EXPOSITION : SILVER

 

Du samedi 01 juillet 2023 au lundi 01 janvier 2024

Samedi, dimanche

de 14:00 à 19:00

Crac Occitanie001a409dfbe2058308788285d4eeae.jpg
26 Quai Aspirant Herber
34200
SETE
 
Les sculptures de Katinka Bock, en céramique, pierre, bois ou métal entretiennent toujours des liens profonds avec les sites dans lesquels elle expose, l’architecture du lieu qui l’accueille ou même parfois le contexte culturel, historique ou social d’une ville. À Sète, elle intègre entre autres la présence de l’eau et des canaux autour du Crac, certains usages liés aux joutes marines qui sont présents en filigrane dans un nouveau film, produit pour l’occasion.

Dans le travail de Katinka Bock, il est question de disparition, d’absence, de liens entre les corps et les espaces, de seuil et de limite. La précarité, l’impermanence, l’équilibre ou le déséquilibre de ses sculptures mettent en jeu les points de rupture et les états limites de la matière tout comme leur poésie intrinsèque.

Après plusieurs expositions d’envergure, en 2018 et 2019, dans diverses institutions européennes Katinka Bock (Institut d’art contemporain, Villeurbanne ; Mudam, Luxembourg ; Kunst Museum Winterthur, Suisse, Lafayette Anticipations et Centre Pompidou à Paris), cette nouvelle exposition d’ampleur, dans une institution française, est l’occasion de découvrir un corpus d’œuvres important de Katinka Bock, produites au cours des cinq dernières années ainsi que de nouvelles productions (film, photographies et sculptures).

Exposition réalisée avec le soutien de la Galerie Jocelyn Wolff, Paris / Romainville

À Sète, Katinka Bock s’est intéressée à l’omniprésence de l’eau. La mer d’un côté, l’étang de l’autre, les canaux qui structurent la ville imprègnent profondément l’imaginaire et la culture.

Le nouveau film produit pour l’exposition, tourné sur les plages et les canaux de Sète, consiste en un montage de plans tournés avec sa caméra Super8, comme une série de notes visuelles. La ville est filmée depuis les canaux, et donne la sensation d’être toujours vue « du bord ». Une notion chère à l’artiste dont les sculptures matérialisent la question du seuil, de la limite, de la distance entre les objets, entre les corps et les espaces.
Elle soulève aussi la question de savoir ce qui nous relie, ce qui nous tient ensemble ou nous sépare.