Prévention contre les nuisibles et espèces invasives

La Ville veille toute l’année à la salubrité publique. Dans ce cadre, elle agit pour prévenir la propagation d’insectes et animaux nuisibles ou espèces envahissantes. Chacun peut contribuer à cette dynamique en adoptant les bons gestes.

Fou, Nid, Les Chenilles

Les pigeons :

Ces animaux familiers ont tendance à proliférer et peuvent alors générer des nuisances. Outre d’encourager la prolifération des pigeons, la nourriture jetée au sol attire les rats. Le nourrissage peut également incommoder le voisinage à cause des fientes d’oiseaux.

Afin de garantir la salubrité de l’espace public, la Ville interdit de nourrir les pigeons par arrêté municipal. Cet acte peut être sanctionné par une amende.

Les étourneaux :

Les étourneaux sont des oiseaux migrateurs qui font étape sur la commune durant l’automne et repartent à l’arrivée du froid hivernal.

Ces oiseaux, certes sympathiques, arrivent en très grand nombre et entrainent d’importantes nuisances sonores et olfactives.

Pour limiter leur présence, la Ville taille les platanes pour décourager leur utilisation comme dortoirs, durant la nuit. Elle effectue aussi une action quotidienne d’effarouchement le matin et le soir, durant toute la « saison » des étourneaux, afin de les encourager à s’installer en dehors de la ville.

 

Les rats, les blattes (plus connues sous le nom de cafards) :

Les rats ont un rôle utile… pour nettoyer les réseaux d’égouts mais ils doivent y rester. Ailleurs, ils ne sont pas les bienvenus. La Ville traite chaque trimestre l’ensemble des quartiers de la ville, ainsi que les bâtiments municipaux, en dératisation et en désinsectisation (pour les cafards et blattes).

Si par ailleurs, vous constatez la présence de rats ou de cafards, signalez-le au service PCHS (voir contact ci-dessous).

Après chaque traitement, il faut un peu de patience car le traitement ne sera efficace qu’après une petite quinzaine de jours (les rats sont méfiants !).

Les gabians

Les goélands leucophée (leur nom officiel) installent à partir de la mi-mars, leurs nids et pondent leurs œufs avant la mi-avril. Les poussins naissent fin avril et début mai. Le nid restera occupé jusqu’à l’envol des bébés (fin juin début juillet).

La Ville est pionnière en la matière et stérilise depuis 15 ans les œufs de goélands, sur les toits des immeubles. Cela évite l’augmentation de leur population et les nuisances et agressions quand les bébés naissent. Pour demander la stérilisation des œufs, contactez le service PCHS (voir contact ci-dessous).

Surtout ne nourrissez jamais les gabians, cela les attire. Pensez aussi à bien attacher vos sacs poubelles et à bien refermer les containers d’ordures ménagères. C’est une espèce protégée qu’il ne faut pas confondre avec les mouettes, qui sont plus petites, ont un bec noir alors que le gabian a un bec jaune.

Les frelons asiatiques

Sauf s’ils se sentent agressés, ils sont moins dangereux pour les humains que pour les abeilles. Par contre, leur présence est dévastatrice pour ces pollinisatrices et leurs ruches. Il est donc important de limiter leur prolifération. Cette responsabilité incombe au propriétaire de l’arbre contenant le nid. Attention, le traitement doit être réalisé par un professionnel.  S’il s’agit d’un arbre, sur la voie publique, contacter le service PCHS (voir coordonnées ci-dessous).

Les nids sont abandonnés l’hiver. La reine fondera un nouveau nid au printemps, sans recoloniser l’ancien nid. Il n’est pas donc utile de traiter et d’enlever un nid découvert en hiver, dès qu’il n’y a plus d’activité.

Les chenilles processionnaires

Elles arrivent au printemps et il faut s’en méfier, car elles sont urticantes, pouvant même déclencher des allergies. Chaque propriétaire d’arbre infesté a à charge de le traiter. La Ville met à disposition des pièges à phéromone sous condition.

– Le piège à phéromone : il permet le piégeage des papillons pour réduire les accouplements et éviter la naissance de chenilles. Il doit être posé dès le mois de mai. Chaque piège couvre une zone de 15 à 20 mètres alentour. Ce dispositif, constitué d’un entonnoir et d’un diffuseur de phéromone sexuelle, attire le mâle qui est pris au piège et ne peut plus se reproduire.

La Ville de Sète met à disposition des pièges à phéromones, ce à titre d’essai. Les conditions d’obtention sont les suivantes :

-résider à Sète

-ne pas avoir bénéficié de la distribution de piège lors de la campagne précédente

-un piège et sa phéromone par résidence

-se présenter au service jardins et paysages au centre technique municipal Quai des Moulins avec une pièce d’identité et/ou justificatif de domicile

Les autres moyens d’action :

-Le piège écologique : Il s’installe entre décembre et mars. Le piège est une collerette posée autour du tronc d’arbres. A leur naissance, les chenilles qui descendent de l’arbre pour rejoindre le sol sont interceptées par la collerette et conduites dans un sac où est placée de la terre. Les chenilles sont alors piégées dans le sac. Attention, cette technique n’empêche pas les nids ni les chutes au sol. Découvrir comment s’installe le piège https://www.youtube.com/watch?v=2ttbx1nm9Cc

-Le traitement par voie aérienne : il est généralement programmé fin septembre par aspersion d’une substance biologique (le bacilus thuringiensis) – sans danger pour l’homme et les animaux domestiques – qui détruit les chenilles à l’état larvaire. Ce traitement bien qu’efficace, présente néanmoins l’inconvénient de détruire les autres larves de papillon. Il doit être réalisé entre le 20 septembre et le 15 octobre. Ces traitements aériens sont soumis à autorisation et nécessitent l’installation d’un périmètre de sécurité restant en place 48 heures après le traitement.

-L’échenillage manuel : cette opération est à faire réaliser en hiver et au tout début du printemps, par un professionnel. Elle nécessite un bon repérage et un équipement de protection adapté. Ce procédé consiste à enlever les nids avec l’aide d’un échenilloir.

Le moustique tigre

Présent en Languedoc-Roussillon depuis une dizaine d’années, il a commencé à investir nos territoires en 2010 et son extension est continue. Le « moustique tigre » est tout petit (moins de 7 mm), très noir avec des zébrures blanches sur le corps. Il pique le jour, et la nuit se repose dans la végétation.

Les « gîtes » de reproduction sont de micro dimension : seaux, vases, soucoupes, citernes, écoulements de gouttières, tous les petits réceptacles d’eaux pluviales ou domestiques à découvert.

La Ville de Sète communique et diffuse à chaque début de saison des fiches conseils auprès des professionnels (campings, cimetières, …), parallèlement notre partenaire l’EID organise des campagnes de démoustication.

La façon la plus efficace et radicale de se protéger de ces nuisances, c’est ranger, curer, protéger, couvrir (toiles moustiquaires) ou évacuer les eaux stagnantes.

Plusieurs gestes simples, économiques et efficaces peuvent être mis en œuvre : du sable (de construction, les prélèvements sur la plage sont interdits) ou des gravillons dans les coupelles de pots de fleurs évite l’eau stagnante tout en gardant l’humidité, les collecteurs d’eau doivent être fermés hermétiquement, il faut vider une fois par semaine ou ramasser tous les réceptacles dans les jardins ou sur les terrasses et les balcons qui pourraient retenir de micro collections d’eau, etc.

Un seul mot d’ordre : « Soyez secs avec les moustiques ». Partout, supprimez les eaux stagnantes.

En savoir plus :

https://www.eid-med.org/

http://moustiquetigre.org/