Après une année difficile pour nos agriculteurs, cet épisode est un véritable coup de massue au pire moment de la saison. Sur les dernières années, on peut malheureusement décompter plusieurs calamités qui sont venues mettre à bas les efforts des agriculteurs de l’Hérault. Les inondations en 2018, l’épisode de forte chaleur en juin 2019, la grêle en 2020 et enfin la gelée noire d’avril 2021. Or jusqu’alors, si certains secteurs du département avaient été épargnés, ce ne fut pas le cas cette fois-ci.
Face à la détresse de ses administrés, la Mairie a immédiatement mobilisé les différentes collectivités et les services de l’Etat pour que les agriculteurs soient accompagnés au mieux et le plus rapidement possible. Le vendredi 8 avril, le Maire, accompagné d’un cortège d’élus communaux et départementaux, a fait le tour des exploitations pour constater les dégâts et par conséquent les pertes pour la production 2021. En effet, au-delà des feuilles qui finiront par repousser, ce sont les bourgeons qui ont le plus pâti de ces températures exceptionnelles et ce, de façon irrémédiable pour la récolte, avec des incidences à court, moyen et long terme.
Les élus ont particulièrement été affectés par l’étendue des dégâts et de fait, par le désespoir de certains producteurs qui en une nuit ont « tout perdu ». Bien que la totalité de la production n’ait pas été anéantie, la très faible quantité ne permettra pas de financer la production, l’année 2021, pouvant d’ores et déjà être considérée, comme une année blanche.
La seule chose dont on peut se réjouir est la réponse immédiate des pouvoirs publics et la mobilisation des élus, Christophe MORGO en tête, pour venir en aide et proposer des solutions aux producteurs. Il est enfin à noter le formidable élan de solidarité qui s’est manifesté dès les premiers instants entre la population et les agriculteurs.
Ce nouvel épisode météorologique nous met encore une fois face à l’évidence du changement climatique. Et le seul moyen que nous avons pour aider les agriculteurs à traverser cette crise est d’acheter local !