La Fontaine, Brassens...les points communs sont nombreux entre ces deux immenses artistes. Trois siècles les séparent mais l'amour de la langue française et l'usage poétique qu'ils en on fait, les réunissent à tout jamais.
La Fontaine, Brassens...les points communs sont nombreux entre ces deux immenses artistes. Trois siècles les séparent mais l'amour de la langue française et l'usage poétique qu'ils en on fait, les réunissent à tout jamais.
Ouverture de la billetterie le 21 mai sur https://www.festival-fernande.com/presentation
Jeudi 20 mai, la médiathèque Mitterrand a reçu dans ses jardins l’écrivain Olivier Martinelli invité dans le cadre des Rendez-vous des Automn’Halles. Il présentait L’Enfant guerre, second tome de son diptyque Le Livre des Purs (éditions Leha).
Devant une soixantaine de personnes et sous un soleil radieux, l’adjointe municipale à la Culture chargée des Festivals et associations littéraires et théâtrales, Claude Muslin, a souligné le plaisir que les acteurs de la Culture ont à retrouver leur public après cette longue période de confinement et rappelé l’importance que revêtent à Sète ces manifestations. Puis, le Président des Automn’Halles, Laurent Cachard, après avoir remercié la directrice de la médiathèque et son équipe, a évoqué le prochain salon du livre de Sète qui aura lieu du 22 au 26 septembre prochain. L’interview pouvait commencer.
Olivier Martinelli a publié depuis le début des années 2000 une douzaine de romans et novellas, de nombreuses nouvelles et des romans policiers. Si le succès est venu avec La nuit ne dure pas (prix du salon du livre de Deauville 2012), il s’est confirmé en 2017 avec L’Homme de miel. Puis ce fut, en 2019, Mes nuits Apaches, illustrées par Topolino, une ode au rock, un style musical qui recueille les ferveurs de l’auteur.
En 2020, il bouscule encore une fois les genres et la rentrée littéraire de septembre avec le premier tome d’un diptyque classé epic fantasy, un genre dans lequel on ne l’attendait pas. Il explique : « Alors que je reprochais à mon fils Dan de lire trop de livres de fantasy, une littérature facile me semblait-il, il me mit au défi, “puisque c’est si facile”, d’en écrire un premier chapitre durant le temps de ses vacances de neige. »
L’écrivain se prend au jeu et c’est tout un monde qu’il crée. Des « méchants », les Palocks, attaquent le village tranquille où vivent en harmonie les Belecks et où Daan le héros de 17 ans découvre que son père n’a pas toujours été charpentier mais qu’il fut autrefois le roi des Krols. Beaucoup de batailles, c’est la loi du genre, dans le premier opus et de découverte en découverte, l’histoire et la cosmogonie du peuple krol dévoilées dans ce second tome. Un livre sacré subtilisé qu’il faut récupérer, des vierges enlevées qu’il s’agit de délivrer, des monstres peuplant un monde fantasmagorique… derrière tout cela, c’est une lutte contre l’obscurantisme qui se joue.
Récit initiatique ; personnages attachants (parfois même au sein des ennemis) ou terrifiants ; importance de la figure paternelle et découverte de ses faiblesses ; héros se confrontant au monde ; femmes guerrières chevronnées ; fratrie mise en avant… autant de thèmes qui confèrent au roman son intérêt. Les personnages ont de la chair, les animaux fantastiques déclenchent l’empathie lorsqu’ils sont blessés ou meurent au cours des batailles, on est saisi d’effroi devant les monstres qui aident les attaquants.
Bref, c’est une réussite portée par une écriture incisive, presque cinématographique. Olivier Martinelli confesse son admiration pour des auteurs comme John Fante (Demande à la poussière), Salinger (L’attrape-cœurs), Brautigan (Un privé à Babylone) ou encore le Céline du Voyage au bout de la nuit. Comme eux, il place l’écriture au service de l’histoire et non l’inverse. Il fait un parallèle avec la musique : les solos interminables de guitare, destinés à prouver la virtuosité du musicien, l’ennuient.
Étonnamment, Olivier Martinelli dit n’avoir jamais lu ou presque – il concède Tolkien et l’Iliade qu’il considère appartenir au genre – de Fantasy avant de se lancer dans l’écriture du Livre des Purs.
Y aura-t-il une suite ou du moins un autre roman dans la même veine ? Peut-être, mais pas immédiatement, Olivier Martinelli retourne pour le moment à un genre plus classique.
Le public a manifesté son plaisir à cette rencontre par des applaudissements nourris et s’est empressé de se diriger vers la table de La Nouvelle Librairie Sétoise pour une séance de dédicaces fort sympathique.
Notons que, outre l’adjointe à la Culture déjà citée, étaient présentes dans le public, Jocelyne Gizardin, adjointe au Pôle ville solidaire chargée de l’action sociale et la conseillère municipale Horrira Bouraoui.
Jocelyne Fonlupt-Kilic
Photos ©Jeanne Davy
Maé Davico a décroché le titre de Vice Championne du Monde des moins de 21 ans en planche à voile slalom (extrême vitesse), à Torbole sur les bords du lac de Garde en Italie.
La jeune femme s’entraîne depuis 10 ans à Voile Fun Sète, le club de voile légère de Sète. Elle possède déjà un beau palmarès, avec plusieurs titres nationaux et internationaux.
Maé Davico étudie actuellement en filière STAPS à Montpellier et rejoint dès qu’elle le peut son club, Voile Fun Sète , sur l’étang de Thau, pour de longs moments de préparation physique et de navigation. Elle s’y entraîne sous l’œil expert et bienveillant de sa Coach, Marie Airault, elle-même ancienne sportive haut niveau dans la même discipline. Déterminée, la jeune femme fait la fierté de ses partenaires d’entrainement. Une belle image du sport de haut niveau qui fait rayonner Sète dans le domaine de la compétition.
Photo : ville de Sète :
Déjà, avant la Grande Guerre, Sète s'efforçait d'attirer les touristes. En témoigne l'effort de publicité réalisé avec l'impression à 10 000 exemplaires du livret-guide du syndicat d'initiative, distribué gratuitement avec l'évocation de la géographie et de l'histoire de Sète, l'opuscule met en valeur les atouts de Cette pour devenir station touristique.
Les avantages évoqués sont en résonance avec les préoccupations de l'époque, quand la pratique des bains de mer était associée à des considérations thérapeutiques . Et, au début du livret-guide, un rapport explique le classement de "la ville de Cette en station climatique", mais reste vague, notant que "Cette possède depuis assez longtemps plusieurs sanatoria marins", que la ville accueille durant la saison d'été "30 000 âmes" et que rien ne s'oppose à "l'élection de la ville de Cette en station climatique". En se reportant à la fin du livret, où est abordée la "médication marine", on apprend qu'un des avantages de Sète est le climat méditerranéen et que "avec le plus de profit pour l'organisme, la radiation solaire exercera sa généreuse et bienfaisante action".
Il y est dit aussi que la "vigoureuse minéralisation" de l'eau de mer et sa température plutôt fraîche (+23° en moyenne!) y donnent un "coup de fouet aux organes engourdis". On peut varier les médications : bains salés chauds (comme on en propose au Café de la plage), "hydrothérapie salée". D'ailleurs, le simple séjour sur le bord de la mer "impressionne heureusement l'organisme". Certes, dans l'eau, "l'impression première est parfois pénible", mais ces "phénomènes angoissants de contact s'amendent"…
Pour évoquer les plages de Sète, avec un style quelque peu endimanché, on prend quelques libertés avec le réel. La plage de la Corniche est située "dans un site pittoresque, presque un chaos de roches volcaniques". Elle est sise à 2km de la ville, mais elle y est reliée par un tramway électrique (un toutes les 10 minutes). Selon le guide, elle a surtout un but médical : le sanatorium annexe de l'hôpital Saint Charles et le lazaret protestant y sont établis. Mais le site le plus touristique est la plage située à proximité de la ville, celle qu'on appelait "la plage de la ville" avant qu'elle ne cède la place au bassin Orsetti. On vante la finesse et le moelleux du sable, "peu de plages peuvent en offrir un pareil" et "l'on peut hardiment se baigner pieds nus".
Et pour pouvoir se baigner dans des eaux claires et cristallines, il y a les cabines du Café de la plage (200 cabines particulières) ou de "l'immense et confortable établissement du Kursaal" près duquel "un service de prévoyance et de surveillance est assuré sur toute la plage". Pour l'agrément des baigneurs, le nouveau Kursaal (le précédent avait brûlé en 1910) qui se dresse à 25m de la mer offre, de mai à octobre, tous les soirs des spectacles variés : opéra, comédie, vaudeville, etc.
De quoi distraire les touristes de cette époque qui appartenaient aux classes aisées, en quête de dépaysement et de distractions et n'oubliant pas les bienfaits thérapeutiques des bains de mer.
Hervé Le Blanche
Lauréat de l’appel à projets « France vue sur mer » lancé par l’Etat, le Syndicat mixte du bassin de Thau va lancer une étude pour conforter ou restaurer un cheminement piétonnier sur les 79 kilomètres du pourtour de la lagune. Respectueux de l’environnement, de la biodiversité et des usages, le sentier, jalonné de panneaux informatifs, mettra en lumière les fonctions écologiques, économiques, sociales, culturelles et patrimoniales de la lagune.
Flâner sur les rives de la lagune de Thau, admirer l’étrange damier des tables conchylicoles, le ballet chantant des oiseaux ou la rondeur généreuse du mont Saint Clair est un plaisir immense mais intermittent. En effet, de nombreux tronçons de ce littoral, sinueux et foisonnant de vie, ne sont pas accessibles. Le Syndicat mixte du bassin de Thau entend bien remédier à cette discontinuité. Son objectif est d’instaurer ou conforter un cheminement piétonnier sur tout le pourtour de la lagune, de Sète à Marseillan, en passant par Bouzigues, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux et Loupian. Une ambition saluée par l'Etat qui a retenu le 13 avril dernier ce projet parmi les six premiers lauréats de l'Appel à projets « France vue sur mer », destiné à étendre le sentier du littoral sur toutes les façades françaises. C’est, à ce jour, le seul programme de ce type validé en Méditerranée.
Assuré d'obtenir des aides de France relance, le SMBT va piloter une étude pour identifier les chemins existants, ceux à réaménager et les secteurs à éviter en raison de contraintes environnementales ou économiques
Un projet unique sur la façade méditerranéenne
L'objectif à terme est d'obtenir une continuité sur les 79 kilomètres de rives lagunaires et de mailler ce parcours avec les voies douces existantes. Résolument respectueux de l'environnement, de la biodiversité et des usages, le sentier, jalonné de panneaux informatifs, sera élaboré en concertation avec de nombreux partenaires*. Les fonctions écologiques, économiques, sociales, culturelles et patrimoniales de la lagune de Thau y seront mises en lumière. Offrant une vue imprenable sur les mas et tables conchylicoles, le parcours éclairera les activités, les savoir-faire et les produits de la lagune. Le défi est de trouver le juste équilibre entre valorisation et préservation, afin de générer une plus-value écotouristique, profitable aux habitants comme aux visiteurs du territoire.
Subventionnée à hauteur de 80 %, l'étude de faisabilité, pilotée par le SMBT, devrait être lancée cette année.
*Etat, Région, Département, intercommunalités, communes, Conservatoire du littoral, professionnels de la lagune et associations seront associés à l'étude réalisée par le SMBT.
Plusieurs nouveaux ambassadeurs sanitaires ont été accueillis en salle Cazzani, jeudi 1 juillet, afin de recevoir une formation, mais aussi pour rencontrer leurs collègues, dont certains sont depuis quatre mois sur le terrain. Ils seront bientôt déployés dans toute la ville de Sète à des endroits stratégiques afin de faire de la prévention, et répondre aux éventuelles questions des Sétois et des touristes.
Dans la journée de formation, ils ont été informés sur les gestes barrières, la façon de répondre au public, et de communiquer sur des sujets divers, notamment les vaccins. Ces nouveaux ambassadeurs sanitaires seront amenés, en autre, à être présents au centre de vaccination pour veiller à un accueil de qualité des patients, et répondre à leurs questions. À la clef de cette journée de formation, l’équipe est apte à communiquer avec les habitants et accueillir les touristes.