans le cadre de son émission « Cash Investigation », un reportage intitulé « Liberté, santé, inégalités ».
 
Dans ce cadre, et plus précisément lors d’une séquence axée sur le traitement des cancers dit « sans autorisation », l'établissement de la Polyclinique Sainte Thérèse a été cité pour exemple, parmi 812 autres concernés, qu’ils relèvent du secteur public ou du secteur privé.

Hors, le sujet relatif à l’organisation des prises en charge des cancers, et notamment celui concernant la chirurgie des cancers de l’appareil génital féminin, est complexe et technique

Nathalie COURNEDE, Directrice Générale de la Polyclinique Sainte Thérèse de Sète tient à préciser avant toute chose,  que l'établissement est officiellement autorisé par l’ARS à exercer l’activité de soins en chirurgie, depuis 1994 (par arrêté préfectoral, renouvelé par l’ARS), parallèlement à sa maternité.

Une réforme en 2009 instaure des autorisations spécifiques à l’activité de traitement du cancer. C’est dans ce cadre que les autorisations de chirurgie du cancer des pathologies mammaires et digestives lui ont été attribuées. Par ailleurs, le Professeur Pierre Ludovic GIACALONE, après avoir dirigé pendant 10ansle service de chirurgie gynécologique oncologique du CHU de Montpellier, a rejoint en 2014 l’équipe de la Polyclinique Sainte Thérèse. Ainsi, une Réunion Pluridisciplinaire de Concertation est organisée chaque semaine,sur le site, avec les collègues oncologues du Centre de Cancérologie du Grand Montpellier, avec lesquels la polyclinique travaille en étroite collaboration.

 

Nathalie COURNEDE poursuit : "Nous avons également des liens étroits avec le Centre Hospitalier Universitaire de Montpellier (CHU) et l’Institut du Cancer de Montpellier. Enfin, nous sommes autorisés officiellement par l’ARS, bien entendu, pour toutes les interventions chirurgicales gynécologiques, et sommes forts d’une expérience de bientôt 30 ans en la matière."

"Pour les années citées dans le reportage, soit 2016, 2017, 2018, nous avons réalisé respectivement 381, 482, et 489 interventions en chirurgie de l’appareil génital féminin. Lorsque nous procédons à celles-ci, tout prélèvement d’organe est envoyé, selon les bonnes pratiques, pour analyses histologiques."

C’est dans ce cadre que, malheureusement, il s’avère parfois que le tissu prélevé se révèle, ou se confirme, cancéreux. Cela a été le cas en 2016, 2017 et 2018 ; pour la plupart, cela n’a été qu’une prise en charge diagnostique.

Toutes les patientes concernées ont été confiées de ce fait pour suivi au Centre de Cancérologie du Grand Montpellier, au CHU de Montpellier ou encore à l’Institut du Cancer de Montpellier, nos principaux interlocuteurs et collaborateurs, comme expliqué ci-avant."

Et la Directrice Générale rajoute:

"Nous n’avons jamais fait l’objet d’aucune plainte à ce sujet, ni de la part de notre patientèle, ni de la part de nos collègues oncologues. Enfin, une demande d’agrément officiel, pour parer ce genre de malentendu, tel que l’exploite de façon ambiguë l’émission « Cash Investigation », est en cours auprès de l’ARS depuis 2017. En ce sens, le régime des autorisations connait à l’heure actuelle une réflexion au niveau du Ministère, dont la mise en œuvre a été décalée compte tenu de la crise sanitaire. Aussi, nous sommes en attente de la décision d’intégrer une implantation supplémentaire dans l’offre de soins du territoire."

 

"Le Projet d’Organisation des Soins Régional doit être révisé en 2022. Il devrait tenir compte du renouvellement de notre équipe médicale qui s’est largement étoffée depuis 2007. "

 

La polyclinique pense que le reportage est Ambiguë. pourquoi ?

Parce qu'elle estime que la probité, l’intégrité, le professionnalisme et l’expérience de son équipe sont mis en cause de façon injuste, approximative, et détournée, à une époque où le sujet de la santé publique mérite plus que jamais objectivité et sérieux. Parce qu'elle a répondu par mail, le 26 11 2020, au journaliste qui l'avait interpellé sur ce sujet. Et la réponse argumentée  n’est pas citée dans le reportage.

 La Directrice Général poursuit encore : 

"Depuis cette date, nous étions sans nouvelle. En revanche, c’est par effet de surprise que, 6 mois plus tard, cette même équipe journalistique a interpellé oralement, le samedi 29 mai 2021, le maire de Sète, ancien Président Directeur Général et médecin gynécologue obstétricien de la clinique, en pleine inauguration du Tiers Lieu « La Palanquée ». Ce dernier leur a conseillé de contacter notre direction et n’a bien évidemment pas souhaité, vu le lieu peu propice, et la manière peu orthodoxe du « contact » pris, donner tout autre commentaire. Dès lors, on peut s’interroger, là aussi, sur l’effet escompté par l’équipe de Cash Investigation, de miser plus sur le côté « sensationnel » de son « information », que sur celui d’un échange apaisé et constructif."

"A une époque où le manque de lits en milieu hospitalier est décrié sur toutes les antennes, où le « désert médical » - lui-même cité dans l’émission en question- est mis en cause, où les délais de prises en charge des patients, la proximité relationnelle si importante dans les pathologies graves sont également soulignées, n’est-il pas en effet contradictoire que de reprocher à des établissements de santé de prendre leurs responsabilités envers leurs patients et de les accompagner ? De travailler en toute transversalité et compétence avec des équipes externes pour un premier diagnostic permettant de révéler, ou non, la maladie au plus tôt, afin de donner toutes les chances de guérison ?"

Et elle conclut :

"L’équipe de la Polyclinique Sainte Thérèse souhaite assurer à sa patientèle toute l’énergie, le dynamisme, le professionnalisme, l’humanisme et le sens du devoir qui la guide jour après jour à assumer avec conviction et sérieux ses fonctions. Et déplore que de telles pratiques journalistiques viennent tenter de fragiliser la confiance qui les unit, et de déstabiliser des patients à une période potentiellement déjà difficile de leur vie."