C'est une association, "Stop Bébé Secoué", qui est à l'origine de la création de cette journée nationale dédiée à la prévention du Syndrome du Bébé Secoué.
SBS
Le sujet est grave et nous parlons bien ici d'une maltraitance infantile qui fait plusieurs centaines de victimes chaque année en France. Près de 20% des bébés concernés en décèdent, et 75% des survivants gardent de lourdes séquelles.
Le Syndrome du Bébé Secoué, autrement dit le SBS est un traumatisme crânien grave. Il ne s’agit pas d’un accident mais d’un geste intentionnel extrêmement violent provoqué par un (ou plusieurs) secouement(s), avec ou sans impact.
Chez le bébé, le cerveau est en plein développement, les conséquences sont donc beaucoup plus graves qu’elles ne le seraient pour un adulte.
Les séquelles du cerveau sont importantes et souvent définitives. Elles peuvent être immédiates ou, plus sournoisement, apparaître lors de la croissance de l'enfant. Ses apprentissages de l’enfance sont durablement perturbés et c’est seulement à la majorité que l’on peut établir un bilan des séquelles résultantes des secouements infligés.
Une reconnaissance naissante
Cette maltraitance est de plus en plus connue, reconnue et médiatisée, et ce à travers le monde. Le but de la journée est d'informer le grand public, les parents et grands-parents, les institutions, les pouvoirs publics, ...
Sur le modèle du passeport formation qui renseigne les formations, les diplômes et les expériences professionnelles du salarié, la loi santé du 2 août 2021 a créé un Passeport de prévention.
