Du 23 mars au 26 mai 2024, le musée Paul Valéry présente l’exposition « Pierre-Luc Poujol - Arborescences »

Du 23 mars au 26 mai 2024, le musée Paul Valéry présente l’exposition « Pierre-Luc Poujol - Arborescences », réunissant un ensemble de plus de 50 peintures et sculptures sur bois. Situé au cœur du travail de Pierre-Luc Poujol, l’arbre n’est jamais dépeint ni traité de manière univoque. Il est au contraire investi par une puissance constante d’évolution formelle.

Arborescences réunit un ensemble de plus de 70 peintures et sculptures sur bois. Avec un unique et seul thème, l'arbre. Une exposition à parcourir comme une promenade dans les bois avec ses mystères et ses contemplations grâce à un accrochage qui court du sol au plafond. Une plongée dans l’arbre, sa matière, son écorce, sa symbolique naturelle…jusqu’au 26 mai au musée Paul Valéry (Sète).

Pierre Luc Poujol travaille depuis des années sur la thématique de l’arbre aussi bien dans sa figuration que l’utilisation des matériaux pour créer ses œuvres. Marqué par l’abstraction lyrique comme par l’action painting, l’artiste installé à Saint-Gély-du-Fesc (Hérault) depuis 2018 aime à varier les techniques (acrylique, charbon), les méthodes (dessin, dripping, installation, volume), les outils (branche, fragment végétal). 

« Pierre-Luc Poujol peut se faire explicitement engager contre le consumérisme et pour l’écologie : son empreinte n°568 figure un code-barres associé au chiffre de 42000000, qui correspond au nombre d’arbres coupés par jour dans le monde... Mais d’une manière générale, son art est allusif, et procède par capillarité poétique, symbolique. Il n’impose pas, il fait ressentir. On apprécie pour cela sa série “Arbographies”, avec ses empreintes de brindilles et branchettes bleues sur fond noir, notamment deux qui placées devant des négatoscopes, se scrutent comme des radiographies d’une fracture et d’un poumon. Il n’est plus là question d’analogie mais d’unicité du vivant »

« Dans la volonté de donner du sens, la direction de mes projections vont figurer un tronc, le feuillage, l’écorce… J’essaye d’organiser ma gestuelle et mon choix de couleurs en fonction de cette représentativité et sans la délivrer cash. Quand on regarde certaines de mes œuvres, à un mètre on est totalement dans l’abstraction et en prenant du recul, on voit un arbre, et encore un peu plus une forêt. Cette découverte s’opère en fonction de la distance avec le support. » Pierre-Luc Poujol