Un imposant "Carnaval Sauvage" a festoyé pour le plaisir des sétois ce 10 mars

De bien joyeux carnavaliers ont animé, en premier lieu le Parc Simone Veil  de Sète puis le centre-ville,  dans lequel ils ont défilé ce dimanche 10 mars, avant de marquer un point final sur la place Léon Blum,  pour la crémation du Caramantran.

Cette année, il s'agissait d'un requin géant en pâte à papier, une structure bouc émissaire personnifiant le Carnaval,  qui est toujours brûlée à la fin de la fête. Cela devrait permettre aux Sétois d'expier leurs fautes et de remettre le compteur à zéro, le Caramantran de par sa crémation ayant "payé" pour tous les autres.

Avec beaucoup de plaisir, venus de Sète et du bassin de Thau, en solo, en couple, en famille ou faisant partie d'un groupe, plus toniques que jamais, plusieurs centaines de carnavaliers énergiques et toniques, arrosés par un magnifique soleil, déguisés ou grimés, en dansant ou en se promenant,  se sont rassemblés en haut du parc, en musique, au son des fanfares et des batucadas avant que le silence ne se fasse pour le jugement officiel du Caramantran.

Celui-ci fut bien sur reconnu coupable de nombreux maux qui ont affecté Sète durant l'année. Pour l'accompagner au bûcher, place de la Mairie, un important défilé a pris forme et le carnaval sauvage a pris tout son sens dans les rues de Sète, car n'étant pas annoncé, il surprenait petits et grands.

Accompagnés par de multiples tambours, percussions, sifflets et cuivres,  la longue déambulation,  en passant par la médiathèque F Mitterrand, le quai Pasteur...  Puis les Halles,  a rejoint joyeusement la place de la mairie.

Le Caramantran vivait ses derniers instants vers 18 heures, et devant le public, sa crémation marquait un point final aux festivités de l'après-midi qui avaient égayé le centre-ville.