«Y aurait-il un bon usage de la vidéosurveillance?» le 15 décembre 2023 à 20H00 au cinéma Le Nouveau Palace

LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME
Section de SETE et du BASSIN DE THAU
en association avec le collectif Technopolice de Montpellier
vous convie à la soirée-débat 
 
«Y aurait-il un bon usage de la vidéosurveillance?»
le 15 décembre 2023 à 20H00
au cinéma Le Nouveau Palace,
24 avenue Victor Hugo à Sète


Amies, Amis des libertés,
Technophiles, Technophobes,
Algorithmophiles, Algorithmophobes,
La ligue des Droits de l'Homme communique : "Amis des libertés, Technophiles, Technophobes, Algorithmophiles, Algorithmophobes, venez décortiquer le scénario de la grande série qui envahit nos vie « Comment mettre le monde en équation pour mieux le gérer», épisode 1: Dans un décor de police prédictive - caméras au coin de la rue, hypervision incluse avec ce qu’il faut d’IA pour viser l’efficacité du système-, la surveillance façon Big Brother is watching you s’écrit le plus souvent en V.O, en termes de Cyberspace, Smart/ Safe city, Big/Open data, Feedback, Data Centers, Health Data Hub, Cloud, ... , mais c’est en V.F. que nous échangerons, en présence du collectif Technopolice de Montpellier, et concrètement sur la situation sétoise, après avoir vu le documentaire Sécurité globale, de quel droit ? La vidéosurveillance dans l’espace publique mobilise un ensemble d’objets techniques qui, parmi d’autres – des cartes à puces aux centres de données en passant par les objets connectés -, sont au service d’un projet politique de sécurité intérieure et de prévention des risques; les images des caméras qui « veillent sur » nous (?!) sont interprétées pour fournir une information utile au surveillant pour orienter la réponse à apporter en matière de protection."
"Mais en la matière, peut-on s’en tenir à ce qu’on entend souvent : «Quand on n’a rien à cacher, on ne risque rien »? Pas sûr qu’il soit raisonnable de confier nos libertés à des machines nourries d’algorithmes et à l’industrie sous-jacente dont la puissance technique, dématérialisée et en croissance, est devenue une tentation de contrôle de nos vies, manifestement irrésistible pour les pouvoirs publics. Qu’en est-il, en effet, du droit à la vie privée, du droit à l’oubli, du droit de manifester ...? Doit-on craindre d’être dénoncé par la porte d’entrée de son immeuble, son réfrigérateur ou par le cadre de photos connecté au nuage? Jusqu’où peut-on accepter d’être pisté au quotidien, sachant que c’est précisément celui qui n’a «rien à se reprocher» qui se retrouve en position de suspect permanent. Après la peur qui accompagne le sentiment d’insécurité, voilà le soupçon d’être épié partout, sans savoir par qui et pourquoi. Et on sait que les machines de plus en plus complexes destinées à conforter l’autoritarisme ambiant commettront de plus en plus d’erreurs..."