Les chiffres sont alarmants : 102 féminicides ont été perpétrés cette année en France. Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Sète agglopôle Méditerranée organisait, jeudi 25 novembre, une soirée thématique au Théâtre Molière de Sète lors de laquelle étaient jouées des scénettes avec la compagnie “Aux Ailes citoyennes”.
La compagnie a interprété trois pièces, face au public composé notamment de Hervé Durif, délégué du préfet de l’Hérault et de François Commeinhes qui, dans son discours introductif, a remercié ses collaborateurs pour le combat mené contre les violences faites aux femmes. Les trois scénettes, courtes par leur durée, mais chargées de symboles, ont mis en scènes trois femmes en proie à des violences conjugales, à travers la danse contemporaine ou le conte.
En guise de clôture, des membres de la municipalité, dont Jocelyne Gizardin, adjointe à l’action sociale et Myriam Reynaud, conseillère municipale en charge de la condition féminine, se sont réunies autour d’associations pour une table ronde. Parmi elles, Via Voltaire, le Centre d’Information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) ou encore le commissariat et la police municipale.
Sète, ce vendredi 26 novembre, à 19 h : la cravate de commandeur dans l'ordre national du mérite remise à Jean-Claude Gayssot, par Bernard Cazeneuve ancien Premier Ministre socialiste. Jean-Claude Gayssot est le Président du Port de Sète, ancien Ministre communiste.
58 ans de services et d’engagement militant sont récompensés ce vendredi 26 novembre 2021 à la Maison Régionale de la Mer à Sète. Jean-Claude Gayssot ancien Ministre de l’Équipement, des Transports et du Logement, ancien Député de Seine-Saint-Denis et Président du port de Sète a été décoré sur proposition de Madame Barbara Pompili, Ministre de la Transition Ecologique, des insignes de Commandeur dans l’Ordre National du Mérite par Bernard Cazeneuve, ancien premier Ministre.
En 1990 comme député, il est l’auteur de la loi « GAYSSOT » contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Durant son activité ministérielle, il fut nommé 2 fois ‘ministre de l’Année’ (1997 et 2001). Outre les grandes réalisations françaises, comme le Viaduc de Millau (le plus haut Viaduc autoroutier du monde) et la réalisation du TGV Est européen (train à grande vitesse qui relie Paris à Strasbourg et l’Europe) ; sur le plan européen faisant suite à la catastrophe maritime du pétrolier ERIKA, il fit avancer la règlementation du transport maritime et la législation sociale dans le transport routier des marchandises.
Cette prestigieuse décoration symbolise la reconnaissance de la République française envers l’engagement de M. Gayssot dans ses fonctions d’état.
Homme de terrain engagé, il est à l’heure actuelle Président du Port de Sète-Frontignan, Président de la Fondation Van Allen qui soutient le Centre Spatial Universitaire de Montpellier, Président de l’Association EDEC (Économie, Développement et Citoyenneté) qui organise des conférences débats sur les questions sociétales et des visites au sein d’entreprises innovantes et siège du Mémorial du Camps de Rivesaltes, établissement public de coopération culturelle, porté par la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée et le département des Pyrénées- Orientales, en qualité de personnes qualifiées désignées par Carole DELGA, Présidente de Région.
La cérémonie de remise s’est déroulée dans le strict respect du protocole sanitaire en vigueur, en présence des autorités et de la famille.
14e Samedi de l’Histoire de Sète : conférences sur Sète et le bassin de Thau ainsi que la projection d’un film.
Samedi 27 novembre 2021 de 14h30 à 17h30 Entrée gratuite Chaîne youtube de l'association de la Société d’Études Historiques et Scientifiques de Sète et sa Région
Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’agglopôle organisait hier, une soirée thématique au Théâtre Molière de Sète (petites scènes jouées par la Compagnie « Aux Ailes Citoyennes », suivies d’un débat interactif).
L’occasion de présenter l'aide apportée aux femmes victimes de violences conjugales (environ 220 000 chaque année en France), à travers le Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (création d’un poste d’intervenante sociale, pose de cloisons phoniques pour auditionner en toute confidentialité au Commissariat de Sète, mise à disposition gratuite de locaux pour les associations et conseillers… ).
L’objectif étant d’améliorer toujours plus, l’accueil et l’hébergement d’urgence sécurisé pour les victimes.
Des chiffres implacables - 125 décès liés aux violences conjugales recensés par la police et la gendarmerie en 2020. - Parmi les victimes, 102 sont des femmes, 23 sont des hommes. 82 % des victimes de violences conjugales sont donc des femmes. - 82 % des auteurs de ces violences sont des hommes. - 3 5 % d e s fe m m e s v i c t i m e s ava i e nt d é j à s u b i des violences.
- 67 % d’entre elles avaient signalé ces faits aux forces de l’ordre. - Au total, 18 % des victimes féminines avaient déjà déposé plainte. - 66 % des faits sont commis entre époux, concubins ou pacsés. - Dans 86 % des cas, les passages à l’acte se produisent au domicile du couple, de la victime ou de l’auteur. - 30 % des faits sont précédés d’une dispute. - Dans 24 % des cas, les faits interviennent dans le contexte d’une séparation non acceptée. - 33 % des victimes ont été tuées par arme à feu. - Sur les 125 auteurs identifiés, 105 étaient de nationa- lité française et 20 de nationalité étrangère. - En 2020, 238 tentatives d’homicide au sein du couple ont été recensées. C’est 30 de moins qu’en 2019. Ces chiffres sont tirés de l’Étude nationale sur les morts violentes au sein du couple, publiée le 2 août 2021 par le ministère de l’Intérieur.
A ce sujet François Commeinhes, Président de Sète Agglopôle précisait :
C'est un problème très grave...
"Les années qui viennent de s’écouler ont été catastrophiques dans le domaine de la violence faite aux femmes. La crise sanitaire et les confinements successifs ont engendré une hausse significative du phénomène. Les signalements ont augmenté de 40% dès le premier confinement et de 60% lors du second.
Ce triste constat fait réfléchir. Il démontre qu’en étant intégrées par le travail, la vie sociale, l’engagement associatif, les femmes sont davantage protégées, soutenues, écoutées. C’est une motivation supplémentaire à concentrer nos efforts sur l’intégration économique et sociale des femmes dans nos communes, dans nos territoires. J’y travaille depuis ma première élection en tant que maire de Sète où j’ai créé la première délégation à la condition féminine, inspiré du premier secrétariat d’Etat éponyme créé par Simone Veil que nous avions eu le plaisir d’accueillir à Sète. Conscient du problème, nous avons d’abord travaillé à développer l’accès aux droits, aux soins, à l'emploi et à la culture grâce au réseau Via Voltaire. Ce réseau est toujours aujourd’hui, une force vive d’écoute et de réactivité, un outil essentiel pour aider, accompagner les femmes dans leur parcours.
A travers le Conseil intercommunal de sécurité, de prévention de la délinquance, que je préside avec Hugues MOUTOUH, préfet de l’Hérault, Fabrice BELARGENT, procureur de la République, et Kléber MESQUIDA, président du Département de l’Hérault, nous travaillons sur l’accueil des victimes, femmes et enfants au sein du commissariat de Sète-Frontignan. Je salue à ce titre l’implication de Robert Saby, commissaire divisionnaire, de son équipe, et de la brigade de la famille.
Nous avons ainsi :
créé un poste d’assistance sociale chargée de l’accueil des femmes victimes de violence et aménagé un bureau dédié à l’aide d’ailleurs d’un chantier d’insertion,
installé des couloirs distincts pour qu’auteurs et victimes ne se croisent pas.
créé une salle Mélanie adoucir tant que faire se peut l’audition des petites victimes
et posé des cloisons phoniques pour écouter les femmes en leur assurant un climat de confidentialité
En tant que maire de Sète, Président de Sète agglopôle et du CISPDR, j’ai souhaité renforcer l’accès aux droits. Plusieurs locaux ont été mis à disposition d’associations qui font un remarquable travail d’écoute et d’orientation. Je pense au CIDFF, à l’association des avocats, au défenseur des droits, aux conseillers familiaux, aux conseillers du droit. Des policiers municipaux mais aussi des agents des services municipaux ont été formés aux mécanismes de ces violences en partenariat avec le réseau Via Voltaire.
Enfin, médecin de profession, j’apporte tout mon soutien à la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) notamment dans le cadre du contrat de ville. Nos acteurs de santé sont un des rouages clés dans la détection et l’orientation des victimes. Je salue leur implication. Je n’oublie pas l’appui de France Victimes, des psychologues cliniciens qui apportent l’aide nécessaire aux femmes et aux enfants pour leur permettre de se reconstruire, même si le chemin est souvent long et jonché d’embuches.
Face à ce fléau, il est important d’unir nos forces pour mener une action coordonnée et gagner en réactivité. En ce sens, la situation évolue favorablement. Le mouvement #MeToo,le comptage des féminicides par les associations qui atteignent le triste chiffre de 90 en ce mois de novembre 2021,le Grenelle des violences conjugales lancé le 3 septembre 2019, ont permis une meilleure prise de conscience de la dangerosité des violents conjugaux et des défaillances dans la prise en charge des victimes.
Les dispositifs de signalement ont été renforcés et des campagnes de communication ont permis de mieux sensibiliser la population à ce fléau. Les forces de sécurité : police Nationale, Gendarmerie et police municipale se sont pleinement mobilisées.
Mais il y a encore beaucoup à faire.
Je remercie Mme CANOVAS Déléguée Départementale aux droits des femmes et des familles, ainsi que les élus et partenaires présents ce soir. Ensemble, nous trouverons de nouvelles solutions pour améliorer la situation sur le bassin de Thau, notamment en matière d’accueil d’hébergement d’urgence sécurisé pour les victimes de violences conjugales."
Music à Sète est un festival de musique classique qui a pour mission de rendre ce genre musical accessible à tous. Après une édition annulée l’an dernier en raison de la pandémie, le festival revient avec quatre concerts donnés avec des ensembles français et étrangers dans l'auditorium du conservatoire Manitas de Plata.
Pour cette édition, les organisateurs feront la part belle à un public très large, en proposant un système de billetterie attractif :
1 place achetée pour le concert du 30 octobre ou du 6 novembre = 1 place gratuite pour le concert du 29 octobre ou du 5 novembre.
Côté programmation, celle-ci s'étendra du baroque à la musique contemporaine en passant notamment par le tango avec de grandes œuvres du répertoire et d'autres moins connues.