Décembre 2029. Faute d’avoir su réagir à temps face à l’urgence climatique, l’humanité se retrouve dans une impasse.
Littérature - Poésie
Jean-Claude Carrière, écrivain prolifique et scénariste de génie aux côtés de Luis Bunuel, Jacques Deray ou plus récemment Philippe Garrel, se définissait comme un "conteur", "plus attiré par son différent que par son semblable".
Apprécié autant par la critique que par le public, il était un véritable "athlète" de l'écriture, à la croisée des chemins entre cinéma, théâtre et littérature.
Au total, il a signé une soixantaine de scénarios ainsi qu'environ 80 ouvrages........................
Et pour découvrir son oeuvre et sa vie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Carri%C3%A8re
Ce vendredi 24 septembre, c''est une journée du Festival Les Automn'Halles qui se décline entre Rencontres scolaires (réservées aux lycéens), atelier d'écriture à Balaruc, Nouvelle Librairie Sétoise, pour se terminer en paroles puis en musique au Kiosque Franke.
À 14 heures, dans le cadre du Festival les Automn’Halles, ce seront les Rencontres en milieu scolaire (réservées aux lycéens).
Au lycée Paul-Valéry, dans la classe de Yolande Fernandez avec Aro Sainz de la Maza pour « Docile » (Actes Sud).
Au lycée Joliot-Curie, dans la classe de Corinne Campagnac avec Dalie Farah pour « Impasse Verlaine » (Grasset).
Des rencontres organisées de main de maître par Dany Gourdellier.
Vous écrivez déjà, vous aimeriez écrire, dans le cadre du Festival les Automn’Halles, Valérie Pascaud directrice de la médiathèque de Balaruc (Résidence Sévigné Thermal, 34540 Balaruc-les-Bains) organise un atelier d’écriture avec l’auteur de romans policiers Catherine Fradier ce vendredi 24 septembre de 14 heures à 16 heures (inscriptions obligatoires au 04 67 43 23 45). Catherine Fradier a reçu le grand prix de littérature policière 2006 pour « La colère des enfants déchus », le prix SNCF du polar 2007 pour « Camino 999 », ainsi que le prix Michel-Lebrun2010 pour « Cristal Défense ». Autant dire que vous serez entre de bonnes mains !
Dans le cadre du Festival Les Automn’Halles, Sophie Garayoa de La Nouvelle Librairie Sétoise (7, rue Alsace-Lorraine, 34200 Sète) reçoit ce vendredi 24 septembre, à 16 h 30, l’autrice Kapka Kassabova pour « L’Écho du lac » (éditions Machialy).
« Dans notre lignée de femmes, je représente la quatrième génération à émigrer. » C’est pour rompre cette spirale de l’exil que Kassabova se rend aux sources de son histoire maternelle, les lacs d’Ohrid et Prespa, les deux plus anciens lacs d’Europe. Elle parcourt leurs rives, grimpe les montagnes alentour, se baigne dans leurs eaux et, au gré de ses rencontres – gardien d’église troglodyte, guide ou pêcheur –, collecte les histoires agitées de cette région des Balkans située à cheval entre la Macédoine du Nord, l’Albanie et la Grèce. Tous ses habitants sont issus de familles qui ont été à un moment donné dispersées, que ce soit à cause de la chute de l’Empire ottoman, des guerres ou des régimes autoritaires. Tous ont hérité d’une façon ou d’une autre de l’histoire de leurs ancêtres. » (Source éditeur)
À l’initiative de Catherine Schön, professeur documentaliste, et dans le cadre du Festival Les Automn’Halles, des élèves de 4e du collège Paul-Valéry participent à la Belle Harangue au Kiosque Franke (place Aristide-Briand, 34200 Sète) à 17 h 45 ce vendredi 24 septembre. Sur le thème « Et si… ? »
Cette toute nouvelle Fête de l’écriture et de la parole est un projet en direction de la jeunesse de la Fondation pour l’écriture qui mêle écriture et plaisir de dire à voix haute.
La journée du Festival Les Automn’Halles de ce vendredi 24 septembre se terminera par un concert du Trio de Nicolas Grosso qui sera accompagné par Stephan Notari, batteur et Gildas Le Garrec à la contrebasse. Ça se passe au Kiosque Franke (place Aristide-Briand, 34200 Sète) et ça commence à 18 h 30.
Après une inauguration réussie et une lecture passionnante d'une partie de la correspondance de Flaubert par le comédien Yves Ferry, suite du Festival Les Automn'Halles (34200 Sète), ce jeudi 23 septembre : au programme Alexis Jenni (18 heures au musée-Galerie d'Art Le Réservoir), puis un hommage à Jean-Claude Carrière (21 heures au cinéma Le Comœdia, tarifs cinéma).
Jocelyne Fonlupt nous précise : "Après l'intervention de Laurent Cachard, président des Automn'Halles, suivie du mot de Marie Testa, la directrice de la médiathèque François-Mitterrand, qui accueille en grande partie le festival samedi et dimanche, et l'inauguration officielle du festival par François Commeihnes, maire de Sète, un apéritif dans les jardins du musée a réuni les spectateurs.
Yves Izard : Yasmina Khadra, avec Le sel de tous les oublis, vous nous entraînez dans la descente en enfer d'un homme que sa femme vient de quitter brutalement. On entre comme d'habitude dans la tête d'un homme qui frôle la folie.
Mais cette fois, vous vous interrogez sur la place que les femmes occupent dans une société en pleine mutation?
Yasmina Khadra : Il n'y a pas que la place de la femme en Algérie qui exige une attention soutenue. Nous enregistrons un grand retard littéraire à tous les niveaux. L'Algérie n'a pas livré toute la part de ses zones d'ombre et de lumière. Son histoire, pourtant riche, n'est que parcimonieusement traitée par les écrivains. Nous accusons un énorme déficit dans ce sens. Il y a tellement de sujets en jachères, d'angles de vue occultés, d'approches béquillardes. Certes, la femme demeure le parent pauvre de notre littérature, mais la société en général souffre de l'absence d'un traitement plus large et plus ambitieux.
Yves Izard : Avec ce roman, vous revenez en Algérie, dans une époque post coloniale, pourquoi? Est-ce pour mieux interroger ce qui se joue dans ce combat entre modernité et tradition?
Yasmina Khadra : Absolument. Comment comprendre l'échec de notre politique actuelle et la régression qui en découle sans se référer aux années 1960 qui ont vu l'Algérie accéder à son indépendance après quatre mille ans d'occupation étrangère?
Yves Izard : Quel regard portez vous sur le Hirak et la situation en Algérie?
Yasmina Khadra : Nous avions une chance inouïe de nous en sortir définitivement, mais la naïveté du Hirak s'est heurtée à la diablerie d'un système corrompu et jusqu'au boutiste. Depuis le début des marches massives, j'ai essayé d'alerter l'opinion, à travers ma page Facebook, quant aux failles du Hirak qui refusait de choisir des personnes susceptibles de l'incarner. Aucun mouvement révolutionnaire ne peut aboutir s'il n'est pas porté par des voix identifiables en mesure de fédérer l'ensemble des revendications. Cela n'a pas été le cas, et mouvement est resté anonyme, et donc inefficace. J'ose espérer que le Hirak revienne très vite, avec une vraie feuille de route et des leaders unanimement loués.
Yves Izard : 19 ans après Les Hirondelles de Kaboul où vous nous nous emmeniez au sein d'un couple dévasté par l'oppression du régime taliban, comment vivez-vous ce retour au pouvoir des islamistes les plus radicaux, et craignez-vous ses conséquences sur le monde?
Yasmina Khadra : Le retour des Talibans était prévisible. C'est ce que j'avais déclaré à la presse, il y a des mois. La présence des alliés en terre afghane a échoué à cause des choix politiques. Les alliés ont tablé sur des responsables peu fiables, corrompus et vassaux, et la fourberie a fini par fausser tous les projets engagés en Afghanistan. De leur côté, les Talibans savaient que le temps travaillait pour eux et ont fait montre d'une patience qui, malheureusement, a payé. Les alliés ont cherché à proposer leur mode de vie à un peuple dont ils ne connaissaient pas grand-chose. Dans la précipitation, ils ont perdu de vue l'essentiel : la culture et le véritable mode de vie des Afghans. On ne peut bousculer l'ordre des choses sans le renverser d'une manière ou d'une autre. Cependant, le retour des Talibans est, sans doute, la faillite de trop. J'en suis très peiné.
Et trois questions à… Sedef Ecer
Le Festival du livre de Sète, Les Automn’Halles, a le plaisir de recevoir Sedef Ecer pour une table ronde consacrée au premier roman en compagnie de deux autres primo-romancières, Dima Abdallah et Abigail Assor, le samedi 25 septembre, à 11 h 30, à la médiathèque Mitterrand. En attendant, nous avons voulu en savoir plus sur la genèse de Trésor national.
Sedef Ecer, vous êtes auteur dramatique, scénariste, metteur en scène, comédienne, et maintenant romancière avec la parution en janvier dernier de votre premier roman Trésor national. Qu’est-ce qui vous a amenée à l’écriture romanesque ?
Sedef Ecer : J’ai déjà écrit un roman en langue turque et des nouvelles en turc et en français donc disons que c’est un premier roman français car j’avais déjà expérimenté cette écriture romanesque, celle de « l’objet terminé », contrairement aux textes que l’on retravaille avec une équipe.
C’est la tentative de coup d’État raté en 2016 qui m’y a amenée : un peu comme la narratrice, j’ai senti que quelque chose était en train de mourir, le pays était en train de se transformer de manière irréversible et je me disais que je ne retrouverais plus jamais l’ancienne Turquie et j’ai eu besoin d’une écriture solitaire. J’ai commencé à m’intéresser au pays de mon enfance et comme j’avais grandi, exactement comme la narratrice, sur les plateaux de cinéma, j’ai commencé à regarder les vieux films de mon enfance.
Votre narratrice, Hülya/Julia, trouve d’ailleurs ses jalons au rythme des coups d’État (1960, 1971, 1980 et celui raté de 2016). Cet ancrage du roman dans la vie politique turque est-il important pour vous ?
S.E. : Oui, puisque c’était le point de départ de tout. C’est toujours comme ça, une fois que quelque chose commence à m’habiter ; un personnage, une situation, une scène, je commence à prendre des notes. Je lis, regarde, écoute tout ce qui peut m’aider. Puis, un jour, je sais que le matériau est là, que je peux commencer à écrire. Et pour ce roman, je savais dès le début que les coups d’État allaient rythmer le récit, qu’il y aurait les différentes pistes à tisser (l’amour, l’art, l’amitié, la politique) et j’ai organisé les temporalités en fonction de ça. Lorsque mes personnages vivaient des choses, la grande Histoire n’était jamais loin. Je me disais, un peu comme dans la tragédie grecque, ce n’est pas la faute des monstres, c’est celle des « Dieux », en l’occurrence, celle du destin politique d’un pays.
Trésor national est aussi un immense hommage au cinéma et à la fiction en général. Vous-même avez joué enfant dans vingt-cinq longs métrages et ce, dès l’âge de trois ans. On vous a parfois qualifiée de Shirley Temple turque… Une expérience qui vous a aidée dans l’écriture de ce roman ?
S.E. : C’est un aspect qui a probablement été déterminant, lorsqu’on a vécu une enfance pareille, on ne peut pas en sortir indemne, avoir un rapport normal à la réalité. À l’âge où l’on se construit, entre 3 et 11 ans, les adultes qui m’entouraient allaient sur un plateau pour raconter des histoires. Déjà que l’endroit entre la réalité et la fiction est poreux chez les enfants, comment aurais-je pu ne pas croire en ces histoires qui, pourtant, étaient fabriquées de toutes pièces et de plus, pour la plupart, étaient totalement loufoques ? Disons donc que ce n’est pas une expérience qui m’a « aidée » mais une expérience qui m’a construite totalement, qui a façonné ma manière de vivre, de croire aux récits… Et puis aussi, j’ai grandi sur les genoux des divas adulées et j’ai probablement puisé dans cette expérience pour raconter mon personnage d’actrice-trésor.
Propos recueillis par Jocelyne Fonlupt-Kilic
[Encadré]
Trésor National, Sedef Ecer, éd. JC Lattès, janvier 2021.
Sous la plume d'Yves Marchand et de Sébastien Denaja, à partir d'un simple alphabet, Sète prend vie et se transforme, épouse son histoire et devient une geste, une utopie, un mythe. À partir d'une balade sur les canaux en compagnie de Georges Brassens, de Paul Valéry et de Jean Vilar, de Joseph Soulet et de Frédéric Mistral, on s'embarque avec Ulysse sur la mer aux reflets violets..............................Sous le regard croisé des deux auteurs et de deux illustrateurs, réunis pour l'occasion dans un combat commun pour leur ville, on découvre les... Voir la suite
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Curd Ridel, Bouzigaud, est auteur-illustrateur de BD parues dans plusieurs grandes maisons d’édition Françaises et Belges.
Il a travaillé dans toute la presse jeunesse et dans la publicité et publié une bonne cinquantaine d’albums et quelques romans jeunesse, parmi lesquels on peut citer Les aventures de Pif le chien, Radio Kids, ANGÈLE et RENÉ, Le Gowap, Tandori fakir du Bengale…
Il a reçu de nombreuses récompenses dont le Prix de l’humour à Chambéry, le Prix du jeune public à Audincourt, le Prix métiers et culture, le Betty Boop du meilleur album jeunesse à Hyères, Le prix Coup de cœur à Décines, le grand prix du public à Montreuil-Bellay, Le prix jeunesse à Ajaccio.…
Grace à vous et sur Ulule, il aeu le bonheur de se lancer dans l'auto édition avec une de ses séries BD qu'il affectionne particulièrement et que vous avez accueilli avec succès... ANGÈLE et RENÉ !
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Nous avons déjà entamé une mutation de grande ampleur, mais que nous réservent vraiment les années à venir ? Un livre qui connait un succès international, écrit par Jacques Carles, bien connu comme journaliste et éditorialiste sur le Bassin de Thau et ancien membre du Conseil de développement de SAM, tente de répondre à cette question.
Au jeu des prédictions, il est très facile de se tromper. Mais lorsqu’on analyse avec rigueur les forces qui sont aujourd’hui à l’œuvre, on peut mieux cerner les enjeux et relever avec plus de confiance, les défis qui se présenteront à nous lors des prochaines décennies, dans de nombreux domaines (démographie, gestion des ressources, technologie, écologie, économie..).
Dans les signaux émis par notre monde actuel, nous pouvons au-delà du court terme, avoir une vision cohérente de ce que pourrait devenir notre civilisation humaine. Et elle pourrait être bien plus positive qu’on ne l’imagine souvent.
En tout cas, Jacques Carles, co-fondateur avec Bernard Baraillé de « La Lettre de Sète » devenue depuis le média « Thau-Infos », en est totalement convaincu. Ce bourlingueur né, était encore il y a peu de temps, membre du Conseil de développement de Sète agglopôle méditerranée, auquel il apportait toute son expérience et où il partageait, au service du territoire, ses nombreuses compétences acquises aux quatre coins du monde.
Il vient de publier avec Michel Granger, un ouvrage intitulé "L’apogée - le futur en perspective". Tous deux étaient déjà en 1977 les co-auteurs d’un écrit de prospective, remarqué. Ils collaborent une nouvelle fois, pour nous proposer un texte, souvent étonnant, toujours passionnant, qui pose des questions fondamentales sur l’avenir des hommes. Diffusé en 10 langues, ce livre de géopolitique a le grand mérite d’inciter à la réflexion.
Et penser le futur, c’est déjà agir sur lui, non ?
Article publié sur Notre Agglopôle, le magazine de l'agglomération de Sète
A Montpellier : librairie Sauramps Comédie
La 12e édition du Festival du livre de Sète, les Automn’Halles, se tiendra du 22 au 26 septembre 2021, fidèle à son thème «la Méditerranée en partage».
Parmi les invités: Yasmina Khadra, Sedef Ecer, Lydie Salvayre, Alexis Jenni, Dalie Farah...Et des moments forts: un hommage à Jean-Claude Carrière, une Lecture de lettres de Flaubert, la publication d’un «Abrassencédaire»en cette année de centenaire...
Les rencontres avec les auteurs invités sont prévues,outre à la Médiathèque Mitterrand de Sète, dans différents lieux emblématiques de la ville: le théâtre Molière, le musée Pau lValéry, la galerie-musée Le Réservoir...
Le festival de littérature générale met également à son programme:
•la bande dessinée, le cinéma, la musique
•des rencontres en librairie,des séances de dédicaces, des ateliers d’écriture menés par des auteurs confirmés
Les informations complètes sont à retrouver sur le site du Festival
https://www.festivaldulivredesete.com/
et sur la page Facebook@festivallesautomnhalles