Fiest'A Sète 2024 : découvrez les premiers noms des artistes qui se produiront sur la scène majestueuse du Théâtre de la Mer!

Écouter la différence, célébrer la richesse de notre éblouissante diversité culturelle, fêter le genre humain dans tout ce qui l’unit et le rassemble. En 2024, Fiest'A Sète reste bien évidemment fidèle au credo qui depuis des années anime son équipe, son public et ses artistes invités.

Découvrez les premiers noms des artistes qui se produiront sur la scène majestueuse du Théâtre de la Mer!

 THEATRE DE LA MER SETE
MARDI 30 JUILLET 21H
ANA CARLA MAZA
Cuba / Chili
 
 
CHUCHO VALDES "IRAKERE 50"
Cuba

Il lui aura fallu moins d’une décennie pour s’imposer sur les scènes internationales comme une grande dame de la musique de ce siècle. Ondulant avec grâce entre classique, chanson, jazz et transcendance joyeuse de ses racines latines, la violoncelliste et chanteuse, fait souffler un vent révolutionnaire sur le patrimoine afro-caribéen. Sur scène, son projet Caribe révèle une écriture aux reliefs vertigineux, sophistiquée et virevoltante, et qui garde au cœur toute la fougue et la sensualité des musiques populaires cubaines.

Tout comme son père Bebo, le pianiste cubain Chucho Valdes n’a eu de cesse d’incarner une sorte de pont mobile reliant tour à tour les traditions africaines et européennes, le jazz et le classique, les musiques savantes et populaires. C’est au sein des légendaires Irakere que Chucho a posé les jalons novateurs d’une conception universaliste enracinée dans la culture afro-cubaine, avec des branches filtrant magistralement l’air du temps. Pour souffler ses cinquante bougies, le groupe mythique peut compter sur la puissance inaltérée du vent d’inventivité qu’il a jadis suscité.

BILLETERIE EN LIGNE
DIMANCHE 4 AOUT 21H
MAIA BAROUH 
Japon / France
               CARAVAN PALACE 
France

Maïa Barouh s’est tardivement autorisée à rejeter l’injonction sociale d’une appartenance culturelle exclusive. Ses deux langues maternelles, le français et le japonais, s’entremêlent au creux des mêmes chansons, tout comme s’y entrelacent voix et flûte. Biberonnée à la bossa et aux douceurs que lui susurrait Pierre Barouh,  son père « roi du slow-biz », elle a vu dans les outrances underground, dans les sonorités abrasives des machines, dans le délicieux brouillage des repères, une forme d’émancipation joyeuse. Voix tellurique, transe tribale, présence magnétique : un pur sortilège.  

Convoquer les années folles sur le dancefloor. Tel était le postulat de ces trublions électro lorsqu’ils ont gavé leurs samplers de pépites rétro croustillantes, de swing et de volutes manouches. Au prix d’un dur labeur, mais aussi parce que les trois fondateurs parisiens étaient des instrumentistes chevronnés passés par le rock et le jazz, l’expérience de labo s’est changée en projet scénique ambitieux, à mi-chemin de la revue de music-hall et de la proposition de clubbing extatique. De New York à Tokyo, la traînée de poudre s’est enflammée instantanément. Elle brûle encore.

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