Pour le DAL Sète Bassin de Thau : "QU'ATTEND LA MUNICIPALITÉ de SETE POUR OUVRIR UNE SALLE DE MISE À L'ABRI DES PERSONNES QUI DORMENT DANS LA RUE ?"
LE DAL PRECISE :
"Le froid venu s'ajouter depuis quelques jours à la précarité et au mal logement qui touchent un nombre croissant de personnes sur le Bassin de Thau, nous amène à un constat insupportable.
Autour de nous, des gens ont faim. Alors nous participons à des collectes de nourriture et nous leur servons des repas.
Autour de nous, des gens ne peuvent pas se vêtir. Alors nous leur donnons des vêtements et des chaussures.
Autour de nous, des gens dorment dans la rue ou dans des logements indignes. Alors nous leur distribuons des couvertures et des matelas."
AUJOURD'HUI ÇA SUFFIT !!!
"Nous pouvons mener des actions solidaires et nous le faisons, avec les associations dédiées.
Mais nous ne sommes pas là pour pallier à long terme les carences des pouvoirs publics mais pour leur demander de respecter leurs obligations.
Des législateurs bien au chaud dans leurs bureaux ont osé fixer les conditions du déclenchement du plan grand froid qui permet la mise à l'abri des personnes sans domicile, comme suit :
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niveau 1 : températures comprises entre -5° et -10°
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niveau 2 : températures comprises entre -10 °et -18°
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niveau 3 : températures inférieures à -18°
Dans notre région où les températures descendent rarement à ce niveau, on sait néanmoins que le mistral et la tramontane sont des éléments d'accentuation du phénomène (voir tableau météorologique ci-dessous) susceptible de mettre des personnes déjà vulnérables en danger.
Près d'une centaine de personnes se trouvent actuellement sans solution dans notre ville.
Hélas les structures d'hébergement d'urgence sont saturées depuis longtemps. Un rapport d'activité départemental révèle que plus de 80% des appels au 115 reçoivent des réponses négatives.
C'est pourquoi nous demandons instamment à Monsieur le Maire de Sète, d'ouvrir une salle destinée à la mise à l'abri d'urgence des personnes qui dorment dans la rue, disposition dont il a la compétence dans le cadre des obligations inscrites au Code de l'Action Sociale et des familles qui régit le CCAS*, sans attendre de consigne préfectorale.""
Signataires : DAL SETE BASSIN DE THAU, COLLECTIF LOGEMENT, LDH, EMMAÜS, AMOUREUX DE LA VIE SOLIDARITE SDF, REFUGE DE LA GARDIOLE, BONS SAMARITAINS, SECOURS POPULAIRE.
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L’accueil inconditionnel des personnes sans domicile est un principe inscrit dans le Code de l’action sociale et des familles (CASF) qui prévoit dans son article L 345-2-2 que : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence ». Également, en référence aux articles L.123-5, R. 123-3, L.312-1, L.315-1 et L.315-7 du même code, les CCAS peuvent créer et gérer des établissements et services sociaux et médico-sociaux relevant de la loi du 2 janvier 2002, tels que des hébergements d’urgence ou encore des maisons relais.