Alain VIRCONDELET était reçu par Tino Di Martino pour son roman : "Et nos pleurs seront des chants."

Ce jeudi 8 février 2024 à la Médiathèque F. Mitterrand à Sète le Café Littéraire de Tino Di Martino recevait l'écrivain Alain VIRCONDELET pour son roman : "Et nos pleurs seront des chants", publié aux éditions Fayard..


Alain Vircondelet, devant un public nombreux, après avoir donné de nombreuses précisions sur l'histoire de l'Algérie depuis le XIXème siècle est revenu sur son livre.

"C'est l'histoire d'une guerre mais ce pourrait être celle de toutes guerres, avec ses vainqueurs, ses vainqueurs et ses victimes.

"Jetés à la mer en 1962, rejetés en France, les Français d'Algérie seront toujours orphelins des deux rives, jadis ennemies. A 15 ans l'auteur fait en sens inverse le voyage entrepris jadis par ses ancêtres "premiers hommes" d'une terre " habitée par les dieux". Des décennies après, il s'en souvient dans ce roman où se mêlent et s'affrontent angoisses et émerveillements, colères et silences...

Si l'adolescent a fait sienne la mythologie coloniale, l'adulte n'est pas dupe des stratégies politiques dont les siens ont fait les frais. Mais les deux s'accordent pour chanter les paysages de l'enfance et déplorer le rêve brisé d'un Royaume fraternel.

La tourmente de la grande histoire racontée à hauteur d'homme et au risque de la subjectivité - ou;l'exacte définition de la littérature."


Alain VIRCONDELET est écrivain, biographe ( notamment de Camus, de Duras, et de Saint-Exupéry), enseignant-chercheur, Alain VIRCONDELET est l'auteur de nombreux ouvrages traduits dans le monde entier.

Selon Wikipedia : "Après avoir fait ses classes au lycée Bugeaud d'Alger, Alain Vircondelet poursuit à la Sorbonne des études de lettres et de philosophie, et obtient un doctorat de 3e cycle en histoire de l'art avec la thèse « Séraphine de Senlis, sa vie, son œuvre » (1984) sous la direction de Bernard Dorival.

D'abord professeur de lettres au lycée privé Saint-Aspais à Melun en 1973 puis au collège Saint-Louis-de-Gonzague à Paris, il entre en 1984 à la faculté des lettres de l'Institut catholique de Paris. Enseignant-chercheur et maître de conférences, il y enseigne jusqu'en 2005 les littératures françaises des XVIIIe et XXe siècles. Il prépare aujourd'hui au Capes de lettres modernes à l'Isfec de Bordeaux.

Sa carrière d'écrivain débute très tôt, lorsque, à vingt ans, Marguerite Duras préface son premier ouvrage. Une longue amitié s'ensuit qui fera de lui son premier biographe et son plus attentif exégète. Il est depuis 1997, le président du prix Marguerite-Duras, qui est remis chaque année à Trouville."

Jamais il n'était allé aussi loin dans l'aveu de son "algérianité"  et dans la reconnaissance de sa double identité.