Un spectacle grand public était en effet proposé avec en ouverture le Tribunal des générations futures...
En effet, "Pour Hêtre", un spectacle d'acrobatie chorégraphiée captivant, nous montrait comment à travers des performances acrobatiques d'une beauté saisissante, les artistes utilisent leur corps comme un moyen d'expression pour explorer la symbiose entre l'Homme et la nature. De la vie jaillissante des arbres, symbolisant la vitalité de la nature, à leurs racines, qui évoquent le passé et l'histoire, et enfin dans les feuilles, qui bruissent et tombent, symbolisant le cycle de la vie, c'était une immersion dans la fragilité et l'équilibre.
Le spectacle évoquait le lien aux risques climatiques et la nécessité pour l'humanité de repenser son rapport à l'environnement pour mieux s'adapter, se préparer et renaître des catastrophes..
Et justement, les spectateurs étaient préparés car auparavant, le “Tribunal pour les générations futures - Faut-il s’enfuir loin de l’eau?” (audience du Tribunal pour les Générations Futures du média Usbek & Rica), avait fait réfléchir le public sur son rapport avec l'environnement.
Car, les générations futures ne sont jamais représentées juridiquement. Et pour cause : elles n’existent pas ! Les générations futures deviennent ainsi « sujets de droit ».
Faire saisir tous les enjeux d’une grande problématique d’avenir, c’était le pari du Tribunal pour les générations futures, qui reprend les codes de la conférence en y apposant la scénographie d’un procès. Un format original et décalé pour interroger le monde qui vient et susciter le débat autour de thématiques qui vous importent ou secouent votre organisation.
Les témoins furent persuasifs et les jurés tous d'accord pour ne pas s'enfuir mais dans un premier temps s'adapter aux nouvelles situations en prenant des mesures adaptées tout en se projetant dans l'avenir et en préparant dès maintenant un abandon programmé et progressif de certaines zones dites à risques.