3 questions à André DELJARRY par la CCI Hérault, 1er Vice Président de la CCI Occitanie

André DELJARRY, Président de la CCI Hérault, 1er Vice-Président de la CCI Occitanie

Par La CCI Hérault

Réélu président de la CCI Hérault en novembre, André DELJARRY sera à nouveau le 1er Vice-Président de la CCI de région Occitanie. Montpelliérain d’adoption et Tarnais de naissance, il est engagé de longue date au service du développement économique du territoire et de ses 350 000 entreprises. Il revient sur le contexte et les perspectives de la mandature qui commence.

- André DELJARRY, vous êtes le 1er Vice-Président de l’Institution référente de proximité du développement économique de la 2e plus grande région de France. Quelle est votre vision de la CCI Occitanie et de son rôle auprès des entreprises de notre territoire ?

André DELJARRY : Celle d’une CCI régionale agile et facilitatrice !

Les CCI territoriales sont des accompagnateurs sur leur territoire et la CCI Occitanie doit poursuivre son action pour les aider à assurer efficacement leurs missions auprès de nos entreprises. À l’image de notre territoire, notre réseau consulaire est riche de sa diversité et je souhaite que sur cette nouvelle mandature nous puissions aller plus loin en termes de coopération. Nous devons continuer à amplifier encore et toujours la dynamique de notre réseau au travers d’actions communes en faveur de la création, du développement et de la transmission-reprise d’entreprises. Nous avons prouvé toute notre utilité et notre engagement auprès des entreprises d’Occitanie.

Demain, comme hier, nous resterons ce tiers de confiance, ce facilitateur, à la jonction des entreprises et des collectivités. Cela fait partie des convictions que nous partageons avec Jean-François Rezeau, le nouveau Président de la CCI Occitanie, avec qui j’ai fait campagne.

 

- Engagé de longue date au sein du réseau consulaire et réélu à la Présidence de la CCI Hérault, qu’est-ce qui vous a motivé dans ce deuxième mandat de VP à l’échelle régionale ?

André DELJARRY : S’il fallait n’en retenir que deux, je dirais, la volonté de m’engager en faveur de la formation et de l’international.

La formation est au cœur du développement économique de nos territoires. Face à la crise de recrutement que nous connaissons et l’arrivée prochaine de nouveaux métiers, la formation est pour moi l’avenir de nos entreprises. Notre beau réseau Purple Campus doit irriguer la totalité des 13 départements pour aller encore et encore plus loin afin de demeurer l'un des acteurs de référence de la formation dans notre région.

La deuxième volonté qui m’anime, et que j’ai chevillée au corps, est l’accompagnement de nos entreprises à l’international. Nous devons initier l’intégralité de nos entreprises à la pratique de l’international car trop d’entre elles n’osent pas y aller. Il y a un gros travail à mener sur cette sensibilisation, une vraie feuille de route à écrire pour cette mandature.

 

- Notre territoire a été plus durement impacté que ses concurrents par la crise Covid. Quels sont pour vous ses atouts majeurs, notamment en termes de tissu entrepreneurial, pour rebondir et revenir plus fort encore ?

André DELJARRY : Nos spécificités sont justement nos meilleurs atouts pour sortir de cette crise.

D’un côté au niveau de la Haute-Garonne avec Airbus, qu’il faut naturellement soutenir. Et là, le Président Piedrafita de la CCI Toulouse Haute-Garonne a un vrai engagement en faveur de la filière industrielle dans son ensemble et saura mettre celle-ci au service de notre développement régional.

Je pense notamment aux ponts que nous avons commencé à créer sur le sujet avec le salon Intersud (Rencontres Industrielles en Occitanie) qui a permis à nos entreprises de rencontrer de grands acheteurs nationaux et internationaux. Ces rencontres esquissent en quelque sorte la feuille de route transversale qui doit être celle de la mandature sur ce sujet.

Mais comme je le disais précédemment, l’Occitanie compte énormément de filières qu’il faut mettre toujours plus en avant pour réaffirmer le leadership de l’Occitanie. Impulser, fédérer et coordonner, voilà ce que nous devons faire durant cette mandature.