COP : seule la déception est au rendez-vous

En 1992, les dirigeants de près de deux cents pays, réunis pour le Sommet de la Terre au Brésil, signent la Déclaration de Rio de Janeiro : tous s'engagent à agir en faveur d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les pays signataires conviennent aussi de tenir régulièrement une conférence des parties prenantes de cette Convention-cadre des Nations unies pour faire le point sur le réchauffement climatique : le principe des COP(*) était né.

La première COP aura lieu en 1995 à Berlin. Depuis 25 conférences pour le climat ont eu lieu. La 26ème COP qui devait se tenir à Glasgow le mois prochain vient d'être remise à 2021 en raison de la pandémie de coronavirus. Ce report est sage. Certains scientifiques, classés dans la catégorie à risque, comme bien d'autres personnes, évitent de sortir.

C'est peut-être aussi le moment de ,s'interroger sur l'utilité de ces conférences. La mise à jour de la courbe de l'évolution de la concentration en CO2 de l'atmosphère pour la période couvrant les 60 dernière années (courbe de Jancovici) montre en effet clairement l'absence d'impact de ces grandes messes médiatiques sur les émissions de gaz à effet de serre.

Que faut-il en conclure ?
Les maîtres du monde ont-ils vraiment décidé des bonnes actions pour éviter le réchauffement climatique ou ont-ils été incapables de les mettre en œuvre? A quoi sert de dépenser les centaines de millions que coûtent chacune de ces conférences? Que valent les déclarations des uns et des autres relayées en boucle par les médias?

Nous autres, pauvres citoyens, nous n'avons pas fait l'ENA. Nous ne sommes donc pas assez intelligents pour répondre à ces questions mais nous avons suffisamment de jugeote pour comprendre qu'on nous mène en bateau.

Jacques Carles

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(*) COP, en anglais : Conference Of Parties